Les 4 principaux opérateurs télécoms français ont permis de faire de la France un des marchés les plus dynamiques.
Historiquement opérés par des monopoles publics ou privés, les réseaux télécoms ont été progressivement ouverts à la concurrence en Europe à partir des années 1990. Un cadre de régulation a été mis en place dans chaque pays européen pour organiser cette mise en concurrence et veiller à ce que les monopoles historiques n’abusent pas de leur position vis-à-vis des acteurs entrants. En France, le cadre de régulation a été complété dès le début des années 2010 pour encadrer en amont le déploiement des nouveaux réseaux en fibre optique, afin de maintenir la dynamique concurrentielle existante.
Et le bilan de cette mise en concurrence est plutôt positif puisque selon les chiffres que vient de publier la direction général du Trésor, l’intensité concurrentielle se traduit par des prix parmi les plus bas d’Europe. En outre, les opérateurs effectuent des investissements conséquents (14,9 Md€ en 2021, hors licences mobiles), en forte hausse depuis plusieurs années malgré des revenus stables (41 % du chiffre d’affaires en 2021 contre 26 % en 1998), en lien avec déploiement de la fibre sur les réseaux fixes. Ces investissements des opérateurs sont parmi les plus dynamiques en comparaison européenne.
Ainsi, on peut constater que les quatre opérateurs nationaux ont beaucoup investi, et tous réalisent un chiffre d’affaires conséquents. En France, Free est celui qui affiche la CA le moins important mais il est arrivé plus tard sur le marché du mobile. L’opérateur à commenté ainsi aujourd’hui ces résultats en indiquant que “sur le marché du mobile, la concurrence a bénéficié à tous ! Il y a 11 ans, [Free] arrivait pour chambouler l’ordre établi. Le résultat ? Des prix parmi les plus bas en Europe et des investissements élevés sur les infrastructures”
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