Auteur : lucas

Free donne une astuce pour maximiser vos chances d’être éligible à sa fibre

Free conseille à ses abonnés d’être sûr que leur adresse est facilement trouvable, en vous indiquant une plateforme bien pratique.

Pour que votre adresse soit éligible à la fibre, encore faut-il qu’elle soit bien référencée.  Si le déploiement FttH se fait rapidement avec 5.6 millions de nouvelles lignes en 2021, il reste encore à savoir si vous êtes bel et bien éligible chez un autre opérateur. Pour cela, Free vous conseille de vérifier si votre adresse est bien inscrite dans la base d’adresses nationale.

Cette plateforme officielle, dont le pilotage est assuré par la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM), est accessible depuis le site web adresse.data.gouv.fr et regroupe les adresses saisies et certifiées par de nombreuses communes en France. L’objectif étant de réunir l’ensemble des adresses pour les mettre à disposition de toutes les entreprises pouvant en avoir besoin. 25 millions d’adresses sont actuellement enregistrées mais il est possible qu’un logement en particulier n’y soit pas répertorié.

Vous pouvez ainsi directement effectuer une recherche pour s’assurer que votre adresse soit enregistrée via une barre dédiée depuis la page d’accueil. Si elle n’est pas inscrite dans cette base, que faire ? S’il n’est pas possible à l’heure actuelle de saisir sa propre adresse, le site invite ceux dont l’adresse n’est pas répertoriée de se tourner vers leur commune, notamment pour qu’elle puisse créer une base adresse locale pour faciliter l’intégration de celles-ci au sein de la base nationale.

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Êtes-vous éligible à la fibre ? La carte de couverture officielle de l’Arcep a été mise à jour

La carte de déploiement FttH du gendarme des télécoms est désormais mise à jour, après un peu de retard.

Dans un souci de transparence autour du déploiement de l’Internet très haut débit en France, l’Arcep a mis en ligne une carte interactive du déploiement de la fibre. Accessible au grand public à l’adresse cartefibre.arcep.fr, celle-ci permet de savoir si vous êtes éligible ou non à l’Internet très haut débit via une visualisation de la couverture dans votre commune.

Les données comptabilisées prennent désormais en compte les foyers éligibles au 31 décembre 2021, à quelques exceptions près. Les habitants en zone arrière de point de mutualisation devront en effet attendre une prochaine mise à jour de la carte pour connaître leur éligibilité.

Lorsque la carte est zoomée au niveau du quartier, les adresses répertoriées par les différents opérateurs d’infrastructure sont affichées, représentées par une pastille, dont la couleur varie suivant l’état d’avancement du déploiement allant de études réalisées” à “déployé” en passant par plusieurs étapes intermédiaires. La prochaine mise à jour est prévue le 02 juin prochain pour intégrer les données du premier trimestre 2022.

Cette carte a également évolué, proposant notamment la possibilité de connaître le débit atteignable à une adresse bien précise, tant par xDSL, fibre ou via le câble. Dans une optique d’améliorer encore son outil, le gendarme des télécoms a également lancé un questionnaire pour que les utilisateurs puissent faire part de leurs attentes.

Cliquez sur la carte ci-dessous pour découvrir si vous êtes dans une zone éligible à la fibre ou qui prévoit de l’être.

 

 

 

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Clin d’oeil : une quinzaine de dégradations sur la fibre optique dans le même secteur, et plus de 100 000 euros de dégâts

Une enquête a été ouverte face aux dégradations récurrentes d’armoires fibre survenant dans le Périgord.

Quand le sort, ou quelqu’un d’autre s’acharne. Depuis plusieurs mois, la Dordogne voit des armoires aux fils coupés et aux boîtiers de branchement arrachés. D’après le RIP en charge du territoire, Périgord Numérique, ces dégradations sont clairement volontaires et la gendarmerie a été avertie et a ouvert une enquête.

Crédit : Radio France

Entre 15 et 20 dégradations, majoritairement autour d’Excideuil et de Thiviers dans le Périgord. Une rengaine qui dure depuis plusieurs mois maintenant, avec des conséquences immédiates que l’on imagine assez bien : une coupure de connexion chez les abonnés touchés. La Cellule de prévention technique de la malveillance s’est donc penchée sur le dossier suite à la plainte déposée, mais estime que la plupart des dégâts sont accidentels.

Cependant, ces dégradations impactent également l’entreprise chargée d’installer la fibre en Dordogne. D’après cette dernière, les frais de réparations pour ces incidents représentent plus de 100 00 euros. Sans oublier que lorsque l’entreprise doit réparer ces infrastructures, c’est autant de temps perdu pour le déploiement de la fibre optique dans le département.

Source : France Bleu

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Fibre : démarchage et fausses promesses, les tactiques des opérateurs pour vous y faire passer

Faire passer ses abonnés à la fibre est un enjeu pour les opérateurs, mais certains démarchages vont trop loin.

Beaucoup de Français attendent encore d’être éligible à la fibre optique et certains déjà éligibles peuvent vouloir patienter pour trouver l’offre qui leur convient le mieux. Manquant de patience, certains opérateurs n’hésitent pas à recourir à des arguments à la limite du fallacieux pour pousser l’abonné à basculer immédiatement.

C’est en tout cas l’observation faite par la Société Coopérative d’Aménagement Numérique Icaunaise (SCANI), opérateur coopératif local, qui a compilé un florilège de phrases-types plus ou moins valables que vous pourrez entendre si vous échangez avec un opérateur venant vous démarcher. Entre technique commerciales et parfois manipulation de la vérité, le consommateur doit rester vigilant.

Si certains arguments peuvent s’avérer logiques, comme la durée limitée d’une offre spéciale qui vous est proposée par téléphone, les démarcheurs peuvent parfois utiliser des phrases tournées pour vous faire ressentir l’urgence de passer à la fibre optique. Par exemple, certains peuvent vous expliquer que l’opérateur qu’ils représentent a “une exclusivité” dans votre secteur, vous indiquant que vous ne pouvez pas opter pour un de ses concurrents. Ici, la phrase est ambigüe : il est possible qu’un seul opérateur propose la fibre dans votre zone actuellement, donnant une impression d’exclusivité, poussant le consommateur à opter pour son offre. Cependant, explique la SCANI : “la loi impose que tous ces réseaux (publiques et privés; NDLR) soient ouverts à tous les opérateurs déclarés. Il n’y a donc aucune exclusivité possible“. En effet, si à l’heure actuelle, votre interlocuteur est seul présent, rien ne dit que dans quelques mois voire même semaines, un concurrent ne viendra pas proposer ses offres chez vous. Rien ne sert de courir chez le premier venu si l’offre en vous convient pas et que l’accès à la fibre ne relève pas d’un caractère urgent chez vous.

La menace de louper le coche ou de tout perdre

D’autres n’hésitent pas à faire planer une menace de manquer l’occasion d’accéder à la fibre, explique l’opérateur, avec des phrases telles que “si vous ne vous abonnez pas à la fibre maintenant, après il sera trop tard“. Non seulement l’accès à la fibre optique n’a pas un caractère éphémère : le câble tiré sera toujours là demain, mais même si d’autres logements s’abonnaient avant vous, le réseau fibre prévoit une marge de 10 à 30% supplémentaire de fibre pour raccorder l’ensemble des habitations d’un secteur.

D’autres mettent en avant la fin du réseau cuivre pour vous faire passer à la fibre, appuyant toujours sur le caractère urgent. Si ce dernier est bien prévu, le plan ne démarrera réellement l’extinction du réseau portant l’ADSL que d’ici 2026, avec une fin totale prévue pour 2030. De plus, les abonnés concernés seront systématiquement avertis avant, justement pour éviter de se retrouver sans connexion.

Les entreprises ne sont pas épargnées, explique la SCANI. Peu importe leur taille, certains ont entendu des arguments tels que « maintenant tout passe sur IP, il faut changer votre téléphonie et tout un tas d’autres vieilles choses chez vous, sinon, tout va s’arrêter du jour au lendemain sans prévenir ». Encore une fois, l’urgence invoquée est fausse : certes le matériel devra à terme être remplacé, mais vous pouvez très bien vous pencher sur le dossier sereinement et planifier la transition sans avoir à vous presser.

Paroles, paroles et paroles…

… Que les opérateurs sèment au vent. La fibre affective en communication commerciale, cela marche et les démarcheurs ne s’y trompent pas. La SCANI évoque notamment la situation où certains mettent en avant la légitimité d’Orange, en tant qu’ex-France Télécom et “représentant de l’état“. Or, depuis 2004, la transition vers le privé a été actée et en 2019, l’État Français ne possède qu’environ 23% de l’entreprise. Si il peut être compréhensible de faire confiance à un opérateur, il est bon de rappeler qu’une entreprise privée reste motivée par la volonté d’être à minima rentable. Prudence reste donc de mise.

Méfiez vous également des belles promesses concernant les capacités de la fibre optique. On peut vous faire miroiter une meilleure connexion résolvant tous vos problèmes, mais cette connexion reste avant tout un outil et la bonne expérience utilisateur est soumise à d’autres facteurs. Si vos murs de maison sont trop épais et que votre server a une portée faible, votre WiFi ne s’améliorera pas magiquement grâce à la fibre, de même si votre ordinateur rame, Google Chrome n’ira pas plus vite. Pesez le pour et le contre, jugez bien d’où viennent vos potentiels problèmes que vous attribuez à la connexion mais qui pourraient avoir une toute autre cause. Comme la SCANI l’explique : ” Si vous avez du matériel récent et une couverture wifi qui va bien chez vous mais que le réseau rame, la fibre est probablement une très bonne idée. Si ce que vous avez et que vous faites sur internet vous va bien aujourd’hui, pas de grande raison de vous lancer dedans.

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Une enquête ouverte pour la filière fibre de SFR, un maire réclame le traçage des sous-traitants

Après une longue période de mécontentement, les élus de deux communes des Yvelines saisissent l’Arcep pour se pencher sur le cas d’XP-Fibre.

Dégradations des armoires, des coupures intempestives et autant de problèmes qui énervent les administrés. Deux élus, respectivement maires d’Achères et Carrières-sous-Poissy ont décidé de prendre le problème à bras le corps en avertissant l’Arcep, désirant qu’elle s’intéresse à leurs cas.

La société XP Fibre, filiale de SFR en charge de la fibre optique, est remise en cause Marc Honoré, maire d’Achères, explique qu’elle “satisfait pas depuis plusieurs mois à ses obligations de fourniture d’un accès aux lignes à très haut débit en fibre optique“. Ce n’est pas la première fois que la commune échange avec XP Fibre, avec une réunion organisée en décembre.

La mairie avait même mis en place une adresse mail dédiée pour faire remonter les plaintes des administrés. « Il s’avère qu’environ 40 % des signalements ont connu des suites favorables en termes de résolution, note l’édile. Ce qui laisse malgré tout de nombreux dossiers en suspens, sans compter les nouvelles requêtes récurrentes d’abonnés excédés par ce qui ressemble à un statu quo inacceptable. »

Du côté de Carrières-sous-Poissy, la situation est également compliquée et le maire demande même à ce que les interventions soient surveillées. “Nous demandons notamment un déploiement, à Carrières-sous-Poissy, du dispositif expérimental de traçage des interventions des sous-traitants […] et la généralisation de la mise en place des cartes NFC qui remplacent les clés traditionnelles et permettent de mieux sécuriser les armoires” explique la ville sur Facebook.

Source : La Gazette des Yvelines

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Bouygues Telecom signe un nouveau partenariat pour financer l’accès à 20 millions de prises fibre majoritairement en zone rurale

L’opérateur Bouygues Telecom fait de nouveau équipe avec Vauban pour accélérer le déploiement de la fibre optique en zone peu et moyennement denses jusqu’en 2027.

Un troisième accord entre les deux acteurs. Après avoir un premier partenariat en 2018 pour couvrir les zones très denses, puis un second accord en 2020 pour les zones moyennement denses déployées par Orange, Bouygues Telecom et Vauban Infrastructure Partenrs annoncent aujourd’hui la signature d’un troisième accord stratégique. L’objectif est clair : “financer l’accès à environ de 20 millions de prises d’ici 2027” en fibre optique, majoritairement en zone rurale.

Plus précisément, l’accord concerne 4 millions de prises dans les zones moyennement denses (AMII et AMEL), et 16 millions dans les Réseaux d’Initiative Publique. Pour ce projet ambitieux, une société sera créée nommée SDFAST Société de Développement de la Fibre Au Service des Territoires »). Majoritairement détenue par Vauban Infra Fibre, la plateforme d’investissement digitale de Vauban, elle sera en charge d’acquérir des droits d’accès de long terme aux lignes FttH auprès des opérateurs d’infrastructure.

La société fournira à Bouygues Telecom l’ensemble des services d’accès à ses lignes et pourra également les proposer à des opérateurs tiers. Pour l’opérateur, cette opération permet de sécuriser “ensemble de ses accès aux lignes FTTH sur l’ensemble du territoire français. Parallèlement, VIF consolidera sa présence en zones RIP et AMI” explique-t-il. L’opération reste cependant soumise aux autorisations réglementaires habituelles.

Une annonce intervenant le jour de l’annonce des résultats commerciaux de l’opérateur pour l’année 2021, avec un bilan assez solide en tant que troisième meilleur recruteur sur la fibre optique, avec 203 000 nouveaux clients enregistrés lors du quatrième trimestre, pour un total de 2,3 millions d’abonnés.

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La fibre optique, deuxième source de plaintes dans les télécoms en 2021

Pour la première fois, les Français ont plus souvent fait appel à la Médiatrice des télécoms pour des problèmes liés à la fibre optique qu’à l’ADSL cette année. 

La fibre se démocratise, les problèmes aussi. La Médiatrice des Communications Électroniques dresse aujourd’hui le bilan de son action pour l’année 2021. 12 058 demandes ont été déposées en 2021 (soit une hausse de 1%), pour 5444 avis rendus, et quelques complications. L’institution a en effet dû renforcer son équipe a rallonger la durée de traitement des dossiers face de plus en plus de demandes ont été recevables (51% des dossiers, contre 37% en 2020).

Plus de problème sur le mobile, l’ADSL ou la fibre ?

Les Français se sont tournés vers la Médiatrice pour des questions touchant plusieurs domaines, le premier étant la téléphonie mobile représentant 39% des avis rendus avec 2126 propositions de solutions. Cependant, aucune plainte n’a été déposée concernant la 5G en particulier. Mais sur le fixe, une nouvelle tendance s’est créée avec les changements apportés sur le marché : la fibre optique est devenue le deuxième domaine où la Médiatrice a rendu le plus d’avis, place habituellement occupée par l’ADSL.

En effet, 30% des dossiers traités concernent les liaisons FttH avec 1640 propositions de solutions, notamment sur les problèmes techniques qui sont depuis 2016, la première source de litige. Ainsi 42% des avis de la Médiatrice ont concerné des problèmes inéligibilité technique, de dysfonctionnements du fait d’armoires non sécurisées ou encore de débranchement sauvages de consommateurs par des techniciens pour raccorder un nouveau client. Certaines de ces problématiques, concernant des interventions mal faites ou un suivi peu rigoureux ont déjà été dénoncés plusieurs fois, notamment par la présidente de l’Arcep.

La hausse des plaintes concernant ce domaine n’est cependant pas surprenant explique la Médiatrice : “cette croissance correspond au nombre de plus en plus élevé de prises fibres construites en France. Il y a désormais plus de treize millions d’abonnés à la fibre. Ce nouveau réseau qui est en cours de déploiement partout en France rencontre notamment des difficultés qui sont dues à la rapidité même de cette construction, aux malfaçons, et à l’insuffisance de formation des intervenants à laquelle s’ajoute la pénurie de main-d’œuvre.”

Dans le cadre du raccordement d’un foyer, elle conseille d’ailleurs aux opérateurs et aux professionnels de mieux communiquer avec les abonnés : en indiquant précisément les travaux à prendre en charge, le fondement juridique, laisser un compte rendu d’intervention ou encore vers qui se tourner si des travaux sont à réaliser.

La troisième source de litiges est donc la connexion ADSL, représentant 27% des avis rendus pour 1491 propositions de solutions et comme pour la fibre optique, les problèmes techniques sont les raisons les plus fréquentes de saisines. Viennent ensuite les soucis autour de la téléphonie fixe (3% des dossiers), puis la télévision et l’hébergement de données qui représentent un nombre négligeable de saisines. Au total, 4781 requêtes ont abouti sur une solution au moins partiellement satisfaisante et 97% des avis ont été acceptés par les consommateurs, comme pour les professionnels.

 

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Fibre optique : Orange annonce participer au déploiement d’un câble “express” reliant Singapour à Marseille

Un nouveau projet de câble sous-marin dans lequel Orange s’investit.

L’opérateur historique annonce aujourd’hui sa participation pour la construction d’un nouveau système sous-marin “express”, qui reliera directement la France depuis Marseille à Singapour. Le projet est porté par le consortium SEA-ME-WE 6 (Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6), comprenant plusieurs entreprises télécoms provenant de nombreux pays : Bharti Airtel, Bangladesh Submarine Cable Company Limited (BSCCL), China Telecom, China Mobile, China Unicom, Djibouti Telecom, Orange, Singtel, Sri Lanka Telecom, Telecom Italia, TSA…

Si le contrat de fourniture à été attribué à SubCom, Orange aura la responsabilité de “landing party” sur le territoire, il accueillera donc le câble à Marseille dans ses infrastructures sécurisées. Le système de câble se compose de 10 paires de fibres véhiculant 12,6 Tb/s par paire, soit une capacité de système de 126 Tb/s. Ce câble, utilisant la dernière technologie SDM, coûte environ 500 millions de dollars.

L’opérateur historique est investi dans plus de 40 projets de câbles sous-marins, faisant partie de nombreux consortiums, notamment sur la route allant de l’Europe vers l’ASie, ou inversement.

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Fibre optique : de nouvelles règles pour un raccordement plus simple

La ministre de la Transition écologique et le secrétaire d’Etat à la transition numérique ont pris par arrêté une nouvelle mesure visant à faciliter le déploiement de la fibre optique via les poteaux électriques.

Mutualiser et accélérer le déploiement en passant par les poteaux d’Enedis. Dans un arrêté du 24 décembre 2021, le gouvernement instaure de nouvelles règles visant à « faciliter la mutualisation avec les poteaux d’Enedis, en exonérant de calcul de charge pour les pylônes du réseau électrique basse tension n’accueillant pas [déjà] de desserte optique », conformément aux annonces de Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, en octobre dernier.

La fin des poteaux en doublons

Les opérateurs déployant la fibre auront en effet un accès considérablement simplifié aux ouvrages basse tension du réseau Enedis pour raccorder les abonnés, en sautant une étape assez contraignante visant à calculer le poids représenté par le réseau fibre sur ces infrastructures. En somme, face à un calcul de charge obligatoire jugé trop élevé, les opérateurs devaient auparavant déployer un tout nouveau poteau au lieu d’installer leur câble sur une installation d’Enedis pré-existante. Or, comme l’explique Mireille Bonnin, conseillère technique au département numérique de la Fédération nationale des collectivité concédantes et régies (FNCCR), l’étape s’avérait “assez lourde pour des petits câbles optiques qui ne sont pas de nature à rendre obligatoires des études de calcul de charge pour ces poteaux“.

Une étape contraignante qui, pour Ariel Turpin, délégué général à l’Avicca, représentait “un travail et un coût délirants qui auraient fait que personne n’aurait voulu raccorder les particuliers avec les poteaux Enedis.” Sans compter que du côté des non-professionnels du milieu, il était “ incompréhensible pour les particuliers ou les maires de voir l’opérateur rajouter un poteau juste pour raccorder les particuliers. C’est cela que l’arrêté vient de faire sauter. Cela met fin à une absurdité et vient aussi mettre un terme à des pratiques illégales.” Il argue également qu’en mettant fin aux poteaux en doublon, tous les secteurs concernés réalisent “une économie de plusieurs centaines de millions d’euros“. Et puisque la décision financière et logistique d’installer le réseau fibre sur un poteau d’Enedis revient à l’opérateur, les études de calcul autrefois nécessaires auraient représenté “plus d’un milliard d’euros de dépense à l’échelle nationale“.

Une solution avec quelques limites

Si la plupart des câbles pourront ainsi être posés sans problèmes, certaines exceptions demeurent, explique Mireille Bonnin : “Il y a des simplifications et des cas d’exemptions de calcul de charge pour le raccordement mais il y a des exceptions. Il y aura certains cas de figure où l’opérateur sera obligé de procéder à des calculs de charge et ces derniers seront cités dans la mise à jour de la Convention d’appuis communs. Pour quelques câbles de raccordements il n’y en aura pas besoin mais s’il y en a un peu plus, c’est un peu moins vrai.” Le texte prévoit en effet que seuls les poteaux destinés à accueillir plusieurs câbles optiques seront désormais soumis à un calcul de charge.

De même, tout n’est pas réglé pour le déploiement aérien, comme le rappelle Ariel Turpin. Deux types de poteaux peuvent en effet être utilisés comme supports aériens pour la fibre : les appuis énergie et les poteaux téléphonique, et l’arrêté traite uniquement des poteaux d’Enedis “et concerne uniquement la partie du raccordement que l’on appelle D3, qui correspond au raccordement entre les boîtiers et le client“.

La mesure reste cependant saluée par les acteurs du secteur, qui l’attendaient. L’Avicca y voit une « bonne nouvelle pour les collectivités, les opérateurs et surtout pour les particuliers », tandis que la FNCCR espère voire des branchements « se faire plus rapidement et efficacement chez les particuliers. » Un impact positif est attendu quant au rythme de déploiement, puisque « cette décision met au même niveau les particuliers quelle que soit la nature ou l’endroit où est positionné son point de branchement optique. » explique le délégué général. Cependant, pas de miracle quant à la qualité des raccordements pour Ariel Turpin: « ça reste une purge, c’est même de pire en pire, confie le délégué de l’Avicca. Les opérateurs (qui font appel à des sous-traitants) feront un aussi mauvais boulot sur les aériens Enedis qu’en support aérien téléphonique ou en souterrain. » 

Source : Maire Info

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Pour passer plus vite au 100% Fibre, Free propose d’arrêter de réparer le réseau cuivre

A l’heure où le plan d’Orange pour l’arrêt du cuivre est attendu décembre, les opérateurs y vont de leurs suggestions.

La fin du réseau cuivre, permettant l’accès à internet et au téléphone pour les abonnés ADSL, est prévue pour 2030, mais les modalités restent encore à définir. Un chantier très important, dans lequel de nombreuses entités sont impliquées : Orange et ses concurrents, bien sûr mais aussi les collectivités locales devront bientôt s’exprimer sur le plan d’Orange lorsque celui-ci sera déposé à l’Arcep.

La fin de commercialisation a déjà commencé, Orange annonçait en effet en avril dernier que plus de 10 millions de foyers se trouvant dans des zones totalement fibrées et éligibles aux offres FTTH des quatre principaux opérateurs ne se verront plus proposer d’offres ADSL à la fin de l’année. Depuis octobre, près de 3 millions de locaux (professionnels et particuliers) ne peuvent déjà plus prétendre à ce type d’offres et Nicolas Guéri, secrétaire général d’Orange, annonçait vendredi matin que “11 a 12 millions de locaux” seront rapidement concernés par cette fermeture commerciale.

Quant à la fermeture technique du réseau, il faudra encore attendre. Un premier test a été mené à Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines, première commune à être passée exclusivement à la fibre optique. D’autres tests sont menés sur l’intégralité du territoire, mais une question se pose : comment arrêter le cuivre ?

Arrêter le support pour pousser à l’adoption de la fibre

Si tous les opérateurs sont d’accord sur l’envie d’arrêter les frais, les modalités font encore débat. Free milite depuis longtemps pour une fermeture rapide du réseau cuivre, estimant que la transition de l’ADSL à la fibre “est une vallée de la mort. Pour toute rupture technologique, il faut réinventer l’outil de production, les produits, les processus et les services. Surtout, il faut financer sur fonds privés plusieurs dizaines de milliards.

Dans cette optique, Laurent Lasagner, Directeur de la Réglementation et des relations avec collectivités d’Iliad, suggère une solution assez radicale : “il pourrait y avoir une étape de fin de support. On arrête de réparer le cuivre en cas de panne“. En 2020, l’opérateur demandait déjà à ce que le “scénario d’extinction commerciale du cuivre soit plus volontariste et à la maille de l’immeuble”. La proposition ne convient cependant pas à son concurrent Bouygues Telecom, sa secrétaire générale Liza Bellulo prônant pour sa part “le maintien de la qualité du cuivre“.

Une position qui semble être partagée par Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, qui considère que le déploiement de la fibre optique et la rentabilité en baisse du réseau cuivre ne doivent pas être des motifs pour délaisser le réseau cuivre et les abonnés pâtir de son mauvais état. Elle insistait en mars dernier que chaque abonné ADSL devait être en mesure “d’avoir accès à un service de qualité jusqu’à ce qu’on puisse le basculer sur la fibre“.

Source : Le Figaro

 

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