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Free donne une astuce pour maximiser vos chances d’être éligible à sa fibre

Free conseille à ses abonnés d’être sûr que leur adresse est facilement trouvable, en vous indiquant une plateforme bien pratique.

Pour que votre adresse soit éligible à la fibre, encore faut-il qu’elle soit bien référencée.  Si le déploiement FttH se fait rapidement avec 5.6 millions de nouvelles lignes en 2021, il reste encore à savoir si vous êtes bel et bien éligible chez un autre opérateur. Pour cela, Free vous conseille de vérifier si votre adresse est bien inscrite dans la base d’adresses nationale.

Cette plateforme officielle, dont le pilotage est assuré par la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM), est accessible depuis le site web adresse.data.gouv.fr et regroupe les adresses saisies et certifiées par de nombreuses communes en France. L’objectif étant de réunir l’ensemble des adresses pour les mettre à disposition de toutes les entreprises pouvant en avoir besoin. 25 millions d’adresses sont actuellement enregistrées mais il est possible qu’un logement en particulier n’y soit pas répertorié.

Vous pouvez ainsi directement effectuer une recherche pour s’assurer que votre adresse soit enregistrée via une barre dédiée depuis la page d’accueil. Si elle n’est pas inscrite dans cette base, que faire ? S’il n’est pas possible à l’heure actuelle de saisir sa propre adresse, le site invite ceux dont l’adresse n’est pas répertoriée de se tourner vers leur commune, notamment pour qu’elle puisse créer une base adresse locale pour faciliter l’intégration de celles-ci au sein de la base nationale.

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Êtes-vous éligible à la fibre ? La carte de couverture officielle de l’Arcep a été mise à jour

La carte de déploiement FttH du gendarme des télécoms est désormais mise à jour, après un peu de retard.

Dans un souci de transparence autour du déploiement de l’Internet très haut débit en France, l’Arcep a mis en ligne une carte interactive du déploiement de la fibre. Accessible au grand public à l’adresse cartefibre.arcep.fr, celle-ci permet de savoir si vous êtes éligible ou non à l’Internet très haut débit via une visualisation de la couverture dans votre commune.

Les données comptabilisées prennent désormais en compte les foyers éligibles au 31 décembre 2021, à quelques exceptions près. Les habitants en zone arrière de point de mutualisation devront en effet attendre une prochaine mise à jour de la carte pour connaître leur éligibilité.

Lorsque la carte est zoomée au niveau du quartier, les adresses répertoriées par les différents opérateurs d’infrastructure sont affichées, représentées par une pastille, dont la couleur varie suivant l’état d’avancement du déploiement allant de études réalisées” à “déployé” en passant par plusieurs étapes intermédiaires. La prochaine mise à jour est prévue le 02 juin prochain pour intégrer les données du premier trimestre 2022.

Cette carte a également évolué, proposant notamment la possibilité de connaître le débit atteignable à une adresse bien précise, tant par xDSL, fibre ou via le câble. Dans une optique d’améliorer encore son outil, le gendarme des télécoms a également lancé un questionnaire pour que les utilisateurs puissent faire part de leurs attentes.

Cliquez sur la carte ci-dessous pour découvrir si vous êtes dans une zone éligible à la fibre ou qui prévoit de l’être.

 

 

 

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Déploiement record de la fibre dans les RIP, ça traîne dans les grandes villes

L’Arcep a dévoilé le jeudi 10 mars les résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit pour le quatrième trimestre. Ce dernier exercice vient conclure une année où “le rythme des déploiements en fibre optique et de leur adoption s’est maintenu à un niveau élevé”.

Si la France est aujourd’hui le pays le plus fibré en Europe, elle le doit au déploiement accéléré depuis plusieurs années et à des investissements colossaux. En 2021,  5,6 millions de nouvelles lignes FttH ont été déployées, annonce le régulateur, une performance en ligne avec les objectifs bien que légèrement sous le niveau record atteint en 2020 (5,8 millions).

Au cours du quatrième trimestre 2021, 1,4 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables à la fibre sur le territoire, soit environ 15% de plus qu’au trimestre précédent, mais 25% de moins que sur la même période de l’année précédente. Au total,  29,7 millions de locaux (70%) étaient éligibles au 31 décembre, soit 23% de plus qu’il y a un an.

Sur la même période, un record a été battu sur les réseaux d’initiative publique où pas moins de 910 000 locaux ont été rendus éligibles. Il s’agit du meilleur trimestre pour la zone d’initiative publique depuis le début des déploiements.

En revanche, “le rythme des déploiements des lignes FttH continue de ralentir dans la zone d’initiative privée, par rapport au trimestre précédent. Environ 320 000 locaux y ont été rendus éligibles, contre près de 390 000 le trimestre précédent”, note l’Arcep. Dans les “AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux), 270 000 locaux ont été rendus éligibles contre 180 000 il y a un an.

Le gros bémol revient aux zones très denses. Orange, Free, SFR et Bouygues semblent éprouver de grandes difficultés à finir le travail dans les 106 communes les plus denses. “Le rythme insuffisant constaté dans les zones très denses ces derniers trimestres perdure”, constate une nouvelle fois amèrement le régulateur. Aujourd’hui, 88% des foyers sont couverts dans ces zones (6,7 millions).

Dans les zones moyennement denses (AMII), 86% des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé ont été rendus raccordables, et 93% du côté de SFR, lequel a un nombre beaucoup plus faible de communes à couvrir.

La croissance du nombre d’abonnements en fibre reste élevée

Avec 1,1 million d’accès supplémentaires au cours du quatrième trimestre 2021, l’adoption à la fibre se poursuite à un rythme soutenu. Fin 2021, le FTTH représente 46 % du nombre d’abonnements à haut et très haut débit. Au total, 14,5 millions de foyers disposent aujourd’hui d’une box fibre.

 

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Pourquoi la fibre n’est pas déployée dans mon quartier ? La réponse en vidéo

Si la fibre tarde à arriver chez vous, cette vidéo va surement vous apporter certaines des réponses.

Si le déploiement de la fibre avance à grand pas, puisqu’au 31 décembre 2021, 29,7 millions de locaux étaient éligibles aux offres FTTH, soit 23% de plus qu’il y a un an. Environ 70% des locaux sont ainsi éligibles au FTTH en France. Oui mais voilà, dans votre quartier, vous ne voyez toujours rien venir, et vous ne savez pas pourquoi.

Rassurez-vous, vous n’êtes pas oubliés, mais les opérateurs d’infrastructures qui installent la fibre, qu’elle soit enterrée ou aérienne, peuvent rencontrer différentes problématiques. Le réseau Ajou Fibre, opéré par l’opérateur d’infrastructure TDF, a réalisé une petite vidéo qui vous présente différents cas qui peuvent retarder le déploiement et vous expliquer, peut être, pourquoi ça tarde chez vous. Bien sûr, ce qui est valable pour Anjou Fibre est valable pour tous les Réseaux d’Initiative Publique dans les autres départements de France.

A noter que Free propose ses offres Freebox sur le réseau Anjou Fibre, filiale de TDF, qui s’est vu confier par le Syndicat Mixte Ouvert Anjou Numérique une délégation de service public d’une durée de 25 ans portant sur la conception, l’établissement et l’exploitation de ce réseau fibre dans le Maine-et-Loire. Celui-ci doit desservir, d’ici à fin 2022, 220 000 prises réparties sur 142 communes angevines.

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Clin d’oeil : une quinzaine de dégradations sur la fibre optique dans le même secteur, et plus de 100 000 euros de dégâts

Une enquête a été ouverte face aux dégradations récurrentes d’armoires fibre survenant dans le Périgord.

Quand le sort, ou quelqu’un d’autre s’acharne. Depuis plusieurs mois, la Dordogne voit des armoires aux fils coupés et aux boîtiers de branchement arrachés. D’après le RIP en charge du territoire, Périgord Numérique, ces dégradations sont clairement volontaires et la gendarmerie a été avertie et a ouvert une enquête.

Crédit : Radio France

Entre 15 et 20 dégradations, majoritairement autour d’Excideuil et de Thiviers dans le Périgord. Une rengaine qui dure depuis plusieurs mois maintenant, avec des conséquences immédiates que l’on imagine assez bien : une coupure de connexion chez les abonnés touchés. La Cellule de prévention technique de la malveillance s’est donc penchée sur le dossier suite à la plainte déposée, mais estime que la plupart des dégâts sont accidentels.

Cependant, ces dégradations impactent également l’entreprise chargée d’installer la fibre en Dordogne. D’après cette dernière, les frais de réparations pour ces incidents représentent plus de 100 00 euros. Sans oublier que lorsque l’entreprise doit réparer ces infrastructures, c’est autant de temps perdu pour le déploiement de la fibre optique dans le département.

Source : France Bleu

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Fibre : trucages, ubérisation et sous-traitance mal payée, de nouvelles craintes sur une intensification des problèmes de raccordement

Pourtant soutenue par l’Avicca, la diminution des rangs de sous-traitance dans la fibre lui fait craindre aujourd’hui le pire. Entre une ubérisation intensifiée de la filière et l’impossibilité pour les entreprises du secteur de réaliser “la moindre marge en effectuant les travaux de raccordement à la fois dans les règles de l’art et en respectant les règles de sécurité”. Les opérateurs sont pointés du doigt.

« Avis de recherche : où est l’amélioration promise à maintes reprises des raccordements en fibre optique des Français ? », très mobilisée et active sur le sujet, l’Avicca, l’association qui regroupe les collectivités engagées dans le numérique, émet aujourd’hui une kyrielle de craintes sur l’évolution de la situation à l’heure où  les opérateurs estiment officiellement à tour de rôle, prendre le taureau par les cornes via plusieurs mesures. L’Arcep aussi dans son plan d’action, a poussé pour mettre en place le plus vite possible des solutions.

Au coeur du problème, le STOC V2 (sous-traitance d’opérateurs commerciaux) revient souvent dans les discussions. Abonnés débranchés au profit d’autres, dégradation des armoires de rue, déconnexions temporaires, difficultés de raccordement… Afin de résoudre les difficultés observées, l’Arcep a mis en place dès 2019 un groupe de travail « Exploitation FttH », dans lequel elle réunit toutes les six semaines les opérateurs d’infrastructures (OI) et les opérateurs commerciaux (OC), aboutissant à une feuille de qualité. Seul hic, “plusieurs d’entre eux ont alors pris du retard dans la signature des nouveaux contrats STOC et la mise en œuvre du compte-rendu photo. Cette situation est difficilement compréhensible : il est aujourd’hui nécessaire que les actions prévues dans cette feuille de route aboutissent au plus vite”, prévenait alors en novembre le régulateur.

Aujourd’hui, l’Avicca se fend de son propre constat : “les nouveaux contrats ont été péniblement pratiquement tous signés non pas en quelques semaines, mais en deux ans ! Et encore, les RIP FttH anciennement sous la responsabilité de Covage fonctionnent encore pour la plupart d’entre eux avec l’ancien contrat, certains opérateurs (OCEN) rechignant à s’engager sur le nouveau contrat STOC V2 proposé”. Par ailleurs,  les CRI STOC, “censés garantir que les travaux de raccordement sont bien effectués, se généralisent tout doucement, mais peu d’entre eux sont exploitables, et les sous-traitants ont vite compris comment les contourner (horodatage truqué, photos d’installations différentes de celles réalisées, endommagement volontaire des équipements avant la prise de photos pour se dédouaner de la suite…)”, dénonce l’association. Une solution devrait toutefois permettre d’améliorer progressivement une partie des problèmes rencontrés, à savoir l’introduction d’outils d’intelligence artificielle d’analyse des photos remontées.

Ce nouveau mode STOC repose sur trois grands principes : améliorer la sécurité et la qualité des interventions, renforcer la transparence et enfin rééquilibrer les coûts de maintenance. Celui induit un accompagnement systématique par l’opérateur d’infrastructure de tout nouvel intervenant sur le réseau, mais aussi la réalisation d’audits communs et des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant.

“Diminution des rangs de sous-traitance : l’ubérisation de la filière passe au THD”

Les sous-traitants sont en ce moment largement visés en ce qui concernent les échecs de raccordement. Récemment, la présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière a même poussé un coup de gueule sur Twitter : “ Ohé, les opérateurs commerciaux : faites le ménage chez vos sous-traitants ! Ce n’est pas acceptable. Et les opérateurs d’infrastructures, faites aussi votre boulot de contrôler les OC…” a t-elle lancé le 13 février. Pourtant le plan d’action du régulateur ne manque pas de recommandations pour améliorer la qualité des réseaux comme contrôler les interventions, limiter les rangs de sous-traitance et remettre en état les équipements endommagés.

Diminuer les rangs de sous-traitance jusqu’à 7 rangs de sous-traitance constatés sur le terrain entre l’opérateur commercial et le technicien qui effectue réellement l’opération de raccordement, “sur le papier, l’idée était bonne”, explique l’Avicca puisque le sous-traitant intervenant allait mathématiquement voir sa rémunération augmenter. En effet, “chaque rang de sous-traitance prend en effet une marge, rien de plus normal, mais en multipliant les rangs, on multiplie les marges intermédiaires et au final, il ne reste plus rien pour payer dignement le technicien en bout de chaîne. De plus, cet empilement de rangs de sous-traitance aurait pu expliquer l’absence de contrôle et de maîtrise par les OCEN de qui sont et que font ces raccordeurs, et à quel moment ils le font”.

Cependant, cette limitation au rang 2 semble aujourd’hui contre-productive, et pire encore. Après avoir assisté à une réunion de l’une des principales fédérations des entreprises locales de rangs 2, l’Avicca apporte aujourd’hui la confirmation de plusieurs craintes importantes, les mots sont forts : “l’ubérisation va s’accélérer et ce, très très vite. Et avec elle, les problèmes de déploiements et de raccordements vont s’intensifier. Il est impossible pour une entreprise du secteur de réaliser la moindre marge en effectuant les travaux de raccordement à la fois dans les règles de l’art et en respectant les règles de sécurité. Seule solution : s’affranchir des règles de sécurité. Donc être dans l’illégalité. Heureusement pour les OCEN, les auto-entrepreneurs n’ont juridiquement pas besoin de présenter des habilitations, et savent parfaitement se passer de nacelles pour effectuer ces raccordements.”

La conviction de l’Avicca est aujourd’hui fondée, la principale source des difficultés rencontrées sur le terrain, c’est le manque de rémunération des techniciens. Sont aujourd’hui pointés du doigt par l’association, les opérateurs commerciaux d’envergure nationale, à savoir Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom mais aussi les prestataires de rangs 1. “La filière structurée des prestataires de rang 2 pour le cuivre et la fibre comptait 175 entreprises locales structurées employant 13 000 salariés (plus 3 000 salariés en back-office) en 2015, avant l’arrivée massive du FttH et de ses raccordements. Ce nouveau marché aurait dû être une aubaine pour eux. Et pourtant, il ne reste qu’une soixantaine de ces entreprises structurées aujourd’hui, lesquelles ne comptent désormais plus que 6 000 salariés, et les perspectives sont plus qu’inquiétantes”, fait souligner l’Avicca. Et d’ajouter que des sous-traitants de rang 1 sont aujourd’hui touchés : “si les rangs 2 meurent en silence, la chute ou la fragilisation d’acteurs historiques de premier plan fait, elle, beaucoup plus de bruit, la perte de compétences et de valeurs  s’accélèrent, et cela nous ferons à tous, durablement défaut.”

Pas de solution viable si on ne traite pas en priorité la question du coût de la prestation de raccordement”

Il faut donc sortir de cette impasse. L’Avicca soutient notamment l’idée d’une application commune aux opérateurs et aux sous-traitants permettant en temps réel de savoir si un client est débranché lors d’une intervention sur le réseau. “Force est de constater que cette action, dont l’utilité est flagrante pour limiter l’une des principales critiques du mode STOC (le débranchement sauvage de clients), n’est toujours pas acceptée par l’ensemble des grands opérateurs ; les échanges correspondants doivent maintenant aboutir”. Faute de quoi il serait plus que temps “que la puissance publique décide à leur place de ce qu’il convient de faire.”

Une autre mesure plus importante est également mise sur la table par l’Avicca, celle de rendre “illégale toute rémunération de sous-traitance qui ne permettrait pas à celle-ci de réaliser un raccordement FttH à la fois dans les règles de l’art, dans le respect de la réglementation du droit du travail et en stricte conformité avec les règles de sécurité d’intervention.”

 

 

 

 

 

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Fibre : démarchage et fausses promesses, les tactiques des opérateurs pour vous y faire passer

Faire passer ses abonnés à la fibre est un enjeu pour les opérateurs, mais certains démarchages vont trop loin.

Beaucoup de Français attendent encore d’être éligible à la fibre optique et certains déjà éligibles peuvent vouloir patienter pour trouver l’offre qui leur convient le mieux. Manquant de patience, certains opérateurs n’hésitent pas à recourir à des arguments à la limite du fallacieux pour pousser l’abonné à basculer immédiatement.

C’est en tout cas l’observation faite par la Société Coopérative d’Aménagement Numérique Icaunaise (SCANI), opérateur coopératif local, qui a compilé un florilège de phrases-types plus ou moins valables que vous pourrez entendre si vous échangez avec un opérateur venant vous démarcher. Entre technique commerciales et parfois manipulation de la vérité, le consommateur doit rester vigilant.

Si certains arguments peuvent s’avérer logiques, comme la durée limitée d’une offre spéciale qui vous est proposée par téléphone, les démarcheurs peuvent parfois utiliser des phrases tournées pour vous faire ressentir l’urgence de passer à la fibre optique. Par exemple, certains peuvent vous expliquer que l’opérateur qu’ils représentent a “une exclusivité” dans votre secteur, vous indiquant que vous ne pouvez pas opter pour un de ses concurrents. Ici, la phrase est ambigüe : il est possible qu’un seul opérateur propose la fibre dans votre zone actuellement, donnant une impression d’exclusivité, poussant le consommateur à opter pour son offre. Cependant, explique la SCANI : “la loi impose que tous ces réseaux (publiques et privés; NDLR) soient ouverts à tous les opérateurs déclarés. Il n’y a donc aucune exclusivité possible“. En effet, si à l’heure actuelle, votre interlocuteur est seul présent, rien ne dit que dans quelques mois voire même semaines, un concurrent ne viendra pas proposer ses offres chez vous. Rien ne sert de courir chez le premier venu si l’offre en vous convient pas et que l’accès à la fibre ne relève pas d’un caractère urgent chez vous.

La menace de louper le coche ou de tout perdre

D’autres n’hésitent pas à faire planer une menace de manquer l’occasion d’accéder à la fibre, explique l’opérateur, avec des phrases telles que “si vous ne vous abonnez pas à la fibre maintenant, après il sera trop tard“. Non seulement l’accès à la fibre optique n’a pas un caractère éphémère : le câble tiré sera toujours là demain, mais même si d’autres logements s’abonnaient avant vous, le réseau fibre prévoit une marge de 10 à 30% supplémentaire de fibre pour raccorder l’ensemble des habitations d’un secteur.

D’autres mettent en avant la fin du réseau cuivre pour vous faire passer à la fibre, appuyant toujours sur le caractère urgent. Si ce dernier est bien prévu, le plan ne démarrera réellement l’extinction du réseau portant l’ADSL que d’ici 2026, avec une fin totale prévue pour 2030. De plus, les abonnés concernés seront systématiquement avertis avant, justement pour éviter de se retrouver sans connexion.

Les entreprises ne sont pas épargnées, explique la SCANI. Peu importe leur taille, certains ont entendu des arguments tels que « maintenant tout passe sur IP, il faut changer votre téléphonie et tout un tas d’autres vieilles choses chez vous, sinon, tout va s’arrêter du jour au lendemain sans prévenir ». Encore une fois, l’urgence invoquée est fausse : certes le matériel devra à terme être remplacé, mais vous pouvez très bien vous pencher sur le dossier sereinement et planifier la transition sans avoir à vous presser.

Paroles, paroles et paroles…

… Que les opérateurs sèment au vent. La fibre affective en communication commerciale, cela marche et les démarcheurs ne s’y trompent pas. La SCANI évoque notamment la situation où certains mettent en avant la légitimité d’Orange, en tant qu’ex-France Télécom et “représentant de l’état“. Or, depuis 2004, la transition vers le privé a été actée et en 2019, l’État Français ne possède qu’environ 23% de l’entreprise. Si il peut être compréhensible de faire confiance à un opérateur, il est bon de rappeler qu’une entreprise privée reste motivée par la volonté d’être à minima rentable. Prudence reste donc de mise.

Méfiez vous également des belles promesses concernant les capacités de la fibre optique. On peut vous faire miroiter une meilleure connexion résolvant tous vos problèmes, mais cette connexion reste avant tout un outil et la bonne expérience utilisateur est soumise à d’autres facteurs. Si vos murs de maison sont trop épais et que votre server a une portée faible, votre WiFi ne s’améliorera pas magiquement grâce à la fibre, de même si votre ordinateur rame, Google Chrome n’ira pas plus vite. Pesez le pour et le contre, jugez bien d’où viennent vos potentiels problèmes que vous attribuez à la connexion mais qui pourraient avoir une toute autre cause. Comme la SCANI l’explique : ” Si vous avez du matériel récent et une couverture wifi qui va bien chez vous mais que le réseau rame, la fibre est probablement une très bonne idée. Si ce que vous avez et que vous faites sur internet vous va bien aujourd’hui, pas de grande raison de vous lancer dedans.

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Une enquête ouverte pour la filière fibre de SFR, un maire réclame le traçage des sous-traitants

Après une longue période de mécontentement, les élus de deux communes des Yvelines saisissent l’Arcep pour se pencher sur le cas d’XP-Fibre.

Dégradations des armoires, des coupures intempestives et autant de problèmes qui énervent les administrés. Deux élus, respectivement maires d’Achères et Carrières-sous-Poissy ont décidé de prendre le problème à bras le corps en avertissant l’Arcep, désirant qu’elle s’intéresse à leurs cas.

La société XP Fibre, filiale de SFR en charge de la fibre optique, est remise en cause Marc Honoré, maire d’Achères, explique qu’elle “satisfait pas depuis plusieurs mois à ses obligations de fourniture d’un accès aux lignes à très haut débit en fibre optique“. Ce n’est pas la première fois que la commune échange avec XP Fibre, avec une réunion organisée en décembre.

La mairie avait même mis en place une adresse mail dédiée pour faire remonter les plaintes des administrés. « Il s’avère qu’environ 40 % des signalements ont connu des suites favorables en termes de résolution, note l’édile. Ce qui laisse malgré tout de nombreux dossiers en suspens, sans compter les nouvelles requêtes récurrentes d’abonnés excédés par ce qui ressemble à un statu quo inacceptable. »

Du côté de Carrières-sous-Poissy, la situation est également compliquée et le maire demande même à ce que les interventions soient surveillées. “Nous demandons notamment un déploiement, à Carrières-sous-Poissy, du dispositif expérimental de traçage des interventions des sous-traitants […] et la généralisation de la mise en place des cartes NFC qui remplacent les clés traditionnelles et permettent de mieux sécuriser les armoires” explique la ville sur Facebook.

Source : La Gazette des Yvelines

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Bouygues Telecom signe un nouveau partenariat pour financer l’accès à 20 millions de prises fibre majoritairement en zone rurale

L’opérateur Bouygues Telecom fait de nouveau équipe avec Vauban pour accélérer le déploiement de la fibre optique en zone peu et moyennement denses jusqu’en 2027.

Un troisième accord entre les deux acteurs. Après avoir un premier partenariat en 2018 pour couvrir les zones très denses, puis un second accord en 2020 pour les zones moyennement denses déployées par Orange, Bouygues Telecom et Vauban Infrastructure Partenrs annoncent aujourd’hui la signature d’un troisième accord stratégique. L’objectif est clair : “financer l’accès à environ de 20 millions de prises d’ici 2027” en fibre optique, majoritairement en zone rurale.

Plus précisément, l’accord concerne 4 millions de prises dans les zones moyennement denses (AMII et AMEL), et 16 millions dans les Réseaux d’Initiative Publique. Pour ce projet ambitieux, une société sera créée nommée SDFAST Société de Développement de la Fibre Au Service des Territoires »). Majoritairement détenue par Vauban Infra Fibre, la plateforme d’investissement digitale de Vauban, elle sera en charge d’acquérir des droits d’accès de long terme aux lignes FttH auprès des opérateurs d’infrastructure.

La société fournira à Bouygues Telecom l’ensemble des services d’accès à ses lignes et pourra également les proposer à des opérateurs tiers. Pour l’opérateur, cette opération permet de sécuriser “ensemble de ses accès aux lignes FTTH sur l’ensemble du territoire français. Parallèlement, VIF consolidera sa présence en zones RIP et AMI” explique-t-il. L’opération reste cependant soumise aux autorisations réglementaires habituelles.

Une annonce intervenant le jour de l’annonce des résultats commerciaux de l’opérateur pour l’année 2021, avec un bilan assez solide en tant que troisième meilleur recruteur sur la fibre optique, avec 203 000 nouveaux clients enregistrés lors du quatrième trimestre, pour un total de 2,3 millions d’abonnés.

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Bouygues Telecom remplit tous ses objectifs, carton plein sur le mobile et une progression solide sur la fibre

Après Orange, c’est au tour de Bouygues Telecom de dévoiler ce 24 février ses résultats commerciaux et financiers annuels. Une année solide et un quatrième trimestre sans accroc.

La dynamique commerciale de Bouygues Telecom s’est poursuivie tout au long de l’année 2021, mais aussi lors du quatrième trimestre, signe de la bonne santé de l’opérateur. À fin décembre 2021, le parc forfait Mobile hors MtoM comptait 14,8 millions de clients, dont 2,1 millions de clients de BTBD (EI Telecom) intégrés au 1er janvier 2021, soit 569 000 nouveaux abonnés sur l’année, un rythme de croisière observé depuis 2015. Sur les trois dernier mois de l’année, Bouygues Telecom a séduit 133 000 nouveaux clients contre 132 000 du côté d’Orange.

Sur la fibre, Bouygues Telecom confirme sa place de 3e meilleur recruteur derrière Orange et Free avec 203 000 nouveaux clients enregistrés, migrations comprises, lors du quatrième trimestre. Son parc atteint 2,3 millions d’abonnés à 2021, grâce au gain de 718 000 nouveaux clients sur l’année. A titre de comparaison, l’opérateur historique en a recruté le double sur la période. “Plus de la moitié des clients Fixe possèdent désormais une offre FTTH, contre 38 % un an auparavant”, se félicite par ailleurs Bouygues Telecom.

Le parc fixe total s’élève à 4,4 millions de clients, en croissance de 278 000 clients sur l’ensemble de l’année dont 73 000 au quatrième trimestre. “L’accélération du déploiement de la fibre se confirme : le nombre de prises FTTH commercialisées s’élève à 24,3 millions à fin 2021, en ligne avec les objectifs du plan stratégique Ambition 2026 et les 27 millions visés à fin 2022 et 35 millions visés à fin 2026”, annonce l’opérateur, désormais présent dans tous les départements de France métropolitaine.

Côté finances, le chiffre d’affaires de l’opérateur ressort à 7,3 milliards d’euros, en hausse de 13 % par rapport à fin 2020 (+5 % à périmètre constant). Le revenu moyen par abonné augmente sur le fixe (28,2€) et le mobile (20,5€) , soit des hausses respectives de 0,4€ et 0,5€.

À 1 612 millions d’euros, l’EBITDA après Loyer progresse de 110 millions d’euros par rapport à fin 2020, soit une croissance de 7 %. Comme prévu, la marge diminue par rapport “impactée par l’effet dilutif de l’intégration de BTBD et un effet mix lié à l’accélération du FTTH”. Par ailleurs, le résultat opérationnel de l’année s’élève à 663 millions d’euros, en hausse de 12 millions d’euros sur un an.

Bilan, Bouygues Telecom atteint tous les objectifs qu’il s’était fixé pour l’année 2021 : une croissance organique de son chiffre d’affaires Services d’environ 5 %, une progression de son EBITDA après Loyer (y compris BTBD) d’environ 7 % et des investissements nets de l’ordre de 1,3 milliard d’euros. Tous les voyants sont au vert.

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