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La fibre optique, deuxième source de plaintes dans les télécoms en 2021

Pour la première fois, les Français ont plus souvent fait appel à la Médiatrice des télécoms pour des problèmes liés à la fibre optique qu’à l’ADSL cette année. 

La fibre se démocratise, les problèmes aussi. La Médiatrice des Communications Électroniques dresse aujourd’hui le bilan de son action pour l’année 2021. 12 058 demandes ont été déposées en 2021 (soit une hausse de 1%), pour 5444 avis rendus, et quelques complications. L’institution a en effet dû renforcer son équipe a rallonger la durée de traitement des dossiers face de plus en plus de demandes ont été recevables (51% des dossiers, contre 37% en 2020).

Plus de problème sur le mobile, l’ADSL ou la fibre ?

Les Français se sont tournés vers la Médiatrice pour des questions touchant plusieurs domaines, le premier étant la téléphonie mobile représentant 39% des avis rendus avec 2126 propositions de solutions. Cependant, aucune plainte n’a été déposée concernant la 5G en particulier. Mais sur le fixe, une nouvelle tendance s’est créée avec les changements apportés sur le marché : la fibre optique est devenue le deuxième domaine où la Médiatrice a rendu le plus d’avis, place habituellement occupée par l’ADSL.

En effet, 30% des dossiers traités concernent les liaisons FttH avec 1640 propositions de solutions, notamment sur les problèmes techniques qui sont depuis 2016, la première source de litige. Ainsi 42% des avis de la Médiatrice ont concerné des problèmes inéligibilité technique, de dysfonctionnements du fait d’armoires non sécurisées ou encore de débranchement sauvages de consommateurs par des techniciens pour raccorder un nouveau client. Certaines de ces problématiques, concernant des interventions mal faites ou un suivi peu rigoureux ont déjà été dénoncés plusieurs fois, notamment par la présidente de l’Arcep.

La hausse des plaintes concernant ce domaine n’est cependant pas surprenant explique la Médiatrice : “cette croissance correspond au nombre de plus en plus élevé de prises fibres construites en France. Il y a désormais plus de treize millions d’abonnés à la fibre. Ce nouveau réseau qui est en cours de déploiement partout en France rencontre notamment des difficultés qui sont dues à la rapidité même de cette construction, aux malfaçons, et à l’insuffisance de formation des intervenants à laquelle s’ajoute la pénurie de main-d’œuvre.”

Dans le cadre du raccordement d’un foyer, elle conseille d’ailleurs aux opérateurs et aux professionnels de mieux communiquer avec les abonnés : en indiquant précisément les travaux à prendre en charge, le fondement juridique, laisser un compte rendu d’intervention ou encore vers qui se tourner si des travaux sont à réaliser.

La troisième source de litiges est donc la connexion ADSL, représentant 27% des avis rendus pour 1491 propositions de solutions et comme pour la fibre optique, les problèmes techniques sont les raisons les plus fréquentes de saisines. Viennent ensuite les soucis autour de la téléphonie fixe (3% des dossiers), puis la télévision et l’hébergement de données qui représentent un nombre négligeable de saisines. Au total, 4781 requêtes ont abouti sur une solution au moins partiellement satisfaisante et 97% des avis ont été acceptés par les consommateurs, comme pour les professionnels.

 

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“Ohé, les opérateurs commerciaux, faites le ménage chez vos sous-traitants”, le nouveau coup de gueule de la présidente de l’Arcep

Les malfaçons dans les raccordements finaux à la fibre excèdent la présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière demande à Orange, Free, SFR et Bouygues de faire le ménage une bonne fois pour toute chez leurs sous-traitants. 

La fibre dans tous ses états. Ce n’est pas la première goûte d’eau qui fait déborder le vase pour la présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière.  Si le déploiement de la fibre optique avance à bonne allure en France, la qualité des raccordements n’est malheureusement pas toujours au rendez-vous. Même si les opérateurs estiment aujourd’hui enregistrer une baisse des malfaçons  dans le processus de raccordement final grâce à plusieurs mesures mises en place, les remontées terrain négatives sont toujours significatives sur les réseaux sociaux. De quoi faire réagir la présidente du régulateur ce week-end en réaction à un travail de piètre qualité d’un prestataire à priori de Free et Bouygues Telecom sur un point de mutualisation, “un travail de cochon” largement dénoncé par l’Arcep depuis 2020.

Pour Laure de La Raudière, c’en est trop : ” Ohé, les opérateurs commerciaux : faites le ménage chez vos sous-traitants ! Ce n’est pas acceptable. Et les opérateurs d’infrastructures, faites aussi votre boulot de contrôler les OC…” a t-elle lancé ce 13 février sur Twitter.

Il n’est pas question de laisser la situation empirer davantage. Fin novembre, le régulateur a d’ailleurs mis les pieds dans ces fameux “plats de nouilles” et lançant son plan d’action pour améliorer la qualité des réseaux comme contrôler les interventions, limiter les rangs de sous-traitance et remettre en état  les équipements endommagés. Mais il s’agit pour le moment seulement de recommandations.

Depuis fin 2020, la filière tend pourtant à prendre le taureau par les cornes, d’abord en lançant  un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur, puis en annonçant des accords majeurs (mode stoc) entre opérateurs commerciaux et d’infrastructure pour améliorer la qualité et la pérennité des réseaux avant de rendre en juillet 2021 un livre blanc avec diverses mesures pour en finir avec les malfaçons. L’objectif est clair : éradiquer totalement les “plats de nouilles”, ces câbles emmêlés dans les armoire de rue, mais aussi les débranchements d’abonnés au moment d’en raccorder d’autres ou encore les fichiers de déploiements erronés, les installations sous-dimensionnées, mais aussi le travail mal fait chez les clients (prise mal fixée, fils apparents).

Côté sous-traitance, Orange a commencé pour sa part à sévir. Face à trop de rappels à l’ordre liés à une mauvaise qualité des prestations dans certains territoires, l’opérateur historique a décidé de ne pas reconduire une part importante de ses contrats avec l’un de ses partenaires historiques, Scopelec, comptant près 3800 salariés dans l’Hexagone, Ces derniers ne seront pas renouvelés fin mars. Une perte qui  pourrait avoir comme conséquence directe une baisse 40% de son chiffre d’affaires du sous-traitant et le risque de 1.800 licenciements.

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Orange expérimente la fin de l’ADSL dans 6 nouvelles communes

En route vers la transition totale avers la fibre et la fin définitive de l’ADSL. Orange prépare la fin du cuivre dans 6 nouvelles communes.

En marge de la présentation à l’Arcep de son plan de démantèlement de son réseau cuivre, Orange a annoncé le 8 février une seconde expérimentation après celle menée à Lévis-Saint-Nom, ville désormais 100% fibrée. L’opérateur historique teste à présent l’arrêt de l’ADSL en collaboration avec les collectivités locales et tous les opérateurs à Voisins-le-Bretonneux en Île-de-France mais aussi dans la région Nord-Est, à Provin, Issancourt-et-Rumel, Vrigne-aux-Bois , Vivier-au-court et Gernelle.

“Cette fermeture du réseau cuivre ne signifie pas la fin des services de téléphonie fixe et internet. Bien au contraire, ces services se poursuivent vers des réseaux plus modernes et performants, et notamment sur la fibre dont le déploiement se poursuit sur le territoire”, précise Orange.
Dans ces 6 communes, les services du réseau cuivre s’arrêteront le 15 novembre 2022. 1 compter de cette date, les lignes téléphoniques, accès internet via ADSL, SDSL, VDSL et les services associés (télésurveillance, téléassistance…) ne seront plus accessibles. Les abonnés déjà abonnés à la fibre ne sont pas concernés, Orange accompagnera les autres dans cette transition technologique.
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Fibre optique : Orange annonce participer au déploiement d’un câble “express” reliant Singapour à Marseille

Un nouveau projet de câble sous-marin dans lequel Orange s’investit.

L’opérateur historique annonce aujourd’hui sa participation pour la construction d’un nouveau système sous-marin “express”, qui reliera directement la France depuis Marseille à Singapour. Le projet est porté par le consortium SEA-ME-WE 6 (Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6), comprenant plusieurs entreprises télécoms provenant de nombreux pays : Bharti Airtel, Bangladesh Submarine Cable Company Limited (BSCCL), China Telecom, China Mobile, China Unicom, Djibouti Telecom, Orange, Singtel, Sri Lanka Telecom, Telecom Italia, TSA…

Si le contrat de fourniture à été attribué à SubCom, Orange aura la responsabilité de “landing party” sur le territoire, il accueillera donc le câble à Marseille dans ses infrastructures sécurisées. Le système de câble se compose de 10 paires de fibres véhiculant 12,6 Tb/s par paire, soit une capacité de système de 126 Tb/s. Ce câble, utilisant la dernière technologie SDM, coûte environ 500 millions de dollars.

L’opérateur historique est investi dans plus de 40 projets de câbles sous-marins, faisant partie de nombreux consortiums, notamment sur la route allant de l’Europe vers l’ASie, ou inversement.

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Perte de contrats avec Orange : le sous-traitant Scopelec “menacé de mort”, grève chez Sogetrel

Pas moins de 1800 postes sont en péril chez Scopelec après la perte de contrats avec Orange. Dans le même temps, des marchés perdus avec l’opérateur historique inquiètent 600 salariés d’un autre sous-traitant, Sogetrel, entre mutations et risque de licenciement.

Face à trop de rappels à l’ordre liés à une mauvaise qualité des prestations dans certains territoires, Orange a sévit en décembre dernier. Une part importante de ses contrats avec l’un de ses partenaires historiques, Scopelec, comptant près 3800 salariés dans l’Hexagone, ne seront pas renouvelés fin mars.

Aujourd’hui, c’est l’entreprise toute entière qui est menacée de mort”, a fait savoir à l’AFP, Alain Tomas, président du conseil de surveillance de ce sous-traitant spécialisé dans le déploiement des équipements télécoms. Aujourd’hui, il appelle les pouvoirs publics à réagir afin de “se mettre autour d’une table pour trouver des solutions”. Il faut dire que cette perte de contrats pourrait avoir comme conséquence direct la perte de 40% de son chiffre d’affaires et le risque de 1.800 licenciements.

Contacté par l’AFP, Bercy a indiqué mercredi que le Comité interministériel de restructuration industrielle a été saisi avec pour mission de  “transférer le maximum de salariés de Scopelec vers les nouveaux attributaires des contrats perdus par le groupe”. Le ministère de l’Economie et des Finances note toutefois la nécessité d’étudier la possible survie de Scopelec via “un modèle rentable avec moins d’activité et moins de salariés, d’ici la fin février”.

Depuis 2014, Scopelec a rendu plus de 2 millions de prises raccordables en fibre optique. Implanté sur plus de 90 sites,  l’équipementier reste l’un des six partenaires majeurs d’Orange malgré la perte des ces contrats alliés aux sociétés Solution 30 en Occitanie, Spie dans les Pays de la Loire, Sade en Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que Vinci et Constructel, rapporte l’agence de presse.

Des transferts qui passent mal chez Sogetrel

Sous-traitant historique de Free et de Bouygues Telecom spécialisé dans la fibre, Sogetrel a perdu fin 2021 le marché d’Orange dans le Nord et les Pays de la Loire, mettant fin à un partenariat qui aura duré 7 ans. Dans le même temps, le groupe a remporté des marchés notamment dans le Sud et le Sud-Ouest. La direction de Sogetrel souhaiterait selon la CGT, transférer 600 salariés des marchés perdus vers l’Occitanie ou l’Aquitaine, menaçant par la même occasion de licenciement les réfractaires.

Le problème, c’est que la clause de mobilité est la même du cadre jusqu’à l’ouvrier. On n’a pas les mêmes revenus, pas le même salaire. Un ouvrier qui touche 1.200 ou 1.300 euros, quand on voit les prix des loyers dans le sud, ce n’est pas possible,” s’insurge Teddy Stevance, représentant syndical au CSE.

Lundi dernier, les salariés de l’équipementier ont débuté une grève afin de lutter contre des mutations qu’ils jugent imposées. De son côté, la direction assure avoir“instauré un dialogue social” dès novembre agrémenté de nouvelles possibilités comme des formations, une soixantaine de postes locaux, et des  postes dans d’autres régions. Une centaine de collaborateurs se seraient très rapidement positionnés. Reste aussi la possibilité de transférer les postes à la société ayant remporté l’appel d’offres d’Orange sur ces marchés. C’est en tout cas, la volonté du président de la Communauté d’agglomération Hénin-Carvin, Christophe Pilch.

Source : AFP

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Imbattable, Orange passe le cap des 6 millions d’abonnés fibre en France

Loin devant ses rivaux, Orange cravache. L’opérateur historique compte aujourd’hui 6 millions d’abonnés fibre et peut se féliciter d’avoir déployé 63% des 29 millions de locaux éligibles dans l’Hexagone.

Un nouveau cap de franchi et pas des moindres, Orange a atteint les 6 millions de clients fibre en France, dans un contexte où la qualité du réseau est plus que jamais essentielle aux yeux des Français.

“Le déploiement de la fibre en France est un projet industriel d’une dimension exceptionnelle, tant en volume et qu’en intensité. A fin 2021, nous avons déployé – sur fonds propres ou en partenariat avec les collectivités territoriales – 63% des 29 millions de locaux éligibles au FttH en France. Avec une hausse de 20% de locaux éligibles en un an, la France est aujourd’hui le pays le plus fibré d’Europe”, indique l’opérateur historique dont les équipes raccordent près de 10 000 clients. Depuis plusieurs trimestres, Orange suit une cadence de recrutement très élevé en engrangeant plus de 300 000 nouveaux abonnés tous les trois mois sur le segment. Derrière, Free suit à un rythme élevé mais moins soutenu avec un total de 3,55 millions d’abonnés fin septembre 2021 quand Bouygues Telecom en comptait 2,1 millions. Pour sa part SFR revendique 3,8 millions d’abonnés très haut débit mais inclut les clients FTTH, FTTB et 4G Box.

 « Avec 6 millions de clients, je me réjouis de l’adoption massive de la Fibre. Plus de la moitié du parc clients Internet d’Orange en France profite désormais de la fibre à la maison ou en entreprises. Ce succès s’adosse à notre leadership en matière de déploiement », déclare à cette occasion Fabienne Dulac, CEO d’Orange France.

L’opérateur historique poursuivra en 2022 ses travaux sur l’ensemble des zones dont il porte la responsabilité des déploiements, que ce soit en zone très dense ou en AMII. Dans cette dernière, le FAI annonce avoir dépassé l’objectif initial, fondé sur la base INSEE “avec plus de 11 millions de logements raccordables fin 2021”.

 

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Fibre optique : de nouvelles règles pour un raccordement plus simple

La ministre de la Transition écologique et le secrétaire d’Etat à la transition numérique ont pris par arrêté une nouvelle mesure visant à faciliter le déploiement de la fibre optique via les poteaux électriques.

Mutualiser et accélérer le déploiement en passant par les poteaux d’Enedis. Dans un arrêté du 24 décembre 2021, le gouvernement instaure de nouvelles règles visant à « faciliter la mutualisation avec les poteaux d’Enedis, en exonérant de calcul de charge pour les pylônes du réseau électrique basse tension n’accueillant pas [déjà] de desserte optique », conformément aux annonces de Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, en octobre dernier.

La fin des poteaux en doublons

Les opérateurs déployant la fibre auront en effet un accès considérablement simplifié aux ouvrages basse tension du réseau Enedis pour raccorder les abonnés, en sautant une étape assez contraignante visant à calculer le poids représenté par le réseau fibre sur ces infrastructures. En somme, face à un calcul de charge obligatoire jugé trop élevé, les opérateurs devaient auparavant déployer un tout nouveau poteau au lieu d’installer leur câble sur une installation d’Enedis pré-existante. Or, comme l’explique Mireille Bonnin, conseillère technique au département numérique de la Fédération nationale des collectivité concédantes et régies (FNCCR), l’étape s’avérait “assez lourde pour des petits câbles optiques qui ne sont pas de nature à rendre obligatoires des études de calcul de charge pour ces poteaux“.

Une étape contraignante qui, pour Ariel Turpin, délégué général à l’Avicca, représentait “un travail et un coût délirants qui auraient fait que personne n’aurait voulu raccorder les particuliers avec les poteaux Enedis.” Sans compter que du côté des non-professionnels du milieu, il était “ incompréhensible pour les particuliers ou les maires de voir l’opérateur rajouter un poteau juste pour raccorder les particuliers. C’est cela que l’arrêté vient de faire sauter. Cela met fin à une absurdité et vient aussi mettre un terme à des pratiques illégales.” Il argue également qu’en mettant fin aux poteaux en doublon, tous les secteurs concernés réalisent “une économie de plusieurs centaines de millions d’euros“. Et puisque la décision financière et logistique d’installer le réseau fibre sur un poteau d’Enedis revient à l’opérateur, les études de calcul autrefois nécessaires auraient représenté “plus d’un milliard d’euros de dépense à l’échelle nationale“.

Une solution avec quelques limites

Si la plupart des câbles pourront ainsi être posés sans problèmes, certaines exceptions demeurent, explique Mireille Bonnin : “Il y a des simplifications et des cas d’exemptions de calcul de charge pour le raccordement mais il y a des exceptions. Il y aura certains cas de figure où l’opérateur sera obligé de procéder à des calculs de charge et ces derniers seront cités dans la mise à jour de la Convention d’appuis communs. Pour quelques câbles de raccordements il n’y en aura pas besoin mais s’il y en a un peu plus, c’est un peu moins vrai.” Le texte prévoit en effet que seuls les poteaux destinés à accueillir plusieurs câbles optiques seront désormais soumis à un calcul de charge.

De même, tout n’est pas réglé pour le déploiement aérien, comme le rappelle Ariel Turpin. Deux types de poteaux peuvent en effet être utilisés comme supports aériens pour la fibre : les appuis énergie et les poteaux téléphonique, et l’arrêté traite uniquement des poteaux d’Enedis “et concerne uniquement la partie du raccordement que l’on appelle D3, qui correspond au raccordement entre les boîtiers et le client“.

La mesure reste cependant saluée par les acteurs du secteur, qui l’attendaient. L’Avicca y voit une « bonne nouvelle pour les collectivités, les opérateurs et surtout pour les particuliers », tandis que la FNCCR espère voire des branchements « se faire plus rapidement et efficacement chez les particuliers. » Un impact positif est attendu quant au rythme de déploiement, puisque « cette décision met au même niveau les particuliers quelle que soit la nature ou l’endroit où est positionné son point de branchement optique. » explique le délégué général. Cependant, pas de miracle quant à la qualité des raccordements pour Ariel Turpin: « ça reste une purge, c’est même de pire en pire, confie le délégué de l’Avicca. Les opérateurs (qui font appel à des sous-traitants) feront un aussi mauvais boulot sur les aériens Enedis qu’en support aérien téléphonique ou en souterrain. » 

Source : Maire Info

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Interview Univers Freebox : Free vous dit tout sur le déploiement du FTTH et ses objectifs pour fibrer tous les abonnés Freebox

Une interview pour tout savoir sur le déploiement de la fibre de Free.

Free a participé fin 2021 au salon des maires pour la première fois. L’opérateur a ainsi présenté ses offres pro, fibre et 5G aux élus municipaux de France. A cette occasion, Univers Freebox s’est rendu sur le stand de Free et a rencontré les responsables des différents services de l’opérateur.

Après l’interview de Thomas Reynaud, le Directeur Général d’Iliad/Free. qui a répondu aux différentes questions d’actualité de l’opérateur, et Ombeline Bartin, la Directrice des affaires publiques , et Vincent Poulbère, le Directeur Marketing et commercial de Free Pro, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir l’interview de Thibault GENTIEN , le Directeur des ventes Fibre chez Iliad / Free. Il nous explique comment se passe le déploiement FTTH chez Free.

La Fibre ça se déploie à vitesse grand V, quel est l’intérêt d’avoir un stand au salon des maires ?

Aujourd’hui, Free commercialise 24 millions de prises éligibles sur 12 000 communes. C’est une commune sur trois qui peut avoir les offres Fibre Free. Donc il faut le faire savoir à tous les maires et à toutes les collectivités locales.

Concrètement les maires qui viennent vous voir ici, c’est pour avoir la Fibre ?

C’est pour avoir des informations : Quand Free est arrivé ? La fibre a t elle été déployée par un opérateur d’infrastructure ? Quand seront nous présent commercialement. On les incite à remplir des formulaires d’intérêt qui sont disponibles sur le site de Free.fr

On sait que pour les déploiements d’antennes 5G les communes font parfois des difficultés. Est ce le cas pour l’installation de la Fibre. ?

Les communes sont très appétentes à l’arrivée d la Fibre, et à l’arrivée des opérateurs commerciaux pour bénéficier des meilleures offres.

On a franchi un palier chez Free : vous avez annoncé avoir plus d’abonnés Fibre que d’abonné en ADSL. C’est pour quand le 100% Fibre ?

Déjà, on va commencer par avoir 100% de la France fibrée ; aujourd’hui c’est 24 millions de logements et il y a 35 millions de logements en France donc il y a encore 2 à 3 ans de déploiement. Toutes nos équipes œuvrent pour que la bascule de technologie se fasse. Et aujourd’hui on est très confiant pour que l’on continue à progresser de façon très importante. La part d’abonné fibré va passer d’une petite majorité à une très grand majorité dans les prochains mois.

En quoi les communes vous aident à installer la Fibre ? En vous donnant le passage dans les trottoirs par exemple ?

Pas du tout ! Parce que cela est fait avec les opérateurs d’infrastructures. Les communes nous aident parce qu’elles communiquent sur le fait que tous les opérateurs soient présents et une grande partie d’entre elles organisent des réunions d’informations publiques où les opérateurs sont présents, donc du coup les abonnés, les administrés prennent conscience qu’il y a plusieurs opérateurs et qu’ils ont le choix de plusieurs tarifs.

 Les habitants qui n’ont pas la Fibre chez eux, peuvent ils intervenir auprès de leurs maire ?

Il peut y avoir quelques cas de figure où c’est utile mais la plupart du temps ce n’est pas avec la mairie qu’il faut voir cela mais avec l’opérateur d’infrastructures :et c’est lui qui est en contact avec la mairie et qui prévoit le déploiement.

Free était le 1er recruteur sur la Fibre les trimestres précédents mais Orange vous dépasse actuellement cela veut dire que vous déployez moins vite qu’Orange ?

Non cela ne veut pas dire qu’on commercialise moins vite. Cela veut dire qu’aujourd’hui, il nous manque une vingtaine de RIP qu’on ne commercialise pas encore, cela explique une grande partie de l’écart que l’on a dans nos performances commerciales. Mais aujourd’hui on reste le 1er opérateur alternatif en termes de croissance de parc sur la Fibre.

On sait qu’il y a un opérateur avec lequel vous avez un peu de mal .. c’est SFR …Avez-vous une date à laquelle vous serez présent sur les RIP de SFR ?

Les choses se sont bien débloquées avec XP Fibre : aujourd’hui on envisage les 1ères ouvertures de réseau qui sont exploités par XP Fibre plutôt dans le Sud de la France, dans le Sud Ouest de la France…”

En terme d’usages : y aura t il de nouveaux usages ou attendez-vous qu’il y ait une grande majorité d’abonnés en Fibre ?

La Fibre est un nouvel usage en soi : parce qu’elle va permettre beaucoup plus de possibilités sur les connectivités des appareils à la maison que ce soit la connexion d’appareils à usage domestique, de sécurité : tous ces éléments-là rentrent dans l’usage qui est induit par l’arrivée de la Fibre et par la capacité à pouvoir mettre une caméra et visualiser à distance ….

Concernant les problèmes de raccordement, l’origine est plutôt du coté des opérateurs d’infrastructures, mais est-ce que Free intervient et met en place des process pour améliorer la situation ?

La majorité des foyers sont raccordés en un seul rendez-vous. Effectivement, il y a des raccordements qui sont plus complexes, des raccordements qui sont très difficiles ou qui ne se finalisent pas mais cela reste quand même minoritaire.
Dans ces cas-là, effectivement, on doit réitérer plusieurs tentatives donc c’est coûteux, c’est chronophage, et c’est mal vécu par nos abonnés parce qu’ils pensent l’avoir, et ils doivent attendre encore. Ils sont déçus d’un échec de raccordement.
Aujourd’hui, Free s’inscrit dans les protocoles qui sont menés avec tous les opérateurs et notamment dans le stock V2 qui permet de sécuriser un certain nombre d’actions pour qu’effectivement le réseau qui est déployé par les opérateurs d’infrastructures soit maintenu dans les meilleures conditions d’exploitabilité. Donc aujourd’hui oui on travaille dessus, les équipes de Free Réseau forment les techniciens et nous avons aussi nos équipes internes qui vont faire les raccordements complexes.

Le plus important : comment savoir si on est éligible à la Fibre chez Free ?

C’est très simple on fait un test d’éligibilité. Il y a deux cas de figure : on peut souscrire à une offre Fibre ou une offre ADSL Si vous êtes éligibles à la Fibre c’est une bonne nouvelle ! Si c’est l’ADSL : vous pouvez souscrire à l’’ADSL et vous pouvez aussi remplir un formulaire d’intérêt Fibre dispo sur la carte Free.fr. Vous pouvez suivre le déploiement sur la carte que nous mettons à jour régulièrement. Quand c’est foncé c’est qu’on est éligible. Quand c’est clair c’est qu’on n’est pas encore éligible. Lorsque je trouve un logement je vais cliquer dessus.. (vous pouvez retrouver le tutoriel vidéo d’Univers Freebox concernant la carte fibre de Free)

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Raccordement à la fibre optique : abonnés et techniciens rappelés aux bonnes pratiques

Pour un raccordement de qualité, celui exigé par le gendarme des télécoms et les opérateurs, abonnés et techniciens doivent y mettre du leur. Petit rappel des bonnes pratiques sur le terrain, pour faciliter l’arrivée de la fibre optique dans les foyers.

OctogoneFibre, entreprise délégataire chargée du déploiement de la fibre dans le département du Tarn-et-Garonne, opère une petite piqûre de rappel pour les foyers désireux d’être raccordés, afin de faciliter les interventions. Elle en profite également pour inviter les techniciens aux bonnes pratiques pour un raccordement de qualité.

Le futur abonné doit ainsi préparer son rendez-vous, être disponible le jour J et contrôler le travail fini avant de signer le PV de fin d’intervention. La préparation du rendez-vous consistera à définir l’endroit où la prise terminale optique doit être installée, à repérer le parcours optimal (comme celui déjà emprunté par le câble téléphonique), à effectuer éventuellement les perçages nécessaires (en évitant dalles, fenêtres et portes) et surtout à s’assurer d’être joignable le jour J. Il s’agira aussi, le jour de l’intervention, de vérifier la carte professionnelle du technicien et de se renseigner sur le nom de la société pour laquelle il travaille.

De son côté, le technicien devra respecter quelques principes, comme suivre un parcours à proximité des réseaux existants pour le câble en extérieur, remettre en état la zone percée en façade, fixer correctement le câble installé dans les parties privatives (pour éviter détériorations et accidents), ne pas faire d’angle droit avec la fibre optique, fixer et étiqueter correctement la prise optique et enfin nettoyer la zone d’intervention. Au niveau des poteaux, le technicien devra avoir tendu et attaché correctement le câble. Autant d’attentes abordées dans un guide opérationnel lancé par la filière fibre optique afin d’en finir avec les malfaçons. On sait aussi que l’intelligence artificielle apportera sa pierre à l’édifice, en aidant par exemple à la détection des anomalies à partir des photos envoyées par les techniciens. Dans son plan d’action, l’Arcep évoque en outre la réduction des rangs de sous-traitance pour faciliter les contrôles.

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Pour passer plus vite au 100% Fibre, Free propose d’arrêter de réparer le réseau cuivre

A l’heure où le plan d’Orange pour l’arrêt du cuivre est attendu décembre, les opérateurs y vont de leurs suggestions.

La fin du réseau cuivre, permettant l’accès à internet et au téléphone pour les abonnés ADSL, est prévue pour 2030, mais les modalités restent encore à définir. Un chantier très important, dans lequel de nombreuses entités sont impliquées : Orange et ses concurrents, bien sûr mais aussi les collectivités locales devront bientôt s’exprimer sur le plan d’Orange lorsque celui-ci sera déposé à l’Arcep.

La fin de commercialisation a déjà commencé, Orange annonçait en effet en avril dernier que plus de 10 millions de foyers se trouvant dans des zones totalement fibrées et éligibles aux offres FTTH des quatre principaux opérateurs ne se verront plus proposer d’offres ADSL à la fin de l’année. Depuis octobre, près de 3 millions de locaux (professionnels et particuliers) ne peuvent déjà plus prétendre à ce type d’offres et Nicolas Guéri, secrétaire général d’Orange, annonçait vendredi matin que “11 a 12 millions de locaux” seront rapidement concernés par cette fermeture commerciale.

Quant à la fermeture technique du réseau, il faudra encore attendre. Un premier test a été mené à Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines, première commune à être passée exclusivement à la fibre optique. D’autres tests sont menés sur l’intégralité du territoire, mais une question se pose : comment arrêter le cuivre ?

Arrêter le support pour pousser à l’adoption de la fibre

Si tous les opérateurs sont d’accord sur l’envie d’arrêter les frais, les modalités font encore débat. Free milite depuis longtemps pour une fermeture rapide du réseau cuivre, estimant que la transition de l’ADSL à la fibre “est une vallée de la mort. Pour toute rupture technologique, il faut réinventer l’outil de production, les produits, les processus et les services. Surtout, il faut financer sur fonds privés plusieurs dizaines de milliards.

Dans cette optique, Laurent Lasagner, Directeur de la Réglementation et des relations avec collectivités d’Iliad, suggère une solution assez radicale : “il pourrait y avoir une étape de fin de support. On arrête de réparer le cuivre en cas de panne“. En 2020, l’opérateur demandait déjà à ce que le “scénario d’extinction commerciale du cuivre soit plus volontariste et à la maille de l’immeuble”. La proposition ne convient cependant pas à son concurrent Bouygues Telecom, sa secrétaire générale Liza Bellulo prônant pour sa part “le maintien de la qualité du cuivre“.

Une position qui semble être partagée par Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, qui considère que le déploiement de la fibre optique et la rentabilité en baisse du réseau cuivre ne doivent pas être des motifs pour délaisser le réseau cuivre et les abonnés pâtir de son mauvais état. Elle insistait en mars dernier que chaque abonné ADSL devait être en mesure “d’avoir accès à un service de qualité jusqu’à ce qu’on puisse le basculer sur la fibre“.

Source : Le Figaro

 

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