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Perte de contrats avec Orange : le sous-traitant Scopelec “menacé de mort”, grève chez Sogetrel

Pas moins de 1800 postes sont en péril chez Scopelec après la perte de contrats avec Orange. Dans le même temps, des marchés perdus avec l’opérateur historique inquiètent 600 salariés d’un autre sous-traitant, Sogetrel, entre mutations et risque de licenciement.

Face à trop de rappels à l’ordre liés à une mauvaise qualité des prestations dans certains territoires, Orange a sévit en décembre dernier. Une part importante de ses contrats avec l’un de ses partenaires historiques, Scopelec, comptant près 3800 salariés dans l’Hexagone, ne seront pas renouvelés fin mars.

Aujourd’hui, c’est l’entreprise toute entière qui est menacée de mort”, a fait savoir à l’AFP, Alain Tomas, président du conseil de surveillance de ce sous-traitant spécialisé dans le déploiement des équipements télécoms. Aujourd’hui, il appelle les pouvoirs publics à réagir afin de “se mettre autour d’une table pour trouver des solutions”. Il faut dire que cette perte de contrats pourrait avoir comme conséquence direct la perte de 40% de son chiffre d’affaires et le risque de 1.800 licenciements.

Contacté par l’AFP, Bercy a indiqué mercredi que le Comité interministériel de restructuration industrielle a été saisi avec pour mission de  “transférer le maximum de salariés de Scopelec vers les nouveaux attributaires des contrats perdus par le groupe”. Le ministère de l’Economie et des Finances note toutefois la nécessité d’étudier la possible survie de Scopelec via “un modèle rentable avec moins d’activité et moins de salariés, d’ici la fin février”.

Depuis 2014, Scopelec a rendu plus de 2 millions de prises raccordables en fibre optique. Implanté sur plus de 90 sites,  l’équipementier reste l’un des six partenaires majeurs d’Orange malgré la perte des ces contrats alliés aux sociétés Solution 30 en Occitanie, Spie dans les Pays de la Loire, Sade en Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que Vinci et Constructel, rapporte l’agence de presse.

Des transferts qui passent mal chez Sogetrel

Sous-traitant historique de Free et de Bouygues Telecom spécialisé dans la fibre, Sogetrel a perdu fin 2021 le marché d’Orange dans le Nord et les Pays de la Loire, mettant fin à un partenariat qui aura duré 7 ans. Dans le même temps, le groupe a remporté des marchés notamment dans le Sud et le Sud-Ouest. La direction de Sogetrel souhaiterait selon la CGT, transférer 600 salariés des marchés perdus vers l’Occitanie ou l’Aquitaine, menaçant par la même occasion de licenciement les réfractaires.

Le problème, c’est que la clause de mobilité est la même du cadre jusqu’à l’ouvrier. On n’a pas les mêmes revenus, pas le même salaire. Un ouvrier qui touche 1.200 ou 1.300 euros, quand on voit les prix des loyers dans le sud, ce n’est pas possible,” s’insurge Teddy Stevance, représentant syndical au CSE.

Lundi dernier, les salariés de l’équipementier ont débuté une grève afin de lutter contre des mutations qu’ils jugent imposées. De son côté, la direction assure avoir“instauré un dialogue social” dès novembre agrémenté de nouvelles possibilités comme des formations, une soixantaine de postes locaux, et des  postes dans d’autres régions. Une centaine de collaborateurs se seraient très rapidement positionnés. Reste aussi la possibilité de transférer les postes à la société ayant remporté l’appel d’offres d’Orange sur ces marchés. C’est en tout cas, la volonté du président de la Communauté d’agglomération Hénin-Carvin, Christophe Pilch.

Source : AFP

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Imbattable, Orange passe le cap des 6 millions d’abonnés fibre en France

Loin devant ses rivaux, Orange cravache. L’opérateur historique compte aujourd’hui 6 millions d’abonnés fibre et peut se féliciter d’avoir déployé 63% des 29 millions de locaux éligibles dans l’Hexagone.

Un nouveau cap de franchi et pas des moindres, Orange a atteint les 6 millions de clients fibre en France, dans un contexte où la qualité du réseau est plus que jamais essentielle aux yeux des Français.

“Le déploiement de la fibre en France est un projet industriel d’une dimension exceptionnelle, tant en volume et qu’en intensité. A fin 2021, nous avons déployé – sur fonds propres ou en partenariat avec les collectivités territoriales – 63% des 29 millions de locaux éligibles au FttH en France. Avec une hausse de 20% de locaux éligibles en un an, la France est aujourd’hui le pays le plus fibré d’Europe”, indique l’opérateur historique dont les équipes raccordent près de 10 000 clients. Depuis plusieurs trimestres, Orange suit une cadence de recrutement très élevé en engrangeant plus de 300 000 nouveaux abonnés tous les trois mois sur le segment. Derrière, Free suit à un rythme élevé mais moins soutenu avec un total de 3,55 millions d’abonnés fin septembre 2021 quand Bouygues Telecom en comptait 2,1 millions. Pour sa part SFR revendique 3,8 millions d’abonnés très haut débit mais inclut les clients FTTH, FTTB et 4G Box.

 « Avec 6 millions de clients, je me réjouis de l’adoption massive de la Fibre. Plus de la moitié du parc clients Internet d’Orange en France profite désormais de la fibre à la maison ou en entreprises. Ce succès s’adosse à notre leadership en matière de déploiement », déclare à cette occasion Fabienne Dulac, CEO d’Orange France.

L’opérateur historique poursuivra en 2022 ses travaux sur l’ensemble des zones dont il porte la responsabilité des déploiements, que ce soit en zone très dense ou en AMII. Dans cette dernière, le FAI annonce avoir dépassé l’objectif initial, fondé sur la base INSEE “avec plus de 11 millions de logements raccordables fin 2021”.

 

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Fibre optique : de nouvelles règles pour un raccordement plus simple

La ministre de la Transition écologique et le secrétaire d’Etat à la transition numérique ont pris par arrêté une nouvelle mesure visant à faciliter le déploiement de la fibre optique via les poteaux électriques.

Mutualiser et accélérer le déploiement en passant par les poteaux d’Enedis. Dans un arrêté du 24 décembre 2021, le gouvernement instaure de nouvelles règles visant à « faciliter la mutualisation avec les poteaux d’Enedis, en exonérant de calcul de charge pour les pylônes du réseau électrique basse tension n’accueillant pas [déjà] de desserte optique », conformément aux annonces de Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, en octobre dernier.

La fin des poteaux en doublons

Les opérateurs déployant la fibre auront en effet un accès considérablement simplifié aux ouvrages basse tension du réseau Enedis pour raccorder les abonnés, en sautant une étape assez contraignante visant à calculer le poids représenté par le réseau fibre sur ces infrastructures. En somme, face à un calcul de charge obligatoire jugé trop élevé, les opérateurs devaient auparavant déployer un tout nouveau poteau au lieu d’installer leur câble sur une installation d’Enedis pré-existante. Or, comme l’explique Mireille Bonnin, conseillère technique au département numérique de la Fédération nationale des collectivité concédantes et régies (FNCCR), l’étape s’avérait “assez lourde pour des petits câbles optiques qui ne sont pas de nature à rendre obligatoires des études de calcul de charge pour ces poteaux“.

Une étape contraignante qui, pour Ariel Turpin, délégué général à l’Avicca, représentait “un travail et un coût délirants qui auraient fait que personne n’aurait voulu raccorder les particuliers avec les poteaux Enedis.” Sans compter que du côté des non-professionnels du milieu, il était “ incompréhensible pour les particuliers ou les maires de voir l’opérateur rajouter un poteau juste pour raccorder les particuliers. C’est cela que l’arrêté vient de faire sauter. Cela met fin à une absurdité et vient aussi mettre un terme à des pratiques illégales.” Il argue également qu’en mettant fin aux poteaux en doublon, tous les secteurs concernés réalisent “une économie de plusieurs centaines de millions d’euros“. Et puisque la décision financière et logistique d’installer le réseau fibre sur un poteau d’Enedis revient à l’opérateur, les études de calcul autrefois nécessaires auraient représenté “plus d’un milliard d’euros de dépense à l’échelle nationale“.

Une solution avec quelques limites

Si la plupart des câbles pourront ainsi être posés sans problèmes, certaines exceptions demeurent, explique Mireille Bonnin : “Il y a des simplifications et des cas d’exemptions de calcul de charge pour le raccordement mais il y a des exceptions. Il y aura certains cas de figure où l’opérateur sera obligé de procéder à des calculs de charge et ces derniers seront cités dans la mise à jour de la Convention d’appuis communs. Pour quelques câbles de raccordements il n’y en aura pas besoin mais s’il y en a un peu plus, c’est un peu moins vrai.” Le texte prévoit en effet que seuls les poteaux destinés à accueillir plusieurs câbles optiques seront désormais soumis à un calcul de charge.

De même, tout n’est pas réglé pour le déploiement aérien, comme le rappelle Ariel Turpin. Deux types de poteaux peuvent en effet être utilisés comme supports aériens pour la fibre : les appuis énergie et les poteaux téléphonique, et l’arrêté traite uniquement des poteaux d’Enedis “et concerne uniquement la partie du raccordement que l’on appelle D3, qui correspond au raccordement entre les boîtiers et le client“.

La mesure reste cependant saluée par les acteurs du secteur, qui l’attendaient. L’Avicca y voit une « bonne nouvelle pour les collectivités, les opérateurs et surtout pour les particuliers », tandis que la FNCCR espère voire des branchements « se faire plus rapidement et efficacement chez les particuliers. » Un impact positif est attendu quant au rythme de déploiement, puisque « cette décision met au même niveau les particuliers quelle que soit la nature ou l’endroit où est positionné son point de branchement optique. » explique le délégué général. Cependant, pas de miracle quant à la qualité des raccordements pour Ariel Turpin: « ça reste une purge, c’est même de pire en pire, confie le délégué de l’Avicca. Les opérateurs (qui font appel à des sous-traitants) feront un aussi mauvais boulot sur les aériens Enedis qu’en support aérien téléphonique ou en souterrain. » 

Source : Maire Info

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Interview Univers Freebox : Free vous dit tout sur le déploiement du FTTH et ses objectifs pour fibrer tous les abonnés Freebox

Une interview pour tout savoir sur le déploiement de la fibre de Free.

Free a participé fin 2021 au salon des maires pour la première fois. L’opérateur a ainsi présenté ses offres pro, fibre et 5G aux élus municipaux de France. A cette occasion, Univers Freebox s’est rendu sur le stand de Free et a rencontré les responsables des différents services de l’opérateur.

Après l’interview de Thomas Reynaud, le Directeur Général d’Iliad/Free. qui a répondu aux différentes questions d’actualité de l’opérateur, et Ombeline Bartin, la Directrice des affaires publiques , et Vincent Poulbère, le Directeur Marketing et commercial de Free Pro, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir l’interview de Thibault GENTIEN , le Directeur des ventes Fibre chez Iliad / Free. Il nous explique comment se passe le déploiement FTTH chez Free.

La Fibre ça se déploie à vitesse grand V, quel est l’intérêt d’avoir un stand au salon des maires ?

Aujourd’hui, Free commercialise 24 millions de prises éligibles sur 12 000 communes. C’est une commune sur trois qui peut avoir les offres Fibre Free. Donc il faut le faire savoir à tous les maires et à toutes les collectivités locales.

Concrètement les maires qui viennent vous voir ici, c’est pour avoir la Fibre ?

C’est pour avoir des informations : Quand Free est arrivé ? La fibre a t elle été déployée par un opérateur d’infrastructure ? Quand seront nous présent commercialement. On les incite à remplir des formulaires d’intérêt qui sont disponibles sur le site de Free.fr

On sait que pour les déploiements d’antennes 5G les communes font parfois des difficultés. Est ce le cas pour l’installation de la Fibre. ?

Les communes sont très appétentes à l’arrivée d la Fibre, et à l’arrivée des opérateurs commerciaux pour bénéficier des meilleures offres.

On a franchi un palier chez Free : vous avez annoncé avoir plus d’abonnés Fibre que d’abonné en ADSL. C’est pour quand le 100% Fibre ?

Déjà, on va commencer par avoir 100% de la France fibrée ; aujourd’hui c’est 24 millions de logements et il y a 35 millions de logements en France donc il y a encore 2 à 3 ans de déploiement. Toutes nos équipes œuvrent pour que la bascule de technologie se fasse. Et aujourd’hui on est très confiant pour que l’on continue à progresser de façon très importante. La part d’abonné fibré va passer d’une petite majorité à une très grand majorité dans les prochains mois.

En quoi les communes vous aident à installer la Fibre ? En vous donnant le passage dans les trottoirs par exemple ?

Pas du tout ! Parce que cela est fait avec les opérateurs d’infrastructures. Les communes nous aident parce qu’elles communiquent sur le fait que tous les opérateurs soient présents et une grande partie d’entre elles organisent des réunions d’informations publiques où les opérateurs sont présents, donc du coup les abonnés, les administrés prennent conscience qu’il y a plusieurs opérateurs et qu’ils ont le choix de plusieurs tarifs.

 Les habitants qui n’ont pas la Fibre chez eux, peuvent ils intervenir auprès de leurs maire ?

Il peut y avoir quelques cas de figure où c’est utile mais la plupart du temps ce n’est pas avec la mairie qu’il faut voir cela mais avec l’opérateur d’infrastructures :et c’est lui qui est en contact avec la mairie et qui prévoit le déploiement.

Free était le 1er recruteur sur la Fibre les trimestres précédents mais Orange vous dépasse actuellement cela veut dire que vous déployez moins vite qu’Orange ?

Non cela ne veut pas dire qu’on commercialise moins vite. Cela veut dire qu’aujourd’hui, il nous manque une vingtaine de RIP qu’on ne commercialise pas encore, cela explique une grande partie de l’écart que l’on a dans nos performances commerciales. Mais aujourd’hui on reste le 1er opérateur alternatif en termes de croissance de parc sur la Fibre.

On sait qu’il y a un opérateur avec lequel vous avez un peu de mal .. c’est SFR …Avez-vous une date à laquelle vous serez présent sur les RIP de SFR ?

Les choses se sont bien débloquées avec XP Fibre : aujourd’hui on envisage les 1ères ouvertures de réseau qui sont exploités par XP Fibre plutôt dans le Sud de la France, dans le Sud Ouest de la France…”

En terme d’usages : y aura t il de nouveaux usages ou attendez-vous qu’il y ait une grande majorité d’abonnés en Fibre ?

La Fibre est un nouvel usage en soi : parce qu’elle va permettre beaucoup plus de possibilités sur les connectivités des appareils à la maison que ce soit la connexion d’appareils à usage domestique, de sécurité : tous ces éléments-là rentrent dans l’usage qui est induit par l’arrivée de la Fibre et par la capacité à pouvoir mettre une caméra et visualiser à distance ….

Concernant les problèmes de raccordement, l’origine est plutôt du coté des opérateurs d’infrastructures, mais est-ce que Free intervient et met en place des process pour améliorer la situation ?

La majorité des foyers sont raccordés en un seul rendez-vous. Effectivement, il y a des raccordements qui sont plus complexes, des raccordements qui sont très difficiles ou qui ne se finalisent pas mais cela reste quand même minoritaire.
Dans ces cas-là, effectivement, on doit réitérer plusieurs tentatives donc c’est coûteux, c’est chronophage, et c’est mal vécu par nos abonnés parce qu’ils pensent l’avoir, et ils doivent attendre encore. Ils sont déçus d’un échec de raccordement.
Aujourd’hui, Free s’inscrit dans les protocoles qui sont menés avec tous les opérateurs et notamment dans le stock V2 qui permet de sécuriser un certain nombre d’actions pour qu’effectivement le réseau qui est déployé par les opérateurs d’infrastructures soit maintenu dans les meilleures conditions d’exploitabilité. Donc aujourd’hui oui on travaille dessus, les équipes de Free Réseau forment les techniciens et nous avons aussi nos équipes internes qui vont faire les raccordements complexes.

Le plus important : comment savoir si on est éligible à la Fibre chez Free ?

C’est très simple on fait un test d’éligibilité. Il y a deux cas de figure : on peut souscrire à une offre Fibre ou une offre ADSL Si vous êtes éligibles à la Fibre c’est une bonne nouvelle ! Si c’est l’ADSL : vous pouvez souscrire à l’’ADSL et vous pouvez aussi remplir un formulaire d’intérêt Fibre dispo sur la carte Free.fr. Vous pouvez suivre le déploiement sur la carte que nous mettons à jour régulièrement. Quand c’est foncé c’est qu’on est éligible. Quand c’est clair c’est qu’on n’est pas encore éligible. Lorsque je trouve un logement je vais cliquer dessus.. (vous pouvez retrouver le tutoriel vidéo d’Univers Freebox concernant la carte fibre de Free)

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Raccordement à la fibre optique : abonnés et techniciens rappelés aux bonnes pratiques

Pour un raccordement de qualité, celui exigé par le gendarme des télécoms et les opérateurs, abonnés et techniciens doivent y mettre du leur. Petit rappel des bonnes pratiques sur le terrain, pour faciliter l’arrivée de la fibre optique dans les foyers.

OctogoneFibre, entreprise délégataire chargée du déploiement de la fibre dans le département du Tarn-et-Garonne, opère une petite piqûre de rappel pour les foyers désireux d’être raccordés, afin de faciliter les interventions. Elle en profite également pour inviter les techniciens aux bonnes pratiques pour un raccordement de qualité.

Le futur abonné doit ainsi préparer son rendez-vous, être disponible le jour J et contrôler le travail fini avant de signer le PV de fin d’intervention. La préparation du rendez-vous consistera à définir l’endroit où la prise terminale optique doit être installée, à repérer le parcours optimal (comme celui déjà emprunté par le câble téléphonique), à effectuer éventuellement les perçages nécessaires (en évitant dalles, fenêtres et portes) et surtout à s’assurer d’être joignable le jour J. Il s’agira aussi, le jour de l’intervention, de vérifier la carte professionnelle du technicien et de se renseigner sur le nom de la société pour laquelle il travaille.

De son côté, le technicien devra respecter quelques principes, comme suivre un parcours à proximité des réseaux existants pour le câble en extérieur, remettre en état la zone percée en façade, fixer correctement le câble installé dans les parties privatives (pour éviter détériorations et accidents), ne pas faire d’angle droit avec la fibre optique, fixer et étiqueter correctement la prise optique et enfin nettoyer la zone d’intervention. Au niveau des poteaux, le technicien devra avoir tendu et attaché correctement le câble. Autant d’attentes abordées dans un guide opérationnel lancé par la filière fibre optique afin d’en finir avec les malfaçons. On sait aussi que l’intelligence artificielle apportera sa pierre à l’édifice, en aidant par exemple à la détection des anomalies à partir des photos envoyées par les techniciens. Dans son plan d’action, l’Arcep évoque en outre la réduction des rangs de sous-traitance pour faciliter les contrôles.

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Pour passer plus vite au 100% Fibre, Free propose d’arrêter de réparer le réseau cuivre

A l’heure où le plan d’Orange pour l’arrêt du cuivre est attendu décembre, les opérateurs y vont de leurs suggestions.

La fin du réseau cuivre, permettant l’accès à internet et au téléphone pour les abonnés ADSL, est prévue pour 2030, mais les modalités restent encore à définir. Un chantier très important, dans lequel de nombreuses entités sont impliquées : Orange et ses concurrents, bien sûr mais aussi les collectivités locales devront bientôt s’exprimer sur le plan d’Orange lorsque celui-ci sera déposé à l’Arcep.

La fin de commercialisation a déjà commencé, Orange annonçait en effet en avril dernier que plus de 10 millions de foyers se trouvant dans des zones totalement fibrées et éligibles aux offres FTTH des quatre principaux opérateurs ne se verront plus proposer d’offres ADSL à la fin de l’année. Depuis octobre, près de 3 millions de locaux (professionnels et particuliers) ne peuvent déjà plus prétendre à ce type d’offres et Nicolas Guéri, secrétaire général d’Orange, annonçait vendredi matin que “11 a 12 millions de locaux” seront rapidement concernés par cette fermeture commerciale.

Quant à la fermeture technique du réseau, il faudra encore attendre. Un premier test a été mené à Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines, première commune à être passée exclusivement à la fibre optique. D’autres tests sont menés sur l’intégralité du territoire, mais une question se pose : comment arrêter le cuivre ?

Arrêter le support pour pousser à l’adoption de la fibre

Si tous les opérateurs sont d’accord sur l’envie d’arrêter les frais, les modalités font encore débat. Free milite depuis longtemps pour une fermeture rapide du réseau cuivre, estimant que la transition de l’ADSL à la fibre “est une vallée de la mort. Pour toute rupture technologique, il faut réinventer l’outil de production, les produits, les processus et les services. Surtout, il faut financer sur fonds privés plusieurs dizaines de milliards.

Dans cette optique, Laurent Lasagner, Directeur de la Réglementation et des relations avec collectivités d’Iliad, suggère une solution assez radicale : “il pourrait y avoir une étape de fin de support. On arrête de réparer le cuivre en cas de panne“. En 2020, l’opérateur demandait déjà à ce que le “scénario d’extinction commerciale du cuivre soit plus volontariste et à la maille de l’immeuble”. La proposition ne convient cependant pas à son concurrent Bouygues Telecom, sa secrétaire générale Liza Bellulo prônant pour sa part “le maintien de la qualité du cuivre“.

Une position qui semble être partagée par Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, qui considère que le déploiement de la fibre optique et la rentabilité en baisse du réseau cuivre ne doivent pas être des motifs pour délaisser le réseau cuivre et les abonnés pâtir de son mauvais état. Elle insistait en mars dernier que chaque abonné ADSL devait être en mesure “d’avoir accès à un service de qualité jusqu’à ce qu’on puisse le basculer sur la fibre“.

Source : Le Figaro

 

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L’Etat débloque 150 millions d’euros pour aider à fibrer les zones les plus rurales

A la campagne, le raccordement à la fibre optique est en général plus cher et plus complexe qu’ailleurs. Pour atteindre l’objectif fibre pour tous en 2025, le gouvernement met une nouvelle fois la main à la poche pour soutenir les collectivités dans les RIP.

27 millions de locaux aujourd’hui raccordables, soit 65% des foyers, et 20 000 locaux raccordés par jour en moyenne sur les six derniers mois, le déploiement de la fibre bat son plein dans l’Hexagone même si la qualité des raccordements finaux est largement pointée du doigt, entre vitesse, précipitation et manque de formation. Malgré tout, les investissements des opérateurs télécoms, de l’Etat et des collectivités et en faveur de la fibre optique, font de la France le pays disposant du plus grand nombre de locaux raccordables d’Europe mais aussi celui qui en déploie le plus grand nombre. L’objectif  est ainsi de généraliser la fibre partout sur le territoire à l’horizon fin 2025.

“Dans ce cadre, le 25 novembre 2021, Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, a dévoilé les modalités d’allocation d’une enveloppe budgétaire de 150 millions d’euros pour surmonter les difficultés de raccordement à la fibre optique dans les réseaux d’initiative publique (RIP), c’est-à-dire dans les zones les plus rurales”, apprend-on.

Aujourd’hui,  10% des locaux en zone d’initiative publique “présentent des difficultés susceptibles de faire échouer le raccordement, qui est l’étape finale du déploiement. Si la majorité de ces difficultés peut être résolue par des actions opérationnelles et règlementaires (remontées d’informations, élagage, autorisations administratives, etc.), d’autres difficultés, principalement liées à l’absence ou la défaillance des infrastructures aériennes et souterraines de génie civil (poteaux tombés, câbles en pleine terre), peuvent impliquer une charge financière significative”, indique le gouvernement. Cette nouvelle enveloppe sera allouée au financement de ces travaux de génie civil en domaine public, en cohérence avec les modalités du plan France Très Haut Débit. Le lancement de l’appel à projets pour l’allocation ces fonds sera lancé d’ici la fin du première trimestre 2022 après la mise en place d’une consultation publique qui durera un mois.

En janvier dernier, l’Etat a déjà débloqué une enveloppe de 420 millions d’euros supplémentaires, pour arriver à 100% de locaux fibrés, même dans les zones les plus rurales. Un soutien financier réalisé dans le cadre du cahier des charges du plan France très haut débit.

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Les offres fibre de Free débarquent sur un nouveau réseau d’envergure

La fibre se démocratise en Gironde.

“À partir de maintenant, les opérateurs majeurs sont disponibles pour vous permettre d’accéder à des forfaits en fibre optique. Après de nombreuses négociations menées par le Département de la Gironde, Bouygues Telecom, Coriolis, Free, Orange et SFR sont maintenant en capacité de vous proposer des forfaits internet très haut débit adaptés”, a annoncé ce week-end sur Twitter le réseau d’initiative publique Gironde Haut Méga.

A l’heure actuelle, les opérateurs déploient progressivement leurs infrastructures sur ce RIP opéré par Orange dont l’objectif est de raccorder d’ici 2025 à la fibre optique, 485 500 foyers, entreprises, services publics et collectivités. Actuellement, pas moins de 200 000 prises sont d’ores et déjà raccordables, soit près de la moitié. A noter que le déploiement commune par commune est progressif et dépend de la stratégie commerciale de chaque opérateur. Pour sa part, Free a trouvé un accord durant l’été après une longue période de négociations.

 

 

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Des opérateurs tardent encore à signer les nouveaux contrats pour améliorer la qualité des raccordements fibre chez les abonnés

Certains telcos prennent du retard sur la signature des nouveaux contrats STOC (sous-traitance d’opérateurs commerciaux) pourtant annoncés en mars 2021. L’Arcep ne cache plus son incompréhension.

Abonnés débranchés au profit d’autres, dégradation des armoires de rue, déconnexions temporaires, difficultés de raccordement… Afin de résoudre les difficultés observées, l’Arcep a mis en place dès 2019 un groupe de travail « Exploitation FttH », dans lequel elle réunit toutes les six semaines les opérateurs d’infrastructures (OI) et les opérateurs commerciaux (OC). Seul hix, plusieurs telcos ne mettent pas en place les actions adoptées dans la « Feuille de route qualité » de 2020, fustige aujourd’hui le régulateur : “plusieurs d’entre eux ont pris du retard dans la signature des nouveaux contrats STOC et la mise en œuvre du compte-rendu photo. Cette situation est difficilement compréhensible : il est aujourd’hui nécessaire que les actions prévues dans cette feuille de route aboutissent au plus vite”.

En mars 2021 et ce après 18 mois de travaux visant à identifier les problèmes et les solutions adéquates, InfraNum a annoncé un “accord majeur” entre Orange, Free, SFR, Bouygues Telecom et les opérateurs d’infrastructures visant à garantir l’exploitation durable des réseaux FTTH et une amélioration rapide de l’impact des raccordements sur l’intégrité de tous les segments de l’infrastructure mutualisée.

Ce nouveau mode STOC (sous-traitance d’opérateurs commerciaux) repose sur trois grands principes : améliorer la sécurité et la qualité des interventions, renforcer la transparence et enfin rééquilibrer les coûts de maintenance. Celui induit un accompagnement systématique par l’opérateur d’infrastructure de tout nouvel intervenant sur le réseau, mais aussi la réalisation d’audits communs et des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant. Le renforcement de la transparence repose pour sa part entre autres sur des comptes-rendus avec photos horodatées ou un contrôle par un système d’intelligence artificielle.

Axione et Altitude Infra ont été les premiers à entériner avec la majorité des opérateurs commerciaux, chaque acteur devant adhérer à ces nouvelles mesures opérationnelles en les transposant sans délai dans ses outils et ses méthodes. La réalité est aujourd’hui différente.

 

 

 

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Accès à la fibre : enquête ouverte à l’encontre de SFR

L’Arcep ouvre une enquête administrative à l’encontre de Xp Fibre, ex-SFR FTTH et pourrait utiliser son pouvoir de sanction.

La décision est prise, le régulateur a annoncé ce jeudi 25 novembre l’ouverture d’une enquête administrative à l’encontre de la société Xp Fibre (Altice) et de certaines de ses filiales. Celle-ci concerne “l’obligation de fournir l’accès aux lignes en fibre optique (FttH) permettant de desservir un utilisateur final.” Dans une interview accordée aux Echos, la présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière a fait état de nombreuses alertes sur les réseaux de l’opérateur d’infrastructure  et de “remontées du terrain autour de possibles problématiques d’architecture, c’est-à dire de situations où, par exemple, la distance ne serait pas respectée entre le point d’arrivée de la fibre et le logement, ce qui générerait des refus de l’opérateur commercial de raccorder l’abonné”. Il s’agira ainsi de questionner l’opérateur et de recueillir les informations et documents nécessaires pour s’assurer du respect de cette obligation. En cas de non-respect, la police des télécoms n’exclut pas à utiliser son pouvoir de sanction.

Pour rappel, Xp Fibre est le nom du nouvel ensemble formé par SFR FTTH et Covage à la suite de son rachat. Fort de 7 millions de prises en fibre optique déployées, exploitées et commercialisées, il se revendique le 1er opérateur d’infrastructures indépendant de France, lequel compte 24 RIP et 5 zones AMEL.

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