Catégorie : Non classé

Vous souhaitez tout savoir sur le déploiement 4G/5G et de la fibre ? Free lance encore un nouveau compte régional

Une dixième région a droit à son compte Twitter Free

Après le compte Twitter de la région PACA ce matin, Free vient de lancer celui de la région Centre Val-De-Loire. Ce dernier, comme les précédents, est un compte qui vous propose de l’information sur le déploiement de la fibre mais également de la 4G et 5G dans votre région. Il annonce par exemple dès qu’une ville est reliée à la fibre de Free ou dès que la 5G est disponible dans une commune. A noter que ce n’est pas un compte qui gère l’assistance, il sert uniquement à communiquer des information sur votre ville ou région.

A noter que 9 autre compte régionaux ont déjà été lancés

Attention, il  s’agit avant tout de comptes d’informations. Chacun d’entre eux indique bel et bien de contacter les trois comptes d’assistances de Free en cas de problèmes.

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free à fond les manettes sur les RIP, officialisation du lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

Free poursuit son engagement en faveur du déploiement de la fibre partout en France avec la volonté d’être présent sur tous les RIP même à faible part de marché. Ses offres FTTH sont désormais disponibles dans la Métropole du Grand Nancy dans le département de la Meurthe-et-Moselle.

Après Mégalis Bretagne fin mai et Yvelines Fibre début juin, c’est au tour du réseau d’initiative publique du Grand Nancy d’accueillir les offres fibre de Free. Après de premières préouvertures fin avril, l’opérateur de Xavier Niel annonce ce matin l’éligibilité à ses Freebox en fibre optique des habitants desservis par le RIP de la Métropole du Grand Nancy. “Présent depuis quelques années sur l’agglomération de Nancy, où son offre Fibre est accessible à déjà plus de 100 000 logements, Free vient d’ouvrir en mai la commercialisation des logements déployés par le RIP de l’agglomération opéré par Covage”, indique le FAI, soit 22 000 logements présents sur les communes de Jarville-la-Malgrange, Laneuveville-devant-Nancy, Maxéville, Saulxures-lès-Nancy, Seichamps, Tomblaine, Fléville-devant-Nancy et Artsur-Meurthe.

[affiliation]delta[/affiliation]

Aujourd’hui, Free commercialise 100% des logements déployés au sein de la Métropole du Grand Nancy.“Les 127 000 logements déployés sur les 20 communes de la Métropole sont ainsi d’ores et déjà éligibles”, précise l’opérateur. Sur le département de la Meurthe et Moselle, c’est dorénavant plus de 220 000 logements qui peuvent bénéficier de la Fibre Free.

Classés sous les catégories : Non classé

Free officialise le lancement de ses offres fibre sur un premier réseau opéré par TDF

Comme prévu, les offres fibre de Free débarquent aujourd’hui sur le réseau d’initiative d’Yvelines Fibre.

Aussitôt dit aussitôt fait. Après avoir annoncé la semaine dernière la signature d’un contrat-cadre avec  TDF  visant la commercialisation de ses offres fibre sur quatre RIP, Free annonce ce matin son arrivée sur le réseau d’Yvelines Fibre opéré par l’opérateur d’infrastructure. Free propose ainsi dès à présent son offre FTTH à 50 000 logements répartis sur 85 communes du département. D’ici trois mois, l’opérateur de Xavier Niel visera les 84 000 logements déjà déployés par Yvelines Fibre.

[affiliation]pop[/affiliation]

De quoi proposer d’ici la fin de l’été ses Freebox en fibre optique dans 700 000 foyers  dans les Yvelines. Pas moins de 616 000 logements y sont d’ores et déjà éligibles en Zone Très Dense (ZTD) et en Zone AMII. Free prévoit d’être présent également à la fin de l’été sur les autres réseaux opérés par TDF : Val de Loire, Anjou Fibre puis Val d’Oise. Dans toutes ces zones, les entreprises desservies par les réseaux FTTH et intéressées par la fibre sont éligibles à l’offre de Free Pro, précise l’opérateur.


Liste des communes éligibles aux offres fibre de Free sur le RIP d’Yvelines Fibre 


Maule ;

Saint-Rémy-lès-Chevreuse ;

Chevreuse ;

Epône ;

Freneuse ;

Ecquevilly ;

Vauxsur-Seine ;

Houdan ;

Juziers ;

Neauphle-le-Château ;

Hardricourt ;

Gambais ;

Bréval ;

Limetz-Villez ;

Mézy-sur-Seine ;

Méré ;

Gargenville ;

Saint-Germain-de-la-Grange ;

Montfort-l’Amaury ;

Longnes ;

Mareil-sur-Mauldre ;

Crespières ;

Bazemont ;

Cernayla-Ville ;

Saint-Rémy-l’Honoré ;

Jouars-Pontchartrain ;

Dammartin-en-Serve ;

Condésur-Vesgre ;

Richebourg ;

Les Alluets-le-Roi ;

Oinville-sur-Montcient ;

Dampierre-enYvelines ;

Aulnay-sur-Mauldre ;

Tessancourt-sur-Aubette ;

Fontenay-Saint-Père ;

Adainville ;

Maulette ;

Neauphle-le-Vieux ;

Nézel ;

Le Tremblay-sur-Mauldre ;

Evecquemont ;

Mézières-sur-Seine ;

Thiverval-Grignon ;

Neauphlette ;

Blaru ;

Lainville-en-Vexin ;

Gommecourt ;

Jambville ;

Gaillon-sur-Montcient ;

La Celle-lesBordes ;

Bourdonné ;

Jumeauville ;

Lommoye ;

La Falaise ;

Montainville ;

Saint-Martinla-Garenne ;

Boissy-Mauvoisin ;

Senlisse ;

Choisel ;

Goussonville ;

Guernes ;

Tilly ;

Jeufosse ;

Saint-Forget ;

Guitrancourt ;

Chaufour-lès-Bonnières ;

Saint-Illiers-le-Bois;

2/3 Cravent ;

La Villeneuve-en-Chevrie ;

Mondreville ;

Vicq ;

Moisson ;

Boinville-enMantois ;

Saint-Illiers-la-Ville ;

Montalet-le-Bois ;

Perdreauville ;

Herbeville ;

Grandchamp ;

La Hauteville ;

Dannemarie ;

Ménerville ;

Favrieux ;

Saint-Lambert ;

Flins-Neuve-Eglise et Le Tertre-Saint-Denis.

Classés sous les catégories : Non classé

Free lancera ses offres fibre d’ici la fin de l’année sur un nouveau RIP et c’est SFR qui le dit

Free devrait être en mesure de lancer ses offres fibre sur le RIP THD 64 dans les Pyrénées-Atlantiques avant Noël 2021.

Après les réseaux publics de La Fibre Nouvelle-Aquitaine et Paloise d’Axione, mais aussi Fibre 32 et Octogone Fibre d’Altitude ou encore de Gers Numérique d’Orange, Free va poursuivre son implantation dans le sud-ouest. En visite à Salies vendredi dernier pour célébrer le 10 000e abonné à la fibre sur le RIP de THD 64 opéré par SFR, Alain Weil, patron d’Altice Europe, a annoncé  l’arrivée « avant la fin de l’année » de Free et Bouygues Telecom sur ce réseau dont le déploiement a débuté en 2018. Ce dernier a pour objectif de couvrir d’ici 2023 pas moins de 534 communes, soit 226 500 prises. Cela représentera 68 Nœuds de Raccordement Optique (NRO) construits et 1 million de km de fibre optique.

D’ici la fin de l’année, 120 000 logements seront « raccordables » dans 300 communes du département des Pyrénées-Atlantiques, assure Alain Weil. En raison de la pandémie, le calendrier a pris en revanche près de six mois de retard sur ce réseau d’initiative publique. SFR pourrait devoir payer au Département des pénalités. Des discussions sont en cours sur les délais mais rien n’est tranché pour le moment.

Source : Le République des Pyrénées.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Plus d’un Français sur deux désormais abonnés au très haut débit, le déploiement de la fibre s’accélère fortement dans les RIP

Après une année 2020 record, le 1er trimestre 2021 est place sous le signe de la bascule. Selon le nouveau suivi de l’Arcep, plus de la moitié des abonnements sont désormais en très haut débit. Dans le même temps, le déploiement de la fibre dans les RIP dépasse les zones AMII pour la première fois.

La fibre se démocratise à vitesse grand V. Comme chaque trimestre l’Arcep dévoile les résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit. Au 31 mars 2021, “la France compte une majorité d’abonnements internet à très haut débit, portés par la progression importante des déploiements en fibre optique (FttH) et de leur adoption”, salue le régulateur.

Dans le détail, au cours du premier trimestre 2021, la progression du nombre d’abonnements à très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s) s’élève à +1,1 million pour un total de 15,7 millions, soit un rythme de croissance de +70% par rapport au premier trimestre 2020. Cela représente désormais plus de la moitié (51%) du nombre total d’abonnements internet sur le territoire français.

Encore une fois et ce depuis 12 mois, “cette progression provient intégralement de celle des abonnements en fibre optique de bout en bout : 3,8 millions d’accès supplémentaires ont été enregistrés en un an. Cette technologie représente près des trois-quarts (73%) du nombre total d’accès à très haut débit et atteint 11,4 millions à la fin du premier trimestre 2021”, indique l’Arcep. Par conséquent, la baisse du nombre de forfaits haut débit poursuite sa forte baisse à 15,1 millions au 31 mars 2021, soit un recul de -2,8 millions en un an.

Le chantier de la fibre sur les RIP s’accélère, trimestre record.

Côté déploiements,  les Réseaux d’Initiative publique réalisent leur meilleur trimestre de déploiement et “dépassent en rythme ceux des opérateurs privés en zone « AMII »”, constate l’observatoire. Ainsi, lors des trois premiers mois de l’année, 800 000 locaux ont été rendus éligibles sur les réseaux d’initiative publique “où l’effort des collectivités et des opérateurs est particulièrement important.” En revanche,  le rythme des déploiements FttH baisse de régime d’un exercice à l’autre dans la zone d’initiative privée opérée par Orange et SFR  avec un peu moins de 600 000 locaux rendus éligibles contre 100 000 dans les “AMEL”.

Au total, 1,4 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables à la fibre sur la période. Fin mars, 25,7 millions de locaux étaient ainsi éligibles à une offre FTTH, soit une hausse de 31% en un an. “Ils se situent pour un quart en zones très denses, pour moitié en zone « AMII » et pour le dernier quart en zone d’initiative publique”, indique enfin le régulateur.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free annonce la signature d’un accord-cadre avec TDF, ses offres fibre vont débarquer sur 4 nouveaux réseaux

C’est officiel, Free proposera prochainement ses offres commerciales sur les réseaux fibre optique de TDF.

Il fallait s’en douter. Quelques jours seulement après avoir commencé à rendre éligibles de premiers abonnés Freebox à la fibre sur le réseau Yvelines Fibre opéré par TDF, Free annonce ce matin la signature d’un contrat-cadre avec l’opérateur d’infrastructure via la société IFT (Investissement dans la Fibre des Territoires) codétenue par Iliad et infraVia. Engagées il y a quatre ans, les négociations ont donc pris du temps. En face, Bouygues Telecom a été le plus rapide en trouvant un terrain d’entente dès 2017 contre 2019 pour Orange.

A l’heure actuelle, TDF opère quatre réseaux et permettra à 735 000 foyers et entreprises de bénéficier de la fibre via ses filiales : Val d’Oise Fibre (85 000 prises), Yvelines Fibre (100 000 prises), Val de Loire Fibre (Indre-et-Loire, Loir-et-Cher : 320 000 prises), Anjou Fibre (Maine-et-Loire : 230 000 prises).

“Les travaux d’aménagement ont déjà commencé sur le réseau Yvelines Fibre qui sera le premier à bénéficier de l’arrivée de Free”, précise un communiqué. L’opérateur de Xavier Niel ambitionne d’être présent à la fin de l’été sur les autres réseaux opérés par TDF : Val de Loire, Anjou Fibre puis Val d’Oise.

[affiliation]pop[/affiliation]

Pour Free, cet accord s’inscrit dans le cadre de sa stratégie d’investissement dans les réseaux, que ce soit dans les réseaux d’initiative publique qu’en zone AMII. Avec sa filiale IFT, le groupe annonce avoir investi plus d’un milliard d’euros dans la fibre sur les 18 derniers mois. L’ambition est toujours la même, être présent sur tout le territoire rapidement. Le FAI compte aujourd’hui deux tiers de ses abonnés hors Zone Très Dense (ZTD).

Thomas Reynaud, directeur général de la maison-mère de Free a déclaré : « Par ce nouvel accord, nous confirmons notre stratégie de co-investissement à long terme dans les réseaux Fibre qui permet au Groupe de couvrir aujourd’hui 21 millions de foyers en Fibre optique en France et de rendre la Fibre accessible au plus grand nombre avec des offres identiques pour tous et disponibles dans tous les territoires ». 

Classés sous les catégories : Non classé

Après Free, Orange annonce un lancement de ses offres fibre 10 Gbits/s “probablement en 2023”

A l’heure où seul Free propose la fibre 10 Gbits/s sur le marché français, Orange attend que les usages soient au rendez-vous. Un lancement commercial serait possible dans deux ans.

Déjà évoquée dans le plan “Engage2025” d’Orange présenté en décembre 2019, l’ambition de l’opérateur autour de la fibre 10 Gbits/s continue de prendre forme petit à petit. Il y a deux ans, le FAI estimait qu’une offre FTTH aux débits similaires à ceux affichés par  la Freebox Delta depuis 2018, n’aurait aucun intérêt pour le grand public, préférant« fournir un vrai 1 Gb/s ». Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Pour être plus exact, les usages commencent à évoluer dans ce sens aux yeux de la directrice générale d’Orange. « Le trafic Internet a encore cru de 45% entre 2020 et 2021 alors que nos prévisions tablaient sur 30% », a indiqué ce matin Fabienne Dulac, lors d’un point presse.  Pour l’heure, l’opérateur ne compte pas effectuer une montée en débits mais cherche encore le moment propice pour proposer des offres commerciales à 10 Gbit/s. « C’est le sujet de demain. Quand les usages arriveront. Probablement pour 2023 », a -t-elle précisé.

En 2019, Stéphane Richard, PDG du groupe avait quant à lui annoncé lancement “bientôt”à destination de ses abonnés, d’ici fin 2021 minimum. Il faudra finalement patienter encore un peu. De son côté, SFR a mené des tests sur une ligne FTTH grand public. Plus précisément, l’opérateur au carré rouge a réussi à atteindre à Amiens un débit de 8,2 Gbit/s en réception sur son réseau mais n’a toujours pas dégainé d’offres. Bouygues reste quant à lui très muet sur la question. En 2018, l’opérateur n’y voyait aucune utilité.

 

Source : 01Net

Classés sous les catégories : Non classé

Découvrez le reportage de Télématin sur l’installation de la fibre chez Free

Free booste ses recrutements dans la fibre

Lundi matin, Free a fait l’objet d’un reportage dans l’émission Télématin. Le sujet était consacré à la fibre, de la formation jusqu’à l’installation chez un Freenaute. On peut ainsi suivre le parcours de John Boissy, technicien fibre chez Free, qui s’est donc formé au Campus Numérique de Montereau, une structure de l’Economie Sociale et Solidaire qui délivre des formations certifiantes Télécom et Fibre et a ensuite été embauché par l’opérateur de Xavier Niel. Free annonce d’ailleurs qu’il va recruter 400 techniciens fibre cette année

.

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre optique : promesses, ambitions, couacs et solutions pour bien couvrir tous les Français, on vous dit tout

Le chemin vers une France connectée à la fibre s’annonçait comme un chantier coûteux, mais pas seulement. D’autres embûches attendaient le gouvernement et les opérateurs. Il a donc fallu trouver des solutions adaptées.

La fibre optique, c’est la promesse de débits élevés et d’une latence réduite pour permettre le développement du télétravail, de la formation à distance, de l’administration en ligne, de la télémédecine ou des plates-formes de contenus, à l’heure du numérique, mais aussi pour assurer la compétitivité des entreprises, dans une économie mondialisée. Ça, c’est la promesse sur le papier. Dans les faits, c’est un peu plus compliqué.

L’ambition : un très haut débit pour tous, un pays à l’heure du numérique

Tout a commencé avec le plan très haut débit (THD). Adopté le 28 février 2013 par le gouvernement, il visait à apporter le très haut débit, à savoir au moins de 30 Mbit/s, pour tous les Français, qu’ils habitent dans les grandes métropoles densément peuplées ou dans les zones rurales. Il s’agissait d’en faire un service universel au même titre que l’eau et l’électricité, et d’en finir avec la fracture numérique.

Le seuil des 100 % est prévu d’ici fin 2022 grâce à un mix technologique incluant la fibre optique, le satellite et le THD radio, avec une proportion de 80 % qui devra passer par la fibre optique. Le gouvernement prévoit le 100 % via la fibre optique à l’horizon 2025. Au sujet des 100 %, Stéphane Richard, le patron d’Orange, estimait d’ailleurs que “ça n’arrivera jamais”. En face, Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avait rétorqué avec ironie qu“on ne tirera pas la fibre jusqu’au dernier éperon rocheux”. Sous-entendu, on fera au mieux avec la réalité du terrain.

Une filière cravachant contre vents et marées

De son côté, la filière fibre optique a donc mis les bouchées doubles pour être au rendez-vous, malgré les enveloppes budgétaires régulièrement jugées insuffisantes et les imprévus comme la crise sanitaire du Covid-19. Sans oublier les dégradations, involontaires, mais aussi dues pour certaines à des actes de sabotage.

Sur fond de Covid-19, le nombre de nouvelles prises fibres optiques déployées a atteint les 5,8 millions en 2020, contre 4,9 millions en 2019. Preuve que les opérateurs n’ont pas baissé la garde et qu’ils ont au contraire gardé le pied sur l’accélérateur, avec toujours en ligne de mire le cap des 100 % fibre optique pour 2025. Ils ont même pulvérisé le record d’investissements dans les réseaux l’année dernière. Hors élément exceptionnel que sont les 2,8 milliards pour les fréquences de la 5G, 11,5 milliards ont été injectés dans les réseaux, soit 860 millions de plus par rapport à 2019. Au 30 décembre 2020, 24,2 millions de locaux étaient ainsi éligibles à la fibre et on comptait 10,4 millions d’abonnements à cette technologie, soit 3,3 millions de plus en un an. L’appétit côté utilisateurs est palpable.

Des couacs à faire bondir consommateurs, régulateur et  gouvernement

Mais c’était sans compter les quelques couacs dans le déploiement même de la fibre optique, en particulier sur les derniers mètres jusqu’aux abonnés, avec un taux d’échec de raccordement élevé. Ayant fait de ce chantier sa priorité et mis la pression sur Orange, Free, Bouygues et SFR, Laure de la Raudière, la nouvelle présidence de l’Arcep, a en effet récemment déploré les 20 à 30 % d’échecs des raccordement lors d’une récente intervention dans Good Morning Business. La situation avait déjà fait bondir son prédécesseur Sébastien Soriano, qui avait en effet pointé du doigt certains sous-traitants travaillant “comme des cochons”, parlé de “travail de sagouin” et invité la filière à “faire la police”. Il promettait notamment le déréférencement des brebis galeuses.

En cause, les plats de nouilles, ces câblages sauvages au niveau des armoires de rue mis sur le compte d’un manque de main-d’œuvre, du manque de formation, de la cadence élevé et de sous-traitants pour certains peu scrupuleux. Nicolas Guérin, alors président de la Fédération Française des Télécoms, avait d’ailleurs tenté de tempérer en soulignant qu’il y avait “beaucoup de pression sur les opérateurs et leurs sous-traitants pour raccorder tout le monde” et que le secteur avait “des problèmes indéniables pour trouver des techniciens, car les écoles ne sont pas remplies”.

Mais la situation avait également faire réagir le gouvernement. Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avait déploré un gâchis au regard du travail accompli. Même l’association 60 millions de consommateurs était montée au créneau pour dénoncer “un grand bazar” dû à un objectif quantitatif imposé aux opérateurs, sans standard de qualité.

Si les premières plaintes des consommateurs ne remontent pas à aujourd’hui, la situation de crise sanitaire a en effet mis en lumière la nécessité d’avoir une bonne connexion Internet, que ce soit pour travailler, se former, s’informer, communiquer et se divertir. D’où une exigence plus élevée et une augmentation des plaintes en 2020.

Bible, PMZ du futur, surveillance accrue et opération “DéSTOCage” pour en finir

Se retrouvant dans le viseur du gouvernement, du régulateur des télécoms et des associations de consommateurs, les opérateurs ont dû trouver des solutions. Surtout avec comme paramètre une fermeture du réseau cuivre prévue à l’horizon 2030. Oui, un paramètre en plus dans l’équation.

Après les paroles, place aux solutions concrètes. La filière fibre optique a ainsi conçu un guide opérationnel visant “à garantir une installation de qualité” du premier coup chez les foyers français. Annoncée dans une version papier et numérique, cette sorte de bible du technicien fibre optique distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”.

Sur le terrain, on peut également citer les points de mutualisation du futur testés par SFR FTTH, désormais nommée Xp Fibre depuis la fusion avec Covage. La partie gauche concernant les opérateurs commerciaux est précâblée à la partie droite concernant l’opérateur d’infrastructure pour simplifier les interventions. En parallèle, un audit permet de vérifier le bon câblage et l’envoi de la facture à l’opérateur commercial dans le cas d’une connexion restant non conforme. “Dans les villes concernées, le taux d’incident a été divisé par deux ou trois”, a souligné Jean-Claude Brier, délégué régional d’Altice France.

Il y a également l’expérimentation d’Orange sur la commune de Saint-Ouen-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, avec des photos permettant d’avoir la situation avant et après l’intervention du technicien. “Nous espérons qu’en facturant la remise en état des armoires endommagées à chaque opérateur en étant responsable, ceux-ci seront incités à améliorer la qualité de leurs interventions”, explique Patrice Cointe, directeur de l’unité d’intervention d’Orange Île-de-France. Pour cette expérimentation, l’opérateur historique a signé une convention avec la municipalité. À cela s’ajoute un dispositif de serrure connectée avec un déverrouillage grâce au NFC. Concrètement, le technicien effectuant une intervention sur une armoire de rue doit avoir un smartphone compatible NFC et une application adéquate installée dessus. Il ne lui reste qu’à approcher son mobile en étant connecté au sein de l’application pour accéder à l’intérieur de l’équipement. Un bon moyen de savoir qui a accédé à l’équipement et quand. Dans le cas d’une ouverture forcée, un détecteur d’ouverture de portes permet de donner l’alerte rapidement.

À leur niveau, certaines municipalités tentent de prendre les choses en main. Rolin Cranoly, le maire de Gagny, en Seine-Saint-Denis, a par exemple pris un arrêté obligeant à signaler à la mairie toute intervention au niveau des armoires fibre optique de la commune. Un formulaire en ligne est disponible en ligne. Les intervenants disposent aussi d’un numéro de téléphone et d’une adresse e-mail dédiée. “En cas de non-respect de cette obligation, les opérateurs pourront être punis d’une amende”, indique la mairie.

Le syndicat d’un RIP, à savoir un réseau fibre optique financé sur fonds publiques, a même évoqué l’idée d’une opération “Dé-STOC-age”. Faisant ici l’objet d’un jeu de mots, le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial) consiste pour rappel à laisser la partie finale du raccordement à l’opérateur commercial et par extension à ses sous-traitants. Pour le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, il n’en est plus question. Celui-ci souhaite tout bonnement interdire l’intervention des sous-traitants dans le département. Radical.

Et après ?

Le but est clair, le gouvernement et le régulateur désormais très attentifs à la situation, les consommateurs intéressés et plus exigeants que jamais, les règles, limites et sanctions posées sur la table, les opérateurs toujours plus investis dans le déploiement des réseaux, les solutions désormais identifiées et expérimentées sur le terrain.

Reste maintenant à avoir si le rappel à l’ordre et la nouvelle approche de la filière permettront de rectifier le tir ou si un nouveau paramètre viendra à son tour pimenter la partie. Il y a des chances qu’il soit d’ordre financier. Une rallonge budgétaire comme il y en a déjà eu pour déployer les prises les moins rentables et par extension les plus coûteuses. Oui, la fibre est aussi une affaire de rentabilité.

Rappelons que, fin 2020, le gouvernement a présenté un plan de relance post-covid à 100 milliards d’euros, dont près de 7 milliards pour le numérique et 240 millions plus spécifiquement pour la filière fibre optique. Infranum n’avait pas tardé à réagir à l’annonce du plan, y voyant “un signal fort”, une prise en compte de l’enjeu du numérique, et se réjouissant notamment des financements spécifiquement alloués à la filière fibre optique. Plus récemment encore, le déblocage d’une enveloppe de 420 millions d’euros pour le déploiement dans les RIP a été annoncé.

Classés sous les catégories : Non classé

C’est fait, Free annonce le lancement de ses offres fibre sur un large réseau opéré par Orange

Après de premières pré-ouvertures en mars dernier, Free officialise ce 27 mai son arrivée sur le RIP de Mégalis Bretagne.

Les Bretons peuvent sourire. A la suite de l’accord signé par Free en décembre dernier avec Mégalis Bretagne, les offres FTTH de l’opérateur  deviennent accessible pour les habitants desservis par ce réseau d’initiative publique. Dès aujourd’hui, 43 000 logements sont éligibles à une Freebox en fibre optique, répartis sur les communes des quatre départements de la région. D’ici trois mois, Free sera présent sur les 80 000 logements déjà déployés par Mégalis Bretagne dans ces départements.

[affiliation]pop[/affiliation]

Opéré par Orange, ce RIP d’envergure concerne 60% de la population et 90% du territoire breton. Ce projet Bretagne Très Haut Débit a pour objectif de déployer la fibre optique à 1,4 million de foyers, entreprises et sites publics. L’opérateur de Xavier Niel commercialisera donc à terme ses offres sur l’intégralité du réseau. “En Bretagne, l’offre Fibre Free est par ailleurs déjà disponible pour 660 000 logements en zone AMII dans les agglomérations de Brest, Rennes, Lorient, Vannes, Saint-Brieuc, Quimper, Saint-Malo, Concarneau, Lannion, Morlaix, Fougères, Douarnenez et Vitré et pour 135 000 foyers en Zone Très Dense (ZTD) à Rennes. Cet été, nous proposerons nos offres  à plus de 875 000 foyers dans les quatre départements de la région”, se félicite-t-il.


Les communes bretonnes désormais éligibles aux offres fibre de Free


 

  • Côtes d’Armor : 12 000 logements sont éligibles dans les communes de Lamballe, Grâces, Paimpol, Kerfot, Coadout, Saint-Thélo et Allineuc ;
  •  Finistère : 8 000 logements répartis dans les communes de Rosporden, Lesneven, Landivisiau, Bodilis, Plougourvest, Plougar, Saint-Derrien, Lanmeur et Plouarzel ;
  • Ille-et-Vilaine : 10 000 logements dans les communes de Redon, Pleine-Fougères, Beaucé, Saint-Pierre-de-Plesguen, Sainte-Marie, Saint-Georgesde-Gréhaigne et Bains-sur-Oust ;
  • Morbihan : 13 000 logements éligibles dans les communes d’Auray, Brech, Ploermel, Questembert, Guer, Merlevenez, Pontivy et Carnac.
Classés sous les catégories : Non classé