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Fibre : un réseau d’initiative publique annonce l’arrivée prochaine de Free

Le Comité syndical du réseau public Seine-Maritime Numérique annonce l’arrivée prochaine des offres fibre de Free.

La fibre de Free continue de démocratiser aux quatre coins de la France. Si le FAI n’a officialisé aucun lancement sur de nouveaux réseaux d’initiative publique depuis décembre dernier, les pré-ouvertures se succèdent en particulier sur les RIP de d’Xp fibre de SFR. Depuis près d’un mois, plusieurs adresses sont désormais éligibles aux offres FTTH de Free sur 7  réseaux exploités par l’opérateur d’infrastructure.

A l’heure où la fibre Free est accessible à 25,5 millions de foyers dans 14 200 communes, soit une présence sur 86% des prises raccordables en France métropolitaine, l’opérateur est encore aux abonnés absents sur de nombreux réseaux. Et comme espéré fin 2021, certaines situations se débloquent. C’est le cas sur le réseau d’initiative publique Seine-Maritime Numérique. Sur son compte Twitter, ce réseau créé à l’initiative du département et des intercommunalités, dont le syndicat mixte est en charge de la mise en œuvre du très haut débit sur le territoire, a fait savoir le 26 avril : “le Comité syndical de Seine-Maritime Numérique a voté la modification de l’Offre De Référence du délégataire, ce qui permettra l’arrivée de nouveaux opérateurs et notamment de Free.” De quoi espérer l’arrivée des offres Free dans les prochains mois.

Sur ce RIP, une délégation de service public a été attribuée à Connect76, filiale de Xp Fibre, chargée de l’exploitation et de la commercialisation du réseau pendant 18 ans et du raccordement final des abonnés. Objectif, fibrer 601 communes, soit 230 000 foyers et locaux.

 

 

 

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Free, Orange, SFR et Bouygues Télécom alertent les pouvoirs publics face aux actes de sabotage et veulent des sanctions plus lourdes

Les opérateurs Bouygues Telecom, Orange, SFR, Free et la Fédération Française des Télécoms condamne fermement ce soir les actes de vandalisme commis ce 27 avril sur leurs réseaux de fibre optique.

Ainsi que nous vous le rapportions ce matin, de nombreuses ruptures de liaisons de fibre optique ont été constatées dans la nuit du mardi 26 avril au mercredi 27 avril, perturbant les services de télécommunications de plusieurs régions en France, dont l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand-Est et l’Île-de-France. Elles sont dues à des actes de malveillance coordonnés et d’une ampleur sans précédent sur le réseau national. Ces opérations de vandalisme ont considérablement touché les infrastructures de plusieurs opérateurs télécoms, en particulier Free et SFR.

Les équipes techniques des opérateurs se sont immédiatement mobilisées sur le terrain pour résoudre les interruptions de connexion et réparer les réseaux de fibre optique endommagés. Les connexions sont rétablies sur les zones touchées, les travaux de réparation sur les câbles sont néanmoins très lourds et se poursuivent toujours à l’heure actuelle.

Dans un communiqué de presse commun, Bouygues Telecom, Orange, SFR, Free et la FFT indiquent que “ces actes engendrent des conséquences préjudiciables pour la vie économique et sociale de notre pays. Ils peuvent impacter des milliers de citoyens et d’entreprises qui ne peuvent plus utiliser le réseau Internet et de téléphonie fixe. La multiplication des actes de vandalisme sur les réseaux, avec de lourdes conséquences potentielles notamment sur l’acheminement des communications d’urgence, et une gêne préjudiciable aux abonnés, dans leur vie au quotidien, appelle une réponse publique adaptée. La FFTélécoms et les opérateurs alertent les pouvoirs depuis de nombreux mois sur la recrudescence des actes de vandalisme.”

Les opérateur estiment que “chacun de ces actes de vandalisme impacte lourdement l’exécution des chantiers vitaux du déploiement de la fibre optique, du New Deal Mobile et de la 5G. Ainsi, nous appelons de nos vœux le futur Gouvernement et le futur Parlement à se mobiliser pour intensifier la prévention et la lutte contre les actes de malveillance et de dégradation des infrastructures numériques en renforçant la réponse pénale et en durcissant les sanctions à l’encontre de leurs auteurs”

Les opérateurs et la FFTélécoms indique qu’ils coopèrent avec les forces de police, de gendarmerie et de la justice pour poursuivre les auteurs de ces actes.

 

 

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Les industriels de la fibre dénoncent les actes de malveillance ayant impacté Free et SFR, qui auraient pu avoir des “conséquences dramatiques”

Ainsi que nous vous l’avons rapporté, des coupures exceptionnelles et de grande ampleur sur plusieurs réseaux fibre en France ont été constaté cette nuit. Cela a impacté Free et une partie de ses abonnés, ainsi que SFR dans une moindre mesure. Tout a été mis en oeuvre pour résoudre les différents sabotages.

Face à cette situation, le président d’InfraNum (fédération qui réunit l’ensemble des industriels des infrastructures numériques françaises), Philippe Le Grand, a réagi en indiquant : « InfraNum condamne fermement cette agression irresponsable sur les réseaux en fibre optique. Compte tenu du caractère essentiel et stratégique des réseaux aujourd’hui, de telles coupures sont susceptibles d’engendrer des conséquences dramatiques, comme par exemple le retardement d’opérations de secours à la personne.

Et d’ajouter : “InfraNum tient également à exprimer sa solidarité envers les entreprises et les particuliers victimes de ces actes inqualifiables et félicite les équipes des opérateurs et de leurs sous-traitants qui sur le terrain donnent le meilleur d’elles-mêmes pour remettre en état les infrastructures. La fédération insiste une nouvelle fois sur la nécessité de lancer un grand plan de résilience des réseaux.”

Philippe le Grand était d’ailleurs intervenu sur le sujet il y a une quinzaine de jours dans le cadre séminaire KPMG SWP et avait imaginé ce type d’incident pour illustrer l’urgence de réfléchir aux enjeux et moyens de cette résilience.

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La panne sur le réseau Free est due à un acte de sabotage de grande ampleur

Des actes de sabotage coordonnés sont à l’origine de la panne sur le réseau Free.

Nous vous rapportions ce matin que le réseau Free rencontrait depuis cette nuit, avec des centaines de DSLAM qui étaient injoignables. Si les techniciens Free sont mobilisés depuis 4h du matin pour intervenir sur le réseau, il reste encore quelques DSLAM injoignables à cette heure.

Et le problème rencontré par Free, et dans une moindre mesure par SFR, est loin d’être anodin. L’OBS, qui cite une source étatique, rapporte qu’il s’agit d’un « acte de malveillance coordonné », particulièrement « grave » et « très rare ». Cette source a précisé que “cette situation est très préoccupante parce qu’il s’agit d’une vraie opération. Ça peut être des petits malins militants comme beaucoup plus grave [sous-entendu, une volonté terroriste, NDLR]. La gendarmerie va être mobilisée pour surveiller sur le terrain.”

En effet, les actes de malveillance sur le réseau semblent avoir été organisés. Ainsi que l’indique L’OBS c’est tout d’abord le lien longue distance en fibre optique Paris-Lyon qui aurait été le première sectionné vers 3h20, suivi de Paris-Strasbourg vers 3h40, et de Paris-Lille vers 5h20. Les répercussions, elles, se sont fait ressentir dans toutes les villes desservies par ces liens.

Ces actes de sabotage pourraient cependant ne pas resté impunis puisque, selon L’OBS,  le parquet a été saisi.

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Quels opérateurs sont disponibles chez vous, et quels débits ? L’Arcep met à jour “Ma connexion internet”

Le régulateur lance une nouvelle version de « Ma connexion internet ». Vous pouvez vérifier si de nouveaux opérateurs sont disponibles chez vous et les débits maximum proposés.

Très utile pour un grand nombre de Français, le moteur de recherche de l’internet fixe de l’Arcep rassemble sous forme de cartes toutes les informations sur les débits proposés par les opérateurs, pour l’ensemble des technologies de l’internet fixe (fibre, câble, ou xDSL) ou hertzien (4G fixe, HD et THD radio, satellite) en France métropolitaine et en Outre-Mer.

Pour chaque commune, il est possible de saisir une adresse précise afin de se rendre compte des débits descendants et montants atteignables chez Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR. Le 21 avril, le régulateur a d’ailleurs déployé une mise à jour synchronisée des données de son site “Ma connexion internet” au 30 septembre et au 31 décembre 2021, soit les données actualisées au 3e et 4e trimestre. C’est donc l’occasion de vérifier quels opérateurs nationaux et locaux sont disponibles chez vous, et de comparer les débits proposés.

 

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Fibre et ADSL : Orange paie moins et augmente ses exigences, les sous-traitants montent au créneau

Depuis le 1er avril, Orange a revu à la baisse le tarif payé pour les interventions sur les réseaux fibre et ADSL. Face à la perte engendrée, plusieurs sous-traitants se sont réunis pour protester devant le siège d’Orange.

Les sous-traitants “de rang 2” s’unissent pour protester contre la nouvelle politique tarifaire d’Orange.  N’ayant habituellement pas de contact avec Orange, se décrivant comme “tout en bas de la pyramide“, ces derniers s’insurgent des nouvelles demandes de l’opérateur historique alors que leurs conditions de travail restent compliquées. C’était l’objet d’une manifestation devant le siège de l’opérateur en Bretagne jeudi dernier, où l’opérateur a été vivement critiqué pour sa baisse des tarifs “tout en augmentant les exigences qualités“.

Des intervention sous-payées

Ces entreprises employées par les premier sous-traitants mandatés par Orange, affirme être payés à la tâche, sans contrat et certains accusent de fortes pertes depuis la mise en place de ces nouveaux tarifs. Vincent de Breizh Connect, affirme par exemple avoir perdu « 40 à 45 % du chiffre d’affaires du jour au lendemain et sans être prévenu ». Un autre avance une exemple concret : « monter une nacelle, avec deux gars pendant trois heures pour une installation, avant c’était 280 €. Là c’est passé à 168 € ! Tout compris. Essence et tout. C’est intenable. ». A titre de comparaison, l’Arcep valorise une intervention en aérien (matériel et échecs compris), à 421,37€ .

La différence de tarif a mené à une véritable union de ces petites mains invisibles de la fibre sous le nom de France Sous-traitance. Créée au début du mois d’avril, cette association dénonçait également les pénalités trop élevées en cas de problème, allant de 400€ pour un manquement à une convocation à 3000€ si une “non-conformité environnementale est constatée” sur des chantiers.

Source : Ouest-France

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Fibre optique : à peine déployé, les capacités du réseau sont parfois déjà insuffisantes

Le déploiement de la fibre avance vite, mais trouve ses limites  tout aussi rapidement dans certains secteurs.

Encore 3 ans avant le cap de 2025, où la France doit être fibrée à 100% d’après les objectifs fixés. Mais l’installation n’est pas un long fleuve tranquille. Pour les élus, en première ligne face à l’ire des abonnés privés de connexion pour diverses raisons, la situation ressemble à une prise au piège.

Face à la communication des opérateurs renvoyant la responsabilités aux divers intermédiaires : celui ayant déployé, les sous-traitants, l’opérateur commercial… les habitants se retrouvent souvent face à un élu qui n’a pas la main sur ces problématiques. Laure de la Raudière rappelait d’ailleurs qu’il n’était pas de la responsabilité des édiles de se charger de ces soucis.

« Les consommateurs ne veulent pas savoir qui a fait quoi, ils veulent juste avoir internet chez eux. Ce mode de fonctionnement est insupportable » assène un responsable de réseau en Seine-et-Marne. D’après un représentant de collectivité locale, les plaintes au sujet de la fibre s’accumulent. Et un autre problème vient préoccuper les élus.

Un dimensionnement des réseaux insuffisant

Nous constatons qu’il y a des zones où il n’est plus possible de connecter de nouveaux abonnés dès 40 % de taux de couverture ” affirme Ariel Turpin, directeur général de l’Avicca, association de collectivités très engagée sur le numérique.

Face à de nouvelles habitudes émergeant après les confinements, les réseaux ont mal à suivre. « Des gens ont demandé une deuxième ligne, pour leur activité professionnelle à domicile et ne peuvent pas l’avoir » donne-t-il en exemple.

Même si la fibre est fraîchement arrivée, elle peut ainsi être en sous-nombre face à une densification de l’habitat et ne plus suffire. Un problème qui ne peut être résolu qu’avec des investissements supplémentaires mais qui pourrait les payer ? La réponse n’est pas encore trouvée et Orange, Free, SFR, Bouygues Telecom ou les collectivités locales ont du mal à envisager d’assumer une charge supplémentaire.

Un élu explique que la problématique est d’autant plus importante dans les zones peu denses, où “le financement est dans l’impasse”. Rappelons que dans ces derniers, le déploiement est géré par des Réseaux d’Initiative Publics (RIP).

Source : Le Figaro

 

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Clin d’oeil : quand la fibre se retrouve bloquée à votre porte à votre insu par un refus de paiement

Quand la question de “qui règle l’addition” empêche les abonnés d’accéder à la fibre optique.

Avoir la fibre devant chez soi ne signifie pas forcément être raccordé. Le processus de raccordement passe par différents acteurs et si généralement, d’un point de vue administratif, les choses se déroulent sans accroc, les habitants de plusieurs logements  à Saint-Pierre, en Alsace, font l’amère expérience de négociations qui durent.

Dans une zone sans ADSL et avec une 4G très réduite, la situation est en effet assez délicate pour garder un semblant de connectivité, expliquent certains habitants touchés. « En un mois, avec ma femme, nous avons consommé plus de 700 Go. Ça nous demande à chacun de prendre plusieurs forfaits mobiles », témoigne l’une des familles les plus impactées. De quoi faire grimper le budget internet « autour de 120 € par mois », déjà monté « jusqu’à 200 € ».

La problématique touche notamment les habitants d’un programme immobilier de huit logements dans la commune. Pourtant, la fibre est bien présente, passant même juste devant l’entrée de la propriété et les logement sont déjà pré-fibrés, mais il manque un ingrédient essentiel : le raccordement.

Le promoteur de ces habitations , Carrés de l’Habitat, est remis en cause pour son absence de demande de raccordement par les habitants. Le directeur général de Rosace, en charge du déploiement dans cette zone, affirme que « tous les frais de raccordement sont à la charge du promoteur. La règle est bien connue et ne pose pas de problème, la plupart du temps ». Des propos secondés par le maire de la commune, mais le promoteur pour sa part rechigne.

Ce dernier met en avant des articles de loi tirés du code des postes et communications électroniques, ou de l’urbanisme, exprimant selon lui un flou quant à qui doit réellement se charger du paiement. L’aménageur explique avoir lancé le mois dernier “une demande de consultation de la convention signée entre la région Grand Est et Rosace. On attend toujours.

Le directeur général des Carrés de l’Habitat s’est déclaré “prêt à assumer ” ce raccordement s’il est prouvé que la responsabilité lui revient le directeur général des Carrés de l’Habitat. Les habitants étaient même prêts à envisager d’avancer les frais de raccordement pour se sortir de la situation délicate, estimés autour de 8000 à 10 000€, avant d’en être dissuadé face au litige entre Rosace et Carrés de l’Habitat.  Ils doivent donc continuer d’attendre, comme ils le font depuis des mois.

 

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Fibre : face aux problèmes de raccordement, un essai pour attribuer un seul sous-traitant à une zone

Dans l’Essonne, l’Arcep a émis un avis favorable pour essayer une nouvelle manière de gérer la sous-traitance dans le déploiement de la fibre.

Victoire pour les communautés d’agglomérations. Face à une situation de plus en plus problématique dans l’Essonne, les élus de l’agglomération Paris-Saclay, rejoint par ceux de Coeur d’Essonne et le Sipperec (syndicat en charge des réseaux dans le secteur) ont obtenu gain de cause suite à leur interpellation de l’Arcep.

Le problème semble presque redondant : la fibre optique se déploie très vite en France, mais pas toujours très bien. Les élus déploraient déjà en début d’année des opérations réalisées par des intervenants « insuffisamment qualifiés, mal équipés, ne respectant pas les règles de l’art et générant d’innombrables dégâts en chaîne sur les réseaux ainsi que des déconnexions fréquentes d’abonnés ». Face à une situation dégradée depuis plus d’un an, les agglomérations ont finalement obtenu un entretien avec la présidente de l’Arcep, Laure de la Raudière, régulièrement interpellée face à ces situations qui ne sont pas rares.

Cette dernière a alors donné son feu vert pour une expérimentation sur les réseaux Sequantic et Europ’Essonne, désormais exploités par Altitude Infra pour régler le problème des sous-traitants peu soigneux. Ici , il s’agit du mode OI (Opérateur d’infrastructure), en opposition au mode STOC régulièrement décrié, qui sera mis en place. Pour rappel, le mode STOC évite aux opérateurs de réaliser eux mêmes l’opération de raccordement le déploiement des derniers mètres de fibre jusqu’à l’abonné. Concrètement, l’opérateur d’infrastructure sera l’unique sous-traitant présent sur la  responsable des interventions sur l’ensemble des fibres jusqu’à l’abonné.

Le Sipperec et les Communautés d’Agglomération de ParisSaclay et de Cœur d’Essonne resteront mobilisés et vigilants pour que cette disposition provisoire et aujourd’hui incontournable rentre rapidement en application“, affirme le syndicat.

Source : La semaine de l’Île-de-France

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Fibre : certification obligatoire et réduction des sous-traitants, des propositions pour éviter les malfaçons

Pour un déploiement et un entretien correct du réseau fibre en France, une députée dépose une proposition de loi visant à imposer de nouvelles règles.

Garantir un accès internet en très haut débit est un impératif pour résorber les fractures numériques que notre pays” affirme en introduction de son texte la députée Marie-Pierre Rixain (LREM). Elle vient en effet de déposer une nouvelle proposition de loi visant notamment à mieux encadrer la sous-traitance pour éviter les cas trop souvent déplorés de malfaçons dans la fibre optique, tant au niveau du raccordement que de l’entretien du réseau. Pour la parlementaire, cela passe notamment par un meilleur encadrement de la formation.

L’article 1 de cette proposition de loi suggère d’encadrer la formation des intervenants “par l’établissement d’une certification obligatoire pour toute personne intervenant sur les réseaux à même de garantir leurs compétences, notamment de raccordement“. En plus de cette validation de compétences, la députée veut également s’attaquer au problème des multiples niveaux de sous-traitances. Elle veut ainsi qu’une limite des rangs de sous-traitance des opérateurs soit instaurée, avec un niveau défini par décret.

Le problème des multiples rangs, pouvant atteindre sept niveau de sous-traitance a déjà été abordé par l’Arcep avec notamment la tentative de le limiter à deux niveaux maximums. Ariel Turpin, délégué général de lAvicca, déplorait cependant en octobre dernier que “dans les faits, ça n’a pas changé“. Marie-Pierre Rixain affirme que “la limitation du rang de sous‑traitance est de nature à faciliter le suivi des prestations des sous‑traitants et, par conséquent, permettre d’améliorer la qualité des interventions. Rappelons qu’actuellement, on peut rencontrer jusqu’à huit niveaux de sous‑traitance ; une situation qui rend impossible l’identification de l’intervenant et participe du régime diffus de responsabilité constaté. “

Le second article de la proposition de loi se penche pour sa part sur une meilleure information concernant la qualité du réseau fibre, avec l’ajout d’indicateurs au sein du relevé géographique établi par l’Arcep, pour mettre mieux en avant “la couverture du territoire comme la qualité de couverture“. Le problème du déploiement et des malfaçons dans la fibre et un dossier sur lequel le régulateur des télécoms ne cesse de s’exprimer, sa présidente ayant plusieurs fois fait part de son agacement face aux situations relevées par les collectivités et les usagers.

Source : via Nextinpact

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