Auteur : dimitri

Fruit de la fusion entre SFR FTTH et Covage, Xp Fibre devient le premier opérateur d’infrastructures en France

Fin 2020, SFR FTTH a bouclé le rachat de Covage. Le nouvel ensemble formé par les deux opérateurs d’infrastructures répond au nom de Xp Fibre et revendique 7 millions de prises fibre optique.

Xp Fibre, c’est le nom du nouvel ensemble formé par SFR FTTH et Covage. Fort de 7 millions de prises en fibre optique déployées, exploitées et commercialisées, il se revendique le “1er opérateur d’infrastructures indépendant de France”.

Ces 7 millions de prises sont réparties à travers 24 RIP et 5 zones AMEL. 2,6 millions d’entre elles se trouvent par ailleurs en zone AMII. Sur le total, 5,5 millions de prises sur 16 RIP, 3 zones AMEL et en zone AMII proviennent de SFR FTTH. Covage a apporté le reste.

Complémentarité et neutralité

Altice, la maison-mère de SFR FTTH et par extension du nouvel ensemble, explique que “la complémentarité des territoires  couverts en  fibre optique par Covage et SFR FTTH permettra d’apporter une réponse aux enjeux d’aménagement du territoire pour plusieurs millions de Français”.

“Pleinement engagé dans l’aménagement numérique des territoires, Xp Fibre assurera l’ensemble de ses missions sur toutes les zones concernées par ses engagements : zone AMII, AMEL et DSP”, assure le groupe de Patrick Drahi. Et d’ajouter : “Chaque  zone  de  déploiement bénéficiera d’un réseau en fibre  optique  neutre et ouvert à tous les opérateurs commerciaux. Le grand public, les collectivités comme les entreprises, pourront souscrire au fournisseur d’accès de leur choix”.

Une opération validée sous conditions par Bruxelles

Pour rappel, l’acquisition de Covage par SFR FTTH a reçu le feu de Bruxelles en novembre 2020 et été bouclée en décembre 2020. La filiale d’Altice avait obtenu le feu vert européen en contrepartie de la cession de 25 réseaux du quatrième opérateur d’infrastructures en France. Il s’agissait de garantir la concurrence sur le marché professionnel. Selon la Lettre A, plusieurs opérateurs d’infrastructure lorgnent actuellement cette reprise. Les concurrents Altitude et Axione se sont positionnés sur l’ensemble des réseaux.

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Malfaçons dans la fibre optique : l’Arcep juge la situation “difficilement compréhensible” et estime “urgent” de rectifier le tir

Si le déploiement de la fibre optique avance à bonne allure, la qualité des raccordements n’est malheureusement pas toujours au rendez-vous. L’Arcep rappelle qu’il y a des règles à respecter et invite la filière à rectifier le tir.

Pas question de laisser la situation empirer davantage. Tour à tour, les alertes sont lancées et les actions lancées pour enrayer les problèmes de malfaçons dans la fibre optique, durant le processus de raccordement final confié aux opérateurs commerciaux. 

L’Arcep y va d’ailleurs d’une piqûre de rappel. “Tous ensemble, nous devons nous mobiliser pour faire de ce grand projet national de déploiement des réseaux fibre une réussite. C’est une attente majeure des consommateurs. Et ces réseaux seront l’infrastructure fixe de référence des prochaines décennies. Leur déploiement est un préalable, et leur qualité, une garantie de réussite”, insiste le gendarme des télécoms, rappelant que la France comptait “plus de 10 millions d’abonnés à la fibre à la fin d’année 2020, dont plus de 7 millions se sont abonnés ces 3 dernières années, et plus de 3,3 millions rien que pour l’année 2020”.

Une situation “difficilement compréhensible”

L’autorité administrative estime la situation actuelle “difficilement compréhensible”. Il est, à ses yeux, difficilement compréhensive de retrouver trop souvent ces nouveaux réseaux dans un état de dégradation avancée. Difficilement compréhensible de constater que les opérateurs mettent près d’un an à transcrire dans leurs contrats l’accord qu’ils ont trouvé. Difficilement compréhensible que la qualité de service sur les raccordements puisse être si insatisfaisante dans certains cas”. Le régulateur rappelle en effet que des rencontres ont eu lieu et que la filière était censée avoir trouvé des solutions “face à l’accroissement des signalements”. Au-delà des rencontres organisées et des engagements pris, il attend désormais des résultats concrets sur le terrain.

Urgence et vigilance

Voilà pourquoi il est, selon l’autorité administrative, “désormais urgent que toutes les signatures s’achèvent et que les opérateurs améliorent rapidement la qualité de leurs interventions”. L’Arcep fait référence à l’accord majeur annoncé en début de mois par la filière au sujet du mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial). Et d’ajouter qu’il appartiendra aux opérateurs commerciaux de “réparer les malfaçons” et de “remettre en conformité les points de mutualisation”. Le régulateur rappelle aussi que “le cadre réglementaire permet pleinement à un opérateur d’infrastructure de suspendre l’accès d’un opérateur commercial au mode STOC en cas de manquement répété de sa part aux spécifications techniques raisonnables et aux règles de l’art”. L’Arcep indique enfin qu’il sera vigilant concernant l’intégrité des réseaux. Des travaux se poursuivent en effet avec “avec la mise en place d’indicateurs de suivi, la poursuite des expérimentations et l’évaluation de nouvelles mesures”. Le régulateur compte par ailleurs sur les remontées de la part des collectivités territoriales.

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Fibre optique : le déploiement s’accélère dans les zones les moins denses opérées par Orange et SFR

Même si tout n’est pas parfait, le chantier de la fibre optique avance à grands pas. L’Arcep note un effort des opérateurs dans les zones les moins denses, mais souligne aussi un rythme insuffisant en zones denses.

Le déploiement de la fibre optique se poursuit sur le territoire, avec plus de 5,8 millions de nouvelles prises installées en 2020, 24,2 millions de locaux éligibles au 30 décembre 2020 et 10,4 millions de Français abonnés. Une progression s’illustrant d’ailleurs principalement dans les zones moins denses.

Forte croissance en zone AMII

“La majorité de la croissance se fait toujours dans la zone dite AMII”, explique en effet l’autorité administrative. Lors du meilleur trimestre de l’année 2020, 1,1 million de prises fibre optique y ont été installées. Elle en profite pour souligner un effort “particulièrement important” de la part des opérateurs. 

Le régulateur fait parler les chiffres. “À la fin de l’année 2020, en zone AMII, environ 76 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 91 % de ceux des communes sur lesquelles SFR s’est engagé ont été rendus raccordables”, détaille-t-il concernant la zone AMII. Un effort souligné, alors que les opérateurs avaient été invités à cravacher malgré la crise sanitaire. Avec 67 % fin juin 2020, Orange s’était fait épingler par le gendarme des télécoms.

Pour rappel, Orange s’était engagé sur 2 978 communes totalisant environ 11,10 millions de locaux. Cette proposition représentait environ 30 % de la population, 7 % du territoire et 30 % du nombre de locaux en France. Pour sa part, SFR s’était engagé sur 641 communes totalisant environ 2,55 millions de locaux, soit environ 8 % de la population, 1,5 % du territoire et 7 % du nombre de locaux en France. 

En parallèle, la quasi-totalité des projets AMEL (Appel à Manifestation d’Engagement Local) “présentent des premiers locaux raccordables, pour un total de près de 100 000 locaux raccordables sur l’ensemble des projets”, indique l’Arcep.

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Fibre optique : une maire décide de verbaliser les sous-traitants ne respectant pas les règles

Alors que les Français manifestent leur faim de fibre optique et que le nombre de prises raccordables augmente d’année en année, diverses actions à l’échelle locale et l’échelle nationale s’organisent pour enrayer les problèmes de malfaçon pointés du doigt à plusieurs reprises.

C’en est trop pour Adeline Roldao, maire de Survilliers, dans le département du Val-d’Oise. La commune de 4 200 habitants a subi “au moins une douzaine de coupures” au cours des six derniers mois, dont certaines “de plusieurs semaines, quand on connaît la capacité des opérateurs à se renvoyer la balle”. L’élue entend ainsi remettre de l’ordre dans les interventions des sous-traitants au niveau des armoires de rue.

“À Survilliers, comme dans bon nombre de communes, les armoires sont saccagées, les câbles sont arrachés ou sectionnés par les sous-traitants des opérateurs. Il est fréquent que des petits quartiers ou des îlots de quartiers se retrouvent sans Internet dans le contexte compliqué du télétravail à la maison, des étudiants confrontés à l’enseignement en distanciel et avec des seniors connectés à une téléassistance en cas de chute ou d’attaque”, explique Adeline Roldao.

Des amendes symboliques

Un arrêté municipal a ainsi été pris le 16 février pour obliger les sous-traitants “à signaler en amont l’intervention de leurs techniciens sur les armoires de fibre optique de ville”. Cela peut se faire sur le site de mairie, par e-mail ou par téléphone. Les opérateurs ont été appelés à ce propos et des autocollants ont été posés sur les armoires de rue.

Mais surtout, la commune a décidé de distribuer les amendes pour ceux ne jouant pas le jeu, en l’informant au préalable. Maintenant, l’amende est plus symbolique qu’autre chose, puisqu’on parle d’une amende de classe 1, soit 11 euros. “À mon avis, ce ne sera pas coercitif, mais ça engendre une démarche. Il faut que ça cesse urgemment”, selon Adeline Roldao. Initialement, la maire envisageait de cadenasser les armoires de rue. “Mais c’est illégal”, indique-t-elle.

“Une bonne chose”

La nouvelle semble en tout cas avoir été plutôt bien accueillie du côté des habitants. “C’est une très bonne chose, il faudrait que ce soit partout pareil pour les empêcher de faire n’importe quoi sur les boîtiers, car tout est ouvert. Cela permettra à la commune de savoir qui est intervenu et a pu faire une erreur et ainsi d’agir à son tour”, estime Isabelle, qui a perdu sa connexion à Internet d’octobre à janvier.*

“C’était catastrophique. J’ai une étudiante par correspondance et un lycéen partiellement à distance. Pour ma part, j’allais travailler au bureau, mais le soir je ne pouvais plus répondre au mail des clients. On nous a prêté une clé, mais, pour se connecter sur trois postes, c’était infernal. Nous n’avions plus de télé non plus”, raconte-t-elle.

Source : Le Parisien

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Fibre : un accord majeur entre Orange, Free, SFR, Bouygues et les opérateurs d’infrastructures pour améliorer la qualité des raccordements

Trop de problèmes dans le déploiement de la fibre optique. La filière annonce la signature d’un “accord majeur” entre les opérateurs commerciaux et les opérateurs d’infrastructures pour rectifier le tir.

Le chantier de la fibre optique avance à grands pas comme le rappelle l’évolution régulière du nombre de prises raccordables en France. Malheureusement, la filière, mais aussi et surtout les abonnés en bout de ligne, font face à un problème, à savoir la qualité des raccordements. Il y avait par exemple les “plats de nouilles”, à savoir les câbles emmêlés, au niveau des armoires de rue. Ceux-ci avaient notamment fait grincer des dents l’ancien président de l’Arcep.

Dans ce contexte, le lancement d’un guide opérationnel avait été annoncé fin 2020. Destiné aux professionnels de la fibre, le document de 144 pages insistait notamment sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le gestionnaire d’un Réseau d’Initiative Publique en est même venu à lancer, fin février, une opération “Dé-STOC-age”. Il s’agissait en l’occurrence d’écarter les sous-traitants des interventions réalisés à l’échelle d’un département. 

Un accord majeur entre les opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux

Ce mercredi et après 18 mois de travaux visant identifier les problèmes et les solutions adéquates, InfraNum annonce un “accord majeur” visant à “garantir l’exploitation durable des réseaux FTTH et une amélioration rapide de l’impact des raccordements sur l’intégrité de tous les segments de l’infrastructure mutualisée”

Cet accord repose sur trois grands principes : améliorer la sécurité et la qualité des interventions, renforcer la transparence et enfin rééquilibrer les coûts de maintenance. L’amélioration de la qualité des interventions passera notamment par un accompagnement systématique par l’opérateur d’infrastructures de tout nouvel intervenant sur le réseau, la réalisation d’audits communs et des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant. Le renforcement de la transparence reposera entre autres sur des comptes-rendus avec photos horodatées ou un contrôle par un système d’intelligence artificielle. Quant au rééquilibrage des coûts, il s’agira d’instaurer “une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l’Arcep”.

Premières signatures et mise place immédiate

Infranum annonce de premières signatures et promet une “généralisation rapide”. “Ce nouveau cadre contractuel est en passe d’être décliné dans les contrats en cours de signature chez les principaux opérateurs d’infrastructure et les opérateurs commerciaux, Axione et Altitude Infra annonçant déjà l’avoir entériné avec la majorité des OC et TDF confirmant pour sa part être en bonne voie avec les principaux opérateurs commerciaux”, précise l’ex-FIRIP. 

Infranum indique une “mise en place immédiate”. Selon la fédération, “chaque acteur doit désormais adhérer à ces nouvelles mesures opérationnelles en les transposant sans délai dans ses outils et ses méthodes pour collectivement répondre à cet impératif d’amélioration“. 

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Fibre optique : une opération “dé-stoc-age” pour lutter contre une “ubérisation du secteur des télécoms”

Le ton monte d’un cran face aux malfaçons dans la fibre optique. Le gestionnaire d’un réseau d’initiative publique veut en effet écarter les sous-traitants au motif d’intervenants “mal formés” et d’un travail “mal fait”. Pas question d’une “ubérisation” du secteur des télécoms.

Les malfaçons dans la fibre optique telles que les plats de nouilles au niveau des armoires de rue ont été pointées du doigt à plusieurs reprises, y compris par l’ancien président de l’Arcep Sébastien Soriano et l’actuel secrétaire d’État au Numérique Cédric O. Récemment, l’association 60 millions de consommateurs dénonçait un “grand bazar”.

Opération “Dé-STOC-age”

Gérant le déploiement du réseau fibre dans le département du Doubs, le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit a d’ailleurs décidé de passer à l’action en lançant le 26 février dernier l’opération “Dé-STOC-age”. Faisant ici l’objet d’un jeu de mots, le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial) consiste pour rappel à laisser la partie finale du raccordement à l’opérateur commercial et par extension à ses sous-traitants. Pour le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, il n’en est plus question. Celui-ci souhaite interdire l’intervention des sous-traitants dans le département.

Travail “mal fait”, “ubérisation” des télécoms”

Le SMIX dénonce un travail “mal fait”. Son président Denis Leroux explique : “les sous-traitants sont mal formés, mal payés, mal équipés. Résultat : ils n’installent pas correctement la fibre et abîment notre réseau pourtant tout neuf”. Nicolas Guillaume, fondateur et CEO de l’opérateur Netalis, rappelle quelques exemples de malfaçons : “des raccordements au mauvais endroit, l’utilisation de câbles de mauvaise qualité, des déconnexions intempestives, des dégâts matériels au domicile…”. À ses yeux, “c’est une véritable Ubérisation du secteur des télécoms, et forcément ça dégrade le service”.

Un guide pour les pros de la fibre optique

Début décembre 2020, la filière fibre optique avait annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Cette sorte de bible du technicien fibre distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

Source : France Bleu

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Des militants contre le “techno-monde” s’attaquent violemment à la fibre optique

Dans un combat contre la technologie, un groupe de militants s’en est pris avec violence à une entreprise spécialisée dans la fibre optique. Deux sites ont été incendiés.

Revendiquant deux incendies ayant eu lieu dans la nuit du 17 au 18 février et celle du 19 au 20 février dans le département de l’Isère, un groupe de militants parle d’une “guerre au système techno-industriel”. Les actes criminels en question ont ciblé Constructel, une entreprise spécialisée dans l’installation de la fibre optique. Le premier incendie s’est déroulé sur la commune de Brézins. Il a touché quatre véhicules et des rouleaux de fibre optique. Le second a eu lieu à Sassenage. Il a endommagé un véhicule nacelle, des stocks de câbles et une antenne-relais. Samedi, le procureur de la République de Grenoble a annoncé une enquête commune confiée à la gendarmerie.

L’ultra-gauche libertaire face au “techno-monde”, face à l'”enfer technologique”

Les deux incendies ont plus précisément été revendiqués mardi au travers du site Indymedia, proche de l’ultra-gauche libertaire et déjà utilisé pour revendiquer d’autres actes du même acabit dans la région. Les auteurs disent combattre le progrès technologique et ses répercussions négatives sur le vivant. “Si, pour nous, s’en prendre à des installateurs, des réparateurs ou des fournisseurs de câbles fait sens, ce n’est pas pour protester contre la 5G en particulier, mais bien dans un cadre plus large, de combat contre le techno-monde”, explique le texte anonyme. “Nous ne pouvons pas rester spectateurs face à cette méga-machine qui s’étend partout en pillant, détruisant, mesurant et contrôlant tout ce qui vit”, peut-on également lire.  “Nous voulons saluer tous les incendiaires qui agissent dans l’ombre en ce moment et portent des coups répétés à cet enfer technologique”, se félicitent les militants.

Source : AFP

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Fibre optique : 60 millions de consommateurs dénonce un “grand bazar”

Pour 60 millions de consommateurs, il est grand temps pour les opérateurs télécoms de s’emparer des problèmes de raccordement à la fibre optique. L’association dénonce un “grand bazar” qui risque de refroidir les Français.

“Fibre optique : le grand bazar des raccordements”, titre 60 millions de consommateurs. L’association dénonce un ambitieux chantier qui avance bel et bien, mais en traînant derrière lui un grand nombre de problèmes dont pâtissent finalement les consommateurs. Elle pointe du doigt un “objectif quantitatif”, à savoir 80 % de Français éligibles à la fibre optique d’ici fin 2022 et 100 % d’ici fin 2025, à cause duquel “la qualité des interventions n’est pas toujours au rendez-vous”.

60 millions de consommateurs note une “hausse notable” des plaintes à propos de difficultés à se faire raccorder à la fibre. “Les échecs de raccordement sont très importants. Ils atteignent jusqu’à 40 % dans certaines communes, alors que les opérateurs annoncent qu’elles sont raccordables à 100 %”, précise Ariel Turpin, délégué général de l’Avicca, pour qui un véritable défi se présente aux opérateurs.

Débranchements sauvages, plats de nouilles...

Parmi les raisons données à ce raccordement compliqué pour les Français : les fichiers de déploiements erronés, les installations sous-dimensionnées, les débranchements sauvages, le travail “à l’arrache” au niveau des armoires de rue se traduisant par les fameux “plats de nouille” (câbles emmêlés) ou encore le travail malfait chez les abonnés (prise mal fixée, fils apparents, etc.).

Sont également pointées du doigt d’autres situations. “Chez Anne-Laure, l’installation de la fibre par Free a provoqué une panne de l’éclairage extérieur. Elle déplore auprès de 60 Millions le silence radio du fournisseur malgré ses relances depuis… huit mois”, donne comme exemple l’association. “Le technicien peut aussi désinstaller l’ancienne ligne ADSL, ne pas arriver à activer la fibre et laisser les clients sans aucun service”, dénonce de son côté Valérie Alvarez, la médiatrice des communications électroniques. À cela s’ajoute la surprise concernant des travaux aux frais des utilisateurs. “D’autres découvrent qu’ils doivent engager des travaux à leurs frais, comme Christian à qui SFR, faute de pouvoir relier sa maison par voie aérienne, demande de creuser une tranchée dans son jardin jusqu’à la gaine de sa rue, une intervention qui lui coûterait 1 000 euros”, souligne 60 millions de consommateurs.

Sébastien Soriano, l’ancien président de l’Arcep, et Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avaient déjà souligné la situation. Le premier n’avait pas hésité à parler de “travail de cochons” et le second d’un gâchis. Début décembre 2020, la filière fibre optique avait de son côté annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur.

Source : 60 millions de consommateurs

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Fibre optique : redécouvrez les débuts de la fibre optique

Utilisée dans le domaine des télécommunications, la fibre optique ne date pas d’aujourd’hui. Elle est le fruit de travaux remontant à plusieurs décennies. Retour sur les prémices de cette technologie qui a bousculé tout un secteur.

La fibre optique est aujourd’hui sur toutes les lèvres, notamment celles des opérateurs. La création de la première fibre optique utilisable dans le domaine des télécommunications remonte à 1970, grâce aux travaux de la société américaine Corning, à laquelle on doit également le verre Gorilla Glass protégeant les écrans de nombreux smartphones. Les chercheurs de la firme avaient alors réussi à améliorer la pureté du verre pour réduire grandement l’atténuation du signal.

Au travers une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, Radio-Canada Info nous propose un bond de 50 ans en arrière pour découvrir les prémices de la technologie depuis les travaux de Charles Kao. Quelques années avant l’exploit des chercheurs de Corning, cet ingénieur-physicien avait posé les bases des télécommunications via la fibre optique. Il est considéré comme le père des communications dans la fibre optique” et a reçu le prix Nobel de Physique en 2009 pour ses travaux sur la transmission de la lumière dans la fibre optique.

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Fibre optique : gare aux démarchages frauduleux, alerte le gestionnaire d’un RIP

La fibre optique est disponible, et les escrocs pas très loin.

Alors que le déploiement de la fibre optique touche à sa fin dans plusieurs secteurs du Lauragais, près de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, des escrocs ont visiblement décidé d’avoir leur part de gâteau.

Ils sont en effet venus frapper à la porte des habitants dans au moins deux communes du canton d’Escalquens, en se faisant passer pour des agents démarchant pour le compte du syndicat mixte Haute-Garonne Numérique. Ce dernier gère pour rappel le RIP (réseau d’initiative publique) Fibre 31, sur lequel sont d’ailleurs disponibles les offres FTTH de Free. L’objectif de ces démarchages est d’accéder à l’ordinateur de la maison ou de récolter quelques données personnelles.

Annie Vieu, présidente de Haute-Garonne Numérique, a en tout cas décidé d’envoyer un courrier aux élus du secteur pour inviter les riverains à la plus grande vigilance. “Deux communes du canton d’Escalquens nous ont signalé que des personnes se réclamant de Haute-Garonne Numérique, syndicat mixte chargé du déploiement de la fibre optique en Haute-Garonne, et de son délégataire Fibre 31 se sont présentés chez des particuliers pour des vérifications à l’intérieur du domicile avant l’installation de la fibre optique. Je souhaite vous rappeler que les seuls techniciens habilités à rentrer chez un particulier sont ceux missionnés par un fournisseur d’accès après une démarche d’abonnement. Ni Haute-Garonne Numérique, ni Fibre 31 ne mandatent ce type d’interventions. Ces sollicitations constituent du démarchage abusif et /ou frauduleux”, alerte-t-elle.

Source : Actu.fr

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