Auteur : lucas

Fibre optique : face à des problèmes qui durent, une collectivité porte plainte contre l’Arcep pour faire bouger les choses

Les 27 communes de Paris-Saclay continuent leur combat pour avoir un réseau fibre fonctionnel et s’attaquent cette fois au régulateur.

Après avoir poursuivi les opérateurs, c’est au tour de l’Arcep de faire les frais de la colère de l’agglomération de Paris-Saclay, située à 20 km au sud de Paris. C’est en effet un dossier vieux de plus d’un an maintenant pour ces 27 communes qui déplorent l’état du réseau fibre déployé sur leur territoire.

Après avoir appelé l’Arcep à s’emparer du dossier et avoir même obtenu le feu vert du régulateur pour une expérimentation du mode opérateur d’infrastructure, le dossier est finalement porté devant les yeux de la justice pour la première fois en mai 2022, les opérateurs sont alors poursuivis pour remettre en état le réseau et atteindre les objectifs de déploiement prévus. Une deuxième plainte sera de nouveau déposée en fin d’année dernière et cette fois c’est le régulateur des télécoms, qui avait été vivement critiqué à chacune des plaintes précédemment citées, qui est la cible d’un recours devant le Conseil d’État.

L’objectif pour cette agglomération est de contraindre le gendarme des télécoms à prendre le dossier à bras le corps et à obliger les opérateurs à remettre en état les infrastructures. Une urgence pour les élus de ces communes qui expliquent que les quelques 318 000 administrés vivent “un véritable calvaire“. Outre l’inaction du régulateur et des opérateurs, le recours au mode STOC (Sous-Traitance des Opérateurs Commerciaux) est également remis en cause et accusé de causer des dégradations sur le réseau et la qualité de service de Très Haut Débit.

L’objectif derrière cette action pour le moins spectaculaire est de briser la situation de serpent qui se mord la queue dans laquelle l’agglomération est empêtrée : “opérateurs commerciaux, d’infrastructures et sous-traitants se rejettent la faute depuis des années, sous le regard impuissant de l’Arcep qui constate l’enlisement d’une situation tout bonnement ubuesque” explique la collectivité.

Source : ZDNet

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Fibre optique : face aux problèmes, les élus bloquent l’accès aux infrastructures

Une opération forte dans une région qui se plaint des malfaçons observées sur les réseaux de fibre optique.

Un acte symbolique en réponse au travail parfois peu précautionneux de certains techniciens intervenant sur les réseaux. Ce vendredi 24 février, le Syndicat des énergies et de l’aménagement numérique ont frappé fort pour dénoncer les “plats de nouilles” et la mauvaise qualité du déploiement de la fibre optique.

En effet, les élus de  nombreuses communes de Haute-Savoie ont lancé une alerte publique et se sont réunis en fin de semaine dernière pour bloquer physiquement les accès aux NRO (noeuds de raccordement optique) dans les communes de Fillière, Saint-Pierre-en-Faucigny, La Balme-de-Sillingy, Bons-en-Chablais et Saint-Julien-en-Genevois. Ici, pas de chaînes, ou de soudure, mais une solution bien plus frontale : d’énormes blocs de pierre ont été déposés devant les portes d’entrée, rendant impossible d’accéder aux câbles sans avoir l’équipement nécessaire pour déplacer ou détruire ces obstacles.

Ils critiquent notamment le mode STOC (sous-traitance opérateur commercial) employé par Altitude et les problèmes engendrés ainsi que des conditions de travail jugées inacceptables. Le président du syndicat dénonce le fait que les sous-traitants soient sous-payés et travaillent dans de mauvaises conditions. Sans compter que le travail peut être fait dans la précipitation, entraînant parfois une accumulation de déchets dans ces locaux fibre.

Le Syane demande ainsi à fournir davantage de moyen aux collectivités pour éradiquer le problème et à faire payer les responsables. L’Avicca a par ailleurs apporté son soutien au syndicat.

Comme de trop nombreuses collectivités en France la Haute-Savoie subit les contrecoups de la mise en oeuvre d’un système de sous-traitance sauvage (le mode STOC) dont l’Avicca réclame, depuis plusieurs années, l’arrêt définitif. Parce que les promesses de la filière télécoms tardent toujours à trouver leur concrétisation, j’ai déposé une proposition de loi le 19 juillet 2022. A visée coercitive, puisque le temps des bonnes intentions est révolu, la proposition de loi a pour objet de contraindre les opérateurs à réaliser les raccordements à la fibre optique dans les règles de l’art et de sécurité, et par ce biais à garantir aux consommateurs leur droit à une connexion Internet de qualité. Elle passera en lecture au Sénat dans le courant du Printemps.
Patrick Chaize, Sénateur de l’Ain et Président de l’Avicca
Source : Alloforfait
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Fibre optique : la filière appelle l’Arcep à une nouvelle régulation et des changements pour les entreprises

Quatre associations réclament une nouvelle régulation pour qu’aucune entreprise ne soit laissée sur le bord de la route en terme de transition numérique. 

Profiter de la fin à venir de l’ADSL pour dynamiser le marché, encore jugé trop peu concurrentiel. InfraNum la fédération des industriels partenaires des territoires connectés, l’AOTA association des opérateurs télécoms alternatifs, le CDRT club des dirigeants télécoms et réseaux et l’EBEN fédération des entreprises du bureau et du numérique, s’unissent et appellent le régulateur à saisir l’opportunité de la fin de cuivre pour “adopter une nouvelle régulation résolument proconcurrence et proinnovation.

Les quatre associations ont en effet adressé un courrier à la présidente de l’Arcep pointant du doigt une offre de fibre optique trop peu diversifiée et complexe pour les entreprises. Face à un marché ayant besoin de davantage d’offres “sur-mesure”, le passage à la fibre est difficile et d’après une étude IFOP, 40% des entreprises n’ayant pas encore migré vers la fibre seraient réticentes à le faire. Parmi les principales raisons mises en avant par les répondants, figure la crainte des coûts induits par le changement et la transformation en profondeur de l’entreprise ;les opérateurs spécialisés auront un rôle de proximité crucial à jouer pour accompagner la migration de l’ensemble des entreprises, premier pas vers leur transformation numérique” expliquent-elles dans leur lettre.

L’écosystème doit ainsi être dynamisé, notamment à l’approche de la fermeture du réseau cuivre “ultime opportunité pour rémédier aux déséquilibres concurrentiels sur le marché entreprise“. Les associations pointent ainsi du doigt des possibilités d’actions spécifiques au marché entreprise à envisager :

  • Une information transparente et préavis suffisant sur les zones de fermeture pour l’ensemble des opérateurs entreprises
  • La mise en place d’une communication neutre et pédagogique à destination des entreprises en associant les acteurs du secteur
  • La levée des barrières contractuelles pendant la phase de préavis de fermeture commerciale pour permettre la remise en jeu du marché

Sans oublier le fait de mettre fin aux inquiétudes autour de la qualité de service de la fibre mutualisée, qui ralentissent la migration vers la fibre.

Une nouvelle régulation du marché entreprise des télécoms est aujourd’hui nécessaire pour permettre aux opérateurs de proximité d’accéder à tous les locaux entreprises. Convaincus que la transition numérique des entreprises passera par une approche avant tout locale et pragmatique, les signataires appellent le régulateur à prendre des actions fortes” concluent-elles.

 

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Fibre optique : où les opérateurs réalisent-t-ils des travaux pour améliorer le réseau ? L’Arcep fait le point

Les problèmes de raccordement et d’infrastructures n’épargnent pas les réseaux fibre optique et l’Arcep dévoile les informations autour des différents travaux en cours et déjà réalisés en France.

Mauvais état des points de mutualisations, remise à neuf dans certaines zones… Outre le déploiement dans les zones pas encore couvertes, les opérateurs doivent également s’assurer d’une qualité de service décente pour leurs réseaux fibre optique. L’Arcep a publié une page dédiée aux différents travaux et à leur avancée sur son site web, retraçant les plans de rénovation initiés par les responsables de certains réseaux. Elle présente également les divers groupes de travaux mis en place sur le sujet de la qualité des réseaux fibre.

Les témoignages ne manquent pas : l’entretien de certains réseaux laisse clairement à désirer et leur état n’est pas encore aux normes dans certaines zones, souffrant davantage de pannes que la moyenne. Cela concerne 2% du parc d’après l’Arcep, qui a donc réclamé qu’ils soient remis en état.

Les travaux en cours

Pour l’heure, quatre plans de remise à niveau sont en cours explique l’Arcep. Ils interviennent “lorsque la quantité de dégradations des infrastructures du réseau est trop importante, en particulier au niveau des points de branchements optique et sur les câbles de distribution, et ne permet plus de garantir le fonctionnement du réseau“. Trois d’entre eux sont déjà connus : provenant d’XP-Fibre, la filiale dédiée aux réseaux fibre de SFR, Altitude et Free, tous trois lancés récemment.

Du côté de XP-Fibre, ce sont 900 points de mutualisation (PM) et près de 400 000 locaux en zone AMII et RIP en Île de France qui doivent être repris entre le troisième trimestre 2022 et le quatrième trimestre 2024. Des travaux ont déjà été entamés à la fin de l’année dernière sur trois communes pilotes : Ecouen, Valenton, Saint-Pierre-du-Perray et 11 communes seront entamées au premier trimestre 2023.

Pour sa part Altitude doit remettre à niveau 70 PM en zone RIP, pour 33 000 locaux, notamment dans l’Essonne avec 3 PM de Sequantic Telecom, 6 PM de Seine-Essonne THD, 17 PM de Tutor Europe Essonne mais aussi en Savoie (6PM) et dans le Calvados (28 PM). Ces travaux doivent prendre fin en mai prochain, excepté pour 5 points de mutualisations de Seine-Essonne THD pour qui la fin de la réingénierie est prévue au quatrième trimestre.

Le plan de Free quant à lui n’est pas un plan de reprise équivalent aux deux précédents, mais une évolution des processus sur des PM de Grande capacité, majoritairement en Île-de-France et dans des communes de zones très denses. Ces travaux doivent prendre fin en fin 2024.

Cependant, XP-Fibre intervient également dans les environs de Meyzieu et Saint-Priest en zone AMII depuis septembre 2021, avec une volonté de remise en état des réseaux. Cette dernière est finalisé et la réouverture commerciale progressive est en cours.

Des remises en état de plus en plus fréquentes

Les graphiques ci-dessous présentent le nombre de points de mutualisation remis en état par les opérateurs d’infrastructures depuis le premier trimestre 2020. Il s’agit des données fournies par les opérateurs d’infrastructures actualisées à la fin du T4 2022

On peut ainsi observer qu’Orange en zone AMII a régulièrement remis en état certaines de ces infrastructures mais que les autres opérateurs d’infrastructures commencent également à reprendre leurs réseaux en main depuis le début de l’année 2022. A noter cependant, ces graphiques présentent le nombre d’appareils concernés, mais si l’on met en lien avec le parc global de l’opérateur, la proportion des infrastructures concernées n’atteint pas les 3% du parc respectif de chaque opérateur d’infrastructure.

 

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Fibre optique : 156 millions levés par Covage pour connecter 100% des entreprises

Depuis le rachat par le groupe Altitude en septembre 2021, Covage multiplie les investissements et entend ainsi couvrir 100% des fibres en FttH.

Un objectif assez cohérent alors que la fin du réseau cuivre est prévue pour 2030. En effet, si les particuliers attendent la fibre, c’est également le cas pour certaines entreprises et l’opérateur d’infrastructure a ainsi levé des fonds dans cette optique.

NORD/LB, banque allemande déjà partenaire pour le financement d’infrastructures FTTH du Groupe Altitude, a ainsi mis en place avec Covage un crédit moyen terme et une ligne de liquidité, pour un montant total de 156M€ en s’engageant sur la totalité de ce financement. L’objectif de Covage entend avoir raccordé 40 nouvelles métropoles à la fibre fin 2023. Son directeur général explique qu’un tel emprunt vient accompagner une ambition de déploiement rapide d’un réseau de fibre optique adapté aux besoins des entreprises sur le territoire.

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Free s’engage auprès de l’Arcep pour remettre en état certain de ses réseaux fibre

Les opérateurs déployant la fibre optique sont parfois interpellé par l’Arcep concernant l’état de leurs réseaux et, comme XP-Fibre ou Altitude avant lui, Free a déposé hier un plan de reprise pour certains des siens.

La présidente de l’Arcep était entendue aujourd’hui par la Commission des Affaires économiques du Sénat pour faire le point sur la régulation du secteur des télécommunications. La question de la qualité de service a été largement abordée durant cette audition et Laure de la Raudière a expliqué que “certains réseaux de Free” présentaient des problèmes.

Ces derniers, concernant “beaucoup moins de ligne” que d’autres réseaux remis en cause comme chez XP-Fibre ou Altitude, ont fait l’objet d’un plan de reprise de la part de l’opérateur de Xavier Niel. L’Arcep a été notifié hier de ce plan concernant ces réseaux situés en région parisienne, notamment à Sarcelles explique la présidente.

Il ne s’agit pas du premier plan de reprise déposé par un opérateur, la filiale de SFR dédiée au déploiement de la fibre optique et Altitude ont par exemple déjà informé d’initiatives similaires en fin d’année dernière auprès du régulateur des télécoms. La teneur de ce plan d’action de Free n’a pas été dévoilée ni l’ampleur des réseaux concernés, mais elle fait donc partie d’une initiative globale concernant des réseaux accidentogènes “qui concentrent une grande majorité des incidents” de déploiement de la fibre déplorés de longue date par l’Arcep . “On espère qu’il y aura des améliorations courant 2023” explique Laure de la Raudière.

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Dégâts dans votre logement suite à l’installation de la fibre, que faut-il faire ?

Comment réagir face à l’intervention d’un technicien peu délicat ayant engendré des dégradations chez vous lors de votre passage à la fibre ? Une agence de logement social donne les démarches à suivre pour les locataires.

Trou mal percé, fibre mal recouverte, dégâts plus importants… Si les techniciens fibre peuvent opérer dans les règles de l’art, ce n’est pas une vérité absolue. Sarthe-Habitat affirme observer une recrudescence de dommages lié au déploiement de la fibre optique dans les logements et dans les parties communes de ces derniers.

Face à de telles dégradations, comment réagir lorsque l’on est pas propriétaire de son logement ? Une démarche spécifique peut être enclenchée pour éviter de se retrouver à devoir tout payer.

Ainsi, si vous observez des dégradations causées par le passage du technicien, il faut rapidement informer votre bailleur avec des photos à l’appui. Une fois cela fait, contactez un huissier de justice afin de faire dresser un procès-verbal de constat des dégâts, puis faites chiffrer les travaux de réparation par une entreprise compétente. A vous ensuite d’adresser directement une réclamation à votre fournisseur d’accès à internet.

En cas de refus de l’opérateur de prendre en charge les travaux, Sarthe-Habitat invite à saisir le Tribunal d’Instance du lieu de votre domicile. Il est également indiqué qu’il faut informer son bailleur par une demande écrite avant toute transformation intérieure ou extérieure du logement. Vous pourrez commencer les travaux avec l’autorisation du bailleur. Si vous n’attendez pas cet accord, celui-ci pourra demander une remise en état du logement à vos frais.

 

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Fibre optique : une nouvelle méthode de déploiement, plus écologique, moins chère et rapide

TDF présente une nouvelle méthode de déploiement écologique de la fibre optique nommée “Greenpose”, se voulant plus vertueuse.

La fibre passe le long de nos routes, parfois visible sur des poteaux mais parfois cachée en sous-terrain. L’opérateur d’infrastructure TDF a établi un partenariat avec la société de génie civile OT Engineering pour mettre en place dans le Val de Loire une nouvelle technique  pour enterrer les câbles de fibre de manière écologique, en comparaison au déploiement traditionnel de la fibre.

Cette technique nommée greenpose consiste concrètement à déposer un liant mélangé à la terre afin de remplacer le béton. Dans une vidéo explicative, l’opérateur d’infrastructure présente un chantier Greenpose représentant près de 7 kilomètres de génie civil dans la commune de Continvoir. Pour apporter la fibre à environ 600 habitants d’ici la fin de l’année, l’entreprise OTE va donc pouvoir utiliser sa méthode développée depuis trois ans.

Sur ce chantier, c’est donc le traitement de sol qui est privilégié en utilisant directement les matériaux déjà sur place qui sont traités avec un liant. Le fonctionnement est assez simple à comprendre : un porte touret déroule les tubes contenant la fibre à l’avant de ce chantier mobile et vient ensuite un camion unique se chargeant de quatre actions. Il creuse la tranchée, traite les déblais puis pose les fourreaux au fond de fouille et la remblaie directement avec la terre à laquelle a été ajoutée ce fameux liant. Un troisième véhicule équipé d’une roue de compactage s’occupe ensuite de tasser la tranchée pour ensuite être mis au propre avec une balayeuse et une mini-pelle. Le chantier utilise ainsi 3 machines au lieu de 5.

Dans la vidéo, le responsable d’OTE explique les nombreux avantages de cette pratique. Le premier point et l’apport écologique puisque la Greenpose permet de réduire notre impact carbone de 95% par rapport à une méthode classique, soit 33 tonnes de Co2 économisés par km de fibre déployée. Cette économie est permise par l’absence du “balai des camions toupie qui gravitent autour d’un chantier traditionnel“, il n’y a aucun déchet à évacuer ou à traiter et l’utilisation du béton et très réduite par rapport à la méthode classique.

Est également mise en avant la sécurité des usagers, puisque les tranchées ne restent pas ouvertes au bord de la route. De plus, cette technique permet une vitesse d’exécution très rapide, allant jusqu’à 350 mètres de fibre déployée par heure. Sur le RIP de Val de Loire Fibre opéré par TDF, l’objectif est de réaliser 200 kilomètres de fibre déployée grâce à la technologie Greenpose.

 

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Malfaçons dans la fibre : Orange veut certifier l’intervention des techniciens avec une nouvelle solution

Orange mène des expérimentations avec Engie associant les technologies de la blockchain et de la 5G qui pourraient mener à une sécurisation des interventions sur le réseau fibre.

Comme un certificat de passage numérique et infalsifiable. L’opérateur historique continue ses expérimentations autour des interventions sur les réseaux et a imaginé un nouvel usage se basant sur la blockchain. L’idée est assez simple : enregistrer un fichier vidéo de l’intervention effectuée avec des lunettes connectées pour qu’il puisse servir de preuve en cas de litige. Grâce à la blockchain et au stockage dans le cloud, ces fichiers seront authentifiés et associés à une clé unique.

L’avantage ici de la blockhain est de permettre de repérer immédiatement si un seul pixel du fichier a été retouché et ainsi éviter les fausses déclarations. Mais ce n’est pas la seule solution envisagée par Orange : un jeton logiciel sécurisé pourrait également être installé sur le smartphone d’un technicien et servirait de clé pour ouvrir le site d’intervention. Une évolution des serrures connectées déjà en expérimentation en France. Cela permettrait par exemple, lors d’une intervention où il faut intervenir dans un local où le technicien n’a pas normalement le droit d’intervenir, d’échanger ce jeton pour faciliter l’accès au site.

“Nous avons interrogé des techniciens dans tous les sescteurs pour connaître leurs points de friction. Les K.O. techniques, ces interventions non abouties, en font partie. L’objectif est d’augmenter l’efficacité des techniciens, en augmentant le nombre d’interventions, en diminuant le nombre de K.O. techniques, et en accroissant la sécurité du technicien”, explique Philippe Delbary, directeur d’Orange Innovation.

Source : Usine Digitale

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Les offres fibre de Free sont-elles disponibles chez vous ou en approche ? La carte d’Univers Freebox pour y voir plus clair

La commercialisation des offres fibre de Free continue à travers la France, avec une présence officielle sur 56 RIP au 26 octobre 2022.

Sur quels réseaux d’initiative publique Free est-il présent ? L’opérateur de Xavier Niel a multiplié les contrats-cadre avec les opérateurs d’infrastructure majeurs (Altitude, Axione, Covage, Orange…) pour être en mesure de proposer ses offres fibre dans de nombreux départements. Si on compte uniquement les annonces officielles, l’opérateur de Xavier Niel est présent sur 56 réseaux d’initiatives publiques sur environ 95 RIP. Des préouvertures ont également été repérées sur certains réseaux, sans que l’opérateur ait confirmé sa présence.

Univers Freebox met ainsi à jour sa carte des RIP, seuls les 56 réseaux officialisés y figurent pour le moment. Les préouvertures faisant l’objet de remontées d’abonnés n’apparaissent pas ici. Le but est de vous proposer un outil reposant uniquement sur des informations sur lesquelles Free a communiqué de manière officielle. À noter aussi que de nombreux réseaux sont toujours en cours de déploiement. Les foyers pourtant situés dans les départements concernés ne sont donc pas tous éligibles à la fibre de Free. Pour certains, il faudra attendre encore quelque temps. En 2022, Free prévoit de commercialiser ses offres sur plus de 25 réseaux d’initiative publique. 


Liste des RIP officialisés et préouvertures 


Altitude 

Préouverture : Yconik (Yonne), ALL Fibre.

 Axione 

 Covage 

 Orange 

Préouverture : BFC Fibre (Bourgogne-Franche-Comté)

TDF 

CM’IN 

SIEA 

  •  Li@in  : département 01 (250 000 prises)

CAPS Très Haut débit :

SyDev 

XP Fibre (SFR)

Préouvertures : Sema@fibre 77, Essonne Numérique.

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