Auteur : Maxime Raby

Free perd toujours des abonnés Freebox malgré une bonne performance sur la fibre

L’opérateur de Xavier Niel n’a pas relancé la machine sur le fixe. Pire encore, après une perte de 19 000 abonnés sur ce segment lors des trois premiers mois de l’année, Free voit 28 000 de ses abonnés partir chez la concurrence au second trimestre.

C’est le message du jour, Iliad est en difficulté d’un point de vue commercial. La publication de ses résultats semestriels ce matin le démontre. Une hémorragie inédite et conséquente sur le mobile et une fuite des abonnés sur le fixe non colmatée. En effet, la base d’abonnés haut et très haut débit de Free est passée de 6 501 000 fin mars  à 6 473 000 au 30 juin 2018 soit une perte de 28 000 abonnements sur le trimestre. Un mauvais exercice sur le fixe à contraster avec la fibre où Free a engrangé 88 000 abonnés, une performance, en comparaison supérieure à celle de Bouygues et en ligne avec le trimestre précédent. Sur le semestre, l’augmentation du nombre d’abonnés FTTH  est de 178 000. "Ainsi, le groupe affiche une croissance d’un tiers de sa base d’abonnés FTTH en 6 mois, et compte désormais 734 000 abonnés FTTH", précise Iliad.



Les objectifs sur le fixe :

  • Part de marché Haut Débit et Très Haut Débit de 25% à long terme ;
  • Hausse de la base d’abonnés FTTH de 300 000 à 500 000 abonnés en 2018, puis d’environ 500 000 abonnés par an à partir de 2019 ;
  • Atteindre 1 million d’abonnés FTTH début 2019 ; 
  • 9 millions de prises raccordables au FTTH à fin 2018 et 20 millions de prises FTTH à fin 2022.
Classés sous les catégories : Non classé

Free lance sa carte d’éligibilité à la fibre optique, l’êtes-vous ‘

Attendue de pied ferme depuis de nombreux mois par toute la communauté Free, une carte officielle d’éligibilité à la fibre optique a fait son apparition sur le site de l’opérateur.

Désormais accessible aux côtés de celle de l’ADSL, cette carte forte utile à condition d’être fiable, permet en quelques clics de connaître votre éligibilité à la fibre optique de Free par zone et par adresse dans tout l’hexagone. Ce n’est pas tout, il est également possible de visualiser en bleu les zones en cours de déploiement et en jaune celles à l’étude.

 

 

Alors à vous souris, la carte est à retrouver ici. A noter que l’éligibilité xDSL a été mise à jour. 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free débarque sur un RIP exploité par Orange et y lancera ses offres fibre dès la rentrée

 

Bonne nouvelle, après un an de négociation, Free vient de signer son arrivée sur le réseau régional Auvergne Très Haut débit, un RIP pionnier exploité par Orange qui compte aujourd’hui 113 000 prises livrées et dont l’objectif est d’atteindre les 230 000 en 2021.

Si jusqu’à présent, Orange était le seul opérateur commercial présent avec au compteur environ 30 000 abonnés auvergnats dans les départements de l’Allier, du Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, l’arrivée d’un deuxième FAI sur le réseau fibre Auvergne THD était envisagée dans le courant du 2ème semestre 2019. Mais les discussions ont abouti plus rapidement que prévu et dès cette rentrée, Free va ainsi être en mesure de commercialiser ses offres fibre sur ce réseau, informe un communiqué de la Région, une première pour l’opérateur de Xavier Niel qui tarde encore à proposer ses offres sur les réseaux opérés par les opérateurs d’infrastructure avec qui il a signé un accord à savoir Axione, Covage et Altitude. Free devrait normalement être accessible sur le RIP du Grand-Est et sur celui de l’Oise d’ici la fin de l’année.

A noter que SFR arrivera également sur le réseau Auvergne THD prochainement ce qui permettra aux habitants de choisir parmi trois fournisseurs d’accès à internet.

Classés sous les catégories : Non classé

Le secteur des télécoms est le plus endetté en Europe, Altice en tête chez les opérateurs

Déjà 157 milliards d’euros de dette cumulée fin mars 2018, le secteur des télécoms vient de dépasser le secteur de l’énergie qui devance l’automobile, selon une étude de Moody’s.

C’est aujourd’hui l’industrie la plus endettée en Europe. C’est du moins le constat de l’agence de notation après avoir analysé  « 590 entreprises européennes de divers secteurs, classées dans la catégorie « speculative grade » (risque élevé et coût de la dette plus important) », rapporte Les Echos. Les télécoms représentent ainsi 16% des groupes sélectionnées, en hausse de 4% sur un an. Parmi les opérateurs les plus touchés, Altice Europe vire en tête avec 31,8 milliards d’euros de dette au T2, Telecom Italia se classe second (25,1 milliards dette) devant le hollandais Veon (8,6 milliards d’euros).

Si Moody’s constate chaque année environ 300 milliards d’euros de dette dans le secteur, pas moins de 10% est ainsi refinancé tous les ans. En somme, la dette fait partie du métier, le coût de crédit est bas et les opérateurs investissent à outrance dans les infrastructures alors que parfois leurs revenus baissent du fait de la guerre des prix, environ 17%  de leur chiffres d’affaires sont d’ailleurs réinvestis.

Autre enseignement, le niveau d’endettement baisse toutefois de plus en plus chez les opérateurs télécoms, c’est de bon augure, l’agence de notation s’inquiète en revanche des équipementiers du secteur comme Ericsson, Nokia ou encore Huawei là où la dette "est surtout logée".

Enfin, bonne nouvelle selon les analystes, le marché des télécoms est en voie de stabilisation, après des chambardements souvent causés par l’arrivée d’un nouvel acteur, notamment en France avec l’arrivée de  Free Mobile en 2012.  « Les télécoms sont certes une industrie très endettée, mais qui a la capacité de générer du cash flow », conclut l’agence.

 

Source : Les Echos 

Classés sous les catégories : Non classé