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[L’info du jour en vidéo] Box Internet : Qui de Free, Orange, Bouygues Télécom ou SFR offre les meilleurs débits ?

Univers Freebox lance cette semaine et durant tout l’été, un nouveau format vidéo pour ne pas louper le fait d’actualité du jour chez Free ou dans le monde des télécoms.

En une minute chrono, l’équipe d’Univers Freebox passera en revue tout l’été et ce quotidiennement du lundi au vendredi, l’information à retenir du moment ou de la journée. Parmi les thématiques traitées, l’actualité brûlante de Free, Orange, SFR et Bouygues Telecom mais aussi du monde de l’audiovisuel en règle générale. Ce format prend la forme de vidéos courtes et illustrées pensées pour les réseaux sociaux, à savoir Twitter, TikTok, Instagram mais aussi Youtube (Shorts).

Dans cette nouvelle vidéo, nous vous proposons de découvrir quel opérateur propose les meilleurs débits sur les box Internet (Freebox, Bbox SFR box et Livebox), et plus globalement, les meilleures performances chez Free, Orange, Bouygues Télécom et SFR.

@universfreeboxoff #fibre #free #orange #nperf #sfr #bouyguestelecom #adsl #universfreebox #fyp ♬ son original – Univers Freebox

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Free annonce passer le cap des 5 millions d’abonnés fibre et marque sa différence avec ses rivaux

En amont de ses résultats semestriels attendus le mois prochain, Free tient à faire savoir qu’il est le premier opérateur alternatif en franchissant le seuil des 5 millions d’abonnés. L’opérateur couvre désormais 23 400 communes et dispose de de 33 millions de prises raccordables. C’est le fruit de ses investissements importants dans les réseaux et dans la formation.

Un nouveau cap de franchi. Free annonce  avoir franchi en juin le cap des 5 millions d’abonnés fibre. “Cette performance est le fruit de l’ambitieuse politique d’investissement et d’innovation de Free dans son réseau, combinée à la qualité de ses offres commerciales et à la mobilisation quotidienne de ses 3 600 collaborateurs dédiés à la Fibre. Free est le 1er opérateur fibre en termes de taux d’adoption, avec 70% de ses abonnés fixes connectés en fibre optique”, se félicite le FAI ce 18 juillet. A titre de comparaison, Orange comptait plus de 7,5 millions d’abonnés fin mars 2023 contre 3,1 millions pour Bouygues Telecom et 4,5 millions pour SFR qui inclut plusieurs technologies dans ses chiffres (fibre, câble et 4G Box).

Free confirme aujourd’hui son rang de premier opérateur alternatif sur le fixe avec plus de 23 400 communes couvertes en FTTH et plus de 33 millions de prises raccordables. “Nous sommes un acteur majeur des déploiements dans les territoires, dans le cadre du co-financement et par notre engagement auprès des collectivités. Free est partenaire de la quasi intégralité des Réseaux d’Initiative Publique (RIP).”

Avec plus de 10 milliards d’euros d’investissements cumulés dans la fibre et plus de 40% de son chiffre d’affaires fixe sur les dernières années, le FAI se revendique comme étant l’opérateur qui investit le plus dans la fibre en proportion de son chiffre d’affaires fixe sur la période 2006-fin juin 2023.

Une stratégie qui porte ses fruits

Afin de marquer sa différence en matière de stratégie, l’opérateur rappelle avoir toujours proposé la fibre au même prix que l’ADSL a contrario de ses rivaux. “Toutes les Freebox commercialisées en zones dégroupées sont compatibles avec la fibre. Enfin, Free est le seul opérateur à proposer la technologie 10G-EPON en France qui permet un débit descendant allant jusqu’à 8 Gbit/s”, ajoute t-il faisant allusion à sa Freebox Delta lancée en 2018. Du côté de la concurrence, SFR s’appuie depuis un an sur la technologie Fibre XGS-PON qui permet des débits descendants de 8 Gbit/s également mais qui a l’avantage de permettre techniquement un débit symétrique à l’avenir (download et upload). Bouygues Telecom lui a emboîté le pas ce 17 juillet. En 2022, Free est l’opérateur à avoir affiché les meilleures performances de l’Internet Fixe selon le baromètre nPerf avec un débit moyen descendant (274,17 Mbit/s) et en débit moyen montant (183,29 Mbit/s), toutes technologies confondues (Fibre, ADSL) en France métropolitaine.

Chaque jour, 12 000 techniciens dont 3 600 collaborateurs Free sont mobilisés pour connecter les abonnés du FAI. La formation est un pilier de sa stratégie de déploiement de la fibre avec une “organisation dédiée et des processus de formation parmi les plus exigeants du secteur pour former nos propres techniciens mais aussi ses partenaires sous-traitants. Deux centres de formation dédiés à la fibre ont ainsi étés créés par Free ces dernières années“. A date, le FAI a formé plus de 10 000 techniciens et encadrants depuis le lancement de la fibre.

 

 

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Ce que les opérateurs viennent de mettre enfin en place pour améliorer la qualité de la fibre

L’outil “e-intervention” de traçabilité des interventions est désormais en place sur le territoire tout comme les comptes rendus d’intervention avec photos, annonce l’Arcep.

Un point d’étape sur les travaux relatifs à la qualité des réseaux FTTH, c’était plus que nécessaire à l’heure où la fibre a parfois mauvaise presse à cause de malfaçons en tout genre comme des utilisateurs débranchés au profit d’un nouvel abonné, des dégradations des armoires de rue, sans parler des déconnexions temporaires et difficultés de raccordement.

Lors de la publication de la première édition de son observatoire sur ce sujet majeur, l’Arcep a révélé les réseaux les plus impactés. “Une partie, regroupant environ 2% des lignes exploitées sur le territoire, présente des taux d’incidents significativement plus élevés que la moyenne nationale. Ces réseaux, qualifiés d’accidentogènes, font aujourd’hui l’objet, pour la plupart, de travaux de remise en état par les opérateurs d’infrastructure qui les exploitent.  Ces plans devraient être achevés d’ici la fin de l’année 2024”, a fait savoir le régulateur?

A y regarder de plus près, le taux mensuel d’échec au raccordement  et le taux de pannes survenues sur ces réseaux est en nette baisse depuis le mois de février bien que ces difficultés sont observées sur l’ensemble des réseaux.

L’amélioration de la qualité de l’exploitation des réseaux en fibre optique semble donc enclenchée. La prise d’engagements de la part de l’ensemble de la filière en septembre 2022 pour mieux contrôler les interventions, prévenir et reprendre les malfaçons au fil de l’eau commence à porter ses fruits.

L’outil e-intervention est en place et va évoluer

Les travaux menés par le régulateur et les opérateurs ont permis la mise en place de nouveaux outils de contrôle de la qualité des interventions. “Les opérateurs d’infrastructure ont désormais la capacité de savoir qui intervient, où et quand grâce à un nouvel outil dénommé « e-intervention”, annonce le gendarme des télécoms. Attendue depuis fin 2020, son lancement a été repoussé à plusieurs reprises. Lors d’un comité d’interconnexion en mars 2022, la présidente de l’Arcep a observé que la qualité de l’exploitation sur les réseaux FttH ne s’améliorait pas en appelant  une nouvelle fois  les FAI à mettre en œuvre cet outil interopérateurs de notification  des interventions, avant l’été 2022. Il aura fallu attendre le printemps 2023. Le but est de vérifier l’état des lignes des opérateurs commerciaux, de quoi détecter d’éventuelles déconnexions survenues durant l’intervention.

“Les opérateurs travaillent maintenant à faire évoluer cet outil afin de prévenir en temps réel le technicien intervenant pour l’opérateur commercial en cas de coupure d’un abonné”, annonce aujourd’hui l’Arcep.

Les comptes rendus d’intervention avec photos

En parallèle, les opérateurs ont mis en place un compte rendu d’intervention pour une meilleure qualité des raccordements. “Aujourd’hui, la quasi-totalité des interventions font l’objet d’un compte rendu d’intervention avec photos, communiqué par l’opérateur commercial à l’opérateur d’infrastructure”, assure le régulateur.

Ces comptes rendus d’intervention photos pour lesquels Orange, Free, SFR et Bouygues Telecom ont pris fin septembre 2022 l’engagement devant le ministre chargé des communications électroniques et du numérique, ainsi que devant la présidente de l’Arcep doivent améliorer la conformité des photos transmises et “atteindre 90-95% en juillet 2023″.

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Fibre : face à des travaux nécessaires, l’arrêt de l’ADSL inquiète des particuliers et les collectivités espèrent une solution

Alors que le plan d’extinction du réseau cuivre est en marche, les habitants qui doivent faire des travaux pour être raccordés en fibre s’inquiètent et les collectivités ne savent pas quoi répondre. 

Si le déploiement de la fibre optique est majoritairement réalisé d’un bout à l’autre de la ligne par les opérateurs d’infrastructure, certains cas nécessitent des travaux qui sont pour l’heure à la charge du particulier. Dans l’Yonne par exemple, dans des communes où la fibre est déjà déployée, certains logements se retrouvent privés du très haut débit pour une raison simple : le coût de ces travaux.

C’est le cas d’un habitant cité par France Info, Pierre, qui habite dans un pavillon près d’Auxerre. Mon fournisseur m’a contacté pour me dire que la fibre était à disposition et qu’ils allaient passer pour câbler les derniers mètres jusqu’à chez moi”, explique-t-il. “Tout ça gratuitement et en changeant ma box qui commençait à dater. Mais lorsque le technicien est venu, il a vu que les gaines étaient trop étroites pour faire passer la fibre et qu’il ne pouvait rien faire.” Pour résoudre ce problème, le technicien explique donc la nécessité des travaux qui seront à sa charge, que Pierre fait donc estimer à plusieurs milliers d’euros.

Alors qu’il a déjà fait réaliser des travaux de terrassement il y a quelques années, “il est hors de question que 3 ou 4 ans plus tard, je paye encore plusieurs milliers d’euros pour avoir la fibre certes, mais pour une qualité de service supplémentaire qui n’est pas évidente et pour un coût rédhibitoire” s’insurge-t-il. Mais le problème est qu’à l’horizon 2030, l’ADSL sera coupé : “je n’ai toujours pas l’intention de faire ces travaux-là. Je pense qu’il doit y avoir un rapport de force pour que la charge financière ne pèse plus sur les particuliers. Si d’ici à deux ans on nous dit qu’il n’y a plus l’ADSL, forcément ça change la donne et on se retrouve contraints, internet fait désormais partie de nos vies. Être mis devant cette alternative qui ressemble à un fait accompli, passez à la fibre ou vous n’avez plus rien, je trouve ça inadmissible.”

Pierer s’inquiète donc face à l’obligation probable de passer par cette étape de travaux, “cela se planifie et ce n’est pas forcément faisable en une année“. Pas de chance pour cet abonné qui est considéré comme un cas particulier par Orange, en charge du déploiement dans la zone. Le responsable de l’aménagement numérique de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois, Eric Moriceau, affirme qu’il n’y a rien à faire.

“J’ai des particuliers qui m’appellent chaque semaine pour me demander ce qu’on peut faire dans une telle situation. Tout ce que je peux leur répondre c’est ce que nous dit aussi Orange : de s’orienter vers des services 4G ou satellite. Franchement, on est complètement dépassés. Sans une intervention de l’État ça ne changera pas.” Le vice-président du conseil départemental de l’Yonne explique lui aussi son impuissance, et “espère que Monsieur Barrot (ministre chargé de la transition numérique) travaille sur une solution“. Il estime pour sa part l’arrêt du cuivre dans son département à 2025, donc cette solution devrait être trouvée rapidement.

La filière s’y intéresse actuellement, puisque lors du TRIP de printemps de l’Avicca, l’association propose la création d’une aide financière voire la mise ne place d’une structure nationale d’investissement pour répondre à ce type de problématique.

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Des tensions autour des malfaçons dans la fibre optique, la filière réclame que le gouvernement prenne ses responsabilités

Une fin de récréation demandée avec le ministre de la Transition numérique dans le rôle du maître d’école.

La fibre pour tous en 2025, c’est le plan sur lequel les opérateurs se sont alignés mais le pari est-il tenable ? Si Orange estime que le projet n’est pas vraiment été atteignable, le gouvernement y croit et le rythme est assez bon avec plus de 80% des Français éligibles. Cependant, il reste encore du travail et c’est le plus difficile qui s’annonce avec des locaux plus complexes à raccorder pour des sommes plus importantes. De plus, le secteur est assez divisé avec des conflits entre les opérateurs, les industriels, les collectivités, l’Arcep et le gouvernement.

Le nœud de cette discorde vient des problèmes de raccordement maintes fois dénoncés tant par le régulateur que par des industriels et des spécialistes des télécoms. Au point qu’une proposition de loi doit a été adoptée au Sénat pour lutter contre les malfaçons observées. Cependant, le texte a mis le feu aux poudres, puisque “personne n’est d’accord sur le constat” explique le sénateur Patrick Chaize à l’origine de la proposition. La position du gouvernement, de l’Arcep et des opérateurs, blâmant les quelques “réseaux atypiques”, n’est pas tenable selon lui. Si la lutte contre ces zones propices aux problèmes, des “grands incendies”, est louable, il faut également considérer la myriade de “petits” à éteindre sur l’ensemble du territoire.

Une position soutenue par Infranum, fédération des industriels de la fibre. Son président Philippe le Grand explique que « le problème, c’est qu’il n’existe pas d’indicateurs permettant d’objectiver la qualité des réseaux de fibre, insiste-t-il. Tout le monde raconte n’importe quoi. Les chiffres qui circulent sont tous faux, on ne peut pas se comprendre. ». Pour pallier cela, « il faut donner le pouvoir à l’Arcep, administration indépendante, de contrôler et de publier la qualité des raccordements, acteur par acteur ». À son sens, la loi restera inefficace même si elle est adoptée, les solutions se trouvant dans le plan qualité mis en place par la filière, même s’il avance “trop lentement“.

Le problème initial se divise en de nombreux soucis : un climat de défiance, des foyers encore à raccorder dans les grandes villes sans que les opérateurs soient tenus d’y intervenir, la couverture de villes moyennes incomplètes, Orange en conflit avec l’Arcep ou encore le financement du raccordement dans des zones rurales plus éloignées… De plus, la pérennisation du réseau est également une problématique à prendre en compte, Infranum alerte depuis quelque temps sur les problèmes de sécurité du réseau, notamment dans le cas du déploiement de l’aérien, avec des poteaux régulièrement soumis à des intempéries ou des accidents. Pour plusieurs acteurs, il faut rétablir un climat calme dans le secteur et c’est au ministre délégué en charge des télécoms de prendre les choses en main, l’appelant à prendre le rôle de “capitaine”, “animateur” ou qu’il fixe un cadre politique clair.

Source : la Tribune

 

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Fibre optique : Orange trop en retard, le maire saisit l’Arcep et réclame un calendrier clair

À Cannes, le retard du déploiement de la fibre a poussé la municipalité à agir. Le régulateur des télécoms a été saisi.

Avec de plus en plus de plaintes concernant des difficultés pour connaître la date d’éligibilité des logements à la fibre, le maire de Cannes David Lisnard prend les choses en main. “Malgré leurs multiples demandes et leur volonté de souscrire un abonnement fibre dans les meilleurs délais, des résidents demeurent, de manière incompréhensible, sans réponse de la part des services de l’opérateur depuis plusieurs mois, voire plusieurs années pour certains” indique la municipalité dans un communiqué.

L’élu local explique ainsi avoir saisi l’Arcep pour qu’elle obtienne d’Orange un planning “précis du déploiement de la fibre sur la commune”. La directrice générale de l’opérateur historique, Christel Heydemann, a elle-même été interpellée par le maire dans un autre courrier, la prévenant de la prise de contact avec l’Arcep.

“Cette situation est anormale et inadmissible. Elle nuit à la qualité de vie des habitants, à certains professionnels ainsi qu’à l’attractivité de la ville” ajoute la municipalité. Il ne s’agit pas de la première situation où l’opérateur est mis en porte à faux vis-à-vis de ses retards concernant le déploiement du très haut débit. La Communauté d’agglomération de Brive avait par exemple posé un ultimatum à l’opérateur pour un déploiement respectant son calendrier initial en décembre dernier.

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Malfaçons dans la fibre : la filière propose un engagement pour des raccordements de qualité plutôt qu’une loi

À l’approche de l’examen d’une proposition de loi du sénateur Patrick Chaize pour encadrer le déploiement de la fibre optique, Infranum, qui regroupe de nombreux industriels du secteur, et la Fédération Française des Télécoms apportent leur avis sur l’idée d’une telle législation. 

Malfaçons, problèmes de raccordement, recours trop fréquent à la sous-traitance… Autant de problème dans le déploiement de la fibre optique que le sénateur Patrick Chaize, président de l’Avicca, veut réduire grâce à une proposition de loi déposée en juillet dernier qui sera discuté le 2 mai prochain. À l’approche de cette date, Infranum et la FFT prennent la parole et, s’ils saluent l’exigence du parlementaire, pointent du doigt quelques études.

L’exposé des motifs de la proposition de loi de juillet 2022 dressait un portrait alarmant de la situation actuelle en matière de raccordement des abonnés à la fibre optique. Si l’essentiel des millions d’interventions de raccordements et de service après-vente s’effectue dans des conditions satisfaisantes, la filière est pleinement consciente des difficultés rencontrées par certains usagers, de leur insatisfaction, et des légitimes préoccupations des élus locaux. Cette situation n’était pas acceptable ; elle desservait tant l’image de la filière des infrastructures numériques que celle des nombreux professionnels engagés œuvrant sur le terrain. Une amélioration urgente et perceptible était donc indispensable” affirme la fédération. Cependant, selon elle, “la remise en cause du cadre actuel provoquerait un arrêt brutal des raccordements. De même, le nouveau dispositif d’indemnisation, imaginé en cas d’interruption de service, fait abstraction des solutions de dépannage et de remboursement systématiquement proposées par les opérateurs commerciaux. Cette charge nouvelle aurait l’effet contraire à celui recherché, au détriment des clients concernés.

Infranum explique par ailleurs avoir déjà formulé plusieurs propositions en septembre 2022 auprès du ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications et de la présidente de l’Arcep pour améliorer la situation. “La mise en œuvre de ces propositions est en marche” assure-t-elle.

« Les choses évoluent dans le bon sens et l’objectif de la filière est de servir les intérêts des clients et de répondre aux préoccupations légitimes des élus et des pouvoirs publics. Nous demandons à être jugés sur nos actes et sommes prêts à en rendre compte à la fin de l’année devant les autorités, les élus et leurs associations »

Philippe Le Grand, président d’InfraNum et Liza Bellulo, présidente de la Fédération Française des Télécoms.

La problématique majeure pointée du doigt par Infranum est notamment le niveau de rémunération des acteurs de la filière. « Nous avions poussé un cri d’alarme lors de notre dernière Université en octobre dernier à Toulouse, et, même si depuis la situation s’est améliorée, la fragilité du modèle économique de raccordement reste encore réelle. En outre, le turn-over important des équipes sur le terrain et les difficultés de recrutement de nos entreprises témoignent du manque d’attractivité de notre filière. Il est illusoire d’espérer améliorer le niveau de qualité constaté sur le terrain sans apporter une réponse claire sur la rémunération juste de l’ensemble des acteurs de la filière, à tous les étages » considère le Président d’Infranum. Ce n’est pas la première fois que le projet est critiqué, les opérateurs ont récemment également pris la parole pour s’y opposer.

 

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Fibre optique : la sous-traitance mal supervisée chez Orange aurait entraîné la mort d’un technicien

Un reportage pointe du doigt les problèmes pouvant être engendrés par le recours à la sous-traitance en cascade par les opérateurs avec un exemple concret s’étant déroulé l’année dernière.

Pour le déploiement des réseaux, les opérateurs font régulièrement appel à des entreprises tierces pour réaliser les opérations de maintenance notamment. Cependant, ces dernières peuvent, elles aussi, faire appel à d’autres entreprises pour au final un travail qui peut s’avérer moins qualitatif, voir avoir des conséquences dramatiques.

Complément d’enquête s’est intéressé, pour son nouvel épisode nommé “Quand le travail tue”  qui sera diffusé aujourd’hui, à un cas particulier. Le samedi 15 octobre 2022, Aimen Sahli intervient dans le cantal en tant que technicien d’Intercom, entreprise travaillant sur le réseau Orange. Son but est de remplacer des poteaux téléphoniques trop anciens pour supporter la fibre optique et l’homme de 29 ans en dresse donc de nouveaux.

Lors de ce déploiement, l’un des poteaux doit être situé sous une ligne à moyenne tension. Il est alors foudroyé par un arc électrique et meurt sur le coup. Une situation paraissant très étrange à Franck Refouvelet, élu du personnel en charge de la sécurité chez Orange. En effet, sur la photo illustrant le décès dans le journal, un poteau métallique se trouve sous la ligne. Cependant, la règle est assez simple : si la ligne téléphonique est proche d’une ligne électrique, ce type d’installation est tout simplement interdite et remplacée par des poteaux en composite.

Dans le stock de poteaux portant une étiquette “Orange” situé en contrebas de la route où s’est déroulé le drame, aucun n’est en composite. Le chargé du personnel prend alors des photos et dresse un rapport en questionnant l’entreprise : qui a commencé les poteaux, qui les a livrés ? Sans aucune réponse. L’équipe de Complément d’enquête a pu retracer la sous-traitance en cascade en cours dans la zone : ” la région Auvergne-Rhône-Alpes charge Orange de construire le réseau. Ensuite, la branche Sud-Est d’Orange sous-traite le chantier à Eiffage, un géant de la construction… qui missionne Intercom, un installateur de la région parisienne.

Un mois après l’évènement, la direction régionale de l’opérateur historique dit ne pas savoir pourquoi les poteaux en composites étaient absents, Eiffage rejette la responsabilité sur son sous-traitant qui n’aurait pas averti Aimen du risque électrique. L’avocat de la famille explique que “tout le monde se renvoie la balle“, malgré le fait qu’Orange a “une obligation de vigilance vis-à-vis des travaux qui sont réalisés par ses sous-traitants“. À son sens, toutes les entreprises doivent faire face à leur responsabilité, mais la chaîne de sous-traitance permet à chacun de “diluer la responsabilité” et donc de “se décharger“.

Interpellé par nos confrères, Orange n’a pas accepté les demandes d’interview, mais assure que “la sécurité des techniciens est [sa] priorité”. Quant au décès d’Aimen Sahli, elle affirme que “la victime était un salarié d’une entreprise qui n’avait pas été déclarée à Orange par son sous-traitant. En outre, cet accident tragique s’est produit sur une intervention non planifiée par notre partenaire de rang 1, de surcroît un samedi, alors que les travaux sont interdits le week-end.

Le recours à la sous-traitance est au cœur des critiques de plusieurs collectivités et organisations impliquées dans le numérique à l’heure où des preuves de malfaçons et de problèmes rencontrés lors du déploiement de la fibre font l’actualité. Outre des coupures de réseaux, elle peut donc avoir des conséquences bien plus dramatiques.

 

 

 

 

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Free annonce le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

Les foyers desservis par le RIP NUMERID@X dans l’agglomération du Grand Dax  sont désormais éligibles aux offres fibre de Free.

“L’offre Fibre Free est désormais disponible sur le réseau d’initiative publique  NUMERID@X.”, annonce ce 13 avril l’opérateur, lequel illustre sa volonté d’être présent sur les réseaux déployés à l’initiative des collectivités.

Ce RIP couvre l’agglomération du Grand Dax dans les Landes et ses 20 communes comme Saint-Paul-Les-Dax, Saint-Vincent-de-Paul, Mees, Seyresse, Herm, Angoume, Benesse-Les-Dax, Tercis-Les-Bains). Au total, 34 600 prises sont aujourd’hui raccordables sur les 36 685 que le réseau comptera d’ici fin 2024.

“Nous proposons aujourd’hui nos offres fibre sur l’ensemble des prises déployées par NUMERID@X. En zone privée, sur le département des Landes, les offres Fibre Free sont par ailleurs déjà disponibles sur la totalité des logements déployés dans l’agglomération de Mont de Marsan, soit plus de 32 500 logements raccordables. Au total, sur le département, Free couvre à date plus de 178 000 prises raccordables en Fibre optique”, précise le FAI.

Fort de ses 4,66 millions d’abonnés fibre fin 2022, soit 65% de son parc fixe, Free est en passe de réussir son pari, à savoir être présent sur tous les réseaux d’initiative publique en France, même à faible part de marché. Lors de la publication de ses résultats annuels le 16 mars, le FAI a annoncé une disponibilité de ses offres FTTH auprès de 31,3 millions de foyers français, dont 6,6 millions de foyers en zones très denses et 24,6 millions de foyers en zones moyennement et peu denses à travers plus de 22 000 communes couvertes (+8000), soit un gain de 5,8 millions de prises en 12 mois.

Si pour l’heure, Free indique être présent sur 70 réseaux d’initiative publique sur près de 95 RIP engagés depuis 2013, de nombreuses annonces sont à venir dans les prochains mois. Auditionné le 22 mars par la Commission des affaires économiques du Sénat, son fondateur, Xavier Niel, a déclaré à propos du 100% FTTH sur tout le territoire que l’opérateur “a signé la totalité des RIP présents dans le pays, à l’exception de deux,  dans le Tarn et l’Ariège”. Le FAI est aujourd’hui en discussions et espère signer “à un moment ou à un autre”. Pour une commercialisation des offres, un délai de 6 à 8 mois minimum est souvent à prévoir après la signature d’un accord. Free doit alors installer ses équipements sur le réseau. L’opérateur effectue la plupart du temps des pré-ouvertures avant d’ouvrir les vannes et officialiser son lancement sur les réseaux concernés.
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Fibre optique : face à des problèmes qui durent, une collectivité porte plainte contre l’Arcep pour faire bouger les choses

Les 27 communes de Paris-Saclay continuent leur combat pour avoir un réseau fibre fonctionnel et s’attaquent cette fois au régulateur.

Après avoir poursuivi les opérateurs, c’est au tour de l’Arcep de faire les frais de la colère de l’agglomération de Paris-Saclay, située à 20 km au sud de Paris. C’est en effet un dossier vieux de plus d’un an maintenant pour ces 27 communes qui déplorent l’état du réseau fibre déployé sur leur territoire.

Après avoir appelé l’Arcep à s’emparer du dossier et avoir même obtenu le feu vert du régulateur pour une expérimentation du mode opérateur d’infrastructure, le dossier est finalement porté devant les yeux de la justice pour la première fois en mai 2022, les opérateurs sont alors poursuivis pour remettre en état le réseau et atteindre les objectifs de déploiement prévus. Une deuxième plainte sera de nouveau déposée en fin d’année dernière et cette fois c’est le régulateur des télécoms, qui avait été vivement critiqué à chacune des plaintes précédemment citées, qui est la cible d’un recours devant le Conseil d’État.

L’objectif pour cette agglomération est de contraindre le gendarme des télécoms à prendre le dossier à bras le corps et à obliger les opérateurs à remettre en état les infrastructures. Une urgence pour les élus de ces communes qui expliquent que les quelques 318 000 administrés vivent “un véritable calvaire“. Outre l’inaction du régulateur et des opérateurs, le recours au mode STOC (Sous-Traitance des Opérateurs Commerciaux) est également remis en cause et accusé de causer des dégradations sur le réseau et la qualité de service de Très Haut Débit.

L’objectif derrière cette action pour le moins spectaculaire est de briser la situation de serpent qui se mord la queue dans laquelle l’agglomération est empêtrée : “opérateurs commerciaux, d’infrastructures et sous-traitants se rejettent la faute depuis des années, sous le regard impuissant de l’Arcep qui constate l’enlisement d’une situation tout bonnement ubuesque” explique la collectivité.

Source : ZDNet

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