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Fibre optique : les opérateurs se défendent face au “travail de cochon” dénoncé par le gendarme des télécoms

Alors que le gendarme des télécoms hausse le ton face au travail de certains sous-traitants, les opérateurs rappellent la pression sur le secteur et le manque de main-d’oeuvre qualifiée.

En marge de la présentation des chiffres sur le secteur des télécoms, Sébastien Soriano n’a pas mâché ses mots lorsqu’il parlait des “plats de nouilles”, ces branchements anarchiques au niveau des armoires de raccordement. Le président de l’Arcep parlait en effet de sous-traitants travaillant “comme des cochons” et de “travail de sagouin”, invitant ainsi les opérateurs à “faire la police” et à écarter les brebis galeuses.

Dans un entretien accordé au Parisien, où il a également abordé les craintes suscitées par la 5G, Nicolas Guérin, à la tête la FFT depuis le 15 juin, a répondu. “Les réseaux ne sont pas de l’informatique, il y a nécessairement des fils qui vont d’un point à un autre avec parfois une concentration importante au même endroit”, a-t-il souligné. Et d’ajouter que “c’était déjà le cas dans le passé avec les répartiteurs de réseaux en cuivre où il y avait déjà des fils qui partaient dans tous les sens”. Celui-ci a toutefois admis que certains sous-traitants ne font “pas attention à marquer et bien peigner les fils” pour accélérer la cadence.

Nicolas Guérin tente de nuancer la situation soulignée par l’Arcep en rappelant qu’il y a “beaucoup de pression sur les opérateurs et leurs sous-traitants pour raccorder tout le monde” et que le secteur a “des problèmes indéniables pour trouver des techniciens, car les écoles ne sont pas remplies”. Selon lui, il manquerait ainsi plusieurs milliers de personnes.

Source : Le Parisien

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Déploiement de la fibre optique en Charente Limousine : près de 7 000 prises seront ouvertes à la commercialisation fin août

Les travaux de déploiement du réseau fibre de Charente Limousine par SFR FTTH se poursuivent, dans la mesure du possible et dans le respect des règles en vigueur pour la protection des salariés et des habitants. Ainsi près de 7 000 prises seront ouvertes à la commercialisation dès fin août dans 12 communes : Chabanais, Chassenon, Chirac, Etagnac, Exideuil, Manot, Nieul, Pressignac, Saint-Claud, Saint-Quentin-sur-Charente, Suaux et Terres-de-Haute-Charente.

Le déploiement de la Fibre en Charente Limousine

L’accord signé avec la Communauté de Communes de Charente Limousine en novembre 2017 prévoit le déploiement de près de 23 000 prises éligibles à la Fibre réparties dans 58 communes de la Communauté de Communes et d’avoir accès, d’ici 2022, à la fibre optique jusqu’à l’abonné ou FTTH1. Il répond à l’objectif partagé des signataires d’offrir, au cours des prochaines années, un accès à la Fibre aux particuliers et aux entreprises leur permettant de bénéficier de services numériques complets et innovants.

Près de 23 000 prises Fibre seront déployées par SFR FTTH dans 58 communes de Charente Limousine : Abzac, Alloue, Ambernac, Ansac-sur-Vienne, Beaulieu-sur-Sonnette, Benest, Brigueuil, Brillac, Chabanais, Chabrac, Champagne-Mouton, Chasseneuil-sur-Bonnieure, Chassenon, Chassiecq, Cherves-Châtelars, Chirac, Confolens, Épenède, Esse, Étagnac, Exideuil, Genouillac, Hiesse, La Péruse, Le Bouchage, Le GrandMadieu, Le Lindois, Le Vieux-Cérier, Les Pins, Lésignac-Durand, Lessac, Lesterps, Lussac, Manot, Massignac, Mazerolles, Mazières, Montemboeuf, Montrollet, Mouzon, Nieuil, Oradour-Fanais, Parzac, Pleuville, Pressignac, Roumazières-Loubert, Roussines, Saint-Christophe, Saint-Claud, Saint-Coutant, Saint-Laurent-deCéris, Saint-Mary, Saint-Maurice-des-Lions, Saint-Quentin-sur-Charente, Saulgond, Sauvagnac, Suaux, Suris, Terres-de-Charente (Roumazières-Loubert, Suris, Mazières, La Péruse et Genouillac) Turgon, Verneuil, VieuxRuffec et Vitrac-Saint-Vincent.

Les 5 NRO (Nœud de Raccordement Optique) nécessaires à la couverture en Fibre optique de l’ensemble du territoire de Charente Limousine sont déjà installés dans les communes de La Péruse, Champagne Mouton, Lesterps, Confolens et Montemboeuf.

En parallèle, ce sont 26 armoires de rues (Points de Mutualisation) qui ont été raccordées au NRO de La Péruse qui vont permettre à près de 7 000 prises sur le territoire d’être proposées à la commercialisation dès la fin du mois d’août.

Ces prises seront réparties sur 12 communes de Charente Limousine : Chabanais, Chassenon, Chirac, Etagnac, Exideuil, Manot, Nieul, Pressignac, Saint-Claud, Saint-Quentin-sur-Charente, Suaux et Terres-deHaute-Charente. Les opérateurs commerciaux, clients du réseau construit par SFR FTTH en Charente Limousine, pourront ensuite proposer leurs offres fibre aux habitants de ces 12 premières communes concernées.

D’ici fin 2022, 100% des logements et locaux professionnels de Charente Limousine bénéficieront de la vitesse et de la performance de la Fibre optique.

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SFR FTTH présente les avancées du déploiement de la fibre optique dans la Communauté de Communes du Pays de la Zorn

Bernard Freund, Président de la Communauté du Pays de la Zorn, et Hervé Depierre, Délégué régional Grand Est d’Altice France présentent les avancées du déploiement de la fibre optique FTTH (Fiber to the home ou jusqu’à l’abonné) dans la Communauté du Pays de la Zorn et inaugurent un des premiers de points de mutualisation.

Le déploiement de la Fibre dans la Communauté de Communes du Pays de la Zorn

Suite à la délibération du 08/03/2019, la communauté de communes du Pays de la Zorn a autorisé SFR à construire un réseau de fibre optique FTTH (Fiber to the home ou jusqu’à l’abonné) dans ses vingt communes : Alteckendorf, Bossendorf, Duntzenheim, Ettendorf, Grassendorf, Hochfelden, Hohfrankenheim, Ingenheim, Issenhausen, Lixhausen, Melsheim, Minversheim, Mutzenhouse, Scherlenheim, Schwindratzheim, Waltenheim-sur-zorn, Wickersheim-wilhausen, Wilwisheim, Geiswiller-Zœbersdorf et Wingersheim-les-Quatre-Bans.

Les travaux de déploiement, débuté fin 2019, sont bien avancés puisque sur les vingt-trois points de mutualisation ou armoires de rues prévus sur la communauté de communes, vingt-et-un sont désormais installés et leurs adductions au Nœud de Raccordement Optique (NRO) sont en cours de réalisation.

À partir de début 2021, dans le respect des règles imposées par le Plan France Très Haut Débit, les premiers logements pourront être éligibles à la fibre optique. L’objectif est que 100% des 7 174 logements de la Communauté de Communes soient éligibles à la fibre d’ici fin 2021.

À partir de ce réseau, les opérateurs pourront, s’ils le souhaitent, proposer leurs offres commerciales aux habitants de la commune.

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La chasse est ouverte : l’Arcep veut en finir avec les sous-traitants travaillant “comme des cochons” et demande aux opérateurs de “faire la police”

L’Arcep demande aux opérateurs de “faire la police” pour en finir avec les “plats de nouilles” au niveau des armoires de raccordement. Dans le viseur du gendarme des télécoms : les sous-traitants travaillant “comme des cochons”.

En marge de la présentation des chiffres sur le secteur des télécoms, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, a abordé le sujet des “plats de nouilles”, ces branchements “sauvages” au niveau des armoires de raccordement. Résultant de sous-traitants peu scrupuleux et trop répandue à son goût, la pratique complique les raccordements aux opérateurs, mais elle se traduit également par des débranchements d’abonnés qui perdent ainsi leur connexion au moment de raccordements d’autres. Celle-ci pénalise donc autant les opérateurs que les abonnés.

Pour Sébastien Soriano, la situation ne peut pas durer. Planchant sur le sujet depuis plusieurs mois, le gendarme des télécoms pointe d’ailleurs autant du doigt certains sous-traitants travaillant “comme des cochons”, que les opérateurs qu’il accuse “de ne pas avoir suffisamment surveillé leurs sous-traitants” et auquel il demande désormais de “faire la police” pour écarter les brebis galeuses. “Un sous-traitant qui travaille comme un sagouin pourra être déréférencé”, promet Sébastien Soriano.

Source : Le Figaro

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Free met les bouchées doubles sur le déploiement de la fibre depuis la fin du confinement

Si le confinement avait ralenti le déploiement de la fibre, depuis la fin de ce dernier Free a repris un rythme accéléré

La crise sanitaire a eu un fort impact sur le déploiement de la fibre. Durant le confinement, le rythme de nouveaux abonnés connectés en FTTH chez Free avait marqué le pas, même si l’opérateur avait tout de même franchi la cap des 2 millions d’abonnés début mai selon les estimations de Francois04. Mais depuis la fin du confinement, les choses s’accélèrent. En effet, en 1 mois, Free a connecté environ 120 000 nouveaux abonnés à la fibre, soit davantage que ce qu’il réalisait avant la confinement.

A ce jour, et toujours selon les estimations de françois04, ce sont ainsi 2 127 000 Freenautes qui sont connectés en fibre. Et selon l’opérateur, plus de la moitié de ses nouveaux abonnés FTTH sont issus de recrutements et non de migration.

Free a annoncé, lors des ses résultats du 1er trimestre 2020 que son objectif était d’atteindre 4,5 millions d’abonnés fibre en 2023. S’il continue à ce rythme, ce chiffre devrait être largement atteint.

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Free prône une fermeture commerciale rapide de 10 millions de lignes cuivre mais pas à n’importe quel prix

Free propose de fermer courant 2021 au moins 8 à 10 millions de lignes cuivre correspondant aux adresses où les quatre opérateurs sont présents en fibre depuis plus d’un an. En l’échange d’une stabilité du prix du dégroupage avec Orange.

La transition de l’adsl vers la fibre, un chantier de taille qui nécessitera une régulation adaptée à l’heure où Orange est en position de quasi-monopole sur le cuivre. La fin de cette technologie est déjà actée, l’opérateur historique prévoit d’arrêter la commercialisation de nouvelles lignes dans environ 3 ans puis procédera à l’arrêt du cuivre progressivement par plaque. En février dernier, l’Arcep a assurer “entendre jouer un rôle de garant de cette bascule, pour qu’elle ne se fasse pas au détriment des utilisateurs, tout en permettant au jeu concurrentiel très dynamique de continuer”.

Il s’agira pour le régulateur de “s’assurer que les différents opérateurs ont les bonnes incitations pour que la bascule se fasse dans un calendrier adapté et qu’aucun utilisateur ne soit laissé de côté”, a t-il fait savoir. La régulation des marchés fixe des prochaines années est donc un sujet épineux dont les enjeux sont importants. Après avoir lancé une consultation en début d’année, l’Arcep a dévoilé la semaine dernière les réponses des opérateurs nationaux, alternatifs mais aussi d’infrastructure sur son projet dévolution de régulation sur la période 2020-2023. 

De son côté, Free le répète, “cette transition est une vallée de la mort. Pour toute rupture technologique, il faut réinventer l’outil de production, les produits, les processus et les services. Surtout, il faut financer sur fonds privés plusieurs dizaines de milliards.”

La question n’est plus de savoir si la fibre va être déployée, mais de savoir combien d’acteurs resteront debout après cette bascule. Pour l’opérateur, “le secteur n’est clairement pas assez riche pour maintenir en exploitation deux boucles locales cuivre et optique partiellement concurrentes”, de nombreux actifs réseaux ont d’ailleurs déjà été vendus par les opérateurs alternatifs.

Dans ce contexte, le FAI met en exergue deux objectifs à fixer. Le premier, “réussir la transition vers la fibre ; uniformiser les conditions de cofinancement et d’accès sur le territoire mais aussi assurer une résilience, une qualité de service et une diversité d’usage répondant aux besoins sur le long terme”.

Le second est de maitriser “le poids économique du cuivre en voie d’obsolescence” et inciter économiquement Orange à stopper la commercialisation de nouveaux accès cuivre là où c’est possible. Le tout en permettant aux opérateurs de maitriser la qualité de service cuivre de leurs abonnés et les coûts associés.

“Une stabilité du prix du dégroupage contre une trajectoire de fermeture commerciale”

Sur l’extinction du cuivre, Free n’en démord pas, “l’intérêt particulier de l’opérateur historique diverge objectivement de l’intérêt général. Le levier d’incitation économique doit être utilisé par l’Autorité”.

De son côté, Orange souhaite depuis de nombreux mois une augmentation du prix du cuivre pour inciter à basculer vers la fibre, alors que Free, Bouygues et SFR ont milité en février dernier pour une baisse, soutenus par le président de l’Arcep.

Dans sa réponse à la consultation, Free peaufine son approche et propose aujourd’hui de négocier “une stabilité du prix du dégroupage contre une trajectoire de fermeture commerciale”, c’est-à-dire la non commercialisation de nouveaux accès cuivre, sur 10 millions de prises à horizon 18 mois, où les opérateurs nationaux sont présents en FttH.

L’opérateur milite également pour une clause de revoyure à cette échéance qui pourrait permettre, en cas de non-respect, de mettre en place “des incitations tarifaires et une baisse drastique du prix du dégroupage”. C’est aujourd’hui une évidence pour Free,  une tarification du cuivre en coûts incrémentaux de court terme pour les immeubles dans lesquels quatre opérateurs FttH sont présents, inciterait Orange à y fermer rapidement le cuivre.”

Arrêter la commercialisation du cuivre à la maille de l’immeuble pour les logements éligibles à la fibre 

Si la maison-mère de Free partage pour l’essentiel les orientations présentées par l’Arcep, elle souhaite que “le scénario d’extinction commerciale du cuivre soit plus volontariste et à la maille de l’immeuble”. Si celle-ci est plus large (point de mutualisation), le scénario de fermeture “ne pourra qu’être poussif”, puisque la complétude effective du déploiement n’est quasiment jamais atteint à une maille supérieure à l’adresse, explique t-il.

Fermer commercialement le cuivre au plus vite et sur le plus grand nombre de logements éligibles à la fibre, est une donc nécessité pour Free. Mais cela sera parfois douloureux, prévient-il puisqu’il s’agira de couper des accès. “Sur la clientèle résidentielle, les services cuivre sont raisonnablement substituables sur fibre. En revanche, la fermeture du cuivre révèlera les cas où les travaux de raccordement final sont complexes, notamment à l’intérieur de la propriété privée”, indique-t-il. Tirer un fourreau dans le jardin, des goulottes dans un appartement, tant de dépenses qui seront “difficilement supportables par certains ménages”, l’opérateur de Xavier Niel recommande la mise en place de “mécanismes d’aides ou de solidarité”.

Pour minimiser ces dépenses futures, il est urgent pour l’opérateur d’arrêter la commercialisation du cuivre en 2020 pour la clientèle résidentielle, en particulier “pour les 8 millions de logements FttH où les quatre principaux opérateurs sont simultanément présents.” Car dans le cas où un seul opérateur fournit du cuivre aux abonnés emménageant dans un logement  éligible à la fibre, “il détruit la disposition à payer des propriétaires pour réaliser les travaux permettant le fibrage de leur logement”. 

 

 

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Déploiement de la fibre : un premier trimestre très rythmé en zone AMII et dans les RIP, la suite s’annonce plus compliquée

Les opérateurs ont déployé la fibre à tour de bras lors du 1er trimestre avec 1,2 million de nouvelles prises raccordables pour un total de 19,6 millions de locaux éligibles. Le second trimestre sera une autre histoire.

Il faudra attendre les résultats du second trimestre pour mesurer l’ampleur de l’ impact de la crise sanitaire et du confinement sur les déploiements et cela s’annonce sous de fâcheux auspices. Un ralentissement général a commencé à se faire ressentir dès la seconde moitié du mois de mars et ce jusqu’à fin avril avec “un rythme de déploiement affecté à plus de moitié”, explique l’Arcep.

Au stade le plus critique, le nombre de prises déployées quotidiennement est passé de 19 000 à quasiment zéro selon la Fédération française des télécoms. Toute la filière a alors été confrontée à de multiples difficultés (masques, accès à la voirie et au réseau d’Enedis, refus de collectivités etc). Si les déploiements ont aujourd’hui repris leur cours, l’Etat s’est dit prêt à soutenir les opérateurs financièrement et administrativement. Des retards sont malgré tout à envisager notamment dans les zone AMII dOrange et SFR dont les engagements sont sanctionnables. L’Arcep veillera au grain, son président, Sébastien Soriano a annoncé le mois dernier prévoir de tenir compte des difficultés rencontrées pendant la crise, “le retard pris ne sera pas sanctionné s’il est légitime” a t-il assuré, privilégiant le cas par cas.

En attendant de connaître les éventuels mauvais élèves, le régulateur a levé le voile hier sur les résultats de son suivi du déploiement de la fibre au premier trimestre, soit jusqu’à fin mars.“Le rythme  reste élevé, avec des acteurs toujours mobilisés en zone d’initiative privée comme sur les réseaux d’initiative publique”, résume la police des télécoms.

Au cours du 1er trimestre , environ 1,2 million de prises supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH pour un total de 19,6 millions de locaux éligibles, soit une hausse de 35 % en un an.

Orange et SFR ne ménagent pas leurs efforts en zone AMII

Autre enseignement, la majorité de la croissance se fait toujours dans la zone dite « AMII » avec plus de 700 000 locaux nouvellement raccordables ce trimestre. Désormais,  63 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 68 % pour SFR ont été rendus raccordables. “Le rythme des déploiements sera un enjeu sur les prochains trimestres et l’Arcep sera attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs”, prévient l’autorité.

Les zones d’engagement des deux opérateurs couvrent au total plus de 3 600 communes, correspondant à environ 13,6 millions de locaux. Orange s’est engagé à rendre raccordable 100 % des locaux de sa zone d’ici 2022, soit 2 978 communes représentant environ 11,10 millions de locaux avec une échéance à la fin de l’année.( 8% de consommateurs raccordables sur demande sous 6 mois).

Pour sa part, SFR doit rendre au minimum 92 % de locaux raccordables à fin 2020 sur la zone sur laquelle il s’engage, soit 641 communes représentant environ 2,55 millions de locaux, le reste étant raccordable sur demande .

Rythme élevé dans les RIP

Les déploiements des lignes FttH dans la zone d’initiative publique restent également soutenu, avec une progression ce trimestre d’environ 360 000 locaux rendus éligibles. “Le taux de mutualisation y poursuit sa nette augmentation ce trimestre en atteignant les 2/3 des lignes déployées. Il reste encore en retrait de celui des zones d’initiative privée, supérieur à 90 %”, informe l’Arcep.

Au total, à la fin du 1er trimestre 2020, 25,2 millions de locaux étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 18,6 millions en dehors des zones très denses.

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10 000 logements éligibles aux offres Fibre SFR à Verdun

10 000 logements éligibles aux offres Fibre SFR à Verdun.

Hervé Depierre, Délégué régional Grand Est de SFR, s’est rendu à la boutique SFR de Verdun (rouverte depuis le 12 mai dernier), accompagné de Samuel Hazard, Maire de Verdun, Président de la CAGV et Conseiller départemental de Meuse, et a annoncé que SFR propose désormais ses offres fibre à 10000 logements verdunois, soit 90% des foyers. Ces derniers pourront ainsi bénéficier, à compter du 9  juin  prochain, de la première offre associant une Box Internet et une TV.

Une offre inédite qui facilite l’équipement TV des français

Après le lancement de la SFR Box 8 l’an dernier, première Box Wifi 6 du marché français, SFR complète son expérience TV en devenant le premier fournisseur  d’accès à proposer simultanément la souscription à un abonnement Fibre et l’achat d’une TV de dernière génération.

Sur le même principe que les offres mobiles avec un terminal mobile, SFR propose ainsi à ses clients d’enrichir leur abonnement fixe avec l’achat d’une Smart TV  Samsung 4K UHD de dernière génération, à un tarif préférentiel associé à des services exclusifs, les bonus TV.

SFR entend ainsi faire bénéficier aux Français du meilleur de la technologie et facilite leur (ré)-équipement. À titre d’exemple, associé à l’offre SFR Fibre Power sous réserve d’un engagement de 24 mois, le modèle 43” (108cm), d’une valeur de 599€ TTC (prix conseillé), est accessible au tarif de 1€ à l’achat + 8€/mois pendant 24 mois grâce à la facilité de paiement.

Cette toute nouvelle proposition s’accompagne d’avantages, appelés Bonus TV, exclusivement réservés aux clients Box + TV de SFR : un prix attractif pour une TV dernière génération, la livraison premium de la TV dans la pièce de son choix, l’option Multi TV afin de disposer d’un second décodeur TV pour visionner ses programmes partout chez soi, ainsi qu’un disque dur numérique d’une capacité de 300 heures pour enregistrer tous les contenus favoris.

Cette offre est disponible dès le 9 juin pour les nouveaux clients et sera accessible au cours de l’été pour les clients actuels

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La fibre poursuit sa progression record en France, 7,7 millions de Français l’ont adopté

L’Arcep a publié hier les résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit au 1er trimestre. Les trois premiers mois de l’année confirment la progression record du nombre d’abonnements observée en 2019.

Si de premiers effets de la crise sanitaire et du confinement se sont faits ressentir sur les déploiements lors de la deuxième moitié du mois de mars, la fibre continue de se substituer au cuivre chez les Français, de manière significative au 1er trimestre.

Le régulateur enregistre ainsi un gain de 605 000 abonnements à la fibre optique de bout en bout, des recrutements portés principalement par les quatre grands FAI, notamment Free et Orange. Dans le même temps, le nombre d’abonnés ADSL recule toujours plus, en baisse de 460 000 au cours de l’exercice.

Au total, 40% des abonnés en France bénéficient désormais d’un accès internet à très haut débit ( download supérieur ou égal à 30 Mbit/s), en augmentation de 6 points en un an. Parmi eux, 64% ont adopté la fibre soit 7,7 millions de foyers au total. Globalement, l’Arcep recense enfin 12 millions d’abonnements au THD soit 48% du nombre de locaux éligibles, en croissance de 2 points en un an. Le très haut débit et la fibre ne connaissent pas la crise. Le second trimestre sera sans doute une autre histoire.

 

 

 

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Déploiement fibre et mobile : les opérateurs doivent donner un état des lieux « dans les deux semaines à venir »

Pas de trêve pour les opérateurs qui devront continuer le déploiement coûte que coûte

Ce mercredi, Julien Denormandie, le ministre chargé de la ville et du logement était auditionné par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Senat au sujet du déploiement des la fibre et du réseau mobile. Et les opérateurs sont prévenus, les échéances fixées par les programmes de déploiement des réseaux numériques devront être respectées. « La crise sanitaire ne doit en aucun cas servir d’alibi aux opérateurs », a ainsi rappelé Hervé Maurey, le président de la commission

Comme Sébastien Soriano un mois auparavant, le ministre a pour sa part apporté son soutien à la demande des sénateurs, affirmant que seuls les retards pleinement justifiés par la période de confinement écoulée pourraient être tolérés. « Nous maintenons un très forte pression dans le tube », a‑t‑il martelé.

Le ministre a ainsi annoncé que les opérateurs devraient réaliser « dans les deux semaines à venir » un état des lieux de l’avancée des programmes de déploiement. Une attention particulière sera portée aux échéances fixées pour 2020, comme la livraison des premiers pylônes de résorption des zones blanches mobiles prévue par le New Deal ou la couverture fibre intégrale des zones peu denses, pour lesquelles les opérateurs avaient formulé des engagements contraignants. Les reports d’échéance ne pourront être actés que si les retards sont strictement justifiés par les opérateurs. En tout état de cause, ces reports ne devront pas dépasser les « trois mois et demi », a prévenu M. Denormandie.

Pour les sénateurs de la commission, l’attention doit également se porter sur les moyens à mobiliser pour relancer les programmes de couverture numérique du territoire dans les mois à venir. Pour Patrick Chaize, « il est indispensable que le « guichet » France très haut débit soit enfin doté des crédits nécessaires à la généralisation de la fibre sur l’ensemble du territoire d’ici 2025, comme l’avait d’ailleurs proposé le Sénat lors de la dernière loi de finances ». Au‑delà de ces enjeux financiers, l’État devra également lever certains freins réglementaires pour accélérer la reprise des déploiements. La base adresse nationale (BAN) doit enfin être généralisée pour faciliter le raccordement des Français à la fibre ; l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) devra ainsi accompagner les collectivités territoriales dans l’adressage de l’ensemble des locaux de notre territoire.

 

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