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Fibre optique : toutes les 4 secondes, un foyer français est raccordé

Stéphane Richard, à la tête d’Orange, illustre le rythme de déploiement de la fibre optique en France. Un foyer raccordé toutes les 4 secondes.

Auditionné par la Commission des Affaires Économiques du Sénat, Stéphane Richard, à la tête d’Orange, a rappelé les efforts des opérateurs télécoms pour apporter le très haut débit dans les foyers français, alors que la fibre optique n’est pas aussi développée dans certains des pays voisins en Europe. 

Stéphane Richard a d’ailleurs lâché deux chiffres qui illustrent assez bien le rythme de déploiement de la fibre optique en France : “Nous raccordement actuellement, là, au moment où je vous parle, 10 000 logements chaque jour (…) Nous apportons la fibre optique à un foyer français toutes les 4 secondes. Voilà ce que nous faisons actuellement”.

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SFR annonce l’arrivée de ses offres fibre sur le réseau Très Haut Débit de Moselle Fibre en mars 2020

SFR annonce l’arrivée de ses offres fibre sur le réseau Très Haut Débit de Moselle Fibre en mars 2020

Aujourd’hui, Olivier Gaunet, Directeur Commercial Omnicanal de SFR et Directeur Général de SFR Distribution, du groupe Altice France, en présence de Patrick Weiten, Président de MOSELLE FIBRE et du Conseil Départemental de Moselle, a annoncé l’arrivée des services fibre de SFR sur le réseau Très Haut Débit de MOSELLE FIBRE en mars 2020.

Rendue possible grâce au réseau neutre et ouvert déployé par MOSELLE FIBRE, cette avancée permettra aux habitants des communes desservies de pouvoir souscrire aux offres fibre de SFR.

Calendrier de la commercialisation des offres fibre SFR sur le réseau Moselle Fibre
Au cours de l’année 2020, SFR proposera ses offres fibre permettant des débits jusqu’à 1Gbit/s grâce à la technologie FTTH (« Fiber to the Home » ou « Fibre jusqu’à l’abonné ») dans plus de 40 000 logements et locaux professionnels :
– À partir de mars 2020, dans la Communauté de Communes de Cattenom et Environs, particulièrement sur les communes de Hettange Grande et Cattenom. Plus de 10 000 logements seront éligibles au FTTH en 2020 sur ce territoire.
– Au cours du deuxième trimestre 2020, dans la Communauté de Communes du Saunois et de la Communauté de Communes Haut Chemin-Pays de Pange, en particulier sur les communes de Château-Salins et Courcelle-Chaussy. Plus de 10 000 logements seront éligibles au FTTH en 2020 sur ce territoire.
– Au cours du deuxième semestre 2020, dans plus de 20 000 logements répartis sur les communes de la Communauté d’Agglomération de Sarreguemines Confluences et des Communautés de Communes du District Urbain de Faulquemont, du Saulnois, du Haut Chemin-Pays de Pange et de Sarrebourg Moselle Sud.

Les ouvertures commerciales se poursuivront en fonction des déploiements de la fibre optique par MOSELLE FIBRE avec pour objectif qu’à terme, 160 000 foyers et entreprises concernés par le Réseau d’Initiative Publique (RIP) du Département de la Moselle bénéficient des services de SFR.

Plus de la moitié des mosellans éligibles aux offres Fibre SFR
Présent historiquement en Moselle grâce à son réseau câblé, SFR a été le premier opérateur à amener le Très Haut Débit dans les logements mosellans en installant la fibre optique au plus près des habitations tout en conservant la terminaison coaxiale. Aujourd’hui, 256 000 logements en Moselle, soit plus de la moitié des mosellans, peuvent bénéficier de la Fibre1 de SFR : soit grâce au réseau câblé historique transformé en réseau Très Haut Débit, soit par le réseau Fibre d’Orange où SFR est en co-investissement ou soit sur le réseau d’initiatives publiques Resoptic.

À cette occasion, Olivier Gaunet, Directeur Commercial Omnicanal de SFR et Directeur Général de SFR Distribution, a déclaré : « La stratégie du groupe est de rendre éligible aux offres fibres de SFR le plus grand nombre de logements et de locaux professionnels. Afin d’atteindre cet objectif, il était indispensable que les services et contenus SFR soient disponibles sur le réseau d’initiatives publiques de Moselle. Partenaire privilégié des collectivités locales, SFR les accompagne depuis plus de 15 ans dans leur transformation digitale et met tout son savoir-faire et son expérience à leur service ».

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Installation du premier Nœud de Raccordement Optique (NRO) à Burlats dans le cadre du déploiement de Tarn Fibre

Le Président du Département du Tarn, Christophe Ramond, Christophe Hérin, Conseiller Départemental, Délégué au Numérique, en présence de Serge Serieys, Maire de Burlats, Eric Belfort, Directeur de Tarn Fibre et Guillaume Fauré, Délégué Régional SFR Sud-Ouest étaient réunis ce jour pour l’installation du premier Nœud de Raccordement Optique (NRO) dans le cadre du déploiement de Tarn Fibre.

Installation du 1er NRO à Burlats
Le 7 novembre dernier, avec la Communauté de Communes Thoré Montagne Noire, se sont achevées les réunions de présentation du calendrier de déploiement par le Président du Département Christophe Ramond aux Maires du Tarn concernés par le réseau d’initiative publique Tarn Fibre.

Fidèle à ses engagements, SFR FTTH progresse sur le territoire tarnais permettant aujourd’hui l’installation du 1 er Nœud de Raccordement Optique (NRO) à Burlats.

Un NRO est, dans un réseau de desserte par fibre optique, le lieu où sont installés les équipements actifs nécessaires au dialogue avec les équipements de terminaison présents chez les utilisateurs d’une ou plusieurs villes ou plus largement d’un même territoire.

Ainsi, le NRO de Burlats regroupera les infrastructures en fibre optique desservant 3 674 logements et locaux professionnels situés sur les communes de Burlats, Laboulbène, Lacrouzete, Lautrec, Montfa, Montpinier, Montredon-Labessonnié, Peyregoux, Rocquecourbe, Saint-Germier, Saint-Jean-de-Vals et Saint-Salvy-de-laBalme. Sur ces communes des sous répartiteurs optiques (ou armoires de rue) seront également installés à partir de 2020, dont 4 à Burlats.

Tarn Fibre : 100 % des Tarnais raccordés au Très Haut Débit en 2022
Le réseau Tarn Fibre est un investissement majeur pour le développement du territoire. C’est un investissement sur 25 ans, qui représente au total 271 millions d’euros dont 243 millions d’euros portés par SFR FTTH et sa filiale sur la durée totale de la Délégation de Service Public et 28 millions d’euros de participations publiques.

Le Réseau Tarn Fibre permettra à l’ensemble des entreprises, administrations et particuliers du Tarn d’accéder aux services Internet Très Haut Débit, téléphone et télévision en haute qualité dans des conditions de fonctionnement optimales avec des débits pouvant atteindre 1 Gbit/s soit 50 fois plus rapide que les réseaux ADSL.

Dans le cadre de ce projet d’infrastructure d’envergure, plus de 138 000 prises FTTH1 seront construites au cours des trois prochaines années sur l’ensemble du territoire du Tarn, à l’exception des zones dites AMII2 , ainsi que 47 NRO pour permettre leur connexion, dans le cadre d’une Délégation de Service Public concessive d’une durée de 25 ans attribuée à SFR. 450 000 kilomètres de fibre Optique seront nécessaires à son déploiement sur l’ensemble du Tarn. Pendant ces 25 ans, le réseau sera étendu au fur et à mesure de la création de constructions nouvelles et SFR FTTH assurera le maintien en bon état de l’infrastructure déployée.

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Très Haut Débit dans les zones rurales : l’enveloppe de financement annoncée par l’État fait grincer des dents les collectivités

L’État a bien annoncé une aide pour apporter le très haut débit dans les zones  rurales. Sauf que les collectivités dénoncent un montant trop bas et surtout un tour de passe-passe. Inférieure, la somme se trouve en effet être le fruit d’un rabotage.

Le gouvernement a fixé à 2022 le très haut débit pour avec un mix de technologies (incluant le satellite et le THD Radio) et à 2025 le très haut débit via la fibre optique. Pour parvenir à ces objectifs, les collectivités estiment que l’État devra mettre la main à la poche. Le montant s’élève à 630 millions d’euros. Il doit permettre le déploiement des 3 millions de prises non incluses dans le plan THD et reparties dans plus de 20 départements. 

Si l’État a bien annoncé le retour du guichet du THD fermé fin 2017 et une enveloppe après un gel des subventions, le montant est loin d’être celui attendu et se trouve être le fruit d’un rabotage. L’aide atteint en effet les 140 millions d’euros, et il n’est pas question de subventions supplémentaires pour le moment, comme l’a indiqué Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires. Elle a de surcroît été prise sur les 3,3 milliards prévus pour le financement des RIP (Réseau d’Initiative Publique), grâce à de “nouvelles modalités de calcul de la subvention de l’État”. Il s’agirait de tenir compte d’investissements plus importants dans les RIP, rendant ainsi une aide de l’État moins nécessaire.

De quoi faire bondir l’AVICCA, l’association regroupant les collectivités engagées dans le Numérique, surtout avec une enveloppe présentée au Sénat par la ministre Agnès Pannier-Runacher comme une “rallonge de budget” obtenue de manière “détestable”, alors que ” les crédits inscrits dans le projet de loi de finances étaient suffisants pour achever le plan France THD”. L’association évoque un “tour de passe-passe” pour expliquer le rabotage de l’autre côté, avec un gouvernement qui “veut diminuer à la fois l’assiette des dépenses éligibles et les taux de subvention pour les collectivités”. Elle dénonce un changement de barèmes d’aides qui transfère “davantage de charges sur les collectivités qui en ont le plus besoin”. Patrick Chaize, le sénateur (LR) de l’Ain et président de l’Avicca, la manoeuvre permet en fait de n’avoir “aucune incidence” sur le budget 2020 de l’État.

De quoi également faire grincer des dents Patrick Malfait, directeur général de Mégalis, le RIP Breton. Il voit mal comment “faire rentrer le financement des 3 millions de lignes dans l’enveloppe de 140 millions d’euros”, rappelant le total coût total de 1,2 milliard d’euros rien que pour Mégalis.

Source : DegroupNews

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L’Etat est en passe de lancer la “French Tech de la fibre optique” pour fédérer notamment les opérateurs

Remettre le savoir-faire français en matière d’infrastructures sur le devant de la scène à l’international, créer des collaborations entre les telcos dans un marché très concurrentiel, tel est l’objectif du gouvernement qui s’apprête à lancer un comité stratégique de filière.

Après les start-ups de la French tech, place à “la Franch Tech de la fibre optique”. Dans une optique de fédérer les opérateurs, équipementiers et fabricants de fibre optique sous une marque commune, l’Etat prévoit de lancer le 18 décembre prochain un comité stratégique de filière (CSF) composé de quatre fédérations et rassemblant entre 300 et 400 acteurs télécoms, révèle Les Echos. Selon les informations du quotidien, quatre grands axes ont été retenus, à savoir le lancement d’un réseau de plateformes d’expérimentation multi-sites sur la 5G, les nouveaux métiers de la fibre, les villes intelligentes et l’international. A l’étranger, l’Etat souhaite que les acteurs français s’unissent pour vendre davantage leur savoir-faire et se différencier des Gafa mais aussi des géants chinois de plus en plus présents sur le marché européen.

 

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Le déploiement de la fibre en France sous toutes ses coutures avec de grandes disparités entre les différentes zones du territoire

L’Arcep a récemment dévoilé ses chiffres concernant le déploiement des prises FTTH (fibre jusqu’à l’abonné) en France, au cours du troisième trimestre 2019. Le cabinet de conseil PMP nous propose des graphiques et une analyse, afin de mieux les comprendre. Le secteur est actif, mais il y a encore du pain sur la planche.

Au cours du troisième trimestre 2019, 1,16 million de prises ont été déployées sur l’ensemble du territoire, soit 40 000 de plus que durant le second trimestre 2019, au cours duquel avait été enregistré le précédent record. Le rythme de déploiement a reculé de 0,1 % en ZTD (Zone Très Dense), mais a progressé de 10,4% dans les zones AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement) de SFR, de 3,9 % dans les zones AMII d’Orange et de 13,5 % dans les zones RIP (Réseau d’Initiative Publique). Au 30 septembre 2019, 16,7 millions de locaux étaient éligibles aux offres FTTH, sur un total de 30,7 millions prévus en 2022. Voilà qui montre un secteur assez actif et un appel de l’Arcep sur l’intensification du déploiement dans les zones AMII et RIP qui a visiblement été entendu. Maintenant, les chiffres révèlent aussi une certaine disparité entre les grandes villes, entre la ville et la campagne et entre les différents départements.

En effet, si le déploiement FTTH est achevé à 85 % dans les zones très denses, le détail des chiffres montre également que 44 des 106 communes très denses ont un taux de déploiement supérieur à 95 %, alors que 21 d’entre elles sont à moins de 66 %. Concernant les 21 villes, le taux oscille entre 45 % pour Clermont-Ferrand et 65 % pour Caluire-et-Cuire, en passant par 59 % pour Nancy et 62 % pour Marseille.

 

Autres chiffres remarquables : le niveau moyen de déploiement atteint les 60 % dans les zones AMII (avec Orange et SFR devant encore y déployer 4,4 et 1,1 million de prises respectivement) et s’affiche à seulement 17 % dans les RIP.

Voici d’ailleurs les départements en zone AMII, où le déploiement FTTH est le mieux avancé, avec Mayenne, le Bas-Rhin et la Corse-du-Sud qui dépassent les 90 %, aidés par le moins grand nombre de prises FTTH à déployer. Avec leurs 87 et 80 % respectifs, le Val-d’Oise et les Yvelines ont bien avancé, sachant qu’on parle avec eux de 300 000 et 500 000 prises à raccorder.

Puis les départements en zone RIP, où le déploiement FTTH est le mieux avancé, avec le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis qui atteignent tous les deux 90 %, là aussi du fait de nombres de prises moins importants à déployer. L’Oise affiche par exemple un bon rythme de déploiement sachant qu’on parle de 87 % de 300 000 prises à installer.

Malgré un rythme de déploiement en progression, porté par le déploiement dans les zones AMII et RIP, avec quelques bons élèves, la moyenne nationale du déploiement FFTH s’établit ainsi à seulement 45 %, avec près de la moitié des départements où elle se retrouve sous la barre des 25 %. Sur la carte ci-dessous avec toutes les zones confondues, la région parisienne apparaît bien mieux lotie, ce qui s’explique par le grand nombre de zones très denses. Les départements de Haute-Marne, de Haut-Saône et du Jura apparaissent en revanche délaissés avec leur 0 % de couverture FTTH. Bref, il reste du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif du très haut débit pour tous en 2022 (avec un mix de technologies incluant le satellite et le THD Radio) et celui de la fibre pour tous en 2025.

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Les offres fibre de Free pointent le bout de leur nez dans un nouveau RIP

Après avoir débuté les raccordements en Haute-Garonne sur le réseau fibre 31 la semaine dernière, Free continue de lancer ses offres fibres sur les RIP, cette fois dans l’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées.

De premières Freebox sont éligibles au FTTH sur le réseau d’initiative publique LaFibre Paloise, lequel est opéré par Axione avec qui Free a signé un accord cadre en juin 2017. Selon les constatations de Busyspider, des adresses sont concernées dans les villes de Lescar, Lons, dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit pour le moment de pré-ouvertures, l’arrivée de la fibre de Free sera fera progressivement sur tout le réseau.

La Fibre Paloise est la société en charge d’exécuter la politique publique d’aménagement du territoire en très haut débit décidée par les élus de la Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées. Son objectif, une couverture de 100% d’ici la fin de l’année, soit 90 500 prises. 

 

Retrouvez toutes les informations sur la fibre de Free dans ce thémasite dédié.

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Les livraisons de câbles à fibre optique chutent de 20% au troisième trimestre en France, la filière s’inquiète

A l’heure où le besoin en fibre optique augmente en France avec un pic annuel de 23 millions de km de 2019 à 2022, l’indicateur industriel de déploiement du Très Haut Débit du SYCABEL enregistre au 3ème trimestre de 2019, une baisse de l’ordre de 20 % des livraisons de câbles à fibre optique. Une première de puis 2011.

Ce brutal ralentissement “soulève les inquiétudes de la filière “tant au niveau de la gestion industrielle que de la pérennité des investissements réalisés en France dans le secteur”, révèle le syndicat professionnel regroupant dans l’hexagone la quasi-totalité des fabricants de fibres optiques ( Nexans, Acome etc)..  Pourtant, environ 17 millions de km de câbles en fibre optique ont été commercialisés en France en 2018, en hausse de 32% par rapport à l’année précédente, la filière était alors portée par l’accélération du Plan France Très haut débit. 

Pour le SYCABEL, la raison du bloquage constaté au troisième trimestre au niveau des livraisons, est on ne peut plus claire : la concurrence chinoise et sud-coréenne ont provoqué une explosion des importations, lesquelles représentent actuellement “45% de la production de câbles à fibre optique du Sycabel, alors qu’il était de 13% en 2017 et 23% en 2018 “, fait savoir la direction du syndicat dans les lignes de La Tribune.

En 2018, le marché mondial de fibre a été évalué à 500 Millions de km. “La Chine, à elle seule, représente 60% de cette demande. Au premier trimestre 2018, China Mobile a consommé à elle seule 120 millions de km de fibre. A ce niveau on ne peut pas parler de pénurie mais de tension au niveau de la fabrication. Il y a donc des pays, voire des continents, qui absorbent à eux seuls la production des câbliers”, nous avait indiqué l’année dernière, Alain Brun, directeur de la technologie pour l’Europe de l’équipementier coréen DASAN Network dont la filiale française importe des câbles de fibre optique pour les RIP. “La Chine a pour elle-même un besoin annuel dépassant largement sa production. Elle s’approvisionne donc sur le marché international (notamment en Corée) et revend à l’export à un prix dérisoire une part de sa production dégradée (Généralement vers l’Afrique dans le cadre de marchés globaux). C’est un vrai risque qualitatif”. Avait-il ajouté.

Du côté de certains fabricants français, c’est une période noire. Chez Acome, la production a été divisée par deux. De manière générale, la filière doute aujourd’hui de la qualité des câbles de fibre optique provenant de certains pays étrangers dont le cahier des charges est moins stricte qu’en France avec pour risque à terme, un réseau FTTH de moins bonne facture dans certains territoires français, moins performants et davantage assujettis aux pannes. Le SYCABEL demande la mise en place d’un dispositif de contrôle.

 

Source : La Tribune

 

 

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Orange veut améliorer la complétude de ses réseaux fibre en zone AMII et obtient un prêt de 700 millions d’euros

Orange a annoncé hier avoir signé un prêt de 700 millions d’euros avec la Banque européenne d’investissement pour financer une partie du déploiement du réseau FTTH en France dans les zones « d’Appel à manifestation d’intentions d’investissements » (AMII).

“Ce financement portera sur l’ensemble des investissements réalisés sur le territoire français. Il permettra de financer en partie la complétude du déploiement des réseaux Orange de la zone AMII”, a précisé l’opérateur historique. Un premier tirage de 350 millions d’euros a dores et déjà eu lieu, le complément du prêt sera mis à disposition dans le courant du premier trimestre 2020.

À la fin du troisième trimestre 2019, environ 60 % des locaux des communes en zone moyennement dense sur lesquelles Orange s’est engagé et 56 % pour SFR, ont été rendus raccordables. Pour atteindre leurs objectifs, L’Arcep a appelé encore une fois les opérateurs à intensifier encore le rythme de ces déploiements. Dans ces zones, Free co-investit avec les deux opérateurs en charge du déploiement.

Pour rappel, en février dernier, l’Arcep a mis en demeure l’opérateur historique sur le déploiement de la fibre en zone AMII. Sébastien Soriano, président de l’Autorité avait alors confié : “Orange n’a pas tenu le délai de deux à cinq ans pour fibrer certaines des zones les plus anciennes”, eu égard à ses engagements de déploiement de la fibre dans les villes moyennes. Le FAI se doit depuis de respecter l’obligation de complétude au plus tard le 31 décembre 2019 pour une liste de 460 points de mutualisation, soit 66 000 locaux à raccorder. Orange devra justifier au plus tard le 31 janvier 2020 du respect de l’obligation de complétude sur ces 460 points de mutualisation de plus de cinq ans et affichant 20% ou plus de lignes non raccordables, ou à défaut expliquer les difficultés avérées

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La fibre de Free arrive dans un nouveau RIP

L’opérateur de Xavier Niel annonce le début de l’arrivée de ses offres fibre aujourd’hui en Haute Garonne. Free commence ses raccordements sur le réseau de Fibre 31.

De premières adresses sont éligibles aux offres FTTH de Free, notamment dans la commune de Seysses. A noter que Altitude Infrastructure avec qui l’opérateur a signé un contrat cadre, assure la conception, le financement, la construction, la commercialisation, l’exploitation et la maintenance du réseau à Très Haut Débit (fibre optique) sur l’intégralité du territoire de la Haute-Garonne, soit pour près de 280 000 foyers, établissements publics et entreprises. Altitude a signé en 2018 une DSP (délégation de service publique) relative au réseau d’initiative publique avec du Syndicat Mixte Haute-Garonne Numérique. Free continue de lancer progressivement sur les RIP avec pour objectif d’être présent sur chacun d’entre eux.

 

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