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Mobile et box : comparatif des gains d’abonnés chez Orange, Free, SFR et Bouygues au 4ème trimestre

Ne manquait plus que les résultats de l’opérateur au carré rouge. Aujourd’hui, avec la publication des recrutements d’Orange, de Bouygues, Free et SFR, il est à présent possible de dresser un comparatif des quatre grands opérateurs sur le quatrième trimestre 2018.

Nous prenons ici en compte le parc forfait hors MtoM pour le mobile et le gain d’abonnés haut débit et très haut débit sur le fixe, sans oublier la fibre/THD. A retenir, la nouvelle perte d’abonnés de Free malgré une nouvelle performance sur le FTTH, le carton plein de SFR sur le mobile, le succès de la fibre d’Orange et la bonne santé commerciale de Bouygues.

  

SFR cartonne encore sur le mobile, Free ne relance pas la machine

 
Symptomatique de la guerre des prix et des promotions à vie proposées par SFR et Bouygues. Pour le quatrième trimestre consécutif, la filiale d’Altice peut se targuer d’être le premier recruteur sur le mobile. Entre  septembre et fin décembre, l’opérateur de Patrick Drahi a recruté 187 000 nouveaux abonnés, soit moins qu’au trimestre précédent (+378 000) mais davantage comparé au T4 2017 (+76 000). Une performance à mettre au crédit de l’impact positif de contenus premium (Ligue des champions), et à un meilleur réseau (réduction des temps d’immobilisation de 30% sur un an), a fait savoir l’opérateur. De son côté Free perd des abonnés pour la troisième fois en 2018, (-94 000) toujours sur son forfait à 2 euros, bien que les recrutements nets d’abonnés 4G (forfait à 19,99€ et Série Free) vont bon train. Orange reprend quant à lui des couleurs avec 111 000 nouveaux abonnés séduits sur l’exercice contre 82 000 au trimestre précédent. Bouygues a pour sa part trouvé son rythme de croisière derrière SFR mais devant l’opérateur historique en termes de recrutements sur ce segment.
 
1- SFR : +187 000 
2- Bouygues :  +121 000 
3- Orange : + 111 000
4- Free : – 94 000  
 
 

Free perd toujours des abonnés Freebox mais se démarque sur la fibre, Orange fait cavalier seul

 
Durant ce quatrième trimestre 2018, Bouygues conserve son leadership sur le fixe en recrutant 30 000 abonnés de plus que lors du T3. Derrière, SFR chipe la seconde place à Orange au cours de l’exercice et progresse une nouvelle fois de manière significative  (gain de 83 000 abonnés contre 68 000 au troisième trimestre). Orange est en embuscade en conservant un niveau de recrutement similaire au T3. Enfin, Free perd toujours des abonnés Freebox, l’opérateur de Xavier a vu s’envoler 32 000 abonnés du 30 septembre au 31 décembre. Un chiffre plus important que lors des 3 trimestres précédents où il avait perdu respectivement, 14 000, 19 000 et 28 000 abonnés.
 
 
1- Bouygues :  +102 000   
2- SFR : +83 000
2- Orange : +71 000
4- Free :  – 32 000  
 
 
Enfin, au niveau du recrutement sur la fibre, la hiérarchie diffère et c’est Orange qui se place pour la énième fois aux avants-postes devant Free qui suit à un bon rythme en signant un trimestre record avec un gain de 148 000 abonnés contre 101 000 au T3. A noter que tous les opérateurs affichent de meilleurs recrutements en comparaison au trimestre précédent bien que les ventes et migrations sur ce segment soient stables chez SFR et Bouygues Telecom.
 
1- Orange : + 186 000    
2- Free : + 148 000  
3- Bouygues :+ 73 000  +
4- SFR : + 67 000  (FTTH et FTTB) 
 
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Free migre progressivement ses abonnés Freebox Delta en 10 Gb/s, lorsqu’ils n’y avaient pas encore accès

Comme certains abonnés l’avaient constaté, sur le réseau de Free en Zone Très Dense, déployé en P2P, le débit de la Freebox Delta n’était pas de 10 Gbits/s, comme annoncé lors du lancement. En effet, en lisant les petites lignes des conditions générales d’abonnement, il était indiqué que les 10 Gbits/s étaient réservés aux abonnés sur le réseau  10G-EPON notamment déployé sur les zones moyennement denses. Un certain nombre d’abonnés sur le réseau P2P de Free ne disposent ainsi que d’un débit descendant de 1 Gbit/s

Thomas Reynaud, le Diercteur Général de Free avait confirmé l’information à 01Net, mais en précisant que le problème "ne concernerait qu’un seul NRO de l’Est parisien avec une incidence sur seulement quelques quartiers et environ 150 à 200 abonnés". Mais selon les retours, il semble pourtant que davantage de Freenautes soient concernés. Et pour eux, la seule solution est un changement d’équipement dans les NRA concernés.

Mais les choses évoluent puisque Free a commencé à contacter les abonnés Freebox Delta concernés par cette limitation à 1Gbit/s pour les informer qu’ils allaient être migrés sur du 10Gbits/s. Sebastien, un lecteur d’Univers Freebox, nous rapporte ainsi : "Ayant migré sur l’offre Freebox Delta en offre FTTH P2P, je ne peux actuellement bénéficier de la technologie fibre 10G de la nouvelle box. Pour votre information, je suis positionné sur le NRO BER69 à Lyon 69003. Or, à ma grande surprise, j’ai reçu, ce jour, un courriel et un SMS  de Free m’invitant à prendre rendez-vous pour migrer ma ligne en 10G". Il lui sera ainsi envoyé gratuitement un module fibre 10G et c’est un technicien Free qui viendra lui installer directement à domicile.

Le mail envoyé par Free

 

Une fois le rendez-vous pris avec un technicien Free, un mail de confirmation est envoyé

 

 

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Reportage Univers Freebox : quid du rangement de la fibre optique lors d’une installation ?

 

Suite de nos vidéos tournées dans le cadre de nos reportages consacrés à la fibre optique. Dans celle-ci, un formateur nous présente la cassette de lovage, celle qui sert à ranger le surplus de câble lors d’une installation fibre optique.

Dernièrement, nous vous présentions un reportage tourné sur un plateau de formation de la CCI inauguré il y a quelques années en Lorraine. Au cours de celui-ci, Fabrice Constantin, l’un des formateurs, nous avait fait la démonstration d’une soudure fibre optique et montré comment réaliser une mesure de perte du signal à l’aide d’un photomètre, mais également expliqué l’utilité des cassettes de lovage.

La cassette de lovage sert à ranger le surplus de câble nécessaire à la soudure de la fibre optique. Ce surplus de câble est rangé à l’aide de boucles qui sont ensuite maintenues grâce des languettes en plastique. Un cache permet enfin de refermer la cassette de lovage et de mettre le câblage à l’abri. Comme on peut le voir, la grande finesse des câbles fait que leur manipulation requiert patience et minutie.

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Altitude met le cap sur la zone AMEL

L’opérateur d’infrastructure annonce ce matin faire l’objet du premier avis favorable de l’ARCEP en matière de projet d’appels à manifestation d’engagements locaux lancé par le Conseil Départemental de la Côte d’Or.

Initié par l’Etat fin 2017,  la démarche AMEL permet aux collectivités territoriales de retenir un opérateur privé qui s’engage auprès du Gouvernement à déployer un réseau FttH sur tout ou partie du territoire  en complémentarité des déploiements des opérateurs tiers, qu’ils relèvent de l’initiative privée ou publique.

Dans le cadre de la Côte d’Or, l’AMEL s’inscrit en complément du réseau d’initiative publique déployé par le Conseil Départemental. "Il prévoit ainsi l’atteinte de 57 000 foyers en FTTH, qu’Altitude Infrastructure s’engage à financer sur fonds propres et à raccorder d’ici fin 2022, soit 100% des locaux de cette zone", fait savoir l’opérateur.

« Ce projet correspond à notre conception de l’AMEL, qui n’a de vertu que s’il vient en complément d’un projet RIP initial. Nous nous réjouissons de la confiance que l’ARCEP nous accorde sur la Côte-d’Or. Nos engagements sont issus d’une volonté commune, partagée avec l’Autorité, le Gouvernement et le Conseil Départemental , d’apporter le Très Haut Débit pour tous d’ici 2022 », précise David El Fassy, Président d’Altitude Infrastructure.

L’opérateur va pouvoir ainsi se consoler après une récente déconvenue dans les Hautes-Alpes, Alpes de Haute-Provence et les Bouches du Rhône où la DSP qui lui a été confiée a été résiliée. Le déploiement de la fibre revient désormais à SFR collectivités dans le cadre de l’AMEL, éjectant par la même occasion le RIP en place. Une décision qui "interroge sur le dispositif AMEL même, puisque l’Etat a toujours affirmé vouloir mobiliser des investissements privés avec une bonne articulation des projets privés avec ceux de la zone d’initiative publique en respectant l’équilibre économique des projets publics qui ont d’ores et déjà été lancés » avait martelé le PDG d’Altitude en décembre dernier. En Côte d’Or, la situation diffère puisque l’AMEL ne prend pas le dessus mais arrive en renfort du RIP.
 
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Recrutements hebdomadaires : Free repart à la baisse même s’il reste fort sur la fibre

 
Nous avons repris notre rubrique du lundi mais avec uniquement le gain d’abonnés hebdomadaire sur la fixe chez Free. Nous avions stoppé cette rubrique car il n’y avait plus accès aux données sur les nouveaux NRO Free, mais avec le déploiement des DSLAM IPV6, francois04, permet tout de même d’avoir une estimation du nombre d’abonnés que ce soit en fibre ou en ADSL. Il a en effet mis en place une méthode de détection qui permet de distinguer les connexions xDSL par rapport aux connexions Fibre par la mesure de la latence (temps de propagation dans le réseau) entre le Dslam et la box de l’abonné.
 
 
Déploiement FTTH chez Free du dimanche 17 au samedi 23 mars
 
Durant ces 7 jours, le nombre de nouveaux abonnés connectés en FTTH a augmenté de 9 500 (contre 11 700 la semaine dernière).  Au total Free compte 1 125 100 abonnés FTTH selon les estimations de francois04. Free reste donc sur un moyenne de recrutement d’environ 50 000 abonnés fibre par mois, en ligne avec les objectifs annoncés.
 
Vous pouvez retrouver la localisation des NRO Free qui sont identifiés par Freepon .
 
Déploiement ADSL et VDSL chez Free du dimanche 17 au samedi 23 mars
 
Sur  la semaine passée, le nombre d’abonnés ADSL et VDSL a baissé de 26 100 abonnés (contre 10 300 la semaine précédente) pour un total de 5 331 800 abonnés ADSL au total à la fin de la semaine dernière.
 
Un nombre total d’abonnés qui est en baisse cette semaine
 
Cette semaine (et suite à l’ajustement de françois04 qui tient compte des résultats du 4ème trimestre 2018) Free a subi un grosse perte au total ( FTTH + ADSL) de 16 600 abonnés (contre un gain de 1 400 la semaine précédente). En date du 23 mars, Free comptait ainsi 6 456 900 abonnés selon les estimations de francois04. Il faudra voir durant les prochaines semaines si cette tendance si Free continue sa baisse ou s’il repart à la hausse, mais globalement l’opérateur a gagné des abonnés depuis le début de l’année, certainement en partie grâce au lancement de la Freebox Delta. Rappelons que Free en avait perdu au cours de l’année 2018
 
 

 

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La carte interactive sur le déploiement de la fibre de l’Arcep évolue avec une nouveauté très attendue

L’outil de l’Arcep de suivi de l’avancement des déploiements fibre accueille une nouveauté importante : les prévisions de déploiements sont désormais intégrées mais pas que…

En décembre 2018, et dans un souci de transparence autour du déploiement de l’Internet très haut débit en France, l’Arcep a mis en ligne une carte interactive. Accessible au grand public à l’adresse cartefibre.arcep.fr, celle-ci permet de savoir si vous êtes éligibles ou non à l’Internet très haut débit. Tous les trois mois, elle profite d’une mise à jour, grâce aux données recueillies en open data.

Après l’apparition en décembre dernier des immeubles, ainsi que des pastilles pour indiquer l’état d’avancement des raccordements, le régulateur met aujourd’hui à disposition dans sa carte les prévisions de déploiements. Mais seulement puisque les calendriers annoncés par les opérateurs et les RIP sont affichés à l’échelle de la commune, a annoncé ce matin le régulateur qui a également mis à jour son tableau de bord.

 

 

 
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Orange annonce avoir construit 10 millions de prises en fibre optique FTTH

C’est un cap de franchi pour l’opérateur historique dans le déploiement du très haut débit: la 10 millionième prise fibre construite par Orange. 

Une étape symbolique franchie par l’opérateur qu’il a célébré à l’endroit où la nouvelle prise a été construite : Mirande, dans le Gers. Stéphane Richard a ainsi fait un discours pour fêter cette prise représentative des efforts de l’opérateur, tout en annonçant que 70% du réseau de fibre en France venait de l’opérateur historique. 

Cet évènement a également été l’occasion pour Orange de rappeler que la Fibre d’Orange arriverait prochainement sur tous les réseaux d’initiative publique, qu’ils soient ou non opérés par Orange. Il a également été précisé, que la construction de ce réseau contribuait à la formation de personne éloignés de l’emploi et si vous souhaitez en découvrir plus sur le sujet, Univers Freebox a réalisé un reportage sur les métiers et formations nécessaires au déploiement de la fibre optique mais également sur les outils et les manipulations liés à ce domaine.

 

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Selon UFC-Que Choisir, “on est très loin des promesses” d’Orange, Free, SFR et Bouygues en matière de débits sur les box

Pour la deuxième année consécutive, l’UFC-Que Choisir lève le voile sur son observatoire exclusif des débits de l’Internet fixe. Bilan : "on est loin du compte". Dans les zones rurales, les écarts sont même considérables.

Les chiffres fournis par les opérateurs correspondent à des débits maximums théoriques qui, en réalité, sont bien rarement atteints, surtout dans les campagnes, c’est en substance ce que démontre aujourd’hui l’association de consommateurs dans son rapport. Celui-ci met en exergue une réalité inquiétante, 6,8 millions de personnes sont "privées d’un accès de qualité minimale à internet", de quoi remettre en question la transparence de l’Etat au sujet de la fracture numérique. L’UFC-Que Choisir note également qu’au total "10,1% des consommateurs ne disposent pas d’un internet de qualité minimale, quant au bon haut débit, ce sont près de 12,8 millions de personnes qui en sont privés". Autre regret, "les données sur les débits théoriques proposés aux consommateurs dans sa maille la plus fine, à savoir la commune, ne sont plus disponibles depuis un an", ce qui rend plus difficile la réalisation de son observatoire, rapporte l’AFP.

"Jusqu’à 20 mégabits/s, voilà ce que proposent la plupart des opérateurs à leurs clients connectés en ADSL. En vérité, on est à peine à 8 Mb/s. Pour le très haut débit (fibre, câble et VDSL), l’écart est encore plus important. Alors que la plupart des opérateurs annoncent 500 Mb, voire 1 Gb par seconde, le débit moyen réel se situe plutôt autour de 175Mb/s", constate l’association, notant que ces chiffres ne constituent qu’une moyenne que "ils dépendent de certains facteurs dont les opérateurs ne sont pas forcément responsables" comme une connexion Wi-Fi, des équipements vétustes  ou une mauvaise installation pouvant entraîner une perte de débit réel.

Plus inquiétant encore, les écarts de débits entre les villes et les zones rurales. Ceux-si sont 2 à 5 fois plus faibles dans les campagnes d’après l’étude. "On sait depuis longtemps que les habitants des campagnes disposent de débits moins élevés que ceux des villes. Mais jusque-là, il était difficile de connaître l’ampleur du fossé qui les séparait", relate UFC-Que Choisir avant de dégainer ses chiffres. Sans appel, plus la commune est petite, plus le débit moyen est faible. Ainsi, en ADSL, on passe de 9,1 Mb/s en moyenne dans les villes de plus de 30 000 habitants à 5,2 Mb/s dans les villages de moins de 1000 administrés, la faute souvent à "des répartiteurs moins bien équipés par les opérateurs et des lignes de cuivre souvent plus longues".

S’agissant du très haut débit le fossé est encore plus grand. Dans les grandes villes, les débits sont en moyenne de 284 Mb/s, contre environ 100 Mb/s dans les communes de moins de 3000 âmes et 49 Mb/s dans les villages de moins de 1000 administrés. L’explication, les technologies utilisées diffèrent parfois. Si dans les grandes villes sont principalement le FTTH est légion, dans les petites communes, les habitants doivent se contenter pour le moment de solutions moins performantes comme le VDSL. "On est loin, très loin, des promesses des opérateurs", résume en somme l’association.

L’UFC-Que Choisir  observe toutefois  que les zones rurales qui profitent de plus en plus de la fibre, mais les inquiétudes sont prégnantes. Alors que le président de la République a promis un bon débit supérieur à 8Mb/s pour tous fin 2020, avec un objectif de très haut débit (supérieur à 30 Mb/s) pour tous, d’ici 2022, 10% de la population pourrait à cette date ne pas avoir accès à un bon débit, à en croire la fédération des RIP, InfraNum.

 

Source : UFC-Que Choisir, AFP.

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Reportage Univers Freebox : la soudure fibre optique expliquée de A à Z

Suite de nos vidéos tournées dans le cadre de nos reportages consacrés à la fibre optique. Dans celle-ci, un formateur nous fait la démonstration d’une soudure fibre optique et nous présente les outils.

Hier, nous vous présentions un reportage tourné sur un plateau de formation de la CCI inauguré il y a quelques années en Lorraine. Au cours de celui-ci, Fabrice Constantin, l’un des formateurs, nous avait notamment fait la démonstration d’une soudure optique. Cette manipulation prend en général 2 à 3 minutes. Un câble-installateur est amené à la réaliser près de 150 fois par jour en moyenne. 

Voici comment ça se passe dans les grandes lignes. Il faut tout d’abord dénuder la fibre optique pour enlever la couche de gaine primaire, puis la nettoyer à l’aide d’une lingette non peluchable imbibée d’alcool isopropylique. Vient ensuite le passage dans la cliveuse, afin d’obtenir une découpe verticale et nette. Les deux fibres à souder sont ensuite placées dans une soudeuse à l’arc électrique. À l’issue de la soudure, un test de traction sera effectué. Dernière étape : le câble sera placé dans une gaine thermorétractable appelée smoove, puis dans un four.

Cette démonstration a été l’occasion d’en savoir davantage sur le coût du matériel, à savoir 500 euros pour une cliveuse, 2 500 à 4 000 euros pour une soudeuse gaine à gaine (pour le raccordement FTTH), 4 500 à 7 000 euros pour une soudeuse cœur à cœur (pour la distribution ou le transport). Toujours côté outils, il y a le réfléctomètre optique qui coûte dans les 5 000 euros et le puissancemètre optique qui vaut dans les 500 euros. Le premier permet d’estimer la longueur de la fibre optique et l’atténuation du signal, et de trouver les éventuels défauts comme les cassures. Le second sert à mesurer la puissance et la perte du signal sur une liaison fibre optique. Quant à la fibre optique, elle coûte dans les 1 euro le mètre, lors d’un achat en gros volume. Rappelons d’ailleurs que celle-ci ne peut être travaillée en dessous des -5°C, car elle devient cassante. 

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Reportage Univers Freebox : découvrez les futurs soldats de la fibre optique

En plein déploiement du très haut débit en France, nous allons vous proposer plusieurs reportages autour de la fibre optique. Ils vous permettront de voir comment se passe l’installation de la fibre, comment s’organise les acteurs de la formation pour répondre à la forte demande en main d’oeuvre et qui sont les futurs soldats de cette grande transformation numérique. Voici le premier épisode.

À l’heure de la dématérialisation des contenus et services, y compris ceux de l’administration, la France a lancé son Plan Très Haut Débit visant à une généralisation du très haut débit sur le territoire en 2022. Pour parvenir à cet objectif de déploiement, les opérateurs télécoms doivent mettre les bouchées doubles, en investissant massivement, mais également en renforçant leurs équipes. Un site Objectif Fibre a d’ailleurs été lancé par le gouvernement, afin de faciliter les recrutements dans le secteur.

Pour en savoir plus sur les métiers de la fibre optique, nous nous sommes rendus sur un plateau de formation de la CCI inauguré il y a quelques années en Lorraine. Nous avons ainsi pu échanger avec l’équipe pédagogique, pour avoir un aperçu des formations disponibles et des compétences nécessaires. Minutie, organisation et goût pour le travail en extérieur sont ainsi de rigueur pour le câbleur-installeur. De son côté, le technicien doit montrer des aptitudes plus techniques, telles que la lecture de plans, la réalisation de mesure ou la résolution de problème. Les stagiaires nous ont expliqué leur parcours et leurs attentes. Leur rêve ? Travailler chez Orange. Nous apprendrons aussi les différents niveaux de salaire que peuvent espérer les stagiaires. Premier maillon de la chaîne, le câbleur-installateur peut par exemple espérer 1 300 ou 1 400 euros. Une chose que l’on a pu noter à notre arrivée et qui nous a été confirmée par l’équipe pédagogique : le peu de femmes dans le secteur. Peut-être cet aperçu suscitera-t-il des vocations.

Ce reportage est le premier d’une série. Nous en tournerons en effet dans plusieurs villes de France. Le prochain épisode vous montrera d’ailleurs comment est réalisée un soudure fibre optique.

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