Auteur : dimitri

SFR, le syndicat Mixte Essonne Numérique, la Région Ile-de-France et l’Etat signent un accord pour le déploiement de la Fibre

SFR, le syndicat Mixte Essonne Numérique, la Région Île-de-France et l’État signent un accord pour le déploiement de la Fibre 

▪ Cet accord prévoit de rendre raccordables à la Fibre plus de 182 000 logements et locaux
professionnels dans 26 communes de l’Essonne
▪ Dans le département de l’Essonne, près de 96 000 logements et locaux professionnels
peuvent d’ores et déjà bénéficier de la Fibre1 de SFR
▪ SFR tient les engagements de déploiement définis par la convention FttH

Aujourd’hui, François Durovray, Président du Conseil Départemental de l’Essonne, Président du syndicat mixte ouvert Essonne Numérique, et Arthur Dreyfuss, Secrétaire Général du groupe Altice France, ont signé un avenant à la convention de programmation et de suivi du déploiement FTTH (Fiber to the Home, c’est-à-dire jusqu’à l’abonné) pour le département de l’Essonne. 

L’avenant signé ce jour assure la mise en cohérence des déploiements avec les autres opérateurs privés et publics et confirme les engagements de SFR sur le fondement de l’article L.33-13 du Code des Postes et des Communications Électroniques. 

Ce nouvel accord prévoit le déploiement de la Fibre dans 26 communes du département dont : Bondoufle, Brétigny-sur-Orge, Courcouronnes, Draveil, Étampes, Fleury-Mérogis, Grigny, Juvisy-surOrge, Lisses, Montgeron, Morsang-sur-Orge, Morsang-sur-Seine, Ris-Orangis, Sainte-Geneviève-desBois, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Pierre-du-Perray, Saintry-sur-Seine, Savigny-sur-Orge, Tigery, Vigneux-sur-Seine, Villabé, Villemoisson-sur-Orge ou encore Viry-Châtillon.

Au total, l’accord prévoit de rendre raccordables à la Fibre 182 404 logements et locaux professionnels dans 26 communes de l’Essonne. Il répond à l’objectif partagé des signataires d’offrir, au cours des prochaines années, un accès à la Fibre aux particuliers et aux entreprises leur permettant de bénéficier de services numériques complets et innovants. Partenaire de la Région Île-de-France et du Conseil Départemental de l’Essonne, SFR renforce ses investissements sur ce territoire et franchit une nouvelle étape vers la généralisation du Très Haut Débit. À ce jour, 95 833 logements et locaux professionnels du département peuvent déjà bénéficier de la vitesse et de la performance de la Fibre. 

SFR tient ainsi les engagements de déploiement FttH indiqués dans la convention de suivi signé avec le département. 

Au niveau national, les engagements de SFR portent sur 2,6 millions de prises Fibre à déployer en zone moyennement dense d’ici à la fin 2020.

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SFR présente les avancées du déploiement de la Fibre Optique dans l’Agglomération de la Région de Compiègne

Philippe Marini, Maire de Compiègne, Président de l’ARC, Sénateur honoraire de l’Oise, Bernard Hellal, Maire de Margny-lès-Compiègne, Premier Vice-Président de l’ARC et Salvatore Tuttolomondo, Délégué Régional Hauts-de-France de SFR, ont présenté les avancées du déploiement de la fibre optique dans l’Agglomération de la Région de Compiègne à l’occasion de l’inauguration d’un point de mutualisation situé à Margny-Lès-Compiègne qui a été suivi d’un raccordement client aux services Très Haut Débit.

Déjà 45 % des foyers de l’Agglomération de la Région de Compiègne sont éligibles à la fibre, soit 17 000 logements et locaux professionnels pouvant bénéficier de débits 50 fois plus rapides que ceux permis par l’ADSL. Ils sont répartis dans les communes d’Armancourt, Clairoix, Compiègne, LacroixSt-Ouen, Le Meux et Margny-Lès-Compiègne.

Par ailleurs, concernant les 9 autres communes de l’agglomération (Bienville, Choisy-au-bac, Janville, Jaux, Jonquières, Saint-Jean-aux-Bois, Saint-Sauveur, Venette et Vieux-Moulin), le tirage du transport optique des NRO (Nœuds de raccordement optique) vers les Points de Mutualisation (PM) ou armoires de rue situés dans les communes est en cours. La construction de la zone arrière des PM, c’est-à-dire la construction du réseau et de la pose de points de branchement optique (PBO) vers les premières habitations débutera fin 2019.

Les ouvertures commerciales se poursuivront progressivement dans le respect des règles imposées par le Plan France Très Haut Débit avec pour objectif que 92 % des 37 600 logements et locaux professionnels de l’Agglomération de la Région de Compiègne soient éligibles à la fibre en 2020 et que les 8% restant le soient en 2022.

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Clin d’oeil : la fibre optique 10G-EPON de Free vous donne des frissons

 

Free poursuit sa communication pour inciter au passage à l’une de ses offres en fibre optique. 

Free entend conserver sa première place pour le recrutement dans la fibre. Dans cette optique, l’opérateur de Xavier Niel a intensifié la communication autour de ses offres, en tournant à la dérision le slogan c’était mieux avant à travers des tweets ou des spots TV décalés

Dans un récent tweet montrant une femme murmurant "Fibre Free 10G-EPON" à l’oreille d’un homme dans une première image, puis les frissons provoqués dans une seconde, Free insiste sur le fait qu’il propose de la fibre optique à même de donner des frissons lors de sa simple évocation. L’opérateur fait évidemment allusion aux forts débits promis avec ses offres Freebox Delta et Freebox Delta S.

Pour l’anecdote, le tweet est apparu une première fois avec le hashtag #internetcestmieuxavant, pour disparaître aussi sec et réapparaître avec le hashtag #internetcestmieuxmaintenant.

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Orange confirme sa venue sur les réseaux fibre opérés par le Groupe Altitude Infrastructure

 

Altitude Infrastructure et Orange annoncent la signature d’un accord cadre national permettant à ce dernier de commercialiser ses offres sur les réseaux FTTH opérés par le Groupe Altitude Infrastructure. Un accord majeur qui concerne 3,5 millions de prises FttH sur 22 départements.

Déjà disponible pour 13,5 millions de logements et de locaux professionnels sur l’ensemble du territoire national, La Fibre Orange sera progressivement commercialisée sur l’ensemble des territoires où Altitude Infrastructure est présent, situés pour l’essentiel en zones peu denses.

Ce partenariat marque un cap important dans la commercialisation des réseaux fibre opérés par Altitude Infrastructure puisque, fort d’un contrat cadre national avec chacun des FAI, il confirme la possibilité désormais de proposer leurs offres sur les réseaux fibre déployés par le Groupe. Ce contrat avec Orange sera automatiquement applicable sur les futurs réseaux du Groupe Altitude Infrastructure.

« Altitude Infrastructure se réjouit de l’arrivée d’Orange sur ses RIP FttH, confirmant ainsi l’atteinte de son objectif : accueillir les quatre FAI d’envergure nationale sur ses réseaux Très Haut Débit afin de garantir une offre variée et compétitive, et ce en complément des services déjà proposés par les opérateurs locaux. Tous les FAI présents et de nouveaux projets à l’horizon confirment la dynamique engagée par le Groupe Altitude Infrastructure dans sa stratégie de développement » se félicite David El Fassy, Président d’Altitude Infrastructure.

« Grâce à cet accord avec Altitude Infrastructure, les habitants de 22 départements pourront prochainement bénéficier de l’ensemble des offres et des services de La Fibre Orange. Orange réaffirme ainsi sa volonté de rendre accessible le meilleur des usages et services numériques au plus grand nombre, particuliers comme entreprises, dans tous les territoires.» a déclaré Fabienne Dulac, Directrice Générale Adjointe, CEO d’Orange France.

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Clin d’oeil : c’est parfois très long sans la fibre optique de Free

Free communique avec humour pour suggérer le passage à l’une de ses offres en fibre optique. 

Free entend conserver sa première place pour le recrutement dans la fibre. Dans cette optique, l’opérateur de Xavier Niel poursuit notamment sa campagne contre l’ADSL 8 Mbit/s, matérialisée par des clips vidéos décalés en mode "nostalgeek où les protagonistes disent que c’était mieux avant, afin de promouvoir ses propres offres. 

Dans un tweet montrant un squelette devant un ordinateur portable, Free rappelle ainsi qu’un téléchargement peut prendre pas mal de temps dans le cas d’une liaison en ADSL. S’il n’échoue pas juste avant la fin. Du coup, pourquoi se priver de la fibre optique lorsque l’on est éligible ? 

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Fibre optique : voici la nouvelle plaque de Free pour indiquer le fibrage de l’immeuble par l’opérateur

À l’heure où il met le paquet pour le déploiement de la fibre optique en France, Free compte bien le mettre en avant. L’opérateur renforce sa communication auprès du grand public.

Dans le cadre de la Convention Free 2019, Free a rappelé qu’il mettait les bouchées doubles pour le déploiement de la fibre optique, afin d’asseoir sa position de premier opérateur alternatif sur le FTTH en France. L’opérateur de Xavier Niel avait alors indiqué avoir dépassé son premier million d’abonnés fibre en janvier dernier et un passage au deuxième million d’abonnés l’année prochaine. Ces efforts, Free compte bien les mettre en avant, en informant ses abonnés et abonnés potentiels.
 


 

D’où des campagnes de publicité locale pour mettre en avant ses offres fibre optique à partir de 14,99 euros par mois ou pour indiquer leur disponibilité effective, mais également une nouvelle plaque qui sera mise dans les immeubles pour indiquer le fibrage par Free, nous a fait savoir l’opérateur.  Voulue plus claire, notamment concernant les moyens de souscrire à une offre (téléphone, site Internet et boutiques physiques), elle est déployée depuis début juin.

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Les offres fibre de Free débarquent officiellement sur un nouveau RIP

 Free propose ses offres fibre optique sur un nouveau RIP.

L’opérateur de Xavier Niel vient en effet d’annoncer la signature d’un accord qui lui permet de commercialiser ses offres fibre optique aux 24 000 foyers raccordés sur le RIP (Réseau d’Initiative Publique) Vendée Numérique. Les offres fibre optique de Free sont disponibles dès aujourd’hui sur les communes de Challans, Le Poiré-sur-Vie, Mortagne-sur-Sèvre et Pouzauges. D’ici la fin du mois, les communes de Fontenay-le-Comte, Les Herbiers et Montaigu y auront accès à leur tour. Viendront plus tard les communes de d’Aizenay, Bellevigny et Luçon.

Cela porte à 52 000 le nombre de logements éligibles aux offres fibre optique de Free en Vendée, en comptant les 28 000 y ayant déjà accès en zone AMII, sur la Roche-sur-Yon et sur l’agglomération des Sables d’Olonne. 

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La fibre optique, ses composantes et ses connecteurs expliqués en vidéo

Dans une vidéo, l’organisme de formation Formip présente de manière claire et brève la fibre optique, ses composantes et ses différents connecteurs.

Quels éléments composent la fibre optique ? Quels sont les différents types de fibre optique ? À quoi correspondent les différents connecteurs fibre optique ? Dans une vidéo diffusée sur sa chaîne YouTube, l’organisme de formation Formip apporte des explications claires et brèves, schémas à l’appui.

Vous comprendrez ainsi l’utilité du buffer (ou tampon) sur la fibre optique, la différence entre la fibre optique single mode et la fibre optique multi-mode et pourquoi il existe plusieurs dizaines de connecteurs fibre optique (dont SMA, Biconic, ST, SC, FC, D4 et LC).

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Altitude signe la première convention AMEL en France pour raccorder en FTTH les foyers ruraux d’un département

L’opérateur d’infrastructures Altitude et le Conseil Départemental de la Côte d’Or annoncent la signature de la première convention relative à un projet AMEL. Elle permettra de raccorder 57 000 foyers en zone rurale.

Fin mars, l’opérateur d’infrastructures Altitude avait annoncé avoir reçu un avis favorable de la part de l’ARCEP dans le cadre d’un AMEL (Appel à Manifestation d’Engagements Locaux) lancé par le Conseil Départemental de la Côte d’Or. Rappelons que le dispositif, initié par l’État fin 2017, permet aux collectivités territoriales de retenir un opérateur privé qui s’engage auprès du gouvernement à déployer un réseau FTTH sur tout ou partie du territoire en complémentarité des déploiements des opérateurs tiers, qu’ils relèvent de l’initiative privée ou publique

Le dossier a bien avancé depuis. Ce lundi 3 juin, François Sauvadet, président du Conseil départemental de la Côte-d’Or, et David El Fassy, président d’Altitude Infrastructure, ont en effet signé la première convention relative à un projet AMEL en France. Grâce à cet accord,  « 57 000 foyers seront raccordés par Altitude Infrastructure d’ici la fin 2022, dont environ 8 000 avant la fin 2020 (sur 30 communes prioritaires) ». François Sauvadet se félicite d’un tel accord : « Pour la première fois en France, un opérateur va déployer sur fonds privés des prises de fibre optique jusqu’à l’abonné en zone rurale. Il s’agit d’une avancée majeure pour tous les Côte-d’Oriens ». Et d’ajouter : « L’objectif est de couvrir l’ensemble de la Côte-d’Or d’ici à 2022 ». De son côté, David El Fassy rappelle l’engagement de la part de l’opérateur : « Au même titre que dans les zones AMII, les engagements AMEL sont fermes et contractuels. Le planning pour raccorder 100% des foyers en Côte d’Or est ambitieux, mais nous relèverons le défi sur notre périmètre. »

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Interview Univers Freebox : une signature de Free avec TDF et SFR Collectivités est “imaginable d’ici la fin de l’année” selon le président d’InfraNum

 

Calendrier prévisionnel du déploiement de la fibre optique en France, solutions alternatives pour desservir les dernières zones du territoire en très haut débit, financement et situation de Free. À l’occasion d’une interview avec Étienne Dugas, président d’InfraNum, fédération regroupant les principaux acteurs du très haut débit en France, Univers Freebox fait sur le point sur le déploiement du très haut débit en France.

Univers Freebox : L’Internet très haut débit via la FTTH (fibre jusqu’à l’abonné) concerne les particuliers à l’heure de la dématérialisation des services de l’administration et des contenus. Avez-vous d’autres exemples des bénéfices de cette hausse des débits, des exemples auxquels on ne penserait pas spontanément ?

Étienne Dugas : Bien sûr. Nous sommes à l’aube d’une approche radicalement nouvelle en matière de gestion et d’information sur nos territoires. S’il y a quelques exemples concrets et remarquables de smart territoires, le potentiel d’applications et d’usages est énorme, et je présume que nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

UF : En parlant de hausse des débits, a-t-on une grosse marge de progression pour les 5 ou 10 années à venir ?

Oui, car la capacité de la fibre étant quasiment infinie, chaque longueur d’onde, elles-mêmes déclinées en très grand nombre, peut sur une même fibre véhiculer des débits colossaux. En débit réel, la capacité du réseau dépend au final des équipements de terminaison. Ceux-ci progressent technologiquement tous les jours.

UF : Toujours à propos de débits, Free a été le premier à annoncer de la fibre 10 Gbit/s avec sa Freebox Delta lancée fin 2018. Pensez-vous que les concurrents vont lui emboîter le pas rapidement ?

Il est certain que les débits vont continuer à augmenter, non seulement parce que les usagers vont consommer de plus en plus d’applications et parce que les applications vont en consommer de plus en plus. Ce n’est donc pas une question de capacité, mais de marketing des offres.

UF : 10 Gbit/s, c’est un beau chiffre en termes de communication. Mais quels usages pour un tel débit à l’échelle d’un foyer ?

Quand un foyer dispose de plusieurs équipements et que chacun de ses membres veut consommer un Game Of Thrones, un dessin animé et assurer une conversation Skype/Facetime dans de bonnes conditions, et en même temps, on arrive vite à 10 Gbit/s. Demain, la 4K nécessitera des débits plus importants. Rappelons que c’est la vidéo qui consomme la bande passante.

UF : Selon les prévisions du secteur, 80 % des foyers français auront accès à la fibre optique en 2022. Où en est le calendrier ? 

La filière est au rendez-vous du plan France Très Haut Débit. Il a fallu quelques années pour qu’elle s’industrialise, mais nous y sommes. À fin 2018, nous avions construit 37 % des prises prévisionnées à terme. En 2022, nous sommes désormais certains que nous aurons atteint collectivement l’objectif de plus de 80 % des locaux fibrés dans notre pays. 

UF : Combien de lignes FTTH ont été construites aujourd’hui ? Combien devront être construites d’ici 2022 et à quel rythme ?

En 2018, nous avons construit 3,2 millions de prises pour un cumul en fin d’année à 13,6 millions de prises. Le cap des 4 millions de prises FTTH produites par an devrait être franchi cette année (progression de 2,6 à 4,3 millions en 2 ans). En ce moment, la filière construit 15 000 prises par jour ouvré. C’est colossal.

UF : Pouvez-vous nous en dire plus sur le chemin qui restera à parcourir pour atteindre les 100 % ? Quels freins avez-vous identifiés qui pourraient empêcher les opérateurs d’atteindre cet objectif ?

Tout d’abord, il faut reconnaître que la volonté du gouvernement est réelle et s’est traduite dans les faits par une avancée majeure avec l’adoption de la loi ELAN. Celle-ci permet de traiter la majeure partie des freins au déploiement qui existaient auparavant (lourdeurs administratives, contraintes de copropriétés, etc.). 

Beaucoup de chemin parcouru également dans notre croisade pour faire connaître les métiers de la filière et aider les industriels à recruter massivement les compétences dont ils ont besoin pour tenir les objectifs. Si 2019 doit être une année record avec 6 400 nouveaux collaborateurs à intégrer, soit 2,5 fois plus que l’an dernier, les prévisions sont optimistes avec des taux de remplissage dans les centres de formation encore jamais égalés.

Le 3e frein majeur, mais dont l’issue est moins avancée que pour les deux précédents, est celui du financement du « reste à faire » après 2022. Compte-tenu des dernières signatures de RIP et dans l’hypothèse où toutes les demandes AMEL actuelles trouvent une réponse favorable, le nombre de prises à connecter en THD au-delà de 2022 est estimé à 6,4 millions. Parmi elles, au moins 3 n’ont pas encore trouvé de financement. Ces prises, les plus difficiles à raccorder, pourrait coûter 5,715 milliards d’euros, dont 800 millions de fonds d’État. Sachant de surcroît que les déploiements ne s’arrêteront pas à cette date (une densification est à prévoir pour répondre aux nouvelles implantations), InfraNum et l’Avicca ne cessent d’appeler à une réouverture prioritaire du guichet de financement des RIP.

UF : Il a récemment été évoqué la nécessité d’une enveloppe supplémentaire de 800 millions d’euros pour déployer les dernières prises (les 3 millions les plus complexes et les plus coûteuses). Comment expliquer le coût inférieur aux 1,2 à 1,5 milliard estimés précédemment ?

Effectivement, depuis les premières estimations gouvernementales réalisées à l’époque par le ministre Jacques Mézard, les données ont changé. L’introduction du dispositif AMEL permet de reporter une partie de l’effort de financement initial par les opérateurs privés, avec néanmoins une perte de propriété du réseau pour les collectivités locales ayant fait ce choix. Et dans le même temps, l’industrialisation du déploiement a naturellement généré des économies.

UF : D’ailleurs, quelles solutions existent-ils pour les foyers les plus compliquées à desservir ?

D’après nos estimations, au-delà de 2022, 2,2 millions de foyers auront besoin de mix technologique. Seuls le THD radio et le satellite permettront de leur apporter du très haut débit.

UF : Pensez-vous que les réseaux THD radio, pour laquelle l’ARCEP a récemment lancé une consultation publique, en vue d’identifier les projets bien avancés et de prolonger son guichet, pourrait suffire à compléter la technologie fibre optique ?

Oui, mais la prolongation du guichet ne se fera que pour les collectivités qui auront un projet bien avancé, sachant que l’Arcep a confirmé avoir l’intention de clôturer le dépôt des dossiers AMEL au 15 juin, c’est demain.

UF : Au regard de la situation actuelle et des prévisions, peut-on encore dire que la France est en retard en matière d’Internet très haut débit ?

La France est le pays qui déploie actuellement, ramené à sa population, le plus de prises au monde. Nous serons en 2025 le pays le plus équipé du monde, exception faite des cités états bien entendu.

Cette expertise développée collectivement et par toute une filière doit être mise au service d’autres déploiements nationaux. Cela permettra également de pérenniser notre filière. C’est un enjeu pour lequel InfraNum déploie beaucoup d’énergie et entend s’appuyer sur l’État et l’outil Comité Stratégique de Filière (CSF).

UF : Free fait-il, selon vous, partie des bons élèves en matière de déploiement commercialisation du très haut débit ?

Free est commercialement très efficace dans son arrivée sur les RIP parce qu’il sait dédier les ressources nécessaires, directement sur le terrain et avec la bonne approche humaine (souplesse et forte attention portée aux clients, pour les prises de rdv par exemple…).

UF : Free n’a pas encore signé avec les opérateurs d’infrastructures comme par exemple TDF et SFR Collectivités pour proposer ses offres fibre optique. Quand pensez-vous qu’un accord pourrait être signé ?

Je ne vois pas pourquoi ça ne se ferait pas. Et la fin de l’année me paraît imaginable.

UF : Une question enfin que peuvent se poser les abonnés : comment expliquer le délai entre la signature de Free avec un opérateur d’infrastructures et son arrivée au compte-gouttes sur ses RIP ? Est-ce pareil avec les autres opérateurs ?

Tous les opérateurs sont confrontés aux mêmes délais. La signature ne vaut pas mise en place des process. Elle indique que les conditions d’interfaçage des systèmes d’Information sont techniquement faisables et en cours d’installation. Toutefois, reste à mettre "la machine en route", et à assurer le marketing qui en découle.

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