Auteur : lucas

Les Français migreraient beaucoup moins vers la fibre optique pendant l’épidémie de Coronavirus

Le passage vers la fibre optique serait bien moins attrayant pour les Français durant cette épidémie de Coronavirus, par craintes de pannes notamment.

Les effets de la crise sanitaire actuelle se feraient déjà ressentir sur le déploiement et la demande en fibre optique au bout d’une semaine de confinement. D’après des “remontées du terrain” citées par les Echos, les demandes en raccordement en fibre optique auraient baissé de moitié depuis les mesures prises par le Gouvernement.

Mieux vaut l’ADSL que des risques de pannes en fibre optique

Dans cette période où le télétravail est de mise et où les enfants sont confinés à la maison, on pourrait penser que les français seraient plutôt enclins à vouloir doper leur connexion. Il n’en serait pourtant rien et les particuliers demanderaient beaucoup moins aux opérateurs un raccordement à la fibre optique.

D’après SFR, cette baisse vient justement du fait que les Français sont en confinement, où une panne internet serait bien plus pénalisante pour les abonnés que d’habitude. « L’ADSL permet déjà de faire beaucoup de choses et d’avoir du haut débit. Dans ce contexte compliqué, les gens ne veulent pas changer de technologie avec le risque de se retrouver en panne », indique l’opérateur dans les pages des Echos.

Il faut dire que les réunions publiques d’informations ont été arrêtées et que le démarchage téléphonique a été ralenti par ces opérateurs. Or, ces deux moyens de communication sont des facteurs important pour promouvoir les abonnements à la fibre. Cependant, d’après le PDG de Solutions 30, installateur en fibre optique, “ les gens ont d’autres priorités et par ailleurs les boutiques des opérateurs sont fermées” ce qui joue également sur la baisse de demande observée. Il ajoute également qu’à son échelle, il s’attend à “un pic d’activité après la crise car les particuliers ont compris l’importance vitale des réseaux des télécoms”.

Il semble donc que pour l’instant, les Français soient bien moins enclins à demander des raccordement à la fibre optique que d’habitude, quitte à rester en ADSL durant leur confinement.

Classés sous les catégories : Non classé

Free fait le point sur le déploiement de la fibre optique, ça progresse vite

L’année 2019 a été l’année de tous les records pour la fibre optique chez Free. Avec des recrutements records mais aussi avec une accélération du déploiement de ses offres, notamment dans les zones moins denses.

Le déploiement des offres fibres à la fin de l’année 2019 a accéléré, notamment dans les RIP et les zones AMII d’Orange et SFR. La présentation des résultats du groupe Iliad pour l’année 2019 a été l’occasion pour l’opérateur de faire le point sur l’état de ses offres fibre. Fort des accords signés tant avec les opérateurs d’infrastructure qu’avec les deux grands FAI, Free comptabilise dorénavant 13.9 millions de prises raccordables en France, avec une accélération notables dans ces zones moins denses.

Une arrivée des offres fibre de Free majoritairement dans les zones AMII en 2019

Fin 2019, Free comptait 4,3 millions de prises raccordables de plus en fibre optique chez Free par rapport à l’année dernière (9,6 millions). A titre de comparaison, entre 2017 et 2018, l’opérateur avait annoncé 3.4 millions de nouvelles prises raccordables. Le rythme s’accélère donc chez Free, et toutes les zones sont concernées.

evolution des prises raccordables pour Free 2019

En Zone Très Dense, c’est-à-dire la partie du territoire où la concentration de population est telle qu’il est viable que plusieurs opérateurs déploie leur propre réseau de fibre optique, Free comptait à la fin de l’année 2019 5 millions de prises raccordables, contre 3,9 millions en 2018. Une augmentation donc assez nette, avec 1.1 millions de nouvelles prises raccordables en un an.

Mais la plus grosse augmentation se fait dans les zones moyennement et peu denses, où Free comptait, fin 2019, 8.9 millions de prises raccordables, dont 1,2 millions en zone peu dense. Les offres de l’opérateur ont donc été rendue accessibles sur 3,2 millions de prises supplémentaires par rapport à l’année dernière dans ces zones. Ainsi, environ trois quarts des prises fibres déployées par Free l’ont été en zone moyennement ou peu denses. 

Les accords signés par Free avec les opérateurs d’infrastructures pour les RIP et Orange et SFR pour les zones AMII ne sont pas étrangers à cette évolution.  L’opérateur a en effet officialisé en mars 2019 un accord de cofinancement en zone AMII avec SFR, similaire à celui signé avec Orange en 2012. Les offres de Free ont depuis fait leur arrivée sur les zones AMII de l’opérateur au carré rouge, notamment en Essonne en début d’année ou à la Rochelle et alentours durant l’été 2019.

Classés sous les catégories : Non classé

Top 20 des grandes villes les moins bien couvertes en fibre optique en France

Parmi les 106 communes présentes en Zone Très dense, 20 ne sont couvertes qu’à moins de 70% en fibre optique. Cependant, certaines ont sérieusement accéléré la cadence en 2019.

Le déploiement de la fibre est un enjeu majeur de l’accessibilité numérique et si la majorité des villes en ZTD s’en sortent plutôt bien (50 ont un taux de couverture FttH supérieur à 95%), il existe d’importants écarts. Focus sur les 20 villes en Zone Très Dense qui ont encore le plus à faire avant d’être complètement couvertes en fibre optique. 

Des villes moins bien couvertes, mais certaines font des efforts.

Pour rappel, il s’agit ici des villes situées en Zone Très Dense, c’est à dire de la partie du territoire où la concentration de population est telle qu’il est viable que plusieurs opérateurs déploie leur propre réseau de fibre optique. D’après PMP, le taux de couverture moyen de la ZTD est de 89%.

Parmi les 20 villes les moins bien couvertes en fibre optique, Cannes est celle qui s’en sort le mieux, avec un taux de couverture de 70%, puis suivent quelques villes comme Nantes (69%) ou Drancy (67%) qui suivent. Cependant, 13 communes sont possèdent un taux de couverture en dessous des 66% dont certaines grosses agglomérations, comme Rouen, Marseille ou Nancy, respectivement couvertes à 64% pour les deux premières et 59% pour la troisième. Et l’écart par rapport à la moyenne est encore plus grand pour trois villes, couvertes à moins de 50% en fibre optique. Dans l’ordre, Bobigny avec 49%, Lille avec 48% et Clermont-Ferrand qui clôture la marche avec un taux de couverture de 47%.

A noter que Saint-Denis par exemple, fait partie des dix villes ayant le plus amélioré leur couverture sur l’année 2019 avec une hausse de 33%. On note également une bonne amélioration en 2019 à Venissieux par exemple. Cependant, il existe clairement un écart entre les différentes villes en ZTD, où l’on note que la majorité des communes proposant un taux de couverture de 90% se trouvent  dans les départements les plus peuplés, notamment l’Ile-de-France, les Hauts-de-France ou de la région lyonnaise.

 

Si le déploiement de la fibre optique en ZTD avance, il reste encore du chemin à faire, notamment dans les RIP où 13.5 millions de prises doivent encore être déployées. Le gouvernement s’est par ailleurs engagé pour la généralisation de la fibre optique pour 2025. 25 départements doivent encore boucler leur dossier pour bénéficier d’un financement pour déployer la fibre optique, mais d’après l’Etat, ” 75 % des départements ont déjà prévu la généralisation de la fibre optique sur leur territoire d’ici 2025 “.

Classés sous les catégories : Non classé

Plan THD : le gouvernement injecte 280 millions d’euros en vue de la généralisation de la fibre en 2025

C’est officiel, le Gouvernement annonce investir 280 millions d’euros supplémentaires pour généraliser la fibre optique sur tout le territoire français en 2025.

Un nouvel objectif établi concernant le déploiement de la fibre optique en France. Le nouveau cahier des charges pour le financement des réseaux d’initiative publique a été publié et l’Etat y annonce souhaiter la généralisation de la fibre optique à l’horizon 2025.

280 millions injectés dans le Plan France Très Haut Débit

Face à la colère de certaines associations de collectivité concernant le Plan France Très haut débit, qu’ils jugeaient mort, le gouvernement avait réaffirmé ses engagements en fin d’année 2019, annonçant notamment sa volonté d’injecter 280 millions d’euros pour le déploiement de la fibre optique. Cet engagement a donc été tenu et officialisé dans un communiqué du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

Les deux premiers objectifs, à savoir 100% des Français éligibles au très haut débit dont 80% grâce à la fibre optique en 2022, sont maintenus, mais le Gouvernement ne s’arrête pas là. En effet, le troisième objectif annoncé est aujourd’hui acté: la généralisation de la FTTH sur l’ensemble du territoire, à l’horizon 2025.

Un nouveau cahier des charges a été mis en place et le “guichet unique numérique” a donc rouvert ses portes le 20 février dernier. Si 25 départements doivent encore boucler leur projet de financement, ils ont jusqu’au 15 septembre prochain pour déposer leur dossier. A noter que d’après le communiqué de presse, ” 75 % des départements ont déjà prévu la généralisation de la fibre optique sur leur territoire d’ici 2025 “.

La grogne des associations a également entraîné un assouplissement de quelques points du cahier des charges. Notamment, le fait que le nombre de lignes éligibles à la subvention n’est plus limité à 92% des locaux d’un territoire, il semble que la restriction ait été levée d’après DegroupNews. Autre modification, le gouvernement a changé la base de données sur laquelle se base l’estimation du nombre de locaux. On passe ainsi de l’Insee 2011 à celui de 2016 pour les logements et 2017 pour les entreprises, un référentiel donc plus récent permettant des demandes correspondant mieux à la démographie des collectivités.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Les offre fibre de Free font leur apparition sur un nouveau RIP

Free continue de déployer ses offres fibre en France. Après des apparitions dans la Drôme, l’opérateur commence à proposer sa fibre sur un RIP de Haute-Garonne

Comme le rapporte le site BusySpider, les offres fibre optique FTTH (Fiber To The Home) de Free arrivent sur Fibre31, un RIP (Réseau d’Initiative Publique) sous la délégation de Haute-Garonne Numérique et géré par l’opérateur d’infrastructure Altitude Infra. 

Les offres fibre optique de l’opérateur de Xavier Niel commencent en effet à être disponibles sur des adresses à Seysses, Portet sur Garonne, Labarthe sur Leze et Pins-Justaret, entre autres, dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Pour rappel, Free a signé en juin 2018 un accord pour pouvoir proposer ses offres sur les différents RIP opérés par Altitude. L’opérateur de Xavier Niel a également signé avec les opérateurs d’infrastructure Covage et Axione.

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre optique: presque 6 millions d’abonnés en France

L’ARCEP a publié son observatoire des marchés des communications électroniques en France pour le deuxième trimestre 2019. 

D’après ce nouveau document publié par le gendarme des télécoms, l’accès au très haut débit continue de progresser. Le gendarme des télécoms enregistre en effet 1.9 millions d’abonnements FttH supplémentaires en un an, faisant monter le nombre d’abonnements internet très haut débit à 10.1 millions, contre 9.5 millions au dernier trimestre. Plus de huit abonnements à très haut débit sur dix souscrits au cours de l’année dernière l’ont été en FttH. On compte désormais plus de 15.5 millions de locaux éligibles à la fibre optique, soit une augmentation de plus de 30% en un an.. A contrario, “le nombre d’accès internet à haut débit (19,7 millions au premier trimestre 2019), composé essentiellement d’abonnements DSL (19.3 millions fin juin 2019), diminue depuis plus de trois ans et à un rythme assez soutenu (-1,5 million en un an)”, note le régulateur. Ces accès sont progressivement remplacés par ceux à très haut débit.

Niveau abonnements, la fibre optique est à l’honneur puisque le gendarme des télécoms annonce que presque 6 millions d’abonnés à internet ont accès au très haut débit grâce à la fibre FTTH. Dans l’observatoire publié, on apprend également que l’accès au très haut débit continue de représenter une part de plus en plus importante dans la répartition des abonnements internet haut et débit avec 5.8 millions d’abonnements. En effet, la fibre coaxiale représente 3 millions des abonnements, 1.2 millions pour le VDSL (en baisse depuis un an avec 100 000 abonnements de moins. L’ARCEP a ainsi publié un graphique présentant l’accroissement des abonnements en très haut débit qui est en hausse de 0.6 millions avec un total de 10.1 millions. 

La fibre optique de bout en bout représente désormais 58% des accès internet très haut débit en France et 19.73% des accès internet en France. Dans une moindre mesure, les abonnements dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s – VDSL2, câble coaxial, box 4G ou THD radio- représentent eux 42% des accès très haut débit, et 10% des accès internet sur le territoire français, sur 29.4 millions d’abonnements.

 

Classés sous les catégories : Non classé

L’Arcep met en demeure Free, Orange et SFR au sujet du déploiement de la fibre optique

Le régulateur des télécoms s’est exprimé sur les récentes mises en demeure prononcées par l’Arcep à l’encontre des opérateurs télécoms et, entre Orange et SFR, on y trouve Free également.

Ces mises en demeures ont été prononcées au nom de l’obligation de complétude des déploiements FTTH, c’est à dire de l’obligation de rendre raccordable l’ensemble des locaux d’une zone définie dans un délai raisonnable (2 à 5 ans). En amont, l’Arcep a lancé une phase de contrôle des déploiements ayant commencés il y’a plus de 5 ans afin de s’assurer du respect de cette condition. A noter que cette obligation comprend également une exception permettant aux opérateur de proposer une faible proportion “raccordable sur demande” (soit 6 mois après la demande de l’utilisateur au plus tard) sur une zone définie. Le bilan de cette première phase de contrôle: trois opérateurs sur les quatres nationaux ont récolté un avertissement de la part du gendarme des télécoms.

L’autorité a décelé plusieurs points de mutualisation (PM) datant de plus de 5 ans où de nombreux logements (ou locaux professionnels) sont ne sont pas raccordables. Ainsi, Orange a été mise en demeure pour 460 PM comprenant des logements non raccordables et doit régler cela d’ici au 31 décembre 2019 (la mise en demeure datant du 18 décembre 2018). SFR quant à lui doit respecter son obligation de complétude sur 15PM, dont dépend le raccordement de près de 17 000 locaux avec pour échéance le 31 décembre de cette année. L’opérateur de Xavier Niel ne passe pas à travers les mailles du filet, puisque, le 18 juillet 2019, Free infrastructure a été mise en demeure pour 6PM concernant 37 000 locaux avec pour date échéance le 31 décembre 2020.

Ce n’est pas la seule mise en demeure pour Free d’ailleurs. Le gendarme des télécoms a ainsi obligé l’opérateur à étendre une zone arrière de point de mutualisation (ZAPM) pour regrouper des locaux qui ne pouvaient pas être inclus dans une autre zone du même type d’ici au 30 septembre 2019. Pour rappel, une ZAPM est une zone de déploiement de la fibre comptant en génral entre 300 et 450 locaux. Il doit également les avoir raccordés d’ici au 31 décembre 2020, avec le reste de la ZAPM. L’opérateur de Xavier Niel a également été mis en demeure pour mettre à disposition des informations sur des immeubles au sein de certaines ZAPM dont l’ARCEP n’avait pas été informée et ce d’ici au 30 septembre 2019.

Classés sous les catégories : Non classé

Free en négociations pour lancer ses offres fibres sur un RIP d’Orange

Les offres fibres de Free devraient débarquer à l'avenir sur le RIP de Loire-Atlantique.

Free continue de négocier avec tous les acteurs concernés pour déployer ses offres fibres partout en France. Après l'officialisation de son arrivée dans la Sarthe, on apprend aujourd'hui que l'opérateur de Xavier Niel est en négociations pour proposer ses offres fibres sur le RIP de la Loire-Atlantique. Ce RIP, opéré par Orange, a pour objectif de construire 108 000 prises FTTH d'ici 2022 sur 52 communes.

Côté particuliers, @Sfr prépare techniquement son arrivée avec un début de commercialisation sur certaines communes courant 2020. Des négociations sont en cours avec @bouyguestelecom et @freemobile.
Côté pros, tous les opérateurs dispos sur notre site https://t.co/G1CoPiuFoA

— Loire-Atlantique (@loireatlantique) 12 septembre 2019

C'est sur le compte Twitter du département que l'annonce a été faite. Free est donc en négociations au même titre que Bouygues Telecom pour proposer ses offres en Loire-Atlantique. Le département annonce dans le même temps que SFR devrait quant à lui arriver courant 2020. Rappelons qu'il s'agit ici de négociations, rien n'est encore signé à ce jour.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free officialise l’arrivée de ses offres fibres sur un nouveau RIP

Free continue de déployer ses offres fibre partout en France. Après le Grand-Est (Rosace) et l’Auvergne en juillet ou encore le Vaucluse et puis la Manche il y'a peu, l'opérateur de Xavier Niel officialise son arrivée dans la Sarthe, département du Pays de la Loire.

Les bonnes nouvelles se succèdent. Free lance officiellement aujourd’hui ses offres Fibre sur le RIP Sarthe Numérique, arrivée qui avait déjà été repérée il y'a quelques jours. L’opérateur de Xavier Niel "confirme ainsi son engagement en faveur du déploiement de la Fibre sur tout le territoire et sa volonté d’être présent sur les RIP", fait-il savoir dans un communiqué.

Dans le détail, Free explique que ses offres arrivent aujourd’hui sur 17 000 logements dans plus de 50 communes. D'ici novembre, une deuxième phase d’ouverture est prévue pour 24 000 logements supplémentaires dans les deux départements. L’offre Fibre Free sera également disponible sur toutes les zones en cours de déploiement par le réseau d’initiative publique.Ainsi tous les foyers desservis par Sarthe Numérique seront éligibles à la Fibre Free.

Dans la Sarthe, 72 000 logements sont déjà éligibles sur les zones AMII du département , montant ainsi le nombre de foyers qui pourront bénéficier de la fibre Free a plus de 100 000.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free signe un partenariat d’envergure pour accélérer le déploiement de la fibre optique dans les zones moins denses

A l’heure de l’annonce de ses résultats semestriels, la maison-mère de Free annonce être entrée en négociations avec un fonds d’infrastructure pour accélérer le déploiement de la fibre optique en France, plus précisément dans les zones de moyenne et faible densité. 

Free veut accélérer le déploiement de sa fibre en France, notamment en zones moins denses. C’est avec cet objectif en tête, déjà annoncé lors de la présentation du plan Odyssée 2024, qu’Iliad révèle ce matin être entré en négociations exclusives avec Infravia afin de co-financer la construction de nouvelles prises fibres. Cette opération se réalisera à travers la création d’une société dédiée à la gestion active des lignes fibres dans les zones concernées et dont 51% seront cédés à Infravia. 

Infravia est une société d’investissement indépendante spécialisée dans les infrastructures gérant déjà 4 milliards d’euros d’actifs à travers 4 fonds d’infrastructure différents. Avec ce partenaire gérant la nouvelle société créée par Iliad, Free entend accélérer le déploiement de la fibre dans les zones moins denses, mais aussi sécuriser les investissements du groupe dans les réseaux fibre. La société issue de ce partenariat regroupera à sa création 1 million de prises déjà déployées et co-financées, ainsi que les contrats de co-financement déjà existants. Thomas Reynaud, directeur général du groupe Iliad, explique que cet accord devrait "permettre à Free d’offrir les meilleurs débits à 26 millions de foyers le plus rapidement possible", en effet les zones de moyenne et faibles densités représentent en France environ 26 millions de lignes. 

La société fournira à Free l’ensemble des services d’accès et d’information aux prises cofinancées, mais pourra également fournir les mêmes services à des opérateurs tiers. L’opération devrait rapporter 300 millions d’euros dans les caisses d’Iliad qui viendront s’ajouter aux 2 milliards d’euros que la cession de 70% de ses tours mobiles à Cellnex devrait rapporter au groupe . La clôture de la transaction est prévue pour le quatrième trimestre 2019. 

Classés sous les catégories : Non classé