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Les astuces Free en vidéo : comment connaitre l’avancement de la fibre de Free pour votre logement

Une astuce simple à découvrir.

Notre série vidéo “Le saviez-vous, nos astuces Free”, vous propose de découvrir ou de redécouvrir certaines possibilités ou options peu connues que propose Free et qui pourront vous simplifier la vie ou répondre à une problématique. Il s’agit d’un format très court, d’environ une minute, qui vous détaillera, sur notre chaîne YouTube, une astuce simple et efficace.

Cette fois-ci nous nous intéressons à la fibre de Free. Si le déploiement avance rapidement, il n’est pas forcement évident pour chacun de savoir où en est le raccordement de son logement. Nous allons donc voir dans cette vidéo comment connaître l’état de son logement, grâce à une carte interactive officielle mise à jour tous les jours. Vous pouvez également être alertés dès qu’il y aura une évolution.

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Combien de temps votre ligne ADSL restera encore active ? Les opérateurs vous disent tout sur la fermeture du réseau cuivre

Une fibre optique qui ne cesse de gagner du terrain. Un réseau cuivre qui tend à disparaître d’ici une dizaine d’années. Dans cette phrase de transition technologique, certains abonnés peuvent se poser des questions. Les opérateurs télécoms y répondent.

Alors que la fibre optique gagne du terrain dans l’Hexagone, bon nombre de Français utilisent encore une connexion ADSL. “Plus de 24 millions de foyers français utilisaient encore le réseau cuivre début 2021. Si ce chiffre tend à diminuer de 10 % à 15 % chaque année, il devrait être encore plus significatif en 2025”, explique en effet la Fédération Française des Télécoms.

L’objectif du 100 % fibre étant promis pour 2025 et la fermeture du réseau cuivre devant être achevée pour 2030, les abonnés concernés peuvent ainsi se poser des questions, auxquelles la FFT apporte ainsi des éléments de réponse. Il s’agit d’accompagner les utilisateurs, privés ou publics, dans cette transition technologique.

Un réseau vieillissant et coûteux, des performances inadaptées

Mais tout d’abord, pourquoi fermer le réseau cuivre ? “Le réseau cuivre, à lui seul, représente près de 500 millions d’euros d’entretien chaque année. Installé depuis cinquante ans, peu résistant aux aléas météorologiques et à l’humidité, le câble cuivré doit être régulièrement entretenu”, explique la FFT.

Les opérateurs soulignent les performances désormais inadaptées au regard du développement du numérique : “le réseau cuivre atteint aujourd’hui ses limites en termes de débits et ne répond plus aux besoins des Français”. Un aspect largement mis en exergue par la crise sanitaire, avec le développement du télétravail et de l’éducation à distance. Hors contexte exceptionnel, on peut évoquer les démarches administratives se faisant de plus en plus en ligne ou le développement des plates-formes de streaming. “En plus d’offrir un débit cent fois plus élevé, le réseau de fibre optique respecte plus l’environnement, nécessite trois fois moins d’énergie que le réseau cuivre”, souligne par ailleurs la FFT.

Et si je fais partie des abonnés en ADSL ?

Jusqu’à quand ma ligne cuivre restera-t-elle opérationnelle ? Dois-je changer d’abonnement ? Concrètement, combien est-ce que cela coûte ? “Votre ligne sera opérationnelle jusqu’à la fermeture technique du réseau cuivre qui interviendra progressivement à partir de 2023, pour être achevée en 2030”, indique la FFT. Si l’abonné se trouve dans les zones d’expérimentation, dont de nouvelles ont d’ailleurs démarré au second trimestre 2021 sur certaines communes, il fera partie des “premiers à quitter définitivement le réseau cuivre d’ici 2023”. Est notamment rappelé le cas de Lévis-Saint-Nom, dans les Yvelines. Dans cette commune, les 1 600 habitants ont tous basculé en 2021.

Lors de la fermeture technique du réseau cuivre, l’abonné sera contacté par son opérateur qui devra alors lui proposer des offres similaires en fibre optique. Libre ensuite à l’abonné d’accepter ou de se tourner vers la concurrence. “Dans la grande majorité des cas, vous pouvez garder votre téléphone fixe sauf si ce dernier est trop ancien (plus de 10 ans). De même, vous pourrez conserver votre numéro de téléphone actuel en demandant la portabilité du numéro”, ajoute la FFT. Concernant le coût du basculement, la FFT indique que cela dépendra de l’offre choisie. “Sachez que l’offre de service universel reste commercialisée sur support fibre optique”, explique-t-elle.

Mais quid de l’échec de raccordement lors du passage à la fibre optique ? Sans surprise, la FFT invite l’abonné à contacter le service technique de l’opérateur s’occupant du raccordement pour programmer une nouvelle intervention.

Migrer dès que possible

La FFT insiste sur la nécessité de basculer dès que possible afin d’éviter toute déconvenue due à une coupure de service : “Quelle que soit votre situation, il est primordial que vous engagiez ce changement vers la fibre suffisamment tôt avant la date de fermeture technique du cuivre, date à laquelle tous les services sur le cuivre s’arrêteront”.

Cela vaut surtout dans le cas d’une entreprise ne pouvant rester plusieurs semaines sans connexion. “Cette anticipation vous permet d’assurer la continuité de vos services, surtout lorsqu’il s’agit de répliquer sur fibre optique, pour les entreprises, des offres complexes dont la mise en place peut prendre jusqu’à plusieurs semaines”, explique la FFT.

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Quel débit maximum pouvez vous obtenir chez vous et avec quel opérateur ? L’ARCEP met à jour “Ma connexion Internet”, avec des nouveautés

L’ARCEP lance lance aujourd’hui une nouvelle version de « Ma connexion internet ».

Très utile pour un grand nombre de Français, ce moteur de recherche de l’internet fixe rassemble sous forme de cartes toutes les informations sur les débits proposés par les opérateurs, pour l’ensemble des technologies de l’internet fixe en France métropolitaine et en Outre-Mer. Son utilisation est simple comme bonjour, pour une adresse donnée, l’outil affiche l’ensemble des opérateurs disponibles, le réseau filaire (fibre, câble, ou xDSL) ou hertzien (4G fixe, HD et THD radio, satellite) et donc les débits maximum pouvant être obtenus.

Cette version de « Ma connexion internet » qui vient d’être publiée intègre les données mises à jour au 4ème trimestre 2020 et l’ARCP précise qu’il a pour objectif de présenter des données plus récentes et d’atteindre un rythme de mise à jour trimestriel d’ici la fin de l’année

Deux nouveautés ont été apportées avec cette mise à jour

Cette nouvelle version publiée le 2 août 2021, a été complétée par :l’ajout dans la carte des débits à l’adresse d’un filtre, accessible avec le bouton affichage avancé, qui permet de visualiser les débits maximums disponibles par les technologies filaires (DSL, fibre, câble). Par ailleurs il est désormais possible de visualiser, en plus des statistiques toutes technologies confondues, des statistiques par classes de débits basées sur les technologies terrestres (hors satellite), ou sur les technologies filaires (DSL, fibre, câble).

 

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Les Français, vice-champions des débits moyens sur le fixe en Europe grâce à la fibre

Mais quels pays offrent les meilleurs débits moyens dans l’Union Européenne ? Le Danemark devance la France et l’Espagne.

Les objectifs de connectivité de l’UE sur le fixe dans le plan Broadband Europe pour 2025 sont clairs et ambitieux mais seront-ils respectés en France et dans les autres pays membres ? D’ici là, les principaux moteurs socio-économiques (écoles, universités, hubs de transport, aéroports, entreprises à forte intensité numérique, etc.) devront disposer d’une connexion d’au moins 1 Gbit/s par seconde. Dans l’idéal, la couverture 5G devra être ininterrompue pour toutes les zones urbaines et les grands axes de transport. S’agissant du fixe et des foyers européens, des débits d’au moins 100 Mbits/s sont attendus.

Force est aujourd’hui de constater que la France remplit d’ores et déjà cet objectif. Selon le réseau européen de journalisme de données (EDJNet), les débits moyens sur le fixe avoisinent actuellement les 140 Mbits/s grâce à la démocratisation de la fibre, plaçant ainsi les Français en seconde position en Europé derrière les Danois et devant les Espagnols.

Selon le nouveau baromètre des connexions fixes de nPerf, les quatre grands opérateurs français disposent aujourd’hui de débits moyens toutes technologies confondues oscillant entre 155 Mbits/s pour le moins bon SFR et 210 Mbits/s pour le meilleur, Free.

A fond la fibre

Pour rappel, lancé en 2013, le Plan THD vise à connecter 80% des foyers français à la fibre d’ici 2022 et 100% en 2025 mais ne mentionne pas l’objectif d’atteindre 1 Gbps. Si l’Hexagone mène toujours la course en Europe sur le déploiement de la fibre,  il existe encore une grande disparité de couverture entre les zones les plus densément peuplées, où elle atteint plus de 90%, et les zones moins peuplées où la couverture est beaucoup plus faible.

Le travail des opérateurs consistera à poursuivre leur rythme de déploiement pendant encore 3 ans et demi. En 2021,  6.2 millions de prises doivent être déployées  avec un investissement très fort dans les Réseaux d’Initiative Publiques,  représentant à eux seuls plus de la moitié (3.6 millions de prises).

En finir avec les échecs de raccordement

Les 5 derniers pourcents, soit 2,1 millions de locaux, “ne seront réalisables que sous conditions, notamment financières. Avec un coût moyen de raccordement forcément supérieur au coût moyen des prises standards en zone RIP, les besoins se chiffrent en milliards d’euros. La rallonge budgétaire de 150 millions d’euros, accordée par l’Etat en 2020, ne suffira donc pas”, se sont inquiétés en mai dernier les professionnels du secteur emmenés par Infranum. Une autre problématique doit aussi être prise à bras le corps, celui de la qualité des raccordements, si près de 26 millions de foyers français sont éligibles aujourd’hui, des problèmes de raccordement sont observés dans 30% à 40% des cas.

Mi-juin, la Fédération française des télécoms  a annoncé la remise au gouvernement et à la présidente de l’Arcep d’un livre blanc sur le sujet. celui-ci prévoit “la mise en place de procédures nouvelles de détection et de reprise des malfaçons, ainsi que l’instauration de sanctions progressives, et financières. Cela peut aller jusqu’à l’exclusion d’un soustraitant responsable de dégradations avérées et répétées”. Avec en parallèle, des outils numériques prochainement développés afin de centraliser les malfaçons de façon à réagir dans un délai très court. La montée en débit des foyers Français est aujourd’hui plus que jamais liée à leur migration vers la fibre.

 

 

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Free va lancer ses offres fibre sur un nouveau réseau de Covage

Free annonce à certains abonnés l’arrivée prochaine de ses offres fibre sur le réseau d’initiative publique de Fibre Calvados en Normandie.

Après le RIP du Syane en Haute-Savoie, de Métropole Lilloise, du Grand Nancy, de Dunkerque Grand Littoral Network et de Somme numérique, Free va prochainement lancer ses offres fibre sur un autre réseau public opéré par Covage. Il s’agit du réseau de Fibre Calvados. L’opérateur de Xavier Niel envoie actuellement aux abonnés concernés afin de les informer de l’arrivée prochaine de la fibre dans leur commune.

Piloté par le Département du Calvados et déployé par l’opérateur d’infrastructure racheté récemment par SFR,  ce RIP prévoit de couvrir 255 000 foyers en fibre optique d’ici fin 2021. L’ensemble des collèges et lycées seront raccordés ainsi que 150 zones d’activités.

Ce réseau fait partie de l’accord signé en 2019 entre Free et Covage permettant à l’opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par l’opérateur d’infrastructure parmi lesquels figurent également l’Hérault ou encore la Seine-et-Marne, Sénart, Paris-Saclay, et Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises fibre d’ici 2023.

 

Merci à Cyrille.

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Free commence à lancer ses offres fibre dans une nouvelle zone comme prévu

Les pré-ouvertures débutent pour Free sur le réseau SIEA de Li@in dans le département de l’Ain.

La machine est en route. Après avoir annoncé en décembre dernier rejoindre le réseau d’initiative publique Li@ain, dans l’Ain, en tant qu’opérateur commercial, Free comme à proposer ses offres fibre à de premiers foyers desservis par ce RIP. Les villes de Saint-Cyr-sur-Menthon et de Feillens sont concernées, révèle Busyspider. L’opérateur arrive à temps puisque son calendrier prévoyait une commercialisation courant 2021.

Ses offres fibres seront bientôt disponibles sur plus de 120 000 prises déployées dans le département de l’Ain. Le réseau continue de se déployer actuellement, avec un objectif de 317 000 foyers raccordables d’ici fin 2022, dans 393 communes. Free commercialisera ses offres sur l’ensemble du réseau Li@in d’ici là.

Sur le terrain, les travaux se poursuivent, Free est en train d’équiper tous les NRO. En attendant, l’opérateur invite les abonnés et prospects à suivre l’état d’avancement de ce déploiement directement sur son site internet en remplissant le formulaire d’intérêt en ligne. A noter que les offres FTTH de Free sont déjà présentes en Zones Moyennement Denses privées (AMII), avec plus de 50 000 foyers déjà éligibles.

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Clin d’oeil : une mairie ne tire pas le bon numéro et se retrouve privée de fibre à contrario des habitant

Une commune a droit à la fibre optique, mais pas sa mairie, la faute à l’absence de numéro de rue.

Une bonne nouvelle pour les habitants de Saint-Elier, commune de quelques centaines d’habitants dans le département de l’Eure, en Normandie. La fibre optique et son très haut débit sont disponibles. Sauf qu’elle a du mal à se frayer un chemin jusqu’à la mairie. “J’aimerais enfin comprendre pourquoi le raccordement à la fibre est si complexe et surtout où trouver la solution sans passer son temps au téléphone”, déplore Jacques Hapdey, maire de Saint-Elier.

Il se trouve en fait que le bâtiment de la mairie n’a pas de numéro de rue, ce qui pose problème au niveau informatique. Le plan informatique utilisé par Orange ne reconnaît en effet pas ce lieu. “S’il s’agissait seulement d’attribuer un numéro à la mairie, le conseil municipal pouvait le faire depuis longtemps. Encore fallait-il le savoir”, déplore la commune.

Lors d’une réunion organisée jeudi dernier, Alfred Recours, vice-président d’Eure Numérique, a rapporté une trentaine de problèmes liés aux numéros d’appartement ou de maison dans différentes communes. “S’ils ont un numéro zéro, l’ordinateur de l’opérateur ne les détecte pas. Prenez l’exemple d’appartements en ville qui ont tous le même numéro, il faut que la mairie attribue des numéros d’appartement pour les distinguer les uns des autres ou que le propriétaire fasse arriver la fibre dans l’immeuble. Chaque locataire aura le choix de demander ensuite un raccordement, ou pas, à ses frais”, expliquait-il.

Source : La Dépêche

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Objectif 100% fibre : des questions majeures sur les “raccordements complexes” et sur un potentiel service universel dédié

La question du financement des raccordements complexes, essentiels pour atteindre la couverture totale en fibre du territoire, est actuellement débattue aux assises du THD.

Un sujet à définir et un moyen de financement à déterminer. Lors des assises du Très Haut Débit organisées le 23 juin à Paris, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) a ouvert le débat sur les raccordements complexes et comment les financer, en vue d’atteindre le 100% fibre. Si 150 millions d’euros sont consacrés à ces situations particulières, cela ne sera pas suffisant.

Qu’est ce qu’un raccordement complexe ?

Une question à laquelle la filière n’arrive pas encore à répondre précisément. L’ANCT semble pourtant en bonne voie pour définir ces raccordements et son directeur des programmes France Mobile et France THD en ébauche ainsi une première définition : “Il s’agit des locaux où il n’y a pas de génie civil pour amener la fibre ou de locaux où le génie civil n’est pas accessible. Il intègre aussi les échecs de raccordements remontés par les opérateurs.

Cependant, dans le but de pouvoir optimiser l’utilisation de l’enveloppe allouée par le gouvernement, il faut encore préciser les critères et ceux-ci doivent faire faire consensus pour tous les acteurs , y compris les opérateurs qui ont chacun leur propre définition d’un échec de raccordement. Il faudra également déterminer la différence entre un accordement complexe en ville, en zone rurale et en pleine montagne par exemple. Afin de faire coïncider une définition théorique et la réalité pratique, les départements du Gers, des Pyrénées-Orientales, de la Sarthe et du Val-de-Marne ont été sollicités pour l’affiner et une étude est en cours, avec des résultats attendus cet automne.

Le service universel de la fibre envisagé comme seule solution

Les fonds affectés par l’Etat ne suffiront pas, estime la filière. Ainsi, les acteurs du numérique misent sur deux dossiers pour financer le 100% fibre. Premier sujet : l’accélération de la fin du cuivre. Le sénateur Patrick Chaize et certains acteurs poussent à trouver des alternatives partout où l’ancien réseau a été déployé. L’élu estime pour sa part que le dossier relève de “la responsabilité collective” avec comme priorité éviter tout “traumatisme“. En clair, l’élu souhaite une plus grande association des collectivités au chantier porté par Orange.

Le service universel des télécommunications pourrait pour sa part contribuer à financer les dernières prises raccordables. Si l’Europe l’a étendu à l’internet haut débit, la question n’a pour le moment été qu’envisagée par une loi en particulier, qui ne fixe qu’une obligation de résultat : l’accès à des services et à l’internet haut débit à un prix abordable. Il faut cependant en préciser les critères, souligne l’avocate Audrey Maurel : “les caractéristiques du service et en particulier le débit minimal n’ont pas été fixés, il faut attendre un décret en Conseil d’État“.

Si on peut envisager un “service universel de la fibre“, de nombreux points doivent encore être tranchés. Doit-il être assuré par un seul opérateur, ou plusieurs ? Sa mise en place doit-elle être immédiate ? Comment le financer ? Si certains fonds d’amortissements peuvent servir de modèle pour un financement de ce plan, comment apporter les fonds ? Pour Patrick Chaize, la taxation des matériels reconditionnés récemment votée pour financer la culture ouvre cependant une porte, qui restait close lorsqu’il s’agissait de financer l’aménagement du numérique.

Source : Localtis

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Fibre optique: les Français bien mieux desservis en fibre que leurs voisins européens

Le déploiement et l’adoption de la fibre optique en France durant l’année 2020 lui permettent de conserver sa première place en Europe.

La France mène toujours la course. La fédération Infranum a établi le classement des pays européens où la fibre optique se déploie le plus et les Français n’ont rien à envier à leurs voisins. En septembre de 2020, l’Hexagone occupait la première place sur trois critères : les foyers raccordables, le nombre d’abonnés et les foyers raccordables en FTTH ou FTTB.

Dans son observatoire du Très Haut débit 2021, la fédération regroupant de nombreux acteurs de la fibre optique dresse un bilan très positif de l’année dernière en comparaison avec nos voisins européens. Non seulement la France a conservé son leadership sur le vieux continent, mais elle a même creusé l’écart en déployant et en recrutant plus vite.

Avec 2,8 millions d’abonnés fibre supplémentaires en France entre septembre 2019 et septembre 2020, la France a ainsi comptabilisé le double de nouveaux abonnés FTTH que comptait l’Espagne, deuxième du classement. Pour rappel, à la fin du troisième trimestre 2020, la France comptait alors 9.2 millions d’abonnés fibre, soit plus de 10% du marché européen (82 millions d’abonnés d’après le FTTH Council).

 

Et comme pour garder cette avance, le déploiement a lui aussi été exemplaire. Sur la même période, 4.6 millions de foyers français supplémentaires ont été raccordés en fibre optique, contre 2.8 millions en Italie et 2.7 millions en Allemagne, les deux autres pays sur le podium. Cette performance place donc la France à la première place du classement européen en terme de foyers raccordables en FTTH et FTTB dressé par Infranum, avec un total de 21,4 millions de foyers raccordables. L’Europe en comptait, durant cette période, 183 millions sur l’ensemble du territoire.

Pour rappel, au premier trimestre 2021, la France a comptabilisait 11.4 millions d’abonnés fibre. Daprès Infranum, cette année devrait marquer un tournant chez les Français avec plus d’abonnés fibre que d’abonnés ADSL, conséquence du déploiement rapide de la technologie mais aussi de l’abandon des abonnements haut débit.

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Fibre : un livre blanc et des solutions concrètes pour en finir avec les problèmes de raccordement chez les Français

Le président de la Fédération française des télécoms dévoile les grandes lignes d’un livre blanc pour améliorer la qualité des raccordements à la fibre. Il sera présenté dans quelques jours au gouvernement.

Face aux maladresses et malfaçons lors du déploiement de la fibre, la présidente de l’Arcep a tapé du poing sur la table en avril dernier, Orange, Free, Bouygues et SFR “doivent s’assurer de la bonne qualité du raccordement final”. Et il y a de quoi s’alarmer, si près de 26 millions de foyers français sont éligibles aujourd’hui, des problèmes de raccordement sont observés dans 30% à 40% des cas. Début décembre 2020, la filière fibre optique a commencé à prendre le taureau par les cornes  en lançant un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Mais c’est loin d’être suffisant.

La Fédération française des télécoms le sait pertinemment et travaille d’arrache pieds depuis plusieurs mois pour trouver des solutions. “Nous allons remettre dans les prochains jours au gouvernement et à la présidente de l’Arcep un livre blanc sur le sujet”, a annoncé hier le président de la FFT dans les lignes de l’Opinion. Dans le détail, ce livre blanc prévoit “la mise en place de procédures nouvelles de détection et de reprise des malfaçons, ainsi que l’instauration de sanctions progressives, et financières. Cela peut aller jusqu’à l’exclusion d’un soustraitant responsable de dégradations avérées et répétées”, explique Arthur Dreyfuss. En parallèle, des outils numériques seront développés afin de centraliser les malfaçons, “depuis leur notification jusqu’à leur résolution, de manière à réagir dans un délai très court”.

Un autre moyen d’action déjà existant devrait aussi être employé, à savoir check voisinage. Ce outil permets aux opérateurs de se rendre compte facilement si un foyer a été déconnecté accidentellement lors de l’intervention d’un technicien. Face aux “plats de nouilles”, à savoir les câbles emmêlés dans les armoires de rue, “les sous-traitants qui interviennent sur les points de mutualisation, ces bornes remplies de câbles, devront aussi prendre une photo avant et après leur passage, témoignant de la qualité de leur travail”, indique par ailleurs le président de la fédération. Et d’ajouter que la formation des sous-traitants est également un point crucial  pour assurer leur montée en compétences. L’objectif est clair, apporter la fibre aux Français dans “les meilleures conditions.”.

 

Source : L’Opinion

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