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Free annonce le lancement officiel ses offres fibre sur un nouveau RIP

Avis aux habitants de la Haute-Saône, la fibre de Free débarque.

Après une phase de pré-ouvertures débutée l’année dernière, “la Fibre Free est disponible pour 100% des logements desservis par le Réseau d’Initiative Publique Haute-Saône Numérique”, annonce ce 7 septembre. Pas moins de à 19 000 logements répartis sur 46 communes sont concernés et peuvent dès à présent souscrire à un abonnement Freebox en fibre optique.

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D’ici la fin d’année, 75 communes sont en prévision d’ouverture comme Héricourt, Saint-Loup-sur-Semouse, Port-sur-Saône, Scey-sur-Saône, Saint-Alban ou bien encore Marna. “Au total 50 000 logements supplémentaires seront prochainement éligibles sur le réseau Haute Saône Numérique”, précise le FAI.  A noter que ses offres FTTH sont par ailleurs déjà disponibles sur 18 000 logements en Zone AMII, dans l’agglomération de Vesoul. Au total, en Haute-Saône, 37 000 foyers sont aujourd’hui éligibles à la fibre de Free.

Durant l’été, Free a également commercialisé ses offres sur le RIP du Var, de la Fibre 06 (Alpes-Maritimes) et Li@in.


Les 46 communes éligibles sur le RIP Haute-Saône Numérique


Lure Gray

Arc-lès-Gray

Luxeuil-les-Bains

Rioz

Villersexel

Magny-Vernois

Voray-sur-l’Ognon

Frotey-lès-Lure

Saint-Sauveur

Rigny

Chargey-lès-Gray

Vy-lès-Lure

Froideconche

Boulot Pin

Boult

Chaux-la-Lotière

Étuz

Lyoffans

Bussières

Chambornay-lès-Pin

Neuvelle-lès-Cromary

Sorans-lès-Breurey

Buthiers

Vereux

Perrouse

La Malachère

Montureux-et-Prantigny

Cromary

Palante

Aillevans

Gézier-et-Fontenelay

Vregille

Moimay

Andornay

Villers-la-Ville

Saint-Sulpice

Traitiéfontaine

Cirey

Villargent

Gray-la-Ville

Longevelle

Autrey-le-Vay

Magny-Jobert

Les Magny

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Orange, Free, SFR et Bouygues : quels opérateurs gagnent le plus de nouveaux abonnés sur le mobile et les box ?

Tous les opérateurs ont désormais publié leurs résultats pour le 1er semestre et second trimestre 2021, il est à présent possible de réaliser un comparatif. Les chiffres de SFR restent une nouvelle fois à relativiser.

Quel opérateur a engrangé le plus d’abonnés sur les différents segments lors du 2e trimestre 2021 ? Orange continue de faire cavalier seul sur la fibre. Bouygues Telecom reprend quant à lui les devants sur le fixe mais perd son leadership sur le mobile. Free continue de performer avec ses box mais perd à nouveau des abonnés mobiles. Enfin, c’est la fuite des abonnés ADSL chez SFR, peu transparent. Dans ce comparatif, sont pris en compte le parc forfait hors MtoM pour le mobile et le gain d’abonnés haut débit et très haut débit sur le fixe.

Bouygues Telecom se fait doubler par Orange, Free passe du vert au rouge

Si sa dynamique commerciale reste bonne, Bouygues Telecom doit s’avouer vaincu après avoir conserver son problème son fauteuil de meilleur recruteur sur le mobile durant de nombreux trimestres. Lors du second trimestre 2021, l’opérateur a accusé une baisse de régime avec 114 000 nouveaux abonnés contre 144 000  et 150 000 lors des deux exercices précédents. Opportuniste, Orange lui chipe la première place avec un carton plein avec 142 000 ventes nettes contre seulement 32 000 lors des trois premiers mois de l’année, les offres agressives Sosh le tirent vers le haut.

En embuscade, SFR tient la cadence avec 105 000 nouveaux abonnés. Derrière, Free Mobile continue de perdre des abonnés sur son forfait à 2€ et retombe dans le rouge après des recrutements positifs lors du 1er trimestre. cette dois l’ex-trublion enregistre une perte de 36 000 abonnés. “Cette baisse est essentiellement imputable à l’intensification des promotions par certains concurrents sur les forfaits d’entrée de gamme impactant la base d’abonnés au forfait 2 euros”, a expliqué l’opérateur. Sa montée en gamme se poursuit toutefois avec  97 000 nouveaux abonnés à son forfait mobile 4G/5G illimité.

 


Recrutements sur le mobile


    

1- Orange : + 142 000

2- Bouygues Telecom : +114 000

3- SFR : +105 000  

4- Free : -36 000

  

Bouygues Telecom bombarde sur le fixe, SFR dévisse

Après avoir retrouvé son fauteuil de leader au quatrième trimestre au dépend de Free et tenu son rang lors des trois premiers mois de l’année, Bouygues Telecom signe un meilleur trimestre qu’Orange et Free réunis.  Le FAI en croissance de 131 000 clients contre 98 000 lors de l’exercice précendent devance l’opérateur historique qui ralentit et celui de Xavier Niel qui se stabilise. Erreur de parcours ou signe d’une hémorragie de clients ADSL chez SFR ? Selon ses derniers résultats, la filiale d’Altice Europe aurait perdu 3000 abonnés sur ce segment.

 


Recrutements sur le fixe 


1- Bouygues Telecom : +131 000

2- Orange : +68 000

3- Free : +47 000

4-SFR :  – 3000

       

Orange l’imbattable, Free l’éternel second, et SFR qui mélange tout

La bataille fait rage sur la fibre et la demande des Français est de plus en plus forte depuis le premier confinement. Lors du second trimestre 2021, Orange continue de faire cavalier seul avec  353 000 nouveaux abonnés (recrutements et migrations), c’est le quatrième trimestre consécutif au dessus de la barre des 300 000. Sa base s’élève désormais à 5,3millions de clients FTTH.

Sur la seconde marche du podium, Free continue de recruter à tour de bras mais ne peut tenir la cadence.  Avec ses 247 000 recrutements dans la fibre, l’opérateur comptait fin juin 3,318 millions d’abonnés FTTH, soit 48,7 % de sa base totale.

En progression constante depuis plusieurs trimestres en matière de recrutement sur la fibre, Bouygues Telecom accuse une légère baisse de régime pour le second fois consécutivement. Son parc de clients FTTH atteint 1,9 million  grâce au gain de 156 000 nouveaux clients, confirmant ainsi son rang de troisième recruteur sur le segment. 45% des abonnés fixes de l’opérateur disposent de la  fibre, contre 30% un an auparavant. De quoi rassurer quant à sa capacité  d’atteindre son objectif de 3 millions d’abonnés fibre d’ici à 2026. Derrière, SFR peine à suivre surtout que ses performances commerciales “fibre” comprend “les clients FTTH, FTTB et 4G Box et exclut la vente en gros en marque blanche”, indique l’opérateur. De quoi relativiser ces chiffres.

 


Nouveaux abonnés fibre


1- Orange : +353 000

 2- Free : + 247 000

 3- Bouygues :  +156 000

 4- SFR : +130 000

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Les astuces Free en vidéo : comment connaitre l’avancement de la fibre de Free pour votre logement

Une astuce simple à découvrir.

Notre série vidéo “Le saviez-vous, nos astuces Free”, vous propose de découvrir ou de redécouvrir certaines possibilités ou options peu connues que propose Free et qui pourront vous simplifier la vie ou répondre à une problématique. Il s’agit d’un format très court, d’environ une minute, qui vous détaillera, sur notre chaîne YouTube, une astuce simple et efficace.

Cette fois-ci nous nous intéressons à la fibre de Free. Si le déploiement avance rapidement, il n’est pas forcement évident pour chacun de savoir où en est le raccordement de son logement. Nous allons donc voir dans cette vidéo comment connaître l’état de son logement, grâce à une carte interactive officielle mise à jour tous les jours. Vous pouvez également être alertés dès qu’il y aura une évolution.

Pour ne rater aucune de nos vidéos, vous pouvez vous abonner à la chaîne YouTube d’Univers Freebox

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Combien de temps votre ligne ADSL restera encore active ? Les opérateurs vous disent tout sur la fermeture du réseau cuivre

Une fibre optique qui ne cesse de gagner du terrain. Un réseau cuivre qui tend à disparaître d’ici une dizaine d’années. Dans cette phrase de transition technologique, certains abonnés peuvent se poser des questions. Les opérateurs télécoms y répondent.

Alors que la fibre optique gagne du terrain dans l’Hexagone, bon nombre de Français utilisent encore une connexion ADSL. “Plus de 24 millions de foyers français utilisaient encore le réseau cuivre début 2021. Si ce chiffre tend à diminuer de 10 % à 15 % chaque année, il devrait être encore plus significatif en 2025”, explique en effet la Fédération Française des Télécoms.

L’objectif du 100 % fibre étant promis pour 2025 et la fermeture du réseau cuivre devant être achevée pour 2030, les abonnés concernés peuvent ainsi se poser des questions, auxquelles la FFT apporte ainsi des éléments de réponse. Il s’agit d’accompagner les utilisateurs, privés ou publics, dans cette transition technologique.

Un réseau vieillissant et coûteux, des performances inadaptées

Mais tout d’abord, pourquoi fermer le réseau cuivre ? “Le réseau cuivre, à lui seul, représente près de 500 millions d’euros d’entretien chaque année. Installé depuis cinquante ans, peu résistant aux aléas météorologiques et à l’humidité, le câble cuivré doit être régulièrement entretenu”, explique la FFT.

Les opérateurs soulignent les performances désormais inadaptées au regard du développement du numérique : “le réseau cuivre atteint aujourd’hui ses limites en termes de débits et ne répond plus aux besoins des Français”. Un aspect largement mis en exergue par la crise sanitaire, avec le développement du télétravail et de l’éducation à distance. Hors contexte exceptionnel, on peut évoquer les démarches administratives se faisant de plus en plus en ligne ou le développement des plates-formes de streaming. “En plus d’offrir un débit cent fois plus élevé, le réseau de fibre optique respecte plus l’environnement, nécessite trois fois moins d’énergie que le réseau cuivre”, souligne par ailleurs la FFT.

Et si je fais partie des abonnés en ADSL ?

Jusqu’à quand ma ligne cuivre restera-t-elle opérationnelle ? Dois-je changer d’abonnement ? Concrètement, combien est-ce que cela coûte ? “Votre ligne sera opérationnelle jusqu’à la fermeture technique du réseau cuivre qui interviendra progressivement à partir de 2023, pour être achevée en 2030”, indique la FFT. Si l’abonné se trouve dans les zones d’expérimentation, dont de nouvelles ont d’ailleurs démarré au second trimestre 2021 sur certaines communes, il fera partie des “premiers à quitter définitivement le réseau cuivre d’ici 2023”. Est notamment rappelé le cas de Lévis-Saint-Nom, dans les Yvelines. Dans cette commune, les 1 600 habitants ont tous basculé en 2021.

Lors de la fermeture technique du réseau cuivre, l’abonné sera contacté par son opérateur qui devra alors lui proposer des offres similaires en fibre optique. Libre ensuite à l’abonné d’accepter ou de se tourner vers la concurrence. “Dans la grande majorité des cas, vous pouvez garder votre téléphone fixe sauf si ce dernier est trop ancien (plus de 10 ans). De même, vous pourrez conserver votre numéro de téléphone actuel en demandant la portabilité du numéro”, ajoute la FFT. Concernant le coût du basculement, la FFT indique que cela dépendra de l’offre choisie. “Sachez que l’offre de service universel reste commercialisée sur support fibre optique”, explique-t-elle.

Mais quid de l’échec de raccordement lors du passage à la fibre optique ? Sans surprise, la FFT invite l’abonné à contacter le service technique de l’opérateur s’occupant du raccordement pour programmer une nouvelle intervention.

Migrer dès que possible

La FFT insiste sur la nécessité de basculer dès que possible afin d’éviter toute déconvenue due à une coupure de service : “Quelle que soit votre situation, il est primordial que vous engagiez ce changement vers la fibre suffisamment tôt avant la date de fermeture technique du cuivre, date à laquelle tous les services sur le cuivre s’arrêteront”.

Cela vaut surtout dans le cas d’une entreprise ne pouvant rester plusieurs semaines sans connexion. “Cette anticipation vous permet d’assurer la continuité de vos services, surtout lorsqu’il s’agit de répliquer sur fibre optique, pour les entreprises, des offres complexes dont la mise en place peut prendre jusqu’à plusieurs semaines”, explique la FFT.

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Quel débit maximum pouvez vous obtenir chez vous et avec quel opérateur ? L’ARCEP met à jour “Ma connexion Internet”, avec des nouveautés

L’ARCEP lance lance aujourd’hui une nouvelle version de « Ma connexion internet ».

Très utile pour un grand nombre de Français, ce moteur de recherche de l’internet fixe rassemble sous forme de cartes toutes les informations sur les débits proposés par les opérateurs, pour l’ensemble des technologies de l’internet fixe en France métropolitaine et en Outre-Mer. Son utilisation est simple comme bonjour, pour une adresse donnée, l’outil affiche l’ensemble des opérateurs disponibles, le réseau filaire (fibre, câble, ou xDSL) ou hertzien (4G fixe, HD et THD radio, satellite) et donc les débits maximum pouvant être obtenus.

Cette version de « Ma connexion internet » qui vient d’être publiée intègre les données mises à jour au 4ème trimestre 2020 et l’ARCP précise qu’il a pour objectif de présenter des données plus récentes et d’atteindre un rythme de mise à jour trimestriel d’ici la fin de l’année

Deux nouveautés ont été apportées avec cette mise à jour

Cette nouvelle version publiée le 2 août 2021, a été complétée par :l’ajout dans la carte des débits à l’adresse d’un filtre, accessible avec le bouton affichage avancé, qui permet de visualiser les débits maximums disponibles par les technologies filaires (DSL, fibre, câble). Par ailleurs il est désormais possible de visualiser, en plus des statistiques toutes technologies confondues, des statistiques par classes de débits basées sur les technologies terrestres (hors satellite), ou sur les technologies filaires (DSL, fibre, câble).

 

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Les Français, vice-champions des débits moyens sur le fixe en Europe grâce à la fibre

Mais quels pays offrent les meilleurs débits moyens dans l’Union Européenne ? Le Danemark devance la France et l’Espagne.

Les objectifs de connectivité de l’UE sur le fixe dans le plan Broadband Europe pour 2025 sont clairs et ambitieux mais seront-ils respectés en France et dans les autres pays membres ? D’ici là, les principaux moteurs socio-économiques (écoles, universités, hubs de transport, aéroports, entreprises à forte intensité numérique, etc.) devront disposer d’une connexion d’au moins 1 Gbit/s par seconde. Dans l’idéal, la couverture 5G devra être ininterrompue pour toutes les zones urbaines et les grands axes de transport. S’agissant du fixe et des foyers européens, des débits d’au moins 100 Mbits/s sont attendus.

Force est aujourd’hui de constater que la France remplit d’ores et déjà cet objectif. Selon le réseau européen de journalisme de données (EDJNet), les débits moyens sur le fixe avoisinent actuellement les 140 Mbits/s grâce à la démocratisation de la fibre, plaçant ainsi les Français en seconde position en Europé derrière les Danois et devant les Espagnols.

Selon le nouveau baromètre des connexions fixes de nPerf, les quatre grands opérateurs français disposent aujourd’hui de débits moyens toutes technologies confondues oscillant entre 155 Mbits/s pour le moins bon SFR et 210 Mbits/s pour le meilleur, Free.

A fond la fibre

Pour rappel, lancé en 2013, le Plan THD vise à connecter 80% des foyers français à la fibre d’ici 2022 et 100% en 2025 mais ne mentionne pas l’objectif d’atteindre 1 Gbps. Si l’Hexagone mène toujours la course en Europe sur le déploiement de la fibre,  il existe encore une grande disparité de couverture entre les zones les plus densément peuplées, où elle atteint plus de 90%, et les zones moins peuplées où la couverture est beaucoup plus faible.

Le travail des opérateurs consistera à poursuivre leur rythme de déploiement pendant encore 3 ans et demi. En 2021,  6.2 millions de prises doivent être déployées  avec un investissement très fort dans les Réseaux d’Initiative Publiques,  représentant à eux seuls plus de la moitié (3.6 millions de prises).

En finir avec les échecs de raccordement

Les 5 derniers pourcents, soit 2,1 millions de locaux, “ne seront réalisables que sous conditions, notamment financières. Avec un coût moyen de raccordement forcément supérieur au coût moyen des prises standards en zone RIP, les besoins se chiffrent en milliards d’euros. La rallonge budgétaire de 150 millions d’euros, accordée par l’Etat en 2020, ne suffira donc pas”, se sont inquiétés en mai dernier les professionnels du secteur emmenés par Infranum. Une autre problématique doit aussi être prise à bras le corps, celui de la qualité des raccordements, si près de 26 millions de foyers français sont éligibles aujourd’hui, des problèmes de raccordement sont observés dans 30% à 40% des cas.

Mi-juin, la Fédération française des télécoms  a annoncé la remise au gouvernement et à la présidente de l’Arcep d’un livre blanc sur le sujet. celui-ci prévoit “la mise en place de procédures nouvelles de détection et de reprise des malfaçons, ainsi que l’instauration de sanctions progressives, et financières. Cela peut aller jusqu’à l’exclusion d’un soustraitant responsable de dégradations avérées et répétées”. Avec en parallèle, des outils numériques prochainement développés afin de centraliser les malfaçons de façon à réagir dans un délai très court. La montée en débit des foyers Français est aujourd’hui plus que jamais liée à leur migration vers la fibre.

 

 

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Free va lancer ses offres fibre sur un nouveau réseau de Covage

Free annonce à certains abonnés l’arrivée prochaine de ses offres fibre sur le réseau d’initiative publique de Fibre Calvados en Normandie.

Après le RIP du Syane en Haute-Savoie, de Métropole Lilloise, du Grand Nancy, de Dunkerque Grand Littoral Network et de Somme numérique, Free va prochainement lancer ses offres fibre sur un autre réseau public opéré par Covage. Il s’agit du réseau de Fibre Calvados. L’opérateur de Xavier Niel envoie actuellement aux abonnés concernés afin de les informer de l’arrivée prochaine de la fibre dans leur commune.

Piloté par le Département du Calvados et déployé par l’opérateur d’infrastructure racheté récemment par SFR,  ce RIP prévoit de couvrir 255 000 foyers en fibre optique d’ici fin 2021. L’ensemble des collèges et lycées seront raccordés ainsi que 150 zones d’activités.

Ce réseau fait partie de l’accord signé en 2019 entre Free et Covage permettant à l’opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par l’opérateur d’infrastructure parmi lesquels figurent également l’Hérault ou encore la Seine-et-Marne, Sénart, Paris-Saclay, et Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises fibre d’ici 2023.

 

Merci à Cyrille.

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Free commence à lancer ses offres fibre dans une nouvelle zone comme prévu

Les pré-ouvertures débutent pour Free sur le réseau SIEA de Li@in dans le département de l’Ain.

La machine est en route. Après avoir annoncé en décembre dernier rejoindre le réseau d’initiative publique Li@ain, dans l’Ain, en tant qu’opérateur commercial, Free comme à proposer ses offres fibre à de premiers foyers desservis par ce RIP. Les villes de Saint-Cyr-sur-Menthon et de Feillens sont concernées, révèle Busyspider. L’opérateur arrive à temps puisque son calendrier prévoyait une commercialisation courant 2021.

Ses offres fibres seront bientôt disponibles sur plus de 120 000 prises déployées dans le département de l’Ain. Le réseau continue de se déployer actuellement, avec un objectif de 317 000 foyers raccordables d’ici fin 2022, dans 393 communes. Free commercialisera ses offres sur l’ensemble du réseau Li@in d’ici là.

Sur le terrain, les travaux se poursuivent, Free est en train d’équiper tous les NRO. En attendant, l’opérateur invite les abonnés et prospects à suivre l’état d’avancement de ce déploiement directement sur son site internet en remplissant le formulaire d’intérêt en ligne. A noter que les offres FTTH de Free sont déjà présentes en Zones Moyennement Denses privées (AMII), avec plus de 50 000 foyers déjà éligibles.

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Clin d’oeil : une mairie ne tire pas le bon numéro et se retrouve privée de fibre à contrario des habitant

Une commune a droit à la fibre optique, mais pas sa mairie, la faute à l’absence de numéro de rue.

Une bonne nouvelle pour les habitants de Saint-Elier, commune de quelques centaines d’habitants dans le département de l’Eure, en Normandie. La fibre optique et son très haut débit sont disponibles. Sauf qu’elle a du mal à se frayer un chemin jusqu’à la mairie. “J’aimerais enfin comprendre pourquoi le raccordement à la fibre est si complexe et surtout où trouver la solution sans passer son temps au téléphone”, déplore Jacques Hapdey, maire de Saint-Elier.

Il se trouve en fait que le bâtiment de la mairie n’a pas de numéro de rue, ce qui pose problème au niveau informatique. Le plan informatique utilisé par Orange ne reconnaît en effet pas ce lieu. “S’il s’agissait seulement d’attribuer un numéro à la mairie, le conseil municipal pouvait le faire depuis longtemps. Encore fallait-il le savoir”, déplore la commune.

Lors d’une réunion organisée jeudi dernier, Alfred Recours, vice-président d’Eure Numérique, a rapporté une trentaine de problèmes liés aux numéros d’appartement ou de maison dans différentes communes. “S’ils ont un numéro zéro, l’ordinateur de l’opérateur ne les détecte pas. Prenez l’exemple d’appartements en ville qui ont tous le même numéro, il faut que la mairie attribue des numéros d’appartement pour les distinguer les uns des autres ou que le propriétaire fasse arriver la fibre dans l’immeuble. Chaque locataire aura le choix de demander ensuite un raccordement, ou pas, à ses frais”, expliquait-il.

Source : La Dépêche

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Objectif 100% fibre : des questions majeures sur les “raccordements complexes” et sur un potentiel service universel dédié

La question du financement des raccordements complexes, essentiels pour atteindre la couverture totale en fibre du territoire, est actuellement débattue aux assises du THD.

Un sujet à définir et un moyen de financement à déterminer. Lors des assises du Très Haut Débit organisées le 23 juin à Paris, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) a ouvert le débat sur les raccordements complexes et comment les financer, en vue d’atteindre le 100% fibre. Si 150 millions d’euros sont consacrés à ces situations particulières, cela ne sera pas suffisant.

Qu’est ce qu’un raccordement complexe ?

Une question à laquelle la filière n’arrive pas encore à répondre précisément. L’ANCT semble pourtant en bonne voie pour définir ces raccordements et son directeur des programmes France Mobile et France THD en ébauche ainsi une première définition : “Il s’agit des locaux où il n’y a pas de génie civil pour amener la fibre ou de locaux où le génie civil n’est pas accessible. Il intègre aussi les échecs de raccordements remontés par les opérateurs.

Cependant, dans le but de pouvoir optimiser l’utilisation de l’enveloppe allouée par le gouvernement, il faut encore préciser les critères et ceux-ci doivent faire faire consensus pour tous les acteurs , y compris les opérateurs qui ont chacun leur propre définition d’un échec de raccordement. Il faudra également déterminer la différence entre un accordement complexe en ville, en zone rurale et en pleine montagne par exemple. Afin de faire coïncider une définition théorique et la réalité pratique, les départements du Gers, des Pyrénées-Orientales, de la Sarthe et du Val-de-Marne ont été sollicités pour l’affiner et une étude est en cours, avec des résultats attendus cet automne.

Le service universel de la fibre envisagé comme seule solution

Les fonds affectés par l’Etat ne suffiront pas, estime la filière. Ainsi, les acteurs du numérique misent sur deux dossiers pour financer le 100% fibre. Premier sujet : l’accélération de la fin du cuivre. Le sénateur Patrick Chaize et certains acteurs poussent à trouver des alternatives partout où l’ancien réseau a été déployé. L’élu estime pour sa part que le dossier relève de “la responsabilité collective” avec comme priorité éviter tout “traumatisme“. En clair, l’élu souhaite une plus grande association des collectivités au chantier porté par Orange.

Le service universel des télécommunications pourrait pour sa part contribuer à financer les dernières prises raccordables. Si l’Europe l’a étendu à l’internet haut débit, la question n’a pour le moment été qu’envisagée par une loi en particulier, qui ne fixe qu’une obligation de résultat : l’accès à des services et à l’internet haut débit à un prix abordable. Il faut cependant en préciser les critères, souligne l’avocate Audrey Maurel : “les caractéristiques du service et en particulier le débit minimal n’ont pas été fixés, il faut attendre un décret en Conseil d’État“.

Si on peut envisager un “service universel de la fibre“, de nombreux points doivent encore être tranchés. Doit-il être assuré par un seul opérateur, ou plusieurs ? Sa mise en place doit-elle être immédiate ? Comment le financer ? Si certains fonds d’amortissements peuvent servir de modèle pour un financement de ce plan, comment apporter les fonds ? Pour Patrick Chaize, la taxation des matériels reconditionnés récemment votée pour financer la culture ouvre cependant une porte, qui restait close lorsqu’il s’agissait de financer l’aménagement du numérique.

Source : Localtis

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