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Free continue de recruter à tour de bras sur la fibre et passe le cap des 3 millions d’abonnés

La fibre c’est son dada. Free annonce avoir séduit plus d’1 million d’abonnés sur le segment en 2020 dont 285 000 au quatrième trimestre.

Free peut dire merci à la fibre mais aussi à sa Freebox Pop et son offre Delta Pop. Face à la crise sanitaire, l’opérateur de Xavier Niel a tenu bon. Malgré un quatrième trimestre très décevant en matière de recrutement sur le mobile, la filiale d’Iliad continuer son ascension sur le fixe. Sa base d’abonnés fixe totale enregistre “un gain de 262 000 abonnés sur l’année dont 51 000 sur le 4ème trimestre soit la meilleure performance annuelle depuis 2015”, annonce ce matin le FAI lors de la présentation de ses résultats annuels.

Comme à l’accoutumée, cette performance est liée à une très bonne dynamique sur la fibre avec 1,043 million de nouveaux abonnés sur le segment dont 285 000 au 4ème trimestre. Au total, Free a recruté l’année dernière 266 000 clients FTTH de plus qu’en 2019. L’appétit grandissant des Français pour la fibre et l’accélération des déploiements devrait permettre à l’opérateur de continuer sur sa lancée. Devant lui, Orange commence à prendre ses distances avec 388 000 nouveaux abonnés au quatrième trimestre. Derrière lui, Bouygues Telecom monte en puissance avec 226 000 nouveaux clients sur la période.

Autre point de satisfaction, Free a réussi à réaliser son objectif 2020 revu à la hausse en septembre dernier, à savoir passer la barre des 2,80 millions d’abonnés fibre à fin décembre. Aujourd’hui, le FAI compte plus de 3 millions d’abonnés, annonce Thomas Reynaud ce matin lors d’une conférence de presse. Dans le même temps, le taux d’adoption progresse de 14,5 points sur 12 mois à 41,7%.

Côté finance, le chiffre d’affaires services Fixe s’établit à 2 695 millions d’euros en 2020, en hausse de 2,1%  avec une amélioration de la tendance au 4ème trimestre et une croissance de 2,9%. Le revenu moyen par abonné sur le segment est en baisse de 30 centimes par rapport au 4ème trimestre 2019. “Hors impact des livres numériques, l’ARPU est en hausse de 1,6% sur 12 mois reflétant l’amélioration du mix client et la migration des abonnés au prix hors promotion”, précise toutefois l’opérateur. 

 

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Free revoit à la hausse ses objectifs sur la fibre et le mobile

En pleine croissance en France et en Italie, Iliad décide d’avancer ses objectifs de déploiements.

“2020 est également une année record en termes de déploiement réseaux. Tous les objectifs de déploiement ont été revus à la hausse en France et en Italie”, informe ce matin Iliad, maison-mère de Free, à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels.

Sur la fibre, l’opérateur recrute à tour de bras et déploie à vitesse grand v. Son réseau FTTH atteint à fin 2020 le chiffre “record” de 19,9 millions de prises commercialisables en France. “En un an, ce sont 6 millions de foyers supplémentaires qui peuvent accéder à la Fibre Free”, se félicite l’opérateur. Cette performance le conduit à revoir son objectif à la hausse en visant désormais 30 millions de prises raccordables dès 2022, contre 2024 initialement. Après avoir passé le cap des 2,8 millions d’abonnés FTTH fin 2020, l’opérateur revoit ses ambitions à la hausse aussi sur ce point, avec un objectif avancé d’un an de 5 millions de clients en 2023.

Si les recrutements mobiles de l’opérateur sont positifs en 2020 malgré un quatrième trimestre dans le rouge, Free Mobile cravache sur le déploiement de son réseau 4G en déployant pour la seconde année consécutive, le plus de sites 4G parmi ses rivaux. L’opérateur avance ainsi son objectif d’un an à plus de 25 000 sites en 2023, il en compte actuellement environ 19 700.

Idem en Italie où Iliad se donne comme nouvelle ambition de disposer de 8 500 sites actifs à fin 2021 contre 6 115 sites fin 2020. Dans le même, son objectif de 10 000 à 12 000 sites à fin 2023 a été avancé d’un an. 

 

 

 

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Malfaçons dans la fibre optique : l’Arcep juge la situation “difficilement compréhensible” et estime “urgent” de rectifier le tir

Si le déploiement de la fibre optique avance à bonne allure, la qualité des raccordements n’est malheureusement pas toujours au rendez-vous. L’Arcep rappelle qu’il y a des règles à respecter et invite la filière à rectifier le tir.

Pas question de laisser la situation empirer davantage. Tour à tour, les alertes sont lancées et les actions lancées pour enrayer les problèmes de malfaçons dans la fibre optique, durant le processus de raccordement final confié aux opérateurs commerciaux. 

L’Arcep y va d’ailleurs d’une piqûre de rappel. “Tous ensemble, nous devons nous mobiliser pour faire de ce grand projet national de déploiement des réseaux fibre une réussite. C’est une attente majeure des consommateurs. Et ces réseaux seront l’infrastructure fixe de référence des prochaines décennies. Leur déploiement est un préalable, et leur qualité, une garantie de réussite”, insiste le gendarme des télécoms, rappelant que la France comptait “plus de 10 millions d’abonnés à la fibre à la fin d’année 2020, dont plus de 7 millions se sont abonnés ces 3 dernières années, et plus de 3,3 millions rien que pour l’année 2020”.

Une situation “difficilement compréhensible”

L’autorité administrative estime la situation actuelle “difficilement compréhensible”. Il est, à ses yeux, difficilement compréhensive de retrouver trop souvent ces nouveaux réseaux dans un état de dégradation avancée. Difficilement compréhensible de constater que les opérateurs mettent près d’un an à transcrire dans leurs contrats l’accord qu’ils ont trouvé. Difficilement compréhensible que la qualité de service sur les raccordements puisse être si insatisfaisante dans certains cas”. Le régulateur rappelle en effet que des rencontres ont eu lieu et que la filière était censée avoir trouvé des solutions “face à l’accroissement des signalements”. Au-delà des rencontres organisées et des engagements pris, il attend désormais des résultats concrets sur le terrain.

Urgence et vigilance

Voilà pourquoi il est, selon l’autorité administrative, “désormais urgent que toutes les signatures s’achèvent et que les opérateurs améliorent rapidement la qualité de leurs interventions”. L’Arcep fait référence à l’accord majeur annoncé en début de mois par la filière au sujet du mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial). Et d’ajouter qu’il appartiendra aux opérateurs commerciaux de “réparer les malfaçons” et de “remettre en conformité les points de mutualisation”. Le régulateur rappelle aussi que “le cadre réglementaire permet pleinement à un opérateur d’infrastructure de suspendre l’accès d’un opérateur commercial au mode STOC en cas de manquement répété de sa part aux spécifications techniques raisonnables et aux règles de l’art”. L’Arcep indique enfin qu’il sera vigilant concernant l’intégrité des réseaux. Des travaux se poursuivent en effet avec “avec la mise en place d’indicateurs de suivi, la poursuite des expérimentations et l’évaluation de nouvelles mesures”. Le régulateur compte par ailleurs sur les remontées de la part des collectivités territoriales.

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Fibre optique : le déploiement s’accélère dans les zones les moins denses opérées par Orange et SFR

Même si tout n’est pas parfait, le chantier de la fibre optique avance à grands pas. L’Arcep note un effort des opérateurs dans les zones les moins denses, mais souligne aussi un rythme insuffisant en zones denses.

Le déploiement de la fibre optique se poursuit sur le territoire, avec plus de 5,8 millions de nouvelles prises installées en 2020, 24,2 millions de locaux éligibles au 30 décembre 2020 et 10,4 millions de Français abonnés. Une progression s’illustrant d’ailleurs principalement dans les zones moins denses.

Forte croissance en zone AMII

“La majorité de la croissance se fait toujours dans la zone dite AMII”, explique en effet l’autorité administrative. Lors du meilleur trimestre de l’année 2020, 1,1 million de prises fibre optique y ont été installées. Elle en profite pour souligner un effort “particulièrement important” de la part des opérateurs. 

Le régulateur fait parler les chiffres. “À la fin de l’année 2020, en zone AMII, environ 76 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 91 % de ceux des communes sur lesquelles SFR s’est engagé ont été rendus raccordables”, détaille-t-il concernant la zone AMII. Un effort souligné, alors que les opérateurs avaient été invités à cravacher malgré la crise sanitaire. Avec 67 % fin juin 2020, Orange s’était fait épingler par le gendarme des télécoms.

Pour rappel, Orange s’était engagé sur 2 978 communes totalisant environ 11,10 millions de locaux. Cette proposition représentait environ 30 % de la population, 7 % du territoire et 30 % du nombre de locaux en France. Pour sa part, SFR s’était engagé sur 641 communes totalisant environ 2,55 millions de locaux, soit environ 8 % de la population, 1,5 % du territoire et 7 % du nombre de locaux en France. 

En parallèle, la quasi-totalité des projets AMEL (Appel à Manifestation d’Engagement Local) “présentent des premiers locaux raccordables, pour un total de près de 100 000 locaux raccordables sur l’ensemble des projets”, indique l’Arcep.

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Fibre optique : une maire décide de verbaliser les sous-traitants ne respectant pas les règles

Alors que les Français manifestent leur faim de fibre optique et que le nombre de prises raccordables augmente d’année en année, diverses actions à l’échelle locale et l’échelle nationale s’organisent pour enrayer les problèmes de malfaçon pointés du doigt à plusieurs reprises.

C’en est trop pour Adeline Roldao, maire de Survilliers, dans le département du Val-d’Oise. La commune de 4 200 habitants a subi “au moins une douzaine de coupures” au cours des six derniers mois, dont certaines “de plusieurs semaines, quand on connaît la capacité des opérateurs à se renvoyer la balle”. L’élue entend ainsi remettre de l’ordre dans les interventions des sous-traitants au niveau des armoires de rue.

“À Survilliers, comme dans bon nombre de communes, les armoires sont saccagées, les câbles sont arrachés ou sectionnés par les sous-traitants des opérateurs. Il est fréquent que des petits quartiers ou des îlots de quartiers se retrouvent sans Internet dans le contexte compliqué du télétravail à la maison, des étudiants confrontés à l’enseignement en distanciel et avec des seniors connectés à une téléassistance en cas de chute ou d’attaque”, explique Adeline Roldao.

Des amendes symboliques

Un arrêté municipal a ainsi été pris le 16 février pour obliger les sous-traitants “à signaler en amont l’intervention de leurs techniciens sur les armoires de fibre optique de ville”. Cela peut se faire sur le site de mairie, par e-mail ou par téléphone. Les opérateurs ont été appelés à ce propos et des autocollants ont été posés sur les armoires de rue.

Mais surtout, la commune a décidé de distribuer les amendes pour ceux ne jouant pas le jeu, en l’informant au préalable. Maintenant, l’amende est plus symbolique qu’autre chose, puisqu’on parle d’une amende de classe 1, soit 11 euros. “À mon avis, ce ne sera pas coercitif, mais ça engendre une démarche. Il faut que ça cesse urgemment”, selon Adeline Roldao. Initialement, la maire envisageait de cadenasser les armoires de rue. “Mais c’est illégal”, indique-t-elle.

“Une bonne chose”

La nouvelle semble en tout cas avoir été plutôt bien accueillie du côté des habitants. “C’est une très bonne chose, il faudrait que ce soit partout pareil pour les empêcher de faire n’importe quoi sur les boîtiers, car tout est ouvert. Cela permettra à la commune de savoir qui est intervenu et a pu faire une erreur et ainsi d’agir à son tour”, estime Isabelle, qui a perdu sa connexion à Internet d’octobre à janvier.*

“C’était catastrophique. J’ai une étudiante par correspondance et un lycéen partiellement à distance. Pour ma part, j’allais travailler au bureau, mais le soir je ne pouvais plus répondre au mail des clients. On nous a prêté une clé, mais, pour se connecter sur trois postes, c’était infernal. Nous n’avions plus de télé non plus”, raconte-t-elle.

Source : Le Parisien

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Free lancera ses offres fibre sur un nouveau réseau dans les prochains mois

Le réseau public de fibre optique de l’Ain annonce l’arrivée des offres Free courant 2021.

Dans sa stratégie d’être présent sur tous les réseaux d’initiative publique en France, Free commercialisera  cette année ses offres fibre sur le réseau FTTH de Li@in du département de l’Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, fait savoir le RIP sur son site internet. Bouygues Telecom sera également de la partie. De leur côté, Orange et SFR proposent déjà leurs offres.

Porté par le SIEA (Syndicat Intercommunal d’Énergie et de e-Communication de l’Ain), la région et les intercommunalités, Li@in desservira en fibre optique à terme 393 communes, avec un objectif de plus de 288 000 logements éligibles à fin 2021, soit  8 000 km de fibre déployées sur le territoire du réseau d’initiative publique.

Ce réseau compte à ce jour 251 communes ouvertes et permet à plus de 49 000 abonnés de profiter de la fibre. Seules 15 communes du département seront déployées par des opérateurs privés, Bourg en Bresse, Buellas, Dompierre sur Veyle, Jasseron, Lent, Montcet, Montracol, Polliat, St Denis les Bourg, St Rémy, Servas, Vandeins, Oyonnax, St Laurent sur Saône et Ambérieu-en-Bugey.

 

 

Pour rappel, Free est aujourd’hui présent sur une trentaine de RIP. L’opérateur a d’ores et déjà annoncé un lancement de ses offres courant 2021 sur le réseau Megalis Bretagne et du SIEA dans l’Ain. Un autre top départ est prévu prochainement sur le réseau Wigard dans le Gard.

 

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Fibre : un accord majeur entre Orange, Free, SFR, Bouygues et les opérateurs d’infrastructures pour améliorer la qualité des raccordements

Trop de problèmes dans le déploiement de la fibre optique. La filière annonce la signature d’un “accord majeur” entre les opérateurs commerciaux et les opérateurs d’infrastructures pour rectifier le tir.

Le chantier de la fibre optique avance à grands pas comme le rappelle l’évolution régulière du nombre de prises raccordables en France. Malheureusement, la filière, mais aussi et surtout les abonnés en bout de ligne, font face à un problème, à savoir la qualité des raccordements. Il y avait par exemple les “plats de nouilles”, à savoir les câbles emmêlés, au niveau des armoires de rue. Ceux-ci avaient notamment fait grincer des dents l’ancien président de l’Arcep.

Dans ce contexte, le lancement d’un guide opérationnel avait été annoncé fin 2020. Destiné aux professionnels de la fibre, le document de 144 pages insistait notamment sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le gestionnaire d’un Réseau d’Initiative Publique en est même venu à lancer, fin février, une opération “Dé-STOC-age”. Il s’agissait en l’occurrence d’écarter les sous-traitants des interventions réalisés à l’échelle d’un département. 

Un accord majeur entre les opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux

Ce mercredi et après 18 mois de travaux visant identifier les problèmes et les solutions adéquates, InfraNum annonce un “accord majeur” visant à “garantir l’exploitation durable des réseaux FTTH et une amélioration rapide de l’impact des raccordements sur l’intégrité de tous les segments de l’infrastructure mutualisée”

Cet accord repose sur trois grands principes : améliorer la sécurité et la qualité des interventions, renforcer la transparence et enfin rééquilibrer les coûts de maintenance. L’amélioration de la qualité des interventions passera notamment par un accompagnement systématique par l’opérateur d’infrastructures de tout nouvel intervenant sur le réseau, la réalisation d’audits communs et des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant. Le renforcement de la transparence reposera entre autres sur des comptes-rendus avec photos horodatées ou un contrôle par un système d’intelligence artificielle. Quant au rééquilibrage des coûts, il s’agira d’instaurer “une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l’Arcep”.

Premières signatures et mise place immédiate

Infranum annonce de premières signatures et promet une “généralisation rapide”. “Ce nouveau cadre contractuel est en passe d’être décliné dans les contrats en cours de signature chez les principaux opérateurs d’infrastructure et les opérateurs commerciaux, Axione et Altitude Infra annonçant déjà l’avoir entériné avec la majorité des OC et TDF confirmant pour sa part être en bonne voie avec les principaux opérateurs commerciaux”, précise l’ex-FIRIP. 

Infranum indique une “mise en place immédiate”. Selon la fédération, “chaque acteur doit désormais adhérer à ces nouvelles mesures opérationnelles en les transposant sans délai dans ses outils et ses méthodes pour collectivement répondre à cet impératif d’amélioration“. 

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Les offres fibre de Free débarqueront “très bientôt” sur un RIP opéré par SFR

Les habitants du département du Gard en Occitanie seront prochainement éligibles aux offres fibre de Free.

Déjà présent sur plus de 35 réseaux d’initiative publique au quatre coin de la France, Free devrait ajouter prochainement un nouveau RIP à sa liste, celui de Wigard Fibre, le réseau départemental en fibre optique du Gard.

Si à ce jour seuls SFR et Orange commercialisent leurs offres FTTH sur ce réseau comptant actuellement 75 000 prises éligibles dans 60 communes, d’autres opérateurs vont “très bientôt” leur emboîter le pas, à savoir Bouygues Telecom et Free, a annoncé hier Isabelle Simon, déléguée régionale Altice France sur le plateau de l’émission Bonsoir le Gard.

Une des particularités de ce RIP, c’est de se revendiquer comme un réseau neutre. “En tant qu’opérateur d’infrastructure, Gard Fibre met son réseau à disposition des opérateurs commerciaux, sans distinction. Chaque fournisseur de service définit sa propre stratégie afin de proposer une offre d’accès à la Fibre optique à ses clients”, peut-on lire sur le site internet de Wigard.

Après avoir signé une convention en septembre 2018 pour la construction et l’exploitation du réseau, SFR FTTH est aujourd’hui à pied d’oeuvre pour atteindre son objectif : couverture fibre à 100% du département d’ici 2022, soit 257 000 prises réparties dans 305 communes. Le projet est d’envergure puisqu’il vise la mise en place de 49 Noeuds de raccordement et 10 000 Kms d’artères fibre optique.

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SFR se reprend un peu sur le mobile mais se fait distancer sur la fibre

Pour la première fois depuis son retrait de la Bourse, Altice Europe publie ses résultats annuels mais également pour le quatrième trimestre 2020. Du côté de la filiale SFR, les recrutements sont positifs mais en retrait par rapport à la concurrence.

Après Orange et Bouygues Telecom, c’est tour de SFR de présenter ses chiffres du 4ème trimestre 2020. Sur le mobile, l’opérateur au carré rouge a enregistré 70 000 ventes nettes pour une base totale de 14,4 millions de clients au 31 décembre. S’il se reprend par rapport au trimestre précédent (+25 000), ses performances sont très en-deçà de celles enregistrées sur la même période il y a un an (+ 196 000), la faute à une concurrence agressive et à un marché arrivé à maturation. A titre de comparaison, Orange et Bouygues Telecom ont respectivement séduit 87 000 et 150 000.

Sur le fixe, la filiale d’Altice Europe grappille 76 000 nouveaux abonnés, en forte progression par rapport au trimestre précédent (+21 000). Cette croissance commerciale est tirée par la fibre, segment sur lequel l’opérateur a recruté 152 000 nouveaux abonnés ( recrutements nets et migrations). Sa base d’abonnés s’élève à 6,5 millions sur le fixe dont 3,3 millions de clients fibre.

A l’heure où l’appétit des Français grandit pour le FTTH, SFR améliore ses performances mais se fait malgré tout distancer par ses rivaux. Au quatrième trimestre, Orange a séduit 388 000 nouveaux clients, un nouveau record, et Bouygues Telecom, pas moins de 226 000 recrutements. 

Côté finances, le chiffre d’affaires de SFR affiche une croissance annuelle de 2,4% à 10,6 milliards d’euros malgré une baisse de 0,5% au quatrième trimestre. En revanche, c’est la chute libre pour l’activité média laquelle accuse un recul de 21,6 % de son chiffre d’affaires, à 316 millions d’euros.

 

 

 

 

 

 

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Fibre optique : une opération “dé-stoc-age” pour lutter contre une “ubérisation du secteur des télécoms”

Le ton monte d’un cran face aux malfaçons dans la fibre optique. Le gestionnaire d’un réseau d’initiative publique veut en effet écarter les sous-traitants au motif d’intervenants “mal formés” et d’un travail “mal fait”. Pas question d’une “ubérisation” du secteur des télécoms.

Les malfaçons dans la fibre optique telles que les plats de nouilles au niveau des armoires de rue ont été pointées du doigt à plusieurs reprises, y compris par l’ancien président de l’Arcep Sébastien Soriano et l’actuel secrétaire d’État au Numérique Cédric O. Récemment, l’association 60 millions de consommateurs dénonçait un “grand bazar”.

Opération “Dé-STOC-age”

Gérant le déploiement du réseau fibre dans le département du Doubs, le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit a d’ailleurs décidé de passer à l’action en lançant le 26 février dernier l’opération “Dé-STOC-age”. Faisant ici l’objet d’un jeu de mots, le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial) consiste pour rappel à laisser la partie finale du raccordement à l’opérateur commercial et par extension à ses sous-traitants. Pour le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, il n’en est plus question. Celui-ci souhaite interdire l’intervention des sous-traitants dans le département.

Travail “mal fait”, “ubérisation” des télécoms”

Le SMIX dénonce un travail “mal fait”. Son président Denis Leroux explique : “les sous-traitants sont mal formés, mal payés, mal équipés. Résultat : ils n’installent pas correctement la fibre et abîment notre réseau pourtant tout neuf”. Nicolas Guillaume, fondateur et CEO de l’opérateur Netalis, rappelle quelques exemples de malfaçons : “des raccordements au mauvais endroit, l’utilisation de câbles de mauvaise qualité, des déconnexions intempestives, des dégâts matériels au domicile…”. À ses yeux, “c’est une véritable Ubérisation du secteur des télécoms, et forcément ça dégrade le service”.

Un guide pour les pros de la fibre optique

Début décembre 2020, la filière fibre optique avait annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Cette sorte de bible du technicien fibre distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

Source : France Bleu

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