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Fibre optique : les grandes étapes du déploiement expliquées en vidéo

Avant le raccordement d’un foyer à la fibre optique, il y a l’étude et le déploiement dans la zone. Une vidéo vous explique tout.

Quelles sont les étapes de déploiement de la fibre optique ? Au travers d’une vidéo d’environ 1 minute 30 secondes, Manche Numérique rappelle la partie étude en amont du raccordement, avec le relevé des boîtes aux lettres d’une zone, la signature de la convention administrative et l’étude des solutions de déploiement les plus adaptées au terrain (aérien ou souterrain). Arrivent ensuite l’ouverture commerciale, la souscription de l’abonnement auprès d’un opérateur et le raccordement du foyer. 

Tout cela prend évidemment du temps et explique le délai de disponibilité côté abonnés. Selon Manche Numérique, le temps entre l’étude et l’ouverture commerciale serait d’au moins 18 mois.

Pour aller plus loin, vous pouvez également voir les coulisses de la fabrication de la fibre optiqueles différentes couches qui composent la fibre optiquela propagation de la lumière dans la fibre optique et les différences entre AMII/AMEL/RIP.

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Free commence à proposer ses offres fibre sur un nouveau RIP

Les offres fibre de Free pointent le bout de leur nez sur un RIP de Covage.

C’est fait, de premières adresses Freebox sont éligibles sur le réseau de Dunkerque Grand Littoral Networks, filiale de Covage. Sans donner de date exacte, l’opérateur d’infrastructure appartenant désormais à SFR a annoncé en juillet dernier, une arrivée du FAI de Xavier Niel “d’ici l’automne”, il aura fallu attendre l’hiver. D’après des remontées d’abonnés et nos propres constatations, de premiers foyers peuvent dès à présent souscrire une offre fibre de Free dans les communes de Cappelle-la-Grande, Coudekerque-Branche, et Fort-Mardyck.

Une officialisation est donc à prévoir prochainement. DGL Networks est une société délégataire de la communauté urbaine de Dunkerque dans le Nord en charge de la construction et de l’exploitation du réseau de télécommunications très haut débit déployé sur son territoire, dans le cadre d’une concession de 22 ans. 

 Ce RIP fait partie de l’accord signé en 2019 entre Free et Covage permettant à l’opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par l’opérateur d’infrastructure parmi lesquels le Calvados, l’Hérault, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Somme et les réseaux initiés par les agglomérations de Dunkerque, Sénart, Paris-Saclay, Métropole Européenne de Lille, Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises Fibre d’ici 2023.

 

 

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Fibre : Free gagne une bataille, SFR sommé de revoir ses tarifs en zone AMII

 

L’Arcep a tranché, SFR doit revoir les conditions dans lesquelles Free accède à son réseau en zone AMII en ajustant notamment ses prix.

Nouveau coup de bâton. Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a a remporté la bataille en novembre dernier en obtenant un retour aux anciens tarifs.

SFR doit réviser ses tarifs

De son côté, Free s’est également attaqué aux tarifs appliqués par SFR FTTH en zone AMII. Et sans surprise, l’Arcep tranche aussi en sa faveur. Plus concrètement, l’opérateur de Xavier Niel a saisi la formation compétente du régulateur en juillet 2020 “en lui demandant de trancher un différend l’opposant à SFR à propos des conditions dans lesquelles il accède aux réseaux FTTH de ce dernier en zones moins denses d’initiative privée”, révèle aujourd’hui l’Arcep.

Première décision, l’Autorité impose à SFR d’ajuster ses tarifs en zone AMII au niveau demandé par Free, “c’est à dire, un tarif de cofinancement ab initio par ligne ne dépassant pas 513,6 € et une redevance mensuelle par ligne ne dépassant 5,12 € pour un cofinancement à hauteur de 20 %.”

“Free a étayé ses demandes de révision des tarifs sur la partie AMII de la zone SFMD du contrat de SFR FTTH par des modélisations des coûts et de la formation des tarifs de ce dernier, reprenant pour cela en les adaptant des modèles déjà publiés par l’Autorité. SFR FTTH n’a de son côté pas produit d’éléments spécifiques permettant d’appréhender ses coûts”, explique le régulateur.

L’opérateur de Xavier Niel obtient également  en zone AMII la mise en place par SFR “d’un mécanisme visant à ce qu’au-delà d’un seuil à définir par le contrat, l’évolution tarifaire envisagée fasse l’objet d’un avenant négocié de bonne foi entre les parties”.

Une dernière décision concerne le maintien des droits d’usage accordés à Free par SFR FTTH en contrepartie de son cofinancement en cas de transfert du réseau ou de changement capitalistique de Free, ainsi qu’une indemnisation en cas de perte des droits d’usage. A cette demande de l’opérateur de Xavier Niel, l’Arcep répond favorablement en  imposant  à SFR de “proposer à Free un projet de contrat modifié”, allant dans ce sens.

 

 

 

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Fibre : Free révèle pourquoi ça coince avec certains RIP, l’opérateur voit une issue positive avec SFR

Dans sa stratégie de lancer ses offres fibre sur tous les RIP, Free doit parfois  mener des négociations intenses pour arrivée à ses fins. De quoi faire jaser plusieurs collectivités dénonçant une forme de chantage. Dans le même temps, l’opérateur de Xavier Niel juge les conditions d’accès aux réseaux fibre de SFR inacceptables mais se montre confiant quant à un dénouement prochain.

Envoyer un signal fort aux autres réseaux d’initiative publique avec qui il n’a pas encore signé.  Le 17 décembre dernier Free a annoncé un protocole d’accord et le lancement de ses offres fibre lors du second trimestre 2021 sur le RIP Mégalis Bretagne, l’un des plus grands de France avec 1,4 million de prises à terme. “C’est un message important vis-à-vis du grand public mais aussi des autres réseaux d’initiative publique puisque nous entrons dans une relation de confiance et de longue durée”, a confié Maxime Lombardini,  vice-président de la maison-mère de Free à Degrouptest. En effet, à travers cet accord de co-investissement, Mégalis Bretagne et Free prévoient s’assurer  la qualité du réseau pendant les quarante prochaines années”. 

Free veut signer des contrats de co-investissement sur 40 ans, mais cela ne plaît pas à tout le monde

Les négociations sur cette durée rallongée ont pris du temps avant d’aboutir, concède par ailleurs l’opérateur. Maxime Lombardini l’explique, “les fins de négociation sont un peu difficiles” avec les collectivités “qui ne veulent pas de durée de droits qui vont au-delà de 20 ans” et qui se montrent “quelque peu hostiles au co-investissement”.

C’est notamment le cas d’un département en Occitanie. En janvier dernier, le ton est d’ailleurs monté lors de l’atelier des « territoires connectés » organisé par l’Arcep, la présidente du Conseil Départemental de l’Ariège adhérent de l’Avicca a dénoncé « une forme de complaisance du régulateur avec les opérateurs » au sujet des tarifs qui leur sont proposés pour venir sur les réseaux en fibre optique portés par les collectivités. Selon elle, des opérateurs pousseraient à changer les règles du jeu, fragilisant ainsi les équilibres financiers. Par exemple, au lieu de verser leur part sur 20 ans, ils voudraient payer le même tarif sur 40 voire 60 ans.

A ce “ce modèle de court terme, de location qui leur donne l’impression de maîtriser la chose”, Free répond préférer quant à lui le co-investissement.

Le conflit avec SFR devrait se régler 

Désireux de lancer ses offres fibre sur tous les réseaux d’initiative publique même à faible part de marché, Free estime faire face aujourd’hui à plusieurs points de blocage et l’a fait savoir le mois dernier lors d’une audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale. Le vice-président d’Iliad s’est alors plaint de “difficultés contractuelles pour aboutir” en visant notamment SFR. L’opérateur a d’ailleurs saisi l’Arcep sur les conditions d’accès aux RIP de la filiale d’Altice, qu’il juge “inacceptables”.

Les zones AMII de l’opérateur au carré rouge avec qui Free a signé un accord de co-investissement en mars 2019, posent aussi problème. “Soit SFR nous propose un contrat conforme à celui issu du règlement de différend avec Bouygues, soit nous saisissons à notre tour l’Arcep sur la même question, et il n’y aura aucune incertitude sur le résultat“, prévient Maxime Lombardini dans les lignes de nos confrères.

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a obtenu gain de cause. Place désormais à un retour aux anciens tarifs.

Pour sa part, l’opérateur de Xavier Niel se montre aujourd’hui confiant, “tout cela finira par se régler, il ne peut pas en être autrement.” Et cela pour deux raisons, de l’argent public circule dans les RIP pendant que dans les zones AMII d’Orange et SFR, les deux opérateurs sont ” des monopoles locaux”, ils ne peuvent pas “devenir des rentes, où les prix sont augmentés de façon unilatérale”.

 

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Raccordements fibre optique : l’Arcep lance une consultation publique pour mettre en lumière les problèmes rencontrés sur le terrain

À l’heure où la technologie est déployée à tour de bras, l’Arcep se penche sur la fibre optique. Le gendarme des télécoms interroge en effet les acteurs du secteur sur les problématiques rencontrées, incluant notamment la qualité des travaux réalisés. Il s’agit de pérenniser l’énorme chantier dans lequel s’est lancé le pays.

Les dents ont récemment grincé du côté du gouvernement, mais également du côté du régulateur. En cause : le travail bâclé de certains sous-traitants du secteur de la fibre optique. Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, déplorait un gâchis au regard du travail accompli. Sébastien Soriano, président de l’Arcep, n’avait quant à lui pas mâché ses mots en parlant de “travail de cochons”. Bref, pas question à leurs yeux de déployer à tour de bras en oubliant l’aspect qualité.

Mettre en lumière les problématiques

En milieu de semaine dernière, l’Arcep a lancé une consultation publique pour laquelle les réponses sont attendues jusqu’au 4 mars 2021 à 18h00. L’objectif affiché : mettre en lumière les “problématiques relatives à la réalisation des raccordements finals”. La qualité du travail est évidemment abordée.

La consultation porte ainsi sur cinq grandes thématiques liées aux raccordements finals :
– La qualité de réalisation des raccordements finals
– Les conditions économiques et financières de la réalisation des raccordements finals dits “standards” en zone d’initiative privée
– Les raccordements “hors cas standards”, c’estàdire ceux aujourd’hui délaissés par les acteurs et qui donnent lieu à un “échec raccordement” sans suite
– Les pratiques de tarification mises en oeuvre par les opérateurs
– La tarification des raccordements en zone d’initiative publique, qui n’est pas nécessaire fondée sur ses coûts de réalisation, mais vise au premier chef à reproduire les conditions économiques de la zone d’initiative privée

L’autorité administrative précise qu’elle sera transparente et publiera ainsi “l’intégralité des réponses qui lui auront été transmises, à l’exclusion des parties couvertes par le secret des affaires”.  Les contributions contenant de tels éléments devront ainsi faire l’objet de deux versions, “une version publiable” et “une version confidentielle”

Un livre blanc pour les acteurs de la filière

En début de mois, la filière fibre optique a annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Celui-ci sera disponible dans des versions papier et PDF, mais existera aussi dans une version numérique interactive attendue début 2021.

Présentée lors de l’événement annuel d’Objectif Fibre, organisé le 8 décembre en présence de près de 350 participants issus de la filière, du gendarme des télécoms et de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, cette sorte de bible du technicien fibre optique distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

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Free signe un accord et annonce l’arrivée prochaine de ses offres fibre sur un nouveau réseau d’envergure

Free rejoint le réseau public breton en tant qu’opérateur commercial. Le FAI lancera ses offres fibre dès début 2021.

Après Orange, Bouygues Telecom, et SFR, c’est au tour de Free de pouvoir annoncer sa venue sur le RIP de Mégalis Bretagne. L’opérateur de Xavier Niel signe aujourd’hui un protocole d’accord officialisant son arrivée, en tant qu’opérateur commercial sur ce réseau breton de fibre optique.

Ainsi, dans les zones concernées par ce RIP soit 60% de la population et 90% du territoire breton, les foyers et entreprises raccordables pourront prochainement souscrire à une offre auprès de Free. L’ouverture commerciale sera effective en 2021.

Ce projet Bretagne Très Haut Débit a pour objectif de déployer la fibre optique à 1,4 million de foyers, entreprises et sites publics. “La Région et des collectivités ont confié la maîtrise d’ouvrage du projet à Mégalis Bretagne pour la construction du réseau public régional en fibre optique, et à THD Bretagne, filiale d’Orange, l’exploitation et la commercialisation du réseau”, explique Free.

A travers cet accord, Mégalis Bretagne et Free confirment par ailleurs leur volonté d’être “des partenaires pour assurer la qualité du réseau pendant les quarante prochaines années”. 

Sur le terrain, les travaux ont dores et déjà commencé, Free est en train d’équiper tous les NRO. En attendant, l’opérateur invite les abonnés et prospects à suivre l’état d’avancement de ce déploiement directement sur son site internet en remplissant le formulaire d’intérêt en ligne. A noter que les offre fibre de Free sont déjà présentes en Zones Très Denses (ZTD) comme Rennes et en Zones Moyennement Denses privées (AMII).

 

 

 

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Fibre optique : l’Arcep commence à attribuer son label “Zone fibrée”

“À fond la fibre”, peuvent désormais indiquer plusieurs dizaines de communes. Le label “zone fibrée” fait en effet l’objet des premières attributions.

Deux pour le moment. L’Arcep indique en effet que les “premières attributions ont eu lieu en décembre 2020” pour son label “zone fibrée”. Le régulateur rappelle que ce statut “vise à qualifier les territoires où le réseau à très haut débit en fibre optique est entièrement déployé et opérationnel, et présente donc des conditions favorables à une migration de masse du réseau cuivre vers la fibre“. Pour en bénéficier, l’opérateur exploitant le réseau doit en faire la demande, avec ou sans la collectivité concernée.

Ci-dessous, les deux premières zones concernées, la première opérée par THD 42 Exploitation et couvrant 23 communes dans le département de la Loire et la seconde opérée par Aisne THD et couvrant 51 communes dans le département d’Aisne :

Un label inscrit dans la loi

Comme le rappelle le gendarme des télécoms, le label “zone fibrée” est inscrit dans la loi. Celui-ci a fait l’objet d’une publication au Journal Officiel fin 2019 et d’un dépôt auprès de l’INPI en tant que marque. Il vise à pousser le déploiement du très haut débit, notamment dans les zones moins denses et moins rentables pour les opérateurs, lesquelles gagneront ainsi un nouveau levier d’attractivité. Avec ce label, les communes ne sont par ailleurs plus soumises à l’obligation de cuivrer les nouveaux bâtiments construits. Autre objectif affiché : mettre en lumière une fibre optique disponible, afin d’inciter les consommateurs à la migration, y compris pour ceux très satisfaits de leur connexion ADSL.

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Fibre : la maison-mère de SFR annonce la finalisation du rachat de Covage

Après avoir obtenu le feu vert de Bruxelles avec la cession de 25 réseaux, le groupe de Patrick Drahi boucle le rachat de Covage.

L’opérateur d’infrastructures appartient désormais à Altice Europe. Le groupe a annoncé hier la clôture de l’acquisition de 100% de Covage par sa filiale SFR FTTH, aux côtés de son consortium d’investisseurs dirigé par OMERS et comprenant Allianz Capital Partners.

“La combinaison de SFR FTTH et Covage élargit encore l’un des plus grands grossistes FTTH en Europe, le seul challenger d’infrastructure à l’échelle nationale pour l’opérateur historique”, assure Altice. L’objectif, désormais affiché, est d’accélérer le déploiement sur le territoire en fibrant au moins 2,4 millions de foyers supplémentaires pour un total de 8 millions de prises.

Mais il faut rappeler que cette acquisition à 1 milliard d’euros est assortie de conditions. “Nous avons donc approuvé l’acquisition de Covage grâce à des cessions globales pour faire en sorte que la concurrence reste au bénéfice des clients locaux et internationaux et des consommateurs en France”, a indiqué fin novembre Margrethe Vestager, Commissaire européen en charge de la concurrence.

Qui pour racheter les réseaux de Covage, cédé par SFR ? 

Deux engagements proposés par SFR FTTH, filiale d’Altice France chargée du déploiement de la fibre optique principalement dans les zones AMII, ont été validés par Bruxelles, avec notamment la cession de “25 filiales et d’actifs correspondant à l’activité de boucle locale de fibre de Covage sur le territoire de 30 établissements publics“, soit 95% des réseaux FTTO (fibre jusqu’au bureau) de Covage. Selon la Lettre A, Axione (Bouygues), Altitude et TDF pourraient candidater.

En octobre dernier, Covage a passé le cap du million de logements et locaux professionnels raccordables à la fibre optique en France, pour un objectif de 2,3 millions de locaux à terme. L’opérateur d’infrastructures exploitent aujourd’hui 48 réseaux d’initiative publique ou privée.
 

 

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Free fait un nouveau bon sur la fibre, mais il risque d’être trop juste pour atteindre son objectif de fin 2020

Toujours plus de nouveaux abonnés fibre chaque mois pour Free et le cap des 2 600 000 abonnés franchi.

Free a annoncé lors de la présentation de ses résultats avoir dépassé le cap des 2,5 millions d’abonnés le 30 septembre, et réaffirmait son objectif d’atteindre les 2,8 millions d’abonnés fin 2020, ce qui correspond à une accélération du rythme de déploiement qui est déjà le plus rapide de tous les opérateurs.

Selon les estimations de francois04, qui mesure le nombre de Freebox connectées en fibre, Free a déjà fait une bonne partie du chemin puisqu’il vient de franchir la barre des 2,6 millions d’abonnés FTTH. Si ces estimations se confirment, cela correspondrait à environ 100 000 abonnés supplémentaire en 2 mois, soit deux fois moins que les mois précédents, puisque Free a engrangé 100 000 nouveaux abonnés par mois, au cours du 3ème trimestre. S’il continue à ce rythme, l’opérateur va donc avoir du mal à recruter 200 000 abonnés d’ici le 31 décembre, il devrait pour cela mettre un très gros coup d’accélérateur. Précisons toutefois qu’il y a toujours une petite marge d’erreur entre les estimations et les chiffres annoncés. Free est donc peut-être un peu plus proche que cela de son objectif 2020.

L’objectif de 3 millions d’abonnés fibre au 1er semestre 2021 est par contre très largement atteignable

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Malfaçons dans la fibre optique : la filière lance un guide visant “à garantir une installation de qualité ” du premier coup chez les foyers français

La filière fibre optique a bien entendu l’appel du gouvernement et du régulateur. Elle présente une bible pour un réseau de qualité qui durera dans le temps.

Déployer et raccorder les abonnés à rythme soutenu pour faire de la France un pays connecté et un champion de la fibre optique, oui, mais la qualité doit aussi être au rendez-vous. L’Arcep, par la voix de son président Sébastien Soriano, et le gouvernement, par la voix du Secrétaire d’État au Numérique Cédric O, ont récemment tapé du poing sur la table. Pointant du doigt le travail réalisé par certains sous-traitants, le premier avait dénoncé un “travail de cochons” et le second un énorme gâchis au regard du travail accompli.

L’appel est visiblement arrivé jusqu’aux oreilles des industriels du secteur. Objectif Fibre, la plate-forme de travail visant à identifier et lever les freins opérationnels au déploiement massif de la fibre, au sein de laquelle on retrouve notamment la Fédération Française des Telecom ou Infranum, a annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Celui-ci sera disponible dans des versions papier et PDF, mais existera aussi dans une version numérique interactive attendue début 2021.

“Une installation de qualité et pérenne”

Présenté lors de l’événement annuel d’Objectif Fibre, organisé le 8 décembre en présence de près de 350 participants issus de la filière, du gendarme des télécoms et de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, ce guide préfacé par Sébastien Soriano “vise à garantir une installation de qualité et pérenne de la fibre optique chez les clients sur l’ensemble du territoire”.  

Cette sorte de bible du technicien fibre optique distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

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