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Adoption de la fibre optique : Infranum pointe du doigt un frein très embêtant

La tenue des assemblées générales de copropriété se retrouve perturbée par la situation sanitaire. Infranum, ex-FIRIP, avertit de possibles répercussions sur la mise à disposition de la fibre optique.

Très attentif à tout ce qui pourrait ralentir le déploiement de la fibre optique et ainsi empêcher d’atteindre l’objectif du 100 % fibre à l’horizon 2025 voulu par le gouvernement, la fédération des industriels de la fibre et du numérique tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Il n’est pas question de financement cette fois-ci. “En raison de la crise sanitaire, ces dernières ne se tiennent pas et freinent en conséquence la mise à disposition de la fibre”, déplore en effet la filière du très haut débit, en parlant des assemblées générales de copropriété. 

Des règles de fonctionnement assouplies durant la crise sanitaire

En cause, les perturbations sur le bon déroulement de celles-ci du fait du confinement de la population. Ne pouvant se dérouler en présentiel, elles se retrouvent remplacées par du vote à distance, ce qui ne facilite évidemment pas les choses. Ces dernières  peuvent d’ailleurs se dérouler jusqu’au 31 janvier 2021. L’assouplissement de fonctionnement avait été permis par ordonnance le 25 mars lors du premier confinement, et se retrouve de nouveau d’actualité, avec le second confinement.

“Pour toute assemblée convoquée entre le 29 octobre 2020 et le 4 décembre 2020, le syndic pourra informer à tout moment les copropriétaires qu’ils prendront leurs décisions par le moyen exclusif du vote par correspondance et qu’ils bénéficient à cette fin d’un nouveau délai pour lui transmettre leurs formulaires de vote”, indique par ailleurs la nouvelle ordonnance parue le 19 novembre au Journal officiel. “L’ordonnance du 25 mars prévoyait un délai incompressible de 15 jours”, rappelle le site Batiactu.

Sans assouplissement, le vote en assemblée ralentit déjà les opérateurs

En rallongeant les délais au niveau des assemblées générales, ces assouplissements freinent davantage les opérateurs dans le déploiement de la fibre. Ceux-ci ne peuvent en effet intervenir au niveau de l’immeuble sans avoir obtenu au préalable l’accord du syndic de co-propriété, et donc avant un vote en assemblée générale de co-propriétaires. Cette étape est d’ailleurs, selon Orange, l’un des deux raisons pour lesquels le raccordement à la fibre optique peut prendre du temps.

Source : Batiactu

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Free annonce le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

Pas de moins de 5 600 logements sont désormais éligibles aux offres fibre de Free. Le FAI débarque officiellement sur le RIP d’Octogone Fibre en Occitanie après celui de Gers Numérique.

Plus vite que prévu, Free annonce ce matin l’arrivée de ses offres fibre pour les habitants du Tarn et Garonne  desservis par le réseau d’initiative publique Octogone Fibre d’Altitude, dont l’objectif est de couvrir le département par un réseau 100% fibre optique d’ici 2022, soit 103 400 lignes FTTH sur 191 communes.

L’opérateur de Xavier Niel propose désormais ses  abonnements Freebox fibre à 5 600 logements répartis sur les communes de Labastide Saint-Pierre, Montech, Finhan, Nohic, Escatalens, Castelsarrasin, Campsas, Varennes, La Ville Dieu du Temple, Villebrumier, Orgueil, Monbequi. D’ici trois mois, “l’offre Fibre de Free couvrira les communes de Valence et Moissac”, annonce l’opérateur, déjà accessible auprès de 35 000 logements autour de Montauban en zone AMII.

 

Objectif RIP pour Free

 

Free est aujourd’hui officiellement présent sur une trentaine de réseaux d’initiative publique, notamment dans les Hauts-de-France (THD/59/62), en Moselle (Resoptic), Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise (Debitex), en Alsace (Rosace), dans la Sarthe, la Manche, le Vaucluse, en Auvergne, dans le Berry, le Doubs, la Loire, la Vendée, l’Aisne, les Pyrénées-Orientales (THD 66), la Mayenne, mais aussi dans l’agglomération de Vannes (Rev@) dans le Grand-Est (Losange), dans la Somme mais aussi dans l’Orne, dans la Charente Maritime et  le Gers. De premiers foyers sont également éligibles dans les Alpes-Maritimes sur le RIP 06-THD, ou encore sur celui de Haute-Saône Numérique . En l’attente toutefois d’une officialisation de Free.

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Xavier Niel : “il faut organiser un plan d’arrêt rapide de la commercialisation de l’ADSL dans les zones totalement fibrées”

La transition vers la fibre doit s’accélérer en France selon Free. Son fondateur prône un arrêt rapide de la commercialisation des accès cuivre dans les zones fibrées. Financer deux réseaux, ce n’est pas viable économiquement.

A l’heure où Orange prévoit de démanteler son vétuste réseau cuivre en France d’ici 2030 dans l’optique d’une bascule nationale vers la fibre, Free n’en démord pas, “il faut remplir plus vite les réseaux fibre avec plus d’abonnés”, a lancé Xavier Niel mardi soir au cours d’une audition devant la Commission des affaires économiques.

Alors que la hausse du prix du dégroupage sur la période 2021-2023 se précise pour Free, SFR et Bouygues, le magnat des télécoms a tenu à faire passer un message, le secteur n’est clairement d’après lui pas assez riche pour maintenir en exploitation deux boucles locales cuivre et optique partiellement concurrentes, de nombreux actifs réseaux ont d’ailleurs déjà été vendus par les opérateurs alternatifs. ” iI faut être conscient que collectivement, opérateurs, collectivités et l’Etat, nous ne pouvons pas offrir l’entretien et le financement de 2 réseaux concurrents à savoir le cuivre et la fibre, cela n’a pas de sens”, prévient Xavier Niel.

A ses yeux, il est nécessaire aujourd’hui “d’organiser un plan d’arrêt rapide de la commercialisation des nouveaux accès sur les zones fibrées où sont présents les quatre opérateurs”. Et cela passera selon lui par une incitation à basculer vers le FTTH en proposant notamment la fibre au même prix que l’ADSL, comme le fait Free depuis le début. L’opérateur a notamment proposé en mai dernier de fermer la commercialisation courant 2021 d’au moins 8 à 10 millions de lignes cuivre correspondant aux adresses où les quatre opérateurs sont présents en fibre depuis plus d’un an. 

Les plans d’Orange 

D’après l’Arcep, Orange prévoit de procéder à des fermetures commerciales à la maille du point de mutualisation dès le deuxième trimestre de l’année 2021, dans les cas où les opérateurs commerciaux d’envergure nationale sont déjà présents au niveau du point de mutualisation FttH (ce qui correspond à la maille de l’immeuble dans les zones très denses) A partir de la fermeture commerciale de ses offres, “Orange ne donnera plus suite aux demandes de mises en service d’accès cuivre sur le marché de gros pour des accès grand public”, indique le régulateur.

Par ailleurs, l’opérateur historique assure avoir prévu des projets d’expérimentation de l’arrêt du cuivre d’ici 2022 sur des zones tests en Île-de-France et assure avoir lancé le programme national de décommissionnement du cuivre avec une directrice de programme dédiée.

 

 

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Mobile et box : comparatif des gains d’abonnés chez Orange, Free, SFR et Bouygues

Tous les opérateurs ont désormais publié leurs chiffres de recrutement pour le 3ème trimestre 2020, il est à présent possible de réaliser un comparatif. 

Quel telco a engrangé le plus d’abonnés sur les différents segments au second trimestre ? Bouygues Telecom fait cavalier seul encore une fois sur le mobile et  se reprend sur le fixe, bien aidé par la fibre. Free continue quant à lui de remonter la pente avec ses forfaits mobiles 4G mais perd son fauteuil de leader sur la fibre au détriment d’Orange, et ce malgré un nouveau record personnel. L’opérateur historique crée la surprise sur le mobile. Enfin SFR se classe dernier sur tous les marchés.

De manière générale, les opérateurs continue de traverser la crise sanitaire  sans encombre avec une amélioration de leur performance commercial, hormis la filiale d’Altice.

Dans ce comparatif, sont pris en compte le parc forfait hors MtoM pour le mobile et le gain d’abonnés haut débit et très haut débit sur le fixe, sans oublier la fibre/THD. 

 

Bouygues écrase tous ses rivaux sur le mobile, Orange revient en force après une baisse de régime, SFR dégringole

 

Une fois de plus Bouygues Telecom réalise un carton plein  sur le mobile au cours de ce 3ème trimestre de l’année, aucun de ses rivaux ne peut tenir la cadence. L’opérateur réussi même la prouesse de progresser par rapport à l’exercice précédent en recrutant 181 000 nouveaux abonnés contre 161 000 au T2.

Dernière lors du second trimestre avec 23 000 nouveaux abonnés, Orange signe une performance aussi solide que surprenante avec 125 000 ventes nettes au T3, bien aidé par les offres Sosh et Open, soit respectivement +133 000 et +64 000 ventes nettes”, a-t-il précisé Il s’agit de sa meilleure performance depuis le 2ème trimestre 2018. Les offres “série limitée” de Sosh avec une belle enveloppe de data, sans changement le prix au bout d’un an, portent ainsi leurs fruits.

De son côté, Free conserve sa troisième place avec 70 000 nouveaux abonnés contre 80 000 précédemment. L’opérateur de Xavier Niel continue d’avancer positivement avec une montée en gamme continue et rapide. La filiale d’Iliad a enregistré 120 000 recrutements d’abonnés nets sur ses offres 4G, bénéfiques pour une meilleure rentabilité. Sur ce plan, c’est son meilleur trimestre depuis 12 mois, soit plus de 8,5 millions d’abonnés 4G à fin septembre, lesquels représentent 63% de sa base totale s’élevant fin septembre à 13,476 millions d’abonnés mobile.

Dauphin de Bouygues depuis plusieurs trimestre, SFR dégringole et accuse une forte baisse de régime malgré des recrutements positifs. L’opérateur au carré rouge a séduit 25 000 abonnés lors du troisième trimestre contre 99 000 durant la période précédente.

 

 


Recrutements sur le mobile


 

        1- Bouygues Telecom :  +181 000            

                  2- Orange : +125 000                                           

                  3- Free : +70 000                                                 

4- SFR : +25 000                                

 

 

Free reste le meilleur recruteur sur le fixe grâce à sa Freebox Pop, Bouygues Telecom revient en force

 

Pour le second trimestre consécutif, Free se positionne sur la première place du podium et progresse grâce avec un total de 99 000 nouveaux abonnés nets ce trimestre sur le fixe, c’est sa meilleure performance depuis le 4ème trimestre 2012.  Ce résultat est tiré par “une hausse des ventes brutes due au succès commercial de la Freebox Pop, qui a séduit un très grand nombre d’abonnés en moins de 3 mois, ainsi qu’au regain de demandes enregistré pour la Freebox Delta”, a déclaré l’opérateur

Comme au second trimestre, Orange lui colle aux basques avec 95 000 nouveaux clients avec la perte de 265 000 abonnés ADSL (migration et résiliation).

Habitué à la première place, Bouygues Telecom a dû la partager au premier trimestre avec Free avant de la perdre à la fin du 1er semestre au profit de l’opérateur de Xavier Niel. Pire encore, il a chuté à la dernière place avec 25 000 nouveaux abonnés. La filiale de Bouygues retrouve des couleurs au troisième trimestre en s’adjugeant la troisième place avec 64 000 nouveaux clients. 

Tous les opérateurs ont amélioré leur recrutement sur ce segment sauf SFR. L’opérateur au carré rouge a enregistré un gain de 21 000  abonnés au troisième trimestre contre 37 000 lors de l’exercice précédent.

 


Recrutements sur le fixe 


 

1- Free : +99 000                  

2- Orange : +95 000           

3- Bouygues Telecom :  +64 000   

4- SFR :  +21 000                    

 

 

Orange vole la vedette à Free sur la fibre, SFR à la peine et Bouygues en nette progression

 

Enfin, au niveau du recrutement/migration sur la fibre, après 5 trimestres consécutifs, Free cède son leadership à Orange. L’opérateur historique a explosé tous les records avec 360 000 nouveaux abonnés contre 299 000 pour celui de Xavier Niel qui signe malgré tout sa meilleure performance sur ce segment. L’ex-France Télécom dépasse Orange a dépassé le seuil des 4 millions de clients FTTH, son dauphin en compte 2,5 millions.

Loin derrière, Bouygues Telecom progresse nettement avec 165 000 nouveaux abonnés contre 93 000 lors du T2.  Sa base totale s’élève sur ce segment à 1,4 millions d’abonnés. Le taux de pénétration FTTH poursuit aussi sa progression à 34% contre 22% un an auparavant.  

Enfin, SFR ferme  la marche avec un recrutement malgré tout en progression, soit 113 000 nouveaux abonnés connectés au Très Haut Débit, contre 100 000 lors du trimestre précédent. Néanmoins, ces chiffres sont à relativiser puisqu’ils comprennent les clients FTTH, FTTB et 4G Box. Autrement dit, les ventes nettes sur la fibre de bout en bout sont aujourd’hui inconnues pour l’opérateur de Patrick Drahi. Tous les opérateurs ont amélioré leur recrutement fibre lors de ce trimestre.

 

 


Nouveaux abonnés FTTH et THD (pour SFR)


 

1- Orange : +360 000

2- Free : +299 000         

3- Bouygues : +165 000              

4- SFR :  + 113 000            

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Fibre : SFR sommé de revoir ses prix à la baisse en zone AMII, Bouygues Telecom gagne la bataille

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a obtenu gain de cause. Place désormais à un retour aux anciens tarifs.

L’Arcep a sorti son bâton de gendarme. Le régulateur a tranché hier, l’augmentation du prix d’accès au réseau fibre de SFR appliquée par l’opérateur en zone moyennement dense ne sont “ni justifiées, ni raisonnables“. En conséquence l’opérateur au carré rouge doit revoir les tarifs de sa fibre pour Bouygues Telecom.

Fin janvier, Bouygues Telecom a saisi le régulateur autour d’un différend l’opposant à son concurrent. La requête portait sur les conditions tarifaires pour accéder aux lignes en fibre optique exploitées par SFR FTTH au sein des zones AMII et AMEL. Parmi les demandes de la filiale de Bouygues : la suppression des hausses tarifaires pour les prix de gros et la baisse du tarif de location mensuelle à la ligne.

SFR augmente ses prix, l’Arcep l’interdit

Depuis le début du mois de février, le tarif de “cofinancement” pour les opérateurs ayant décidé de se raccorder au réseau de SFR dans cette zone a en effet augmenté. Pour une tranche de 5 % des logements dans une zone concernée et fibrée par la filiale d’Altice, le prix est passé de 5,32 à 5,90€. Dans le même temps, le prix de location d’une ligne à l’unité a grimpé de 16,40 à 16,73 euros par mois, soit une augmentation de 2%. A titre de comparaison, Orange demande respectivement 5,48€ et 13,20€.

Le verdict est tombé : SFR est sommé de revenir, dans un délai d’un mois, à ses anciens tarifs de cofinancement via un avenant au contrat d’accès à ses lignes FttH dans les zones concernées. Il devra également proposer, via un autre avenant, un tarif de location n’excédant pas 13.20€ par mois et par ligne (sur la base haute de ce que réclamait Bouygues Telecom dans sa requête auprès du gendarme), avec effet à compter du 3 janvier 2020.

La décision avait également fait grincer des dents Orange et Free. Ce dernier, en plus d’avoir saisi l’ARCEP au sujet des conditions d’accès de SFR sur ses RIP, s’attaque également aux tarifs en zone AMII et AMEL selon les Echos.

Une décision pas vraiment surprenante, l’Arcep avait déjà annoncé, après la saisie de Bouygues, qu’elle ne laisserait pas “un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré  un monopole privé.”. De son côté, SFR s’était défendu, avançant une augmentation de seulement “quelques centimes”. Et d’ajouter que cette hausse lui permet de « tenir compte des coûts de maintenance plus importants, du fait notamment de dégradations »

 

 

 

 

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Bouygues Telecom : succès insolent sur le mobile et belle progression sur la fibre loin derrière Orange et Free

Après Orange et Free, c’est au tour de Bouygues Telecom de présenter ses résultats pour le 3ème trimestre. Un énième carton plein sur le mobile agrémenté d’une montée en puissance sur la fibre.

Comme ses concurrents, Bouygues Telecom passe à travers les mailles du filet de la crise sanitaire. Mieux encore, sa croissance se poursuit en toute sérénité. Trimestre après trimestre, les performances commerciales s’enchaînent. Sur le mobile, l’opérateur a recruté  181 000 nouveaux abonnés entre le 30 juin et fin septembre, se félicite t-il ce matin à l’occasion de ses résultats. Son parc forfait mobile hors MtoM atteint 12 millions de clients, en hausse de 455 000  depuis le début de l’année contre 163 000 pour Free et 96 000 pour Orange. En matière de recrutement, Bouygues Telecom creuse un peu plus l’écart sur ses concurrents, lesquels n’arrivent pas à suivre la cadence.

 

Bouygues Telecom recrute de plus en plus sur la fibre

 

Sur la fibre, la forte demande des foyers français en sortie de confinement se confirme une fois de plus. Loin derrière Orange (+360 000) et Free (+299 000), l’opérateur continue de progresser à un rythme très soutenu, en recrutant 169 000 nouveaux clients FTTH au troisième trimestre. contre 93 000 et 113 000 lors deux exercices précédents. Sa base totale s’élève sur ce segment à 1,4 millions d’abonnés. Le taux de pénétration FTTH poursuit aussi sa progression à 34% contre 22% un an auparavant. 

Côté déploiement, la filiale de Bouygues accélère et dispose de 15,8 millions de prises FTTH raccordables contre 11,8 millions fin 2019. “On bénéficie de partenariats avec CityFast en ZTD et avec Vauban Infrastructure Partners en ZMD. En zone RIP, on a décidé d’augmenter fortement son nombre de prises commercialisées”, annonce ce matin l’opérateur. Et d’ajouter relever son objectif fin 2022 à 27 millions de prises contre 22 millions auparavant.

Sur le fixe, Bouygues Telecom comptait  fin septembre, 4,1 millions de clients  soit un gain de 64 000 abonnés contre 25 000 au second trimestre, l’opérateur se reprend. Côté déploiement fibre, l’opérateur dispose de 15,8 millions de prises FTTH commercialisées, comparé à 11,8 millions fin 2019.

Enfin, le chiffre d’affaires des neuf premiers mois 2020 ressort à 4 675 millions d’euros, en hausse de 6%. “Sur le seul troisième trimestre 2020, le chiffre d’affaires Services croît de 5% sur un an, soutenu par la forte progression du chiffre d’affaires Services Fixe (+10%) et la hausse du chiffre d’affaires Services Mobile (+3% en dépit de l’impact négatif lié au roaming)”, indique un communiqué.

 

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Fibre : Free juge “inacceptables” les conditions d’accès imposées par SFR sur ses RIP et saisit l’Arcep

Free accuse SFR de lui mettre des bâtons dans les roues pour accéder à ses réseaux d’initiatives publiques. Des contraintes contractuelles qui ont amené l’opérateur de Xavier Niel à saisir la police des télécoms.

Désireux de lancer ses offres fibre sur tous les réseaux d’initiative publique même à faible part de marché, Free doit faire face aujourd’hui à plusieurs points de blocage et le faire savoir. Lors d’une audition hier soir devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, Maxime Lombardini, vice président d’Iliad s’est plaint de “difficultés contractuelles pour aboutir” sur des réseaux où Free n’est pas encore présent. Et de viser tout particulièrement SFR. L’opérateur a d’ailleurs saisi l’Arcep sur les conditions d’accès aux RIP de la filiale d’Altice, qu’il juge “inacceptables”.

Ce type d’entraves a de quoi agacer au plus au point Xavier Niel : “on peut avoir des problèmes avec des opérateurs qui ont bénéficié de fonds publics et qui après mettent volontairement des obstacles à ce que l’on puisse accéder à leurs réseaux. On trouve cela scandaleux et on fait des procédures pour y accéder” a martelé le fondateur d’Iliad

Pour Free, le principal blocage sur le déploiement de la fibre dans ces zones rurales, “c’est le fait que les RIP sont chacun des prototypes à la fois contractuel, économique et opérationnel”, explique Maxime Lombardini.  Une unification du cadre autour de ces trois points, serait à ses dires bénéfique pour tout le monde. Pour l’heure, l’opérateur  a lancé ses offres sur près de 30 RIP en France et  se revendique aujourd’hui comme “l’opérateur français le plus présent sur les RIP après Orange”. 

A noter que les délais entre la signature d’un accord avec un opérateur d’infrastructure et le lancement des offres sur un RIP sont parfois très longs. La signature du contrat signifie simplement que les conditions d’interfaçage des systèmes d’Information sont techniquement faisables et en cours d’installation. Reste ensuite à mettre la machine en route et à assurer le marketing qui en découle. Sans oublier que l’opérateur commercial doit équiper tous les NRO, puis les points de mutualisation, cela prend du temps sans compter les éventuels problématiques juridiques.

Un autre problème en zone AMII

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense, à savoir en zone AMII. De quoi faire grincer des dents Orange, Free, SFR et Bouygues. Ce dernier a d’ailleurs demandé un arbitrage auprès de l’Arcep. Le régulateur s’est lui aussi montré agacé: “L’Arcep ne laissera pas de passager clandestin dans le système. Elle ne laissera pas un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé”, a fait savoir en avril dernier, son président Sébastien Soriano.

De son côté, SFR a  expliqué que la révision de ses tarifs de gros n’est seulement que de “quelques centimes”.Selon lui, cette hausse lui permet de « tenir compte des coûts de maintenance plus importants, du fait notamment de dégradations ».

 

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Free annonce avoir recruté près de 300 000 abonnés sur la fibre grâce à la Freebox Pop et au regain d’intérêt pour la Delta

Une nouvelle fois numéro 1 sur le fixe au troisième trimestre, Free voit Orange lui rafler la première place sur la fibre malgré un nouveau record en matière de recrutement.

Malgré la crise sanitaire et le contexte compliqué, Free maintient le cap avec solidité et solidarité et affirme ses fondamentaux : l’innovation avec le lancement de la Freebox Pop et l’application Free-Ligue 1 Uber Eats mais aussi la conquête commerciale en France”, se félicite se matin Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad.

Sur le fixe, l’opérateur de Xavier Niel performe et assure aujourd’hui avant même les résultats de SFR et Bouygues Telecom, être pour le second trimestre consécutif  n°1 en France sur les recrutements d’abonnés entre le 30 juin et fin septembre. “Avec un total de 99 000 nouveaux abonnés nets ce trimestre sur le fixe, Free enregistre ce trimestre sa meilleure performance depuis le 4ème trimestre 2012”, révèle aujourd’hui sa maison-mère dans la publication de ses résultats commerciaux et financiers. 

Free l’assure, cette performance en progression par rapport à l’exercice précédent (+65 000) est étroitement liée à “une hausse des ventes brutes due au succès commercial de la Freebox Pop, qui a séduit un très grand nombre d’abonnés en moins de 3 mois, ainsi qu’au regain de demandes enregistré pour la Freebox Delta”.

Pour rappel, Free a recruté 100 000 nouveaux Freebox Pop en l’espace de deux mois  après la commercialisation de son nouveau bébé. En parallèle, son offre Delta+ Player Pop semble victime de son succès. Les migrations prennent un retard fou alors que les nouvelles souscriptions commencent elles aussi à en pâtir, la faute à un stock de serveurs Delta trop limité. 

 

Free bat son record et recrute 299 000 nouveaux abonnés sur la fibre, mais perd son leadership

 

Ce succès sur le fixe n’a en revanche pas été suffisant pour conserver sa place de leader sur la fibre. Après 5 trimestres consécutif en tête des recrutement, l’opérateur cède sa place à Orange malgré un nouveau carton plein en séduisant 299 000 nouveaux abonnés au 3ème trimestre, soir son nouveau record, le dernier en date a été enregistré lors des trois premiers mois de l’année (+245 000). Sa base s’élève désormais à 2,517 millions d’abonnés. Avec un taux d’adoption à la fibre en progression à 37,7% (+4pts), son objectif de 2,8 millions de clients FTTH d’ici la fin de l’année est plus que jamais réalisable. 

 

 

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Quand Free veut déployer la fibre plus vite en investissant dans un RIP

En lançant récemment ses offres fibre sur le RIP de Gers Numérique, Free a également fait une entrée financière sur le premier réseau FTTH d’Occitanie. Assez rare pour le noter.

A fond les manettes sur la fibre, Free a officialisé le 5 novembre dernier l’arrivée de ses offres FTTH auprès des foyers desservis par le RIP Gers Numérique, premier réseau fibre d’Occitanie. Si aujourd’hui l’opérateur est présent sur près de trente réseaux d’initiative publique au quatre coin de la France, celui du Gers revêt pour lui un caractère particulier.

Passé presque inaperçue, une information s’est glissée la semaine dernière dans le communiqué de l’opérateur de Xavier Niel, “Free se réjouit d’être un partenaire durable en cofinançant les investissements Fibre sur le réseau de Gers Numérique”.

C’est la première fois que l’opérateur annonce investir dans un RIP, même si les financements privés sont monnaies courantes sur ce genre de réseau. Cette fois, Free ne loue pas les infrastructures mais les finance en partie, en fonction de l’évolution de ses parts de marché, a révélé Philippe Martin, le président du conseil départemental du Gers dans les lignes de La Dépêche.

“Ce partenariat amène du cash très rapidement, on parle d’enjeux financiers très importants”, a pour sa part ajouté le président de Gers Numérique, Jean-Claude Salers. L’engagement ici est de 20 ans, reconductible une fois sur la même durée pour un investissement global est de près de 100 millions d’euros.

Premier opérateur alternatif à débarquer sur ce RIP, Free “souhaite déployer le plus vite et le plus loin possible y compris dans les habitats isolés”, a affirmé Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad. Plus de 23 000 logements répartis sur plus de 25 communes sont d’ores et déjà éligibles à la Fibre Free. L’objectif est d’atteindre 60 000 logements début 2021. Avec actuellement 10 000 abonnés Freebox en fibre dans le département, le FAI souhaite doubler sa présence d’ici 18 mois.

 

 

 

 

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Déploiement de la fibre dans les RIP : le gouvernement veut en finir avec le travail mal fait

Le gouvernement veut s’assurer de la qualité des réseaux fibre optique financés sur des fonds publics. Il va ainsi contrôler le travail réalisé dans les RIP à l’heure où certains sous-traitants sont décriés.

Les réseaux fibre optique peuvent être les victimes de dégradations volontaires et d’intempéries, mais pas que. Plus tôt dans l’année, Sébastien Soriano avait évoqué le sujet des “plats de nouilles”, ces branchements “sauvages” au niveau des armoires de raccordement. Le gendarme des télécoms pointait du doigt certains sous-traitants travaillant “comme des cochons” pour accélérer le mouvement et un manque de vigilance de la part des opérateurs. Il envisageait ainsi la possibilité de “faire la police” pour écarter les brebis galeuses.

L’idée d’un contrôle du travail des sous-traitants gagne d’ailleurs en consistance. Selon DegroupTest, le gouvernement compte en effet lancer prochainement un audit pour s’assurer de la qualité des réseaux déployés. Chapeautée par le secrétariat d’État en charge de la Transition numérique et aux Communications électroniques et confiée à Benoît Loutrel, ancien directeur général de l’Arcep, la mission de surveillance concernerait d’ailleurs les RIP (Réseaux d’Initiative Public), financés sur des fonds publics. L’idée serait ainsi de laisser aux opérateurs le soin de s’assurer de la qualité des réseaux qu’ils financent.

Les contrôles ne s’arrêteraient pas aux seules armoires de rue pour s’assurer que l’ordre y règne malgré les interventions successives. Ils iraient en amont pour vérifier des aspects tels que le dimensionnement et la qualité des câbles utilisés. Des câbles importés permettent de réaliser des économies, mais ne donneraient pas entière satisfaction. Il s’agit donc de fibrer tout le territoire à l’horizon 2025, mais pas au détriment de la qualité.

Source : DegroupTest

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