Catégorie : Non classé

Fibre : SFR sommé de revoir ses prix à la baisse en zone AMII, Bouygues Telecom gagne la bataille

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a obtenu gain de cause. Place désormais à un retour aux anciens tarifs.

L’Arcep a sorti son bâton de gendarme. Le régulateur a tranché hier, l’augmentation du prix d’accès au réseau fibre de SFR appliquée par l’opérateur en zone moyennement dense ne sont “ni justifiées, ni raisonnables“. En conséquence l’opérateur au carré rouge doit revoir les tarifs de sa fibre pour Bouygues Telecom.

Fin janvier, Bouygues Telecom a saisi le régulateur autour d’un différend l’opposant à son concurrent. La requête portait sur les conditions tarifaires pour accéder aux lignes en fibre optique exploitées par SFR FTTH au sein des zones AMII et AMEL. Parmi les demandes de la filiale de Bouygues : la suppression des hausses tarifaires pour les prix de gros et la baisse du tarif de location mensuelle à la ligne.

SFR augmente ses prix, l’Arcep l’interdit

Depuis le début du mois de février, le tarif de “cofinancement” pour les opérateurs ayant décidé de se raccorder au réseau de SFR dans cette zone a en effet augmenté. Pour une tranche de 5 % des logements dans une zone concernée et fibrée par la filiale d’Altice, le prix est passé de 5,32 à 5,90€. Dans le même temps, le prix de location d’une ligne à l’unité a grimpé de 16,40 à 16,73 euros par mois, soit une augmentation de 2%. A titre de comparaison, Orange demande respectivement 5,48€ et 13,20€.

Le verdict est tombé : SFR est sommé de revenir, dans un délai d’un mois, à ses anciens tarifs de cofinancement via un avenant au contrat d’accès à ses lignes FttH dans les zones concernées. Il devra également proposer, via un autre avenant, un tarif de location n’excédant pas 13.20€ par mois et par ligne (sur la base haute de ce que réclamait Bouygues Telecom dans sa requête auprès du gendarme), avec effet à compter du 3 janvier 2020.

La décision avait également fait grincer des dents Orange et Free. Ce dernier, en plus d’avoir saisi l’ARCEP au sujet des conditions d’accès de SFR sur ses RIP, s’attaque également aux tarifs en zone AMII et AMEL selon les Echos.

Une décision pas vraiment surprenante, l’Arcep avait déjà annoncé, après la saisie de Bouygues, qu’elle ne laisserait pas “un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré  un monopole privé.”. De son côté, SFR s’était défendu, avançant une augmentation de seulement “quelques centimes”. Et d’ajouter que cette hausse lui permet de « tenir compte des coûts de maintenance plus importants, du fait notamment de dégradations »

 

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Bouygues Telecom : succès insolent sur le mobile et belle progression sur la fibre loin derrière Orange et Free

Après Orange et Free, c’est au tour de Bouygues Telecom de présenter ses résultats pour le 3ème trimestre. Un énième carton plein sur le mobile agrémenté d’une montée en puissance sur la fibre.

Comme ses concurrents, Bouygues Telecom passe à travers les mailles du filet de la crise sanitaire. Mieux encore, sa croissance se poursuit en toute sérénité. Trimestre après trimestre, les performances commerciales s’enchaînent. Sur le mobile, l’opérateur a recruté  181 000 nouveaux abonnés entre le 30 juin et fin septembre, se félicite t-il ce matin à l’occasion de ses résultats. Son parc forfait mobile hors MtoM atteint 12 millions de clients, en hausse de 455 000  depuis le début de l’année contre 163 000 pour Free et 96 000 pour Orange. En matière de recrutement, Bouygues Telecom creuse un peu plus l’écart sur ses concurrents, lesquels n’arrivent pas à suivre la cadence.

 

Bouygues Telecom recrute de plus en plus sur la fibre

 

Sur la fibre, la forte demande des foyers français en sortie de confinement se confirme une fois de plus. Loin derrière Orange (+360 000) et Free (+299 000), l’opérateur continue de progresser à un rythme très soutenu, en recrutant 169 000 nouveaux clients FTTH au troisième trimestre. contre 93 000 et 113 000 lors deux exercices précédents. Sa base totale s’élève sur ce segment à 1,4 millions d’abonnés. Le taux de pénétration FTTH poursuit aussi sa progression à 34% contre 22% un an auparavant. 

Côté déploiement, la filiale de Bouygues accélère et dispose de 15,8 millions de prises FTTH raccordables contre 11,8 millions fin 2019. “On bénéficie de partenariats avec CityFast en ZTD et avec Vauban Infrastructure Partners en ZMD. En zone RIP, on a décidé d’augmenter fortement son nombre de prises commercialisées”, annonce ce matin l’opérateur. Et d’ajouter relever son objectif fin 2022 à 27 millions de prises contre 22 millions auparavant.

Sur le fixe, Bouygues Telecom comptait  fin septembre, 4,1 millions de clients  soit un gain de 64 000 abonnés contre 25 000 au second trimestre, l’opérateur se reprend. Côté déploiement fibre, l’opérateur dispose de 15,8 millions de prises FTTH commercialisées, comparé à 11,8 millions fin 2019.

Enfin, le chiffre d’affaires des neuf premiers mois 2020 ressort à 4 675 millions d’euros, en hausse de 6%. “Sur le seul troisième trimestre 2020, le chiffre d’affaires Services croît de 5% sur un an, soutenu par la forte progression du chiffre d’affaires Services Fixe (+10%) et la hausse du chiffre d’affaires Services Mobile (+3% en dépit de l’impact négatif lié au roaming)”, indique un communiqué.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre : Free juge “inacceptables” les conditions d’accès imposées par SFR sur ses RIP et saisit l’Arcep

Free accuse SFR de lui mettre des bâtons dans les roues pour accéder à ses réseaux d’initiatives publiques. Des contraintes contractuelles qui ont amené l’opérateur de Xavier Niel à saisir la police des télécoms.

Désireux de lancer ses offres fibre sur tous les réseaux d’initiative publique même à faible part de marché, Free doit faire face aujourd’hui à plusieurs points de blocage et le faire savoir. Lors d’une audition hier soir devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, Maxime Lombardini, vice président d’Iliad s’est plaint de “difficultés contractuelles pour aboutir” sur des réseaux où Free n’est pas encore présent. Et de viser tout particulièrement SFR. L’opérateur a d’ailleurs saisi l’Arcep sur les conditions d’accès aux RIP de la filiale d’Altice, qu’il juge “inacceptables”.

Ce type d’entraves a de quoi agacer au plus au point Xavier Niel : “on peut avoir des problèmes avec des opérateurs qui ont bénéficié de fonds publics et qui après mettent volontairement des obstacles à ce que l’on puisse accéder à leurs réseaux. On trouve cela scandaleux et on fait des procédures pour y accéder” a martelé le fondateur d’Iliad

Pour Free, le principal blocage sur le déploiement de la fibre dans ces zones rurales, “c’est le fait que les RIP sont chacun des prototypes à la fois contractuel, économique et opérationnel”, explique Maxime Lombardini.  Une unification du cadre autour de ces trois points, serait à ses dires bénéfique pour tout le monde. Pour l’heure, l’opérateur  a lancé ses offres sur près de 30 RIP en France et  se revendique aujourd’hui comme “l’opérateur français le plus présent sur les RIP après Orange”. 

A noter que les délais entre la signature d’un accord avec un opérateur d’infrastructure et le lancement des offres sur un RIP sont parfois très longs. La signature du contrat signifie simplement que les conditions d’interfaçage des systèmes d’Information sont techniquement faisables et en cours d’installation. Reste ensuite à mettre la machine en route et à assurer le marketing qui en découle. Sans oublier que l’opérateur commercial doit équiper tous les NRO, puis les points de mutualisation, cela prend du temps sans compter les éventuels problématiques juridiques.

Un autre problème en zone AMII

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense, à savoir en zone AMII. De quoi faire grincer des dents Orange, Free, SFR et Bouygues. Ce dernier a d’ailleurs demandé un arbitrage auprès de l’Arcep. Le régulateur s’est lui aussi montré agacé: “L’Arcep ne laissera pas de passager clandestin dans le système. Elle ne laissera pas un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé”, a fait savoir en avril dernier, son président Sébastien Soriano.

De son côté, SFR a  expliqué que la révision de ses tarifs de gros n’est seulement que de “quelques centimes”.Selon lui, cette hausse lui permet de « tenir compte des coûts de maintenance plus importants, du fait notamment de dégradations ».

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free annonce avoir recruté près de 300 000 abonnés sur la fibre grâce à la Freebox Pop et au regain d’intérêt pour la Delta

Une nouvelle fois numéro 1 sur le fixe au troisième trimestre, Free voit Orange lui rafler la première place sur la fibre malgré un nouveau record en matière de recrutement.

Malgré la crise sanitaire et le contexte compliqué, Free maintient le cap avec solidité et solidarité et affirme ses fondamentaux : l’innovation avec le lancement de la Freebox Pop et l’application Free-Ligue 1 Uber Eats mais aussi la conquête commerciale en France”, se félicite se matin Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad.

Sur le fixe, l’opérateur de Xavier Niel performe et assure aujourd’hui avant même les résultats de SFR et Bouygues Telecom, être pour le second trimestre consécutif  n°1 en France sur les recrutements d’abonnés entre le 30 juin et fin septembre. “Avec un total de 99 000 nouveaux abonnés nets ce trimestre sur le fixe, Free enregistre ce trimestre sa meilleure performance depuis le 4ème trimestre 2012”, révèle aujourd’hui sa maison-mère dans la publication de ses résultats commerciaux et financiers. 

Free l’assure, cette performance en progression par rapport à l’exercice précédent (+65 000) est étroitement liée à “une hausse des ventes brutes due au succès commercial de la Freebox Pop, qui a séduit un très grand nombre d’abonnés en moins de 3 mois, ainsi qu’au regain de demandes enregistré pour la Freebox Delta”.

Pour rappel, Free a recruté 100 000 nouveaux Freebox Pop en l’espace de deux mois  après la commercialisation de son nouveau bébé. En parallèle, son offre Delta+ Player Pop semble victime de son succès. Les migrations prennent un retard fou alors que les nouvelles souscriptions commencent elles aussi à en pâtir, la faute à un stock de serveurs Delta trop limité. 

 

Free bat son record et recrute 299 000 nouveaux abonnés sur la fibre, mais perd son leadership

 

Ce succès sur le fixe n’a en revanche pas été suffisant pour conserver sa place de leader sur la fibre. Après 5 trimestres consécutif en tête des recrutement, l’opérateur cède sa place à Orange malgré un nouveau carton plein en séduisant 299 000 nouveaux abonnés au 3ème trimestre, soir son nouveau record, le dernier en date a été enregistré lors des trois premiers mois de l’année (+245 000). Sa base s’élève désormais à 2,517 millions d’abonnés. Avec un taux d’adoption à la fibre en progression à 37,7% (+4pts), son objectif de 2,8 millions de clients FTTH d’ici la fin de l’année est plus que jamais réalisable. 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Quand Free veut déployer la fibre plus vite en investissant dans un RIP

En lançant récemment ses offres fibre sur le RIP de Gers Numérique, Free a également fait une entrée financière sur le premier réseau FTTH d’Occitanie. Assez rare pour le noter.

A fond les manettes sur la fibre, Free a officialisé le 5 novembre dernier l’arrivée de ses offres FTTH auprès des foyers desservis par le RIP Gers Numérique, premier réseau fibre d’Occitanie. Si aujourd’hui l’opérateur est présent sur près de trente réseaux d’initiative publique au quatre coin de la France, celui du Gers revêt pour lui un caractère particulier.

Passé presque inaperçue, une information s’est glissée la semaine dernière dans le communiqué de l’opérateur de Xavier Niel, “Free se réjouit d’être un partenaire durable en cofinançant les investissements Fibre sur le réseau de Gers Numérique”.

C’est la première fois que l’opérateur annonce investir dans un RIP, même si les financements privés sont monnaies courantes sur ce genre de réseau. Cette fois, Free ne loue pas les infrastructures mais les finance en partie, en fonction de l’évolution de ses parts de marché, a révélé Philippe Martin, le président du conseil départemental du Gers dans les lignes de La Dépêche.

“Ce partenariat amène du cash très rapidement, on parle d’enjeux financiers très importants”, a pour sa part ajouté le président de Gers Numérique, Jean-Claude Salers. L’engagement ici est de 20 ans, reconductible une fois sur la même durée pour un investissement global est de près de 100 millions d’euros.

Premier opérateur alternatif à débarquer sur ce RIP, Free “souhaite déployer le plus vite et le plus loin possible y compris dans les habitats isolés”, a affirmé Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad. Plus de 23 000 logements répartis sur plus de 25 communes sont d’ores et déjà éligibles à la Fibre Free. L’objectif est d’atteindre 60 000 logements début 2021. Avec actuellement 10 000 abonnés Freebox en fibre dans le département, le FAI souhaite doubler sa présence d’ici 18 mois.

 

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Déploiement de la fibre dans les RIP : le gouvernement veut en finir avec le travail mal fait

Le gouvernement veut s’assurer de la qualité des réseaux fibre optique financés sur des fonds publics. Il va ainsi contrôler le travail réalisé dans les RIP à l’heure où certains sous-traitants sont décriés.

Les réseaux fibre optique peuvent être les victimes de dégradations volontaires et d’intempéries, mais pas que. Plus tôt dans l’année, Sébastien Soriano avait évoqué le sujet des “plats de nouilles”, ces branchements “sauvages” au niveau des armoires de raccordement. Le gendarme des télécoms pointait du doigt certains sous-traitants travaillant “comme des cochons” pour accélérer le mouvement et un manque de vigilance de la part des opérateurs. Il envisageait ainsi la possibilité de “faire la police” pour écarter les brebis galeuses.

L’idée d’un contrôle du travail des sous-traitants gagne d’ailleurs en consistance. Selon DegroupTest, le gouvernement compte en effet lancer prochainement un audit pour s’assurer de la qualité des réseaux déployés. Chapeautée par le secrétariat d’État en charge de la Transition numérique et aux Communications électroniques et confiée à Benoît Loutrel, ancien directeur général de l’Arcep, la mission de surveillance concernerait d’ailleurs les RIP (Réseaux d’Initiative Public), financés sur des fonds publics. L’idée serait ainsi de laisser aux opérateurs le soin de s’assurer de la qualité des réseaux qu’ils financent.

Les contrôles ne s’arrêteraient pas aux seules armoires de rue pour s’assurer que l’ordre y règne malgré les interventions successives. Ils iraient en amont pour vérifier des aspects tels que le dimensionnement et la qualité des câbles utilisés. Des câbles importés permettent de réaliser des économies, mais ne donneraient pas entière satisfaction. Il s’agit donc de fibrer tout le territoire à l’horizon 2025, mais pas au détriment de la qualité.

Source : DegroupTest

Classés sous les catégories : Non classé

Free officialise le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

C’est officiel, Free commercialise ses offres FTTH auprès des foyers desservis par le RIP Gers Numérique, premier réseau fibre  d’Occitanie.

Après une kyrielle de pré-ouvertures détectées fin septembre, l’opérateur de Xavier Niel annonce son arrivée sur le réseau d’initiative publique de Gers Numérique. Plus de 23 000 logements répartis sur plus de 25 communes sont dores et déjà éligibles à la Fibre Free. “Et pas seulement les plus importantes comme Fleurance, l’Isle-Jourdain, Condom et Gimont, mais aussi de plus petits villages comme EsclassanLabastide ou Saint-Cricq”, précise l’opérateur.

Philippe Martin (Président du Département du Gers), Jean-Pierre Salers (Président de Gers Numérique) et Thomas Reynaud (Directeur Général d’Iliad-Free).

La couverture va s’accroître prochainement puisque ‘d’ici 3 mois, plus de 42 000 logements répartis sur une soixantaine de communes pourront s’abonner à un abonnement fibre Freebox. Dans le Gers, les offres FFTH de l’opérateur sont par ailleurs déjà accessibles pour 17 000 logements autour d’Auch. Début 2021, plus de 59 000 foyers du département répartis sur 70 communes pourront bénéficier de la Fibre Free.

Sans surprise, Free se réjouit ce matin  “d’être un partenaire durable en cofinançant les investissements Fibre sur le réseau de Gers Numérique”. Si le département a jadis été crédité du plus mauvais débit de France, il dispose aujourd’hui du 1er réseau public en Fibre Optique d’Occitanie, grâce à un investissement public, soutenu par l’Etat et la région. Récemment, Free a lancé ses offres fibre sur le RIP de Charente-Maritime THD et d’Orne Département THD, pour une présence sur près de 30 réseaux d’initiative publique au quatre coins de la France.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free a de grandes ambitions dans la fibre, mais s’est pourtant nettement relâché en octobre

Free reprend son rythme effréné sur le déploiement de la fibre

Free a annoncé début septembre avoir dépassé le cap des 2,2 millions d’abonnés le 30 juin, à l’occasion de la présentation des résultats du 2ème trimestre et se fixait un objectif : atteindre 2,8 millions d’abonnés fin 2020, ce qui correspond à une accélération du rythme de déploiement qui est déjà le plus rapide de tous les opérateurs.

Selon les estimation de francois04, la barre des 2 millions a été franchie au début du mois de mai, même si Free l’a annoncé un peu plus tard. Et toujours selon Francois04, connu pour mesurer le nombre de Freebox connectées en fibre, Free avait connu une baisse de régime durant l’été en raison visiblement des vacances, puis avait repris un rythme d’un peu moins de 100 000 nouveaux abonnés fibre en septembre. 

Mais durant le mois d’octobre, Free semble avoir marqué la pas, puisqu’il affiche son plus petit score depuis des années. En effet, selon les estimations de francois04 n’aurait recruté (ou migré) que 40 000 nouveaux abonnés FTTH, pour un total de 2 476 300 abonnés fibre au 1er novembre.

Pour rappel, Free a annoncé que son objectif est de 2,8 millions d’abonnés FTTH à la fin de cette année et plus de 5 millions en 2024. Il va donc devoir mettre un coup d’accélérateur durant les prochains mois.

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre optique : son parcours jusqu’à l’abonné expliqué en 1 minute

Quel chemin parcourt la fibre optique avant d’arriver à votre domicile ou votre entreprise ? Une vidéo donne un aperçu.

La fibre optique passe par différents équipements avant d’arriver à l’abonné. À travers une vidéo d’une minute proposée sur la chaîne YouTube Communication INNOVANCE, découvrez le chemin emprunté par celle-ci, en passant par le NRO (Noeud de Raccordement Optique), le SRO (Sous-Répartiteur Optique) et le PM (Point de Mutualisation). Sans oublier les fourreaux et les poteaux, infrastructures servant à son cheminement en sous-terrain ou en aérien.

Toujours en parlant du réseau fibre optique, nous vous expliquions dans un récent article le principe de l’architecture PON (Passive Optique Network) utilisée par Free, alternative à l’architecture P2P (Point-to-Point).

Pour aller plus loin, nous vous suggérons d’autres vidéos sur le processus de fabrication, les différents types de câbles et la création des plans d’acheminement.

Classés sous les catégories : Non classé

Orange : pour son patron, 100 % de fibre en France, “ça n’arrivera jamais”

Si le gouvernement a comme objectif la généralisation de la fibre optique, afin d’en faire un service universel au même titre que l’eau et l’électricité, le patron d’Orange reste perplexe, surtout face aux fameux 100 % d’ici 2025.

“Ça n’arrivera jamais”, a lâché Stéphane Richard, lors de l’Université de THD qui s’est déroulée les 20 et 21 octobre derniers. L’objectif 100 % fibre que s’est fixé le gouvernement à l’horizon 2025, le patron d’Orange n’y croit pas. Ou du moins reste-t-il dubitatif face à l’évolution de la sémantique (généralisation, puis 100 %) sur fond d’une crise sanitaire ayant montré la nécessité d’avoir une connexion performante.

Ce n’est pas l’idée, mais la manière, qui fait aussi tiquer Stéphane Richard. Le patron d’Orange est pour “une mécanique de fonds financé par les opérateurs, pour tendre vers un standard défini qui serait une sorte de service universel”, mais pas vraiment convaincu par “la mécanique actuelle, qui consiste pour le régulateur à désigner un opérateur du territoire comme en charge du service universel”.  Et d’ajoute, perplexe : “Je ne vois pas comment cela pourrait marcher”.

La fibre est nécessaire pour la fermeture du cuivre

En face, Cédric O a rétorqué avec ironie qu’“on ne tirera pas la fibre jusqu’au dernier éperon rocheux”. Mais surtout le secrétaire d’État n’a pas manqué de rappeler que le fibrage massif du territoire était une condition sine qua non pour la fermeture du réseau cuivre (dont, rappelons-le, les modalités ne mettent pas tout le monde d’accord). “Je m’opposerai toujours à la fermeture du cuivre tant qu’on n’est pas certain que 100% des gens peuvent avoir la fibre dans une zone”, a-t-il indiqué. “Ce n’est pas possible qu’on n’arrive pas au 100% fibre, parce qu’un jour on va éteindre le cuivre”, a insisté Cédric O. Rappelons que la fermeture du réseau cuivre est prévue pour 2030.

Cédric O a également rappelé l’enveloppe de 240 millions prévue dans le plan de relance et allouée à la filière fibre optique. Il a également souligné la réouverture des négociations avec les collectivités et des arbitrages dans les semaines à venir pour que l’objectif soit “inscrit en engagements et en planifications, d‘ici la fin de l’année”. Le gouvernement accompagne les opérateurs dans ce challenge et le secrétaire État a visiblement jugé bon de le rappeler. Surtout avec la seconde partie du chantier s’annonçant plus compliquée.

Source : DegroupTest

Classés sous les catégories : Non classé