Dans certains département, Orange est le premier rempart contre l’isolation rurale et la fracture numérique. C’est notamment le cas dans le Tarn, où l’opérateur a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’abandonner les territoires ruraux.
Le contexte du Tarn est un bon exemple du travail qu’il reste à faire sur les territoires ruraux pour une couverture optimale et le bon fonctionnement des infrastructures réseaux. Treize mille kilomètres de réseau cuivré pour 147000 poteaux s’y trouvent pour desservir 216 000 lignes. C’est d’ailleurs le délégué Orange en charge de la région Midi-Pyrénées (où se trouve le Tarn) qui a déclaré «On n’abandonne pas les territoires ruraux et nous continuons à ne pas délaisser le réseau cuivre»
Un réseau ancien qui a déjà nécessité 88 000 interventions en 2018 pour Orange. «Les années passent mais la somme consacrée pour entretenir les lignes du téléphone fixe reste la même. Un réseau qui a profondément changé avec le temps. Ce n’est plus comme en 1970 où la ligne ne servait qu’à téléphoner. Aujourd’hui, elle doit supporter des données, des images, faire que la télévision tourne tout en permettant aux jeunes de jouer en ligne. Nous devons donc mettre le réseau à jour, l’entretenir pour assurer la qualité.» a annoncé le délégué régional d’Orange Jean-Christophe Arguillière.
Un enjeu de taille donc et pour cela, Orange a déjà ouvert un nouveau central téléphonique dans le Tarn, a un projet de NRA, veut "opticaliser" sept relais dans le but non pas d’amener le très haut débit mais au moins de permettre "aux utilisateurs d’augmenter leur débit. De 2 mégas maximum, ils pourront atteindre jusqu’à 30 mégas.". L’installation de NRA-med qui visent sont également prévus, avec l’aide du département qui en finance 19 afin d’amplifier les débits et d’éviter aux communes de dépendre de leurs voisins pour bénéficier du débit.
La mise à jour du réseau cuivré reste donc une préoccupation importante pour Orange et l’opérateur historique continue d’améliorer le réseau dans les zones rurales tout en déployant le très haut débit dans les villes.
Source : La Dépêche