Auteur : dimitri

Fibre optique : Orange commence à sécuriser ses armoires de rue grâce au NFC

Orange prend des mesures pour sécuriser davantage ses armoires de rue face aux dégradations. L’opérateur historique a en effet opté pour le déverrouillage grâce au NFC.

Les armoires de rue sont sujettes à des actes de vandalisme, que ce soit pour du vol de fibre optique ou de la simple dégradation. Voilà pourquoi Orange a décidé de les sécuriser davantage afin d’éviter des pannes de connexion aux abonnés.

D’après les constatations du site LaFibre.info, l’opérateur historique commence en effet à équiper les armoires de rue d’un verrou à commande par NFC (Near Field Communication). Il s’agit pour rappel de la technologie utilisée pour le paiement sans contact avec la carte bancaire ou le smartphone.

Ainsi, le technicien effectuant une intervention sur une armoire de rue doit avoir un smartphone compatible NFC et une application adéquate installée dessus. Il ne lui reste qu’à approcher son mobile en étant connecté au sein de l’application pour accéder à l’intérieur de l’équipement. Un bon moyen de savoir qui a accédé à l’équipement et quand. Dans le cas d’une ouverture forcée, un détecteur d’ouverture de portes permet de donner l’alerte rapidement.

Source : LaFibre.info

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Une fois la France totalement fibrée, que vont devenir ses nombreux soldats ?

La filière fibre optique continue de cravacher pour raccorder tout le pays dans les temps. Mais son regard se porte aussi à l’international pour vendre le savoir-faire à la française une fois le vaste chantier terminé.

Ils sont 21 000 à être au charbon pour fibrer la France à tour de bras et permettre une disponibilité pour 100 % de la population à l’horizon 2025. Mais après, une fois ce grand chantier terminé ? C’est la question que l’on peut naturellement se poser. À ce sujet, Étienne Dugas, président d’InfraNum, fédération regroupant les acteurs de la filière haut débit, ne tourne pas autour du pot : “À la fin, il y aura de la casse sociale, dire le contraire serait mentir”.

L’heure est donc à la réflexion pour trouver une solution de reclassement. La maintenance et le raccordement des foyers ne suffiront en effet pas. “Il faut donc trouver des débouchés hors de France si on veut éviter un choc brutal”, explique Stéphane Lelux, président fondateur du cabinet de conseil Tactis. Les regards se tournent en effet vers les pays voisins tels que le Royaume-Uni et l’Allemagne où la fibre optique est moins déployée et auxquels il serait possible de vendre le savoir-faire à la française. “Le Royaume-Uni, c’est la France de 2012. Il y a une vraie frénésie. Les règles sont assez claires, le régulateur est plutôt en retrait, et les opérateurs télécoms ont de l’appétit”, souligne un industriel. “Il y a du boulot pour quinze ans en Allemagne. Dans les deux prochaines années, le pays va connaître un gros coup d’accélérateur, comme en France en 2014”, indique Jacques de Heere, le président d’Acome, société normande fabriquant de la fibre optique et en fournissant déjà à Deutsche Telekom.

Mais pour y faire quoi ? “L’idée n’est pas de demander à des salariés français d’aller creuser des trous”, précise Stéphane Lelux. Au-delà de la matière première, il s’agit en effet de vendre les compétences en matière de conception, d’exploitation et de maintenance. “C’est là qu’est le coeur de la valeur ajoutée”, indique-t-il.

Les initiatives soutenues

En juillet 2020, la fédération InfraNum avait présenté un plan de financement à 11 milliards d’euros pour relancer la filière. Il s’agissait par ailleurs de soutenir l’export des produits français hors Europe (Afrique, Francophonie), mais aussi du savoir-faire en matière d’infrastructures numériques et de solutions pour une “ville durable connectée à la française”. Plus concrètement, Infranum souhaitait mobiliser des financements nationaux et européens pour permettre aux industriels de monter des projets clé en main en matière d’infrastructures numériques (fibre, radio, datacenter).

Source : Les Echos

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Avec Terralpha, la SNCF veut proposer des capacités fibre optique aux opérateurs

En période de crise sanitaire se traduisant par une importante baisse du nombre de voyageurs et donc de ses revenus, la SNFC compte en générer de nouveaux dans le secteur des télécoms.

Terralpha, c’est le nom de la nouvelle filiale de la SNCF. Validée par le conseil d’administration du 16 décembre 2020 et dotée d’une capacité de départ de 6 millions d’euros, celle-ci a pour objectif d’“assurer des services de communications électroniques”, mais également “d’établir, de développer et d’exploiter tous réseaux de communications électroniques nécessaires à la fourniture de ces services”.

La filiale a donc pour but de chapeauter les services de communication et d’hébergement de données du groupe français, mais pas seulement. La SNCF compte utiliser le maillage de son réseau de chemins de fer pour accompagner les opérateurs dans la densification de leur réseau fibre optique, ou encore dans le déploiement de la 5G dont les antennes sont connectées en fibre optique. Des capacités “prêtes à l’emploi” pouvant être proposées à d’autres acteurs dans l’hébergement de données ou dans l’industrie.

Un positionnement qui a en tout cas du sens à l’heure où le gouvernement pousse le déploiement de la fibre optique, avec pour objectif de couvrir 100 % de la population à l’horizon 2025. Elle s’explique aussi par la nécessité de trouver de nouveaux revenus, avec une crise sanitaire ayant des répercussions sur les flux de voyageurs (baisse de 42 % en 2020) et les revenus du groupe.

Sources : BMFTV et L’Express

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Orange annonce la cession d’une partie de son réseau fibre optique, avec pour objectif de soutenir le déploiement en zone rurale

Orange annonce la cession de la moitié de sa filiale Orange Concessions afin de soutenir ses efforts de déploiement de la fibre optique dans les zones moins denses, tout en partageant les efforts d’investissements avec des partenaires.

Afin de soutenir son investissement dans la fibre optique dans les zones moins denses et de mieux valoriser ses infrastructures, Orange avait annoncé la création d’une filiale Orange Concessions à laquelle pourraient se joindre des investisseurs. Ce vendredi, l’opérateur historique a annoncé un accord exclusif pour la cession de 50 % de ladite filiale, valorisée à 2,675 milliards d’euros. “Il s’agit là d’une étape essentielle dans la mise en œuvre de notre plan stratégique Engage2025”, note Stéphane Richard, PDG d’Orange.

Le choix s’est donc porté sur un consortium formé par La Banque des Territoires (Caisse des Dépôts), CNP Assurances (CNP) et EDF Invest. La transaction doit être bouclée d’ici fin 2021. Le telco souligne qu’il “disposera d’une option d’achat à terme lui permettant de prendre le contrôle et de consolider Orange Concessions“.

Orange en profite pour réaffirmer ses ambitions. “Avec 23 réseaux d’initiatives publiques (RIP) représentant plus de 4,5 millions de prises FTTH construites ou à construire, Orange Concessions sera le premier opérateur en France des réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) déployés et opérés pour le compte des collectivités territoriales”, explique l’opérateur historique.

Celui-ci rappelle également disposer d’un “appareil industriel efficace et éprouvé” avec lequel il continuera d’assurer le déploiement et la maintenance. “Les réseaux opérés par Orange Concessions pour le compte des collectivités territoriales sont ouverts à l’ensemble des opérateurs”, indique enfin le telco.

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Free : découvrez les régions comptant le plus de foyers éligibles à la fibre de l’opérateur

La fibre de Free est disponible auprès de 20 millions de foyers français, soit plus d’un foyer sur deux. Mais quelle région française dispose du plus grand nombre de prises raccordables ?

Une nouvelle carte interactive a été lancée sur le site d’Iliad, la maison-mère de Free. Elle permet d’avoir plusieurs chiffres-clés concernant l’opérateur, dont le nombre de prises fibre optique éligibles aux offres FTTH de Free pour chacune des régions de France.

Univers Freebox vous propose donc un classement des régions en fonction du nombre de prises éligibles. Sans trop de surprise, l’Île-de-France occupe la première place avec près de 5,4 millions de prises raccordables. L’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts de France complètent le podium avec près de 2,4 et 2,1 millions de prises respectivement.

Places Régions Nombres de prises éligibles
1ère Île-de-France 5 387 163
2e Auvergne-Rhône-Alpes 2 393 092
3e Hauts de France 2 095 050
4e Provence-Alpes-Côte d’Azur 1 847 623
5e Occitanie 1 623 790
6e Grand Est 1 515 045
7e Nouvelle-Aquitaine 1 398 306
8e Pays de la Loire 970 544
9e Bretagne 721 133
10e Normandie 700 078
11e Bourgogne-Franche-Comté 622 414
12e Centre-Val de Loire 572 241
13e Corse 67 211

Pour rappel, le site de Free propose une carte permettant de tester son éligibilité en saisissant son adresse postale et de demander à être prévenu lors de l’arrivée de la fibre optique de l’opérateur dans le cas où l’adresse renseignée ne serait pas éligible. Celle-ci a d’ailleurs été mise à jour 13 janvier dernier.

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Malfaçons dans la fibre optique : un maire décide de prendre les choses en main

Il est temps d’en finir avec le travail bâclé et les soucis de connexion qui en découlent. Une maire a décidé d’avoir les sous-traitants fibre optique à l’oeil.

Le manque de sérieux de certains sous-traitants dans la fibre optique a été pointé du doigt à plusieurs reprises, que ce soit par Sébastien Soriano, lorsqu’il était à la tête de l’Arcep, ou Cédric O, secrétaire d’État au numérique. Le premier n’avait d’ailleurs pas hésite à dénoncer du travail de cochon et le second un gâchis au regard du travail accompli.

Rolin Cranoly, le maire de Gagny, en Seine-Saint-Denis, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ce mercredi 20 janvier 2021, l’élu a ainsi pris un arrêté obligeant à signaler à la mairie toute intervention au niveau des armoires fibre optique de la commune. Un formulaire en ligne est disponible en ligne. Les intervenants disposent aussi d’un numéro de téléphone et d’une adresse e-mail dédiée.

Le maire estime “qu’il lui revient de fixer des règles plus restrictives de vigilance sur ces équipements situés sur l’espace public et pour lesquels toute dégradation représente un trouble à l’ordre public et au respect des usagers”. Et de pointer du doigt “une perte de réseau inacceptable pour les administrés soumis au télétravail durant la crise sanitaire, les étudiants confrontés à l’enseignement en distanciel, ou souvent oubliés, les seniors connectés à une téléassistance en cas de chute ou de malaise”.

Pas vraiment le choix. “Cette nouvelle démarche, fait suite à l’incapacité des opérateurs de télécommunication à fournir un accès fiable à la fibre et celle de l’ARCEP à faire respecter leurs obligations à ces mêmes opérateurs”, indique en effet la mairie. Mais quid de ceux qui ne respecteront pas la nouvelle règle ? La mairie indique qu’“en cas de non-respect de cette obligation, les opérateurs pourront être punis d’une amende”

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Comparatif nPerf des connexions Internet fixes en 2020 : Orange arrive 1er au général, Free avec les meilleurs débits fibre

Selon le dernier baromètre annuel nPerf sur les connexions Internet fixes, même si Orange arrive numéro un, Free a proposé le meilleur débit descendant toutes technologies confondues en 2020. En parallèle, les Français ont vu les débits moyens progresser. Ils s’intéressent aussi davantage à la qualité de leur connexion.

L’outil de speedtest nPerf vient de publier son baromètre annuel des connexions fixes en France métropolitaine. Celui-ci s’appuie sur 12,2 millions de mesures réalisées par les utilisateurs entre les 1er janvier 2020 et 31 janvier 2020.

Il en ressort qu’Orange est numéro un sur le haut et très haut débit (ADSL, VDSL2, câble et fibre optique), mais que Free s’illustre également grâce à ses meilleurs descendants.

Orange numéro un, mais Free tire son épingle du jeu

Orange se hisse donc à la première place en offrant les meilleurs débits montants, avec une moyenne de 325,55 Mbit/s en FTTH et 105,04 Mbit/s toutes technologies confondues. En face, Free, Bouygues et SFR obtiennent respectivement 314,87, 291,23 et 288,83 Mbit/s en zone FTTH et 91,13, 84,43 et 62,74 Mbit/s au global.

L’opérateur historique affiche par ailleurs le meilleur temps de réponse, avec une moyenne de 9,35 millisecondes en FTTH et 25,23 millisecondes en général. Chez les concurrents, Free, SFR et Bouygues obtiennent 13,91, 13,51 et 11,48 millisecondes en FTTH, 27,80, 34,21 et 27,95 millisecondes toutes technologies confondues.

C’est en revanche Free qui mène face à ses rivaux concernant les débits descendants. “Free assène un véritable coup de massue à ses concurrents”, résume nPerf. L’opérateur de Xavier Niel obtient en effet une moyenne de 484,79 Mbit/s en FTTH et 141,99 Mbit/s au global. La moyenne s’établit à 419,35, 404,69 et 393,35 Mbit/s pour SFR, Orange et Bouygues en FTTH. Elle s’affiche à 119,18, 135,35 et 118,68 Mbit/s pour SFR, Orange et Bouygues toutes technologiques confondues.

Les débits progressent pour les Français

Le baromètre nPerf est également l’occasion de souligner une bonne nouvelle : la progression des débits pour les Français. Le débit descendant moyen mesuré affiche en effet une progression de 34 %, passant ainsi de 98 à 132 Mbit/s. Le débit montant moyen a également connu une nette amélioration, de 47 %, pour s’établir à 89 Mbit/s.

Les Français s’intéressent à la qualité de leur connexion

Les chiffres confirment enfin deux choses. Premièrement, les Français veulent une connexion performante pour pouvoir se communiquer, se divertir et télétravailler, en particulier dans un contexte de confinement. nPerf indique d’ailleurs avoir “enregistré plus de 2,2 millions (de tests) sur des lignes en fibre optique contre 1,2 million en 2019”. Deuxièmement, les utilisateurs veulent savoir à quoi s’en tenir concernant la qualité de leur connexion Internet. nPerf dit avoir “enregistré une hausse de 100 % du nombre de tests, preuve que jamais la qualité des connexions Internet n’a été aussi cruciale”. Sur l’année 2020, ce sont ainsi 12 208 713 tests effectués contre 8 625 730 en 2019. Cela représente une progression de 41 %.

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Fibre optique : les grandes étapes du déploiement expliquées en vidéo

Avant le raccordement d’un foyer à la fibre optique, il y a l’étude et le déploiement dans la zone. Une vidéo vous explique tout.

Quelles sont les étapes de déploiement de la fibre optique ? Au travers d’une vidéo d’environ 1 minute 30 secondes, Manche Numérique rappelle la partie étude en amont du raccordement, avec le relevé des boîtes aux lettres d’une zone, la signature de la convention administrative et l’étude des solutions de déploiement les plus adaptées au terrain (aérien ou souterrain). Arrivent ensuite l’ouverture commerciale, la souscription de l’abonnement auprès d’un opérateur et le raccordement du foyer. 

Tout cela prend évidemment du temps et explique le délai de disponibilité côté abonnés. Selon Manche Numérique, le temps entre l’étude et l’ouverture commerciale serait d’au moins 18 mois.

Pour aller plus loin, vous pouvez également voir les coulisses de la fabrication de la fibre optiqueles différentes couches qui composent la fibre optiquela propagation de la lumière dans la fibre optique et les différences entre AMII/AMEL/RIP.

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Raccordements fibre optique : l’Arcep lance une consultation publique pour mettre en lumière les problèmes rencontrés sur le terrain

À l’heure où la technologie est déployée à tour de bras, l’Arcep se penche sur la fibre optique. Le gendarme des télécoms interroge en effet les acteurs du secteur sur les problématiques rencontrées, incluant notamment la qualité des travaux réalisés. Il s’agit de pérenniser l’énorme chantier dans lequel s’est lancé le pays.

Les dents ont récemment grincé du côté du gouvernement, mais également du côté du régulateur. En cause : le travail bâclé de certains sous-traitants du secteur de la fibre optique. Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, déplorait un gâchis au regard du travail accompli. Sébastien Soriano, président de l’Arcep, n’avait quant à lui pas mâché ses mots en parlant de “travail de cochons”. Bref, pas question à leurs yeux de déployer à tour de bras en oubliant l’aspect qualité.

Mettre en lumière les problématiques

En milieu de semaine dernière, l’Arcep a lancé une consultation publique pour laquelle les réponses sont attendues jusqu’au 4 mars 2021 à 18h00. L’objectif affiché : mettre en lumière les “problématiques relatives à la réalisation des raccordements finals”. La qualité du travail est évidemment abordée.

La consultation porte ainsi sur cinq grandes thématiques liées aux raccordements finals :
– La qualité de réalisation des raccordements finals
– Les conditions économiques et financières de la réalisation des raccordements finals dits “standards” en zone d’initiative privée
– Les raccordements “hors cas standards”, c’estàdire ceux aujourd’hui délaissés par les acteurs et qui donnent lieu à un “échec raccordement” sans suite
– Les pratiques de tarification mises en oeuvre par les opérateurs
– La tarification des raccordements en zone d’initiative publique, qui n’est pas nécessaire fondée sur ses coûts de réalisation, mais vise au premier chef à reproduire les conditions économiques de la zone d’initiative privée

L’autorité administrative précise qu’elle sera transparente et publiera ainsi “l’intégralité des réponses qui lui auront été transmises, à l’exclusion des parties couvertes par le secret des affaires”.  Les contributions contenant de tels éléments devront ainsi faire l’objet de deux versions, “une version publiable” et “une version confidentielle”

Un livre blanc pour les acteurs de la filière

En début de mois, la filière fibre optique a annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Celui-ci sera disponible dans des versions papier et PDF, mais existera aussi dans une version numérique interactive attendue début 2021.

Présentée lors de l’événement annuel d’Objectif Fibre, organisé le 8 décembre en présence de près de 350 participants issus de la filière, du gendarme des télécoms et de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, cette sorte de bible du technicien fibre optique distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

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Fibre optique : l’Arcep commence à attribuer son label “Zone fibrée”

“À fond la fibre”, peuvent désormais indiquer plusieurs dizaines de communes. Le label “zone fibrée” fait en effet l’objet des premières attributions.

Deux pour le moment. L’Arcep indique en effet que les “premières attributions ont eu lieu en décembre 2020” pour son label “zone fibrée”. Le régulateur rappelle que ce statut “vise à qualifier les territoires où le réseau à très haut débit en fibre optique est entièrement déployé et opérationnel, et présente donc des conditions favorables à une migration de masse du réseau cuivre vers la fibre“. Pour en bénéficier, l’opérateur exploitant le réseau doit en faire la demande, avec ou sans la collectivité concernée.

Ci-dessous, les deux premières zones concernées, la première opérée par THD 42 Exploitation et couvrant 23 communes dans le département de la Loire et la seconde opérée par Aisne THD et couvrant 51 communes dans le département d’Aisne :

Un label inscrit dans la loi

Comme le rappelle le gendarme des télécoms, le label “zone fibrée” est inscrit dans la loi. Celui-ci a fait l’objet d’une publication au Journal Officiel fin 2019 et d’un dépôt auprès de l’INPI en tant que marque. Il vise à pousser le déploiement du très haut débit, notamment dans les zones moins denses et moins rentables pour les opérateurs, lesquelles gagneront ainsi un nouveau levier d’attractivité. Avec ce label, les communes ne sont par ailleurs plus soumises à l’obligation de cuivrer les nouveaux bâtiments construits. Autre objectif affiché : mettre en lumière une fibre optique disponible, afin d’inciter les consommateurs à la migration, y compris pour ceux très satisfaits de leur connexion ADSL.

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