Auteur : lucas

Fibre optique : des raccordement simplifiés pour la filière

Pour atteindre le 100% fibre en 2025, chaque détail compte et le secrétaire d’État au numérique a annoncé de nouvelles simplifications administratives pour aider au déploiement FttH dans l’Hexagone, que la filière salue.

L’accès au réseau électrique d’Enedis sera bien plus simple en zone rurale pour les différents acteurs du déploiement de la fibre. Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communication électroniques, a en effet annoncé de nouvelles mesures entraînant une “simplification considérable” de l’accès aux équipements du réseau électrique d’Enedis.

La fédération d’acteurs de la fibre InfraNum a clairement salué cette initiative, demandée de longue date. Ces simplifications administratives devraient être rapidement formalisées par un arrêté technique et concerneront majoritairement les zones rurales, où les conditions techniques et les délais de raccordement FttH sont plus compliquées que dans les zones urbaines. La différence devrait être gommée par la mise en place de ces mesures, qui concerneront entre 2 et 3 millions de poteaux électriques exploités par Enedis.

De quoi faciliter les raccordements d’environ 2 millions de foyers et entreprises mais aussi éviter l’implantation de nouveaux poteaux dans le paysage hexagonal. Le résultat d’un travail de longue haleine entre Infranum et les différents services de l’Etat et du secrétaire d’Etat au Numérique, qui avait déjà affirmé en 2020 être favorable à des simplifications administratives en faveur du  déploiement de la fibre. La fédération de plus de 200 acteurs de la fibre affirme ne pas relâcher son attention, arguant que les mesures “doivent maintenant être mises en œuvre sur le terrain sans attendre. La fédération InfraNum reste mobilisée sur leur mise en place effective et poursuivra les échanges avec l’écosystème en ce sens, notamment pour assurer la révision de la convention régissant l’accès aux ouvrages du réseau public de distribution d’électricité pour les opérateurs de communications électroniques.

 

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Objectif 100% fibre : des questions majeures sur les “raccordements complexes” et sur un potentiel service universel dédié

La question du financement des raccordements complexes, essentiels pour atteindre la couverture totale en fibre du territoire, est actuellement débattue aux assises du THD.

Un sujet à définir et un moyen de financement à déterminer. Lors des assises du Très Haut Débit organisées le 23 juin à Paris, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) a ouvert le débat sur les raccordements complexes et comment les financer, en vue d’atteindre le 100% fibre. Si 150 millions d’euros sont consacrés à ces situations particulières, cela ne sera pas suffisant.

Qu’est ce qu’un raccordement complexe ?

Une question à laquelle la filière n’arrive pas encore à répondre précisément. L’ANCT semble pourtant en bonne voie pour définir ces raccordements et son directeur des programmes France Mobile et France THD en ébauche ainsi une première définition : “Il s’agit des locaux où il n’y a pas de génie civil pour amener la fibre ou de locaux où le génie civil n’est pas accessible. Il intègre aussi les échecs de raccordements remontés par les opérateurs.

Cependant, dans le but de pouvoir optimiser l’utilisation de l’enveloppe allouée par le gouvernement, il faut encore préciser les critères et ceux-ci doivent faire faire consensus pour tous les acteurs , y compris les opérateurs qui ont chacun leur propre définition d’un échec de raccordement. Il faudra également déterminer la différence entre un accordement complexe en ville, en zone rurale et en pleine montagne par exemple. Afin de faire coïncider une définition théorique et la réalité pratique, les départements du Gers, des Pyrénées-Orientales, de la Sarthe et du Val-de-Marne ont été sollicités pour l’affiner et une étude est en cours, avec des résultats attendus cet automne.

Le service universel de la fibre envisagé comme seule solution

Les fonds affectés par l’Etat ne suffiront pas, estime la filière. Ainsi, les acteurs du numérique misent sur deux dossiers pour financer le 100% fibre. Premier sujet : l’accélération de la fin du cuivre. Le sénateur Patrick Chaize et certains acteurs poussent à trouver des alternatives partout où l’ancien réseau a été déployé. L’élu estime pour sa part que le dossier relève de “la responsabilité collective” avec comme priorité éviter tout “traumatisme“. En clair, l’élu souhaite une plus grande association des collectivités au chantier porté par Orange.

Le service universel des télécommunications pourrait pour sa part contribuer à financer les dernières prises raccordables. Si l’Europe l’a étendu à l’internet haut débit, la question n’a pour le moment été qu’envisagée par une loi en particulier, qui ne fixe qu’une obligation de résultat : l’accès à des services et à l’internet haut débit à un prix abordable. Il faut cependant en préciser les critères, souligne l’avocate Audrey Maurel : “les caractéristiques du service et en particulier le débit minimal n’ont pas été fixés, il faut attendre un décret en Conseil d’État“.

Si on peut envisager un “service universel de la fibre“, de nombreux points doivent encore être tranchés. Doit-il être assuré par un seul opérateur, ou plusieurs ? Sa mise en place doit-elle être immédiate ? Comment le financer ? Si certains fonds d’amortissements peuvent servir de modèle pour un financement de ce plan, comment apporter les fonds ? Pour Patrick Chaize, la taxation des matériels reconditionnés récemment votée pour financer la culture ouvre cependant une porte, qui restait close lorsqu’il s’agissait de financer l’aménagement du numérique.

Source : Localtis

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Fibre optique: les Français bien mieux desservis en fibre que leurs voisins européens

Le déploiement et l’adoption de la fibre optique en France durant l’année 2020 lui permettent de conserver sa première place en Europe.

La France mène toujours la course. La fédération Infranum a établi le classement des pays européens où la fibre optique se déploie le plus et les Français n’ont rien à envier à leurs voisins. En septembre de 2020, l’Hexagone occupait la première place sur trois critères : les foyers raccordables, le nombre d’abonnés et les foyers raccordables en FTTH ou FTTB.

Dans son observatoire du Très Haut débit 2021, la fédération regroupant de nombreux acteurs de la fibre optique dresse un bilan très positif de l’année dernière en comparaison avec nos voisins européens. Non seulement la France a conservé son leadership sur le vieux continent, mais elle a même creusé l’écart en déployant et en recrutant plus vite.

Avec 2,8 millions d’abonnés fibre supplémentaires en France entre septembre 2019 et septembre 2020, la France a ainsi comptabilisé le double de nouveaux abonnés FTTH que comptait l’Espagne, deuxième du classement. Pour rappel, à la fin du troisième trimestre 2020, la France comptait alors 9.2 millions d’abonnés fibre, soit plus de 10% du marché européen (82 millions d’abonnés d’après le FTTH Council).

 

Et comme pour garder cette avance, le déploiement a lui aussi été exemplaire. Sur la même période, 4.6 millions de foyers français supplémentaires ont été raccordés en fibre optique, contre 2.8 millions en Italie et 2.7 millions en Allemagne, les deux autres pays sur le podium. Cette performance place donc la France à la première place du classement européen en terme de foyers raccordables en FTTH et FTTB dressé par Infranum, avec un total de 21,4 millions de foyers raccordables. L’Europe en comptait, durant cette période, 183 millions sur l’ensemble du territoire.

Pour rappel, au premier trimestre 2021, la France a comptabilisait 11.4 millions d’abonnés fibre. Daprès Infranum, cette année devrait marquer un tournant chez les Français avec plus d’abonnés fibre que d’abonnés ADSL, conséquence du déploiement rapide de la technologie mais aussi de l’abandon des abonnements haut débit.

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Le point sur le déploiement de la fibre en France : les disparités persistent

Le cercle de réflexion Terra Nova s’est penché sur la couverture en fibre optique en France. Malgré l’amélioration générale, les disparités ont la vie dure.

Le portrait de la fibre optique en France, dressé par le “think tank” Terra Nova. Dans l’optique de passer au crible les vingt-cinq politiques publiques estampillées “priorités gouvernementales”, le cercle de réflexion a mené une étude sur le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire Français. 

Des disparités encore très forte, malgré un déploiement à grande vitesse

Fin 2020, l’Arcep annonçait 24.2 millions de foyers ou de bâtiments professionnels éligibles à la fibre optique, sur 40.6 millions, soit 60% des locaux. Un bond impressionnant comparé à 2017, où ce pourcentage atteignait 22%, ce rythme place d’ailleurs l’Hexagone en tête des pays de l’UE en terme de locaux raccordés. Mais le déploiement reste inégal.

Dans les zones très denses (ZTD), représentant 11 millions d’habitants répartis dans 106 communes (soit 17% de la population), le taux de couverture atteint 85% (6.3 millions de locaux) et même au sein de cette faible portion du territoire, des disparités persistent. A noter par ailleurs que le déploiement au sein de ces communes ralentit. D’après l’Arcep, la disponibilité de la fibre optique dans l’ensemble des zones très denses mettra encore près de 3 ans à être atteinte, et aucune garantie ne peut être appliquée à ce délai puisque les opérateurs n’ont aucune obligation de complétude dans les zones très denses.

Du côté des zones AMII, représentant 3600 communes et 38% de la population, le déploiement s’est drastiquement accéléré depuis 2017, pour se rapprocher de celui en ZTD et atteindre les 77%, pour 12.6 millions de locaux couverts.

Enfin, dans les RIP, la fracture numérique a la vie dure. Sur les 30 millions d’habitants concernés, le taux de connexion est à peine de 32%. Si le rythme de déploiement s’accélère depuis 2019, les campagnes restent encore les grandes délaissées en terme de très haut débit fixe, avec 5.4 millions de locaux couverts en FttH.

Des régions en retard, notamment en Outre-Mer

Les disparités sont également présentes à l’échelle régionale. A titre d’exemple, si le taux de couverture global est de 60%, l’Île-de-France atteint les 88% de locaux raccordés, contre 39% pour la Bourgogne-Franche-Comté. Si les Hauts-de-France et la Provence-Alpes-Côte d’Azur sont également au dessus de la moyenne nationale, le reste des régions françaises sont toujours en dessous. En dehors de la métropole, le retard est encore plus accablant.

Exception faite de la Réunion, qui atteint un taux de couverture de 83%, mais le déploiement traîne dans l’Outre-Mer. La Guyane atteint les 26%, la Guadeloupe 22% et la Martinique 21%. La fibre optique n’a toujours pas été apportée à Mayotte.

Source : Via Le Monde

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Orange, Free, SFR, Bouygues : la fibre optique peine à être déployée équitablement en zones très denses

Fin 2020, 85% des locaux en zones très denses étaient raccordés à la fibre. Certaines métropoles et grandes villes sont significativement en retard.

Les opérateurs tardent à déployer la fibre optique dans les 106 communes des zones très denses. Si le pourcentage global de raccordement est dans l’ensemble satisfaisant, il existe encore de grandes disparités entre certaines villes.

Certes, certaines agglomérations comme Paris ou Lyon affichent un taux de raccordement de 96% ou 95% selon les données de l’Arcep fournies à 01net mais d’autres sont clairement en retard. L’exemple le plus frappant est celui de Lille, dont seulement 46% des locaux sont raccordés malgré son statut de métropole et de préfecture. D’autres cités sont concernées, comme Clermont-Ferrand (55%)  ou encore Nancy (63%).

Crédit image : Arcep, 01net

Un problème ne datant pas d’hier

Déjà début mars, l’Arcep déplorait que le bon rythme des opérateurs au niveau du déploiement « ne se traduise toujours pas dans les zones très denses où le rythme insuffisant constaté ces derniers trimestres perdure ». Toutes technologies confondues, 28.6 millions de locaux étaient éligibles au très haut débit en fin d’année 2020, dont 21.7 millions en dehors des zones très denses, avec en tout 24,2 millions de locaux éligibles aux offres FttH, dont 6.3 millions en zones très denses soit 85% des locaux.

Cependant, environ 200 000 locaux en zones très denses dépendent encore des réseaux hertziens spatiaux et n’ont ainsi accès qu’à 8 Mbit/s de débit. D’après l’Arcep, le déploiement de la fibre optique dans l’ensemble des zones très dense prendra encore près de 3 ans, et aucune garantie ne peut être appliquée à ce délai puisque les opérateurs n’ont aucune obligation de complétude dans les zones très dense.

Ce problème est notamment dû à la difficulté de comptabiliser le nombre de locaux dans ces centres urbains évoluant constamment. Une problématique déjà soulevée l’année dernière par l’AVICCA et qui concerne tant les ZTD que les RIP ou les zones AMII.

D’après une étude du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), deux explications peuvent être fournies pour expliquer les disparités de raccordement au sein de ces zones. 

Les logements collectifs, plus faciles, rapides et moins chers à fibrer seraient en effet priorisés par les opérateurs, en opposition aux quartiers comprenant des habitations individuelles. Mais une autre hypothèse est plus orientée vers la démographie visée. En comparant le taux de pauvreté de l’Insee et celui de couverture FttH, des corrélations ont été trouvées : « Il apparaît clairement que plus les communes sont pauvres, moins les opérateurs ont déployé le réseau FttH dans leur territoire »  affirmait alors le Cerema.

Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep est consciente du problème et le déplore. Lors d’une audition auprès des Sénateurs, elle a appelé les politiques à faire pression, mais affirme que “l’Arcep n’a pas vraiment le moyen de pouvoir agir“.

 

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Fibre optique : un critère de choix de plus en plus important pour acheter un logement

D’après une étude réalisée par le groupe SeLoger, plus de la moitié des Français font attention à l’avancée du déploiement de la fibre optique avant d’acheter un nouveau logement.

Il y a la fibre ?”, une question de plus en plus posée aux agents immobiliers. D’après une étude réalisée par le groupe SeLoger et relayée par Capital auprès de 2402 futurs acheteurs de biens immobiliers, 54 % des acheteurs prêtent une attention particulière au fait de s’installer dans une commune où la fibre optique est déployée. 

Les futurs acheteurs s’intéressent de plus en plus aux “petites” communes de moins de 20000 habitants et préfèrent être assurés d’avoir accès à la fibre optique dès leur installation, ou peu de temps après leur achat.

La réglementation est d’ailleurs en faveur du déploiement du très haut débit fixe. En effet, d’après un décret entré en vigueur en 2017, il est par exemple obligatoire de raccorder un immeuble en fibre optique « dans le cadre de travaux sur des bâtiments d’habitation collectifs ou des bâtiments accueillant des locaux professionnels ». Par ailleurs, les maisons, immeubles individuels et lotissement dont le permis de construire a été délivré après le 1er juillet 2016 sont tenus d’être pré-raccordés à la fibre optique pour faciliter la tâche aux opérateurs.

Au début de l’année 2020, 24,2 millions de prises étaient raccordables à la fibre optique d’après Infranum. Il reste encore du travail, notamment sur les Réseaux d’Initiative Publiques dans lesquels 12 millions de prises étaient encore à déployer. Mais l’avancée continue, toujours avec l’objectif d’atteindre le 100% fibre d’ici 2025, fixé par le gouvernement. Si le déploiement ne se fait pas toujours sans mal, le rythme des opérateurs a récemment été salué par la présidente de l’Arcep Laure de La Raudière. Reste en revanche à régler plusieurs problèmes, comme les raccordements finaux de piètre qualité et la complétude notamment en zones très denses.

A titre d’exemple, à la fin de l’année 2020, 22.9 millions de foyers français étaient éligibles à une offre fibre d’Orange et 19.9 millions de prises raccordables étaient comptabilisées chez Free.

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Coup de pression de la présidente de l’Arcep : Orange, Free, Bouygues et SFR “doivent s’assurer de la bonne qualité du raccordement fibre”

Laure de la Raudière, nouvelle présidente du gendarme des télécoms, fait de la qualité des réseaux en France sa priorité.

Face aux maladresses et malfaçons lors du déploiement de la fibre, la présidente de l’Arcep tape du poing sur la table. Les plaintes s’accumulent de la part des opérateurs d’infrastructure mais aussi des élus locaux au sujet de problèmes majoritairement présents au niveau du raccordement final du client ou juste avant.

La faute notamment à un rythme de déploiement trop soutenu et à des pressions appliquées sur les sous-traitant ne pouvant pas échouer au raccordement. “Les échecs de raccordement sont très importants. Ils atteignent jusqu’à 40 % dans certaines communes, alors que les opérateurs annoncent qu’elles sont raccordables à 100 %”, expliquait en février dernier Ariel Turpin, délégué général de l’Avicca.

Si Laure de la Raudière salue le rythme de déploiement et incite les opérateurs à continuer sur leur lancée mais pas au détriment de toute qualité. Ce déploiement doit s’effectuer en “continuant d’assurer une qualité de service aux français”. Si “la machine industrielle du déploiement de la fibre tourne à plein régime“, Orange, Free, Bouygues et SFR doivent maintenant s’assurer que le travail soit fait correctement. La présidente de l’Arcep l’assume au micro de France Info, il s’agit bel et bien d’une pression dirigée vers les opérateurs.

Sébastien Soriano, l’ancien président de l’Arcep, et Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avaient déjà souligné la situation. Le premier n’avait pas hésité à parler de “travail de cochons” et le second d’un gâchis. Début décembre 2020, la filière fibre optique avait de son côté annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Et d’autres acteurs comme l’association 60 millions de consommateurs dénoncent “un grand bazar” dû à un objectif quantitatif imposé aux opérateurs, sans standard de qualité.

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Réseau cuivre d’Orange : dix propositions sur la table, l’Etat annoncera un plan d’action début mars 2021

A la suite d’une mission flash commandée par le secrétaire d’Etat au Numérique, plusieurs propositions ont émergé pour mieux évaluer la qualité du réseau cuivre d’Orange. 

Ce mercredi 10 février, la députée LREM Célia de Lavergne a présenté ses propositions issues de sa mission flash lancée en janvier dernier. Le but était de “préciser le diagnostic des dysfonctionnements et faire des propositions au gouvernement”, c’est désormais chose faite.

La députée présente ainsi dix propositions, notamment l’instauration de “nouveaux indicateurs” permettant de mieux rendre compte de la qualité du “service universel” du téléphone fixe. D’autres mesures sont également recommandées, comme une “obligation de réparation assortie de pénalités financières et de sanctions effectives“, ou encore la mise en place d’un “appel d’offre” visant à désigner un prestataire pour une durée minimale de cinq ans.

Le Gouvernement annoncera un plan d’action début mars

Cédric O, secrétaire d’État au numérique ayant initié la mission en question, a indiqué que le “plan d’action” du gouvernement serait annoncé la “première quinzaine du mois de mars“. La présidente de l’Arcep a également indiqué étudier ces propositions “avec beaucoup d’attention” dans une conférence de pesse conjointe.

Des mesures directement dirigées vers Orange, puisque c’est à lui que revient la mission de s’occuper du maintien du réseau cuivre vieillissant avant son extinction prévue pour 2030. L’opérateur historique réclame pour sa part une augmentation des tarifs de location de ligne de trois euros supplémentaires pour chaque opérateur, afin d’assurer un “réseau cuivre doit être opérationnel partout, à 100 %, avec des délais de réparation très courts sur l’ensemble du territoire”. 

Une proposition qui avait d’ailleurs entrainé une vive réaction de Xavier Niel. En effet, le patron de Free n’entend pas régler la note d’Orange qu’il impute notamment à un problème de management chez son concurrent.

Source : AFP

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L’Etat débloque 420 millions d’euros pour la fibre dans les RIP

Les zones rurales bénéficient d’un nouveau coup de pouce de l’Etat pour le déploiement de la fibre. Au total, 12 réseaux d’initiatives publiques (RIP) sont concernés.

Pour la fibre pour tous en 2025, l’Etat met la main au portefeuille. Le gouvernement débloque ainsi une enveloppe de 450 millions d’euros supplémentaires, pour arriver à 100% des locaux fibrés, même dans les zones les plus rurales. Un soutien financier réalisé dans le cadre du cahier des charges du plan France très haut débit.

Le montant de cette enveloppe a été “ajusté pour coller à la réalité de chacun de ces besoins”, explique Matignon relayé par le Figaro. Sur les douzes RIP concernés, certains couvrent une région, d’autres un département. L’Auvergne et la Bretagne sont concernées, avec 123 millions d’euros débloqués pour le pays vert, afin de créer 267 000 prises fibres supplémentaires.

Le gouvernement annonce également une  deuxième enveloppe de 150 millions d’euros afin d’aller “jusqu’à l’abonné isolé”. Cette deuxième phase sera présentée en détail l’été prochain. Pour rappel, l’objectf de déploiement à l’échelle nationale annoncée par le gouvernement prévoit un accès à la fibre pour 100% des français d’ici à 2025. Un objectif qui, d’après le patron d’Orange, est irréalisable.

Source : Le Figaro

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L’Arcep met à jour sa carte qui permet de connaître son éligibilité à la fibre

La carte de l’Arcep de suivi de l’avancement des déploiements fibre vient d’être mise à jour, avec les données du 3ème trimestre 2020.

Dans un souci de transparence autour du déploiement de l’Internet très haut débit en France, l’Arcep a mis en ligne une carte interactive du déploiement de la fibre. Accessible au grand public à l’adresse cartefibre.arcep.fr, celle-ci permet de savoir si vous êtes éligibles ou non à l’Internet très haut débit. Après un léger retard, elle a profité vendredi dernier d’une mise à jour, grâce aux données recueillies en open data pour l’avant-dernier trimestre de l’année 2020. La prochaine mise à jour sera effectuée le 4 mars 2021 annonce l’Arcep.

Pas moins de 945.000 d’abonnements supplémentaires à la fibre optique ont été enregistrés en France au troisième trimestre 2020, portant leur nombre à 9,2 millions millions. En un an, près de 3 millions d’accès supplémentaires ont été activés. “Cette technologie représente désormais plus des deux tiers du nombre total d’accès à très haut débit”, révèle l’Arcep dans son nouvel observatoire. Fin septembre, 22,3 millions de locaux étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 33% en un an.

Cliquez sur la carte ci-dessous pour découvrir si vous êtes dans une zone éligible à la fibre ou qui prévoit de l’être

 

 

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