Auteur : Maxime Raby

SOS la fibre a besoin d’aide, l’appel aux opérateurs pour relancer le déploiement des réseaux

La reprise et la poursuite du Plan THD  passera par la levée de multiples blocages et par un réel soutien financier envers les sous-traitants en charge de tirer la fibre partout sur le territoire. La filière et le régulateur demandent le soutien des opérateurs.

Il faut voler à leur secours. « Il y a une kyrielle de TPE et PME qui n’ont qu’une semaine de cash devant eux. Certaines sont déjà mortes. Les autres, il faut bien sûr les faire travailler, mais pas au même prix », lance Etienne Dugas, président d’Infranum, la fédération des industriels de la fibre et du numérique.

A l’heure où le déploiement de la fibre dans l’hexagone subit un fort coup de frein avec un nombre de prises déployées par jour passé de 19 000 à quasiment zéro, la filière et l’Arcep appellent les opérateurs à soutenir sans relâche leurs sous-traitants pour éviter la catastrophe et stopper un délitement progressif de ces acteurs, indispensables à la poursuite du déploiement de la fibre.

Si la Fédération française des télécoms représentant notamment Orange, SFR et Bouygues (mais pas Free) a récemment appelé à la mobilisation tous les partenaires publics pour que “tout soit mis en oeuvre pour les aider à déployer” et ce même au ralenti, l’Arcep par la voix de son président Sébastien Soriano a pour sa part demandé vendredi dernier “formellement aux opérateurs de faire l’effort nécessaire dans la période de crise pour maintenir à flot tout leur tissu de sous-traitantsIls ont certes des contraintes, mais ils sont protégés par le modèle de l’abonnement et ils vont un peu moins mal que le reste de l’économie.”

Des opérateurs viennent en aide à leurs sous-traitants 

En réaction, Orange et Bouygues ont pris des mesures de soutien. Selon les informations des Echos, l’opérateur historique “va payer ses sous-traitants « prioritaires » entre 10 et 30 % plus cher au mois d’avril”. De son côté, Bouygues offre une prime de 20% selon les cas, pour un total de 2 millions d”euros pour le moment.

Si SFR n’a pas réellement communiqué sur ce point, l’opérateur de Xavier Niel a pour sa part soulager la trésorerie de ses 700 fournisseurs TPE/PME en réglant leurs factures en attente sans attendre le délai légal de 45 jours fin de mois, 90 millions d’euros ont dores et déjà été débloqués. Iliad a également lancé récemment un fonds de solidarité baptisé “Solid-19” dont l’objectif est de permettre aux petites et moyennes entreprises concernées de “renforcer leurs fonds propres et leur trésorerie, mais aussi d’avoir recours, le cas échéant, à de l’endettement auprès des banques.”. Une première tranche de 10 millions d’euros est immédiatement a déjà été mise à disposition.

La situation est donc urgente d’un point de vu opérationnel mais aussi financier.  La fédération des industriels de la fibre ne cesse tirer la sonnette d’alarme pour éviter un arrêt complet de la production au 2nd semestre 2020 . Cet arrêt pourrait entraîner “une perte de chiffre d’affaires de plusieurs milliards d’euros et la mise au chômage technique de 20 000 collaborateurs dès ce trimestre, dont de possibles licenciements et un réemploi très progressif, c’est-à-dire partiel jusqu’au début 2021”. 

Productivité en baisse et blocages

Aujourd’hui, le constat est sans appel, 30 % des équipes sont en action avec une productivité en baisse de 40 %, informe InfraNum. Les blocages sont multiples au-delà du chômage technique des sous-traitants, il y a aussi la fermeture d’entreprises de distribution de matériaux de construction, le manque de masques, la difficile distanciation des techniciens sur les chantiers, mais aussi l’interdiction de certaines collectivités de déployer. Face à cela, l’Assemblée des départements de France a appelé ces derniers jours toutes les collectivités à faciliter la continuité du déploiement des réseaux FttH et mobile. Sans oublier enfin le problème d’accès aux poteaux d’Enedis en cas de pose de fibre en aérien et la priorité chez les grands opérateurs donnée à la maintenance au lieu des raccordements.

De nouvelles mesures

Selon le quotidien, une nouvelle ordonnance devrait passer le 20 avril en conseil des ministres. elle permettra “d’alléger les formalités de voiries ou réduire les délais de recours”. En zone rurale et plus particulièrement sur les réseaux publics, la Banque des territoires va anticiper certains paiements. Mais la filière attend davantage de l’Etat, comme un fond de relance. Pour le moment, l’exécutif ne semble pas aller dans ce sens.

 

 

 

 

 

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96 départements appellent à la reprise du déploiement des réseaux fixes et mobiles pour éviter la catastrophe

L’Assemblée des Départements de France prône aujourd’hui la reprise des déploiements fibre et mobile en appelant toutes les collectivités à faciliter leur continuité et l’Etat à prendre des mesures concrètes.

Le nécessité de reprendre les déploiements à l’heure où la crise révèle l’importance d’éradiquer la fracture numérique. “L’équipement de tous les territoires en réseaux FttH et sites mobiles doit être priorisé, avec notamment un financement adéquat du Plan France Très Haut Débit et une accélération du passage en 4G des pylônes départementaux Zone Blanche”, lance aujourd’hui l’association des départements de France, réunissant les présidents des 103 collectivités adhérentes (dont 96 départements). Car la situation actuelle inquiète et impacte fortement le secteur, le ralentissement est brutal et les retards s’étendent, même si les déploiements FttH et mobiles “sont néanmoins maintenus dans la mesure du possible afin d’éviter un arrêt total, dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité”.

Pour autant, les mesures de confinement mises en œuvre ont des conséquences majeures sur le déploiement des réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH) et des nouveaux sites mobiles, “l’ensemble de l’organisation mise en place par l’ensemble de la filière télécom avec le soutien de l’Etat et des collectivités étant parfois profondément déstabilisé, avec pour conséquence une forte diminution du rythme de production de sites mobiles et de lignes de fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH)”, note l’ADF.

Récemment, la fédération des industriels de la fibre et du numérique, a sollicité des mesures de la part du gouvernement et un soutien financier évoquant notamment le risque qu’en avril, “aucune ligne ne soit installée“. Aujourd’hui, le constat est pour le moins alarmant, le nombre de prises déployées par jour est passé de 19 000, à presque zéro. En réaction, la Fédération française des télécoms a récemment appelé  à la mobilisation tous les partenaires publics pour que “tout soit mis en oeuvre pour les aider à déployer” et ce même au ralenti.

Une capacité de nouveaux déploiements réduite à un quart du rythme précédent et en décroissance régulière”

Un épée de Damoclès est donc bel et bien suspendue au dessus des déploiements. “Un arrêt durable de l’activité menacerait la réussite des objectifs de déploiements fixe et mobile, notamment dans les zones rurales qui en ont le plus besoin. Il risque de déstabiliser durablement la filière, ne permettant pas de revenir à des capacités de production telles que celles enregistrées lors des derniers mois”, prévient l’ADF.

Dans ce contexte de crise sanitaire, il faut dire que les blocages sont multiples et dérègle une organisation jusqu’à présent bien huilé . “Les difficultés d’accès aux services administratifs, d’approvisionnement, de déplacements et d’hébergements ainsi que d’arbitrage entre poursuite de l’activité et mise au chômage partiel faute de pouvoir apporter une bonne protection sanitaire aux personnels, entrainent un ralentissement de moitié des capacités de travail des bureaux d’étude, une instruction des demandes travaux parfois à l’arrêt, et une capacité de nouveaux déploiements réduite à un quart du rythme précédent et en décroissance régulière”.

Toutes les collectivités appelées à faciliter la continuité du déploiement des réseaux FttH et mobile

Et parfois, les collectivités elles-même prennent décision d’interdire tout déploiement FTTH pour le moment, « dans certaines villes nous avons dû arrêter nos chantiers à la demande des municipalités, alors que nous étions autorisés à poursuivre les travaux », a  notamment fustigé le 24 mars dernier, le fondateur d’Altice (SFR), Patrick Drahi. En réaction, l’Assemblée des Départements de France appelle aujourd’hui “toutes les collectivités à faciliter la continuité du déploiement des réseaux FttH et mobile, dans la mesure de leurs moyens”. 

Et d’ajouter : “La situation de blocage actuel risque d’empêcher la réussite des efforts de rattrapage des déploiements pour réduire la fracture numérique et risque de faire perdurer des inégalités territoriales et sociales inacceptables pour la cohésion de la Nation.”

Les opérateurs encouragés à continuer la production

Tout comme Infanum, l’assemblée des départements appelle le gouvernement à mettre en œuvre les mesures qui permettront de faciliter la reprise des chantiers de déploiement et encourage par la même occasion les opérateurs à continuer la production, en s’assurant préalablement et prioritairement de la protection et la sécurité de leurs salariés et sous-traitants.

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Déploiement de la fibre et interventions terrain, le gouvernement annonce de premières mesures pour le maintien des activités

Le gouvernement tient à rassurer et l’assure, il veillera à ce que soit faciliter la poursuite des activités des entreprises de télécommunications. De premières mesures dévoilées.

Le Plan THD est quasiment à l’arrêt, impacté par les mesures prises face à la propagation du Coronavirus. Le déploiement de la fibre subit ainsi un coup de frein et les industriels de la filière craignent qu’aucune prise ne soit installée au second trimestre, s’est alarmé hier dans les lignes des Echos le président d’Infranum, Etienne Dugas.

Dans ce contexte, le gouvernement a adressé hier un courrier à l’ex-Firip dans lequel il assure son soutien à la filière, considérée comme essentielle à la continuité de la vie de la nation. Le message et la volonté sont on ne peut plus clair : il est “indispensable” que les entreprises des télécommunications et particulièrement leurs salariés “puissent poursuive leurs activités”. Pour ce faire, l’Etat s’engage à faciliter leur travail sur les sites d’intervention dans le respect des consignes sanitaires. Plusieurs dispositions ont dores et déjà été prises dans l’urgence, annonce la lettre: « La loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 habillera le Gouvernement à prendre ordonnance des dispositifs dérogatoires pour vous permettre de rétablir en urgence des dommages que connaîtraient les réseaux. Un décret vous permettra d’importer des dispositifs de protection nécessaire à l’équipement de vos salariés”, explique l’exécutif et d’ajouter : ” le ministre de l’intérieur a rappelé la légitimité des déplacements de vos salariés en interventions “, allusions faite aux contrôles policiers et renvois de nombreux techniciens chez eux.

 

Nombreux blocages

Car la situation est alarmante, le déploiement de la fibre en France est au ralenti voire même totalement à l’arrêt dans certaines zones. Les blocages sont multiples selon InfraNum, chômage technique chez une majorité de sous-traitants, fermeture d’entreprises de distribution de matériaux de construction, manque de masques, difficile distanciation des techniciens sur les chantiers, mais aussi interdiction de certaines collectivités de déployer  sans oublier que la priorité chez les grands opérateurs est aujourd!hui la maintenance plutôt que les raccordements.

 

 

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Mobile et box : comparatif des gains d’abonnés chez Orange, Free, SFR et Bouygues au 4ème trimestre

Ne manquait plus que les résultats de l’opérateur au carré rouge Aujourd’hui, avec la publication des recrutements d’Orange, Bouygues, Free et SFR, il est à présent possible de dresser un comparatif des quatre grands opérateurs sur le 4e trimestre 2019.

Nous prenons ici en compte le parc forfait hors MtoM pour le mobile et le gain d’abonnés haut débit et très haut débit sur le fixe, sans oublier la fibre/THD. A retenir, le nouveau record tous opérateurs confondus de Free sur la fibre devant Orange et son retour à des recrutements positifs sur le mobile, mais aussi le nouveau carton plein d’SFR sur ce segment, ou encore les performances globales de Bouygues, en particulier sur le fixe. 

 

SFR et Bouygues toujours loin devant sur le mobile, Free sort la tête de l’eau

 

Après avoir retrouvé son fauteuil de leader lors du troisième trimestre, SFR continue sur sa lancée avec 196 0000 nouveaux abonnés séduits, suivi par Bouygues (+152 000). Les deux opérateurs semblent inarrêtables et continuent de grapiller des parts de marché. Troisième, Orange ne peut suivre la cadence en recrutant 4 fois moins que l’opérateur au carré rouge. Enfin, le rebond commercial est là pour Free Mobile. Après avoir perdu des abonnés durant chaque trimestre depuis 2 ans, l’ex-trublion enregistre enfin des recrutements positifs tout en améliorant sa montée en gamme. Tous les opérateurs ont moins recrutés au quatrième trimestre, sauf Free Mobile.

 


1- SFR :  +196 0000  

2- Bouygues :  +152 000

3- Orange :  +47 000

4- Free :  +17 000 

 


 

Free bat son propre record tous opérateurs confondus sur la fibre, Bouygues Telecom cartonne sur le fixe

 

Durant ce 4e trimestre 2019, Orange perd son leadership, ex aequo lors de l’exercice précédent, Bouygues Telecom tient cette fois le haut du pavé avec 85 000 nouveaux abonnés et continue son insolente progression. L’opérateur historique est distancé, la faute và un trimestre moins performant que le précédent avec 49 000 nouveaux clients contre 65 000 au T3. Stable, SFR conserve sa troisième place et devance Free qui confirme toutefois son rebond commercial observé au troisième trimestre avec un recrutement identique entre octobre et fin décembre (+32 000). Seul Orange a moins recruté sur ce segment sur la période.

 

 


 

1- Bouygues : +85 000 Bouygues

2- Orange : +49 000

3- SFR : +44 000

4- Free : +32 000      

 

 


 

Enfin, au niveau du recrutement sur la fibre, pour le troisième trimestre consécutif, Free devance Orange tout en se permettant un nouveau record absolu avec 245 000 nouveaux abonnés séduits. La base totale de l’opérateur a grimpé de près de 80% en 12 mois. Free prévoit de passer la barre des 2 millions d’abonnés FTTH d’ici quelques semaines. Dans le rétroviseur de l’opérateur de Xavier Niel, Orange fait aussi un carton plein à seulement quelques encablures de son rival, les deux opérateurs se livrent donc bataille sur ce segment et distancent la concurrence. Derrière, Bouygues Telecom  double toutefois sa base FTTH en un an et continue sa belle progression trimestre après trimestre. Enfin, SFR ferme la marche avec un recrutement 3 fois inférieur à Free. Sa part de marché continue de baisser.

 


1- Free : +245 000

2- Orange : +239 000

3- Bouygues : + 42 000

4- SFR : +78 000


 

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Le Coronavirus met un sérieux coup d’arrêt au déploiement de la fibre en France, risque d’un zéro pointé au deuxième trimestre

La pandémie de Coronavirus et les restrictions liées provoquent de multiples blocages dans le Plan France très haut débit. Le déploiement de la fibre dans l’hexagone est au ralenti et même à l’arrêt dans certaines zones.

La crise sanitaire va t-elle remettre en cause les objectifs du plan THD, à savoir apporter la fibre à 80% des foyers français d’ici 2022 ? S’il est encore trop tôt pour le dire, les déploiements sont à l’heure actuelle quasi-figés, un retard, non évalué pour le moment, est donc à prévoir. « C’est de plus en plus difficile de travailler, indique dans les lignes des Echos Etienne Dugas, le président d’Infranum. Pour la fédération des industriels du secteur, “le risque aujourd’hui est qu’il n’y ait aucune nouvelle prise installée au deuxième trimestre ». Après avoir déployé 4,8 millions de prises en 2019 et s’être montré très rassurant sur sa capacité à tenir les objectifs en continuant à ce rythme, le secteur subit donc actuellement de plein fouet la crise sanitaire.

Les raisons de ce coup d’arrêt

Premiers impactés par les mesures de restriction d’activité, les sous-traitants qui creusent les tranchées, tirent et posent les câbles de fibre optique, sont pour beaucoup d’entre eux à l’arrêt. “Le déploiement de la fibre optique repose sur une multitude de TPE, qui n’ont qu’une à deux semaines de trésorerie. Elles ont intérêt à tout fermer. Même si les chantiers publics ne sont pas officiellement arrêtés, c’est compliqué de continuer. Les magasins de matériel comme Point P sont fermés par exemple  » explique Etienne Dugas.

Autre blocage, certaines collectivités ont pris la décision d’interdire tout déploiement FTTH pour le moment, des techniciens sont même contrôlés et parfois renvoyés au bercail par la police. Infranum note aussi un manque crucial de masques et la difficulté à maintenir un mètre de distance entre les techniciens, bien souvent à plusieurs dans un véhicule. L’accès aux poteaux d’Enedis en cas de pose de fibre en aérien est également bloqué, sans oublier que les grands opérateurs ont pour seule priorité dans ce contexte d’assurer la connexion internet des abonnés en privilégiant la maintenance et la supervision des réseaux. Chez Free par exemple, les techniciens interviennent  seulement en cas d’absence de service.

Fin décembre, 18,4 millions de prises sur 30 millions prévues en 2022 ont été déployées dans l’hexagone, un nouveau défi de taille s’annonce donc pour le secteur prochainement afin de tenir les délais.

 

 

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La fibre de Free disponible dans 4400 communes et 23 RIP

 

La fibre de Free se démocratise de plus en plus à travers le territoire. Premier recruteur sur ce segment l’an passé, l’opérateur a aussi mis les bouchées doubles sur le lancement de ses offres dans les RIP.

Les chiffres parlent d’eux-même, l’année 2019 fut une année record sur la fibre pour l’opérateur de Xavier Niel, qui compte bien continuer sur sa lancée. Fin décembre, ses offres FTTH étaient disponibles sur près de 4 400 communes contre 1 100 communes à fin 2018, informe t-il. Une progression due non seulement à la quasi-finalisation de son raccordement vertical (90%) dans les 106 communes en zones très denses mais surtout à une ouverture progressive en Zone AMII et dans les réseaux d’initiative publique.

Les offres fibre de Free accessibles dans 23 RIP

Après des début laborieux et la signature de contrats-cadre avec les différents opérateurs d’infrastructure, Free commercialise actuellement ses abonnements FTTH sur 23 RIP, notamment dans les Hauts de France (THD/59/62), en Moselle (Resoptic), Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise (Debitex), en Gironde, en Alsace (Rosace),  dans  la Sartre, la Manche, le Vaucluse, en Auvergne, dans le Berry, le Doubs, la Loire, la Vendée, l’Aisne, les Pyrénées Orientales (THD 66), la Mayenne, mais aussi dans l’agglomération de Vannes (Rev@) et dans le Grand-Est (Losange).

Sa stratégie d’être présent sur tous les réseaux d’initiative dans l’hexagone même à faible part de marché mais aussi dans les Zone AMII d’Orange et SFR en co-financement, porte ses fruits. En 2019, le nombre de prises raccordables du FAI a augmenté de près de 45 % à 13,9 millions soit près d’un foyer français sur deux contre 9,6 millions un an auparavant. Free accélère même encore plus fort en 2020 puisqu’en mars il revendique 15 millions de prises raccordables.

De plus en plus d’abonnés fibre pour Free et des objectifs remplis

Si ses offres fibre se démocratisent rapidement au quatre coin de la France, le parc d’abonnés FTTH de Free progresse lui aussi significativement, de près de 80 % sur l’année, avec au total 1 760 000 clients fin 2019. A noter un troisième (+210 000)  puis un 4ème trimestre record  (+245 000) tous opérateurs confondus en termes de recrutement. Résultat, Free réalise haut la main son objectif de plus de 500 000 nouveaux abonnés en 2019 (+777 000) et confirme les suivants à savoir atteindre 22 millions de prises raccordables en 2022 et environ 30 millions en 2024. L’opérateur prévoit aussi d’atteindre 2 millions d’abonnés cette année, un seuil qu’il dépassera dans les prochaines semaine d’après le directeur général d’Iliad. En 2024, Free ambitionne enfin de revendiquer 4,5 millions d’abonnés. Pour le moment, rien ne semble l’arrêter.

 

 

 

 

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Free officialise le lancement de ses offres fibres dans 7 nouveaux départements

Free continue sans relâche de lancer ses offres fibre sur les différents réseaux d’initiative publique dans l’hexagone. Après la Mayenne la semaine dernière, c’est au tour de 7 départements dans le Grand Est.

L’offre Fibre Free est accessible depuis début mars sur les 7 départements desservis par le Réseau d’Initiative Publique (RIP) Losange, dans le cadre de la délégation de service public concédée par la région Grand Est, annonce ce matin l’opérateur de Xavier Niel.

Commencé fin septembre 2019 sur les départements des Ardennes, de la Marne, et de la Meurthe et Moselle, Free fait savoir qu’il a ouvert la commercialisation début décembre sur les départements de l’Aube, de la Meuse et des Vosges et début mars 2020 sur la Haute-Marne. Au total, plus de 69 000 logements sont aujourd’hui éligibles, répartis sur 280 communes desservies par Losange.

Pas moins de 1,1 millions de foyers éligibles aux offres fibre Freebox dans le Grand Est

Sur toute la région Grand Est, les offres FTTH de Free sont par ailleurs accessibles sur plus de 1 100 000 logements éligibles sur l’ensemble des 10 départements dont 200 000 foyers desservis par le réseau RIP Rosace (67 et 68), où l’opérateur s’est lancé en juillet 2019.

Prochaine étape, une commercialisation dans toutes les communes déployées par Losange, en particulier dans les prochaines semaines à Vouziers (08), Nogent-sur-Seine (10), Suippes (51), Langres (52), Chanteheux (54), Thierville-sur-Meuse (55) et Neufchateau (88).

Société de l’opérateur d’infrastructure Altitude avec qui Free a signé un contrat cadre en juin 2018, Losange est une délégation de service public, spécialement créée en juillet 2017. Au delà d’une mission de conception et de construction du réseau, Losange assure l’exploitation, la maintenance et la commercialisation auprès des opérateurs. 

Carte du déploiement de la fibre de Free dans le Grand Est

Carte du déploiement de la fibre de Free dans le Grand Est

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Fibre optique : déploiement en phase finale dans les grandes villes, le chemin est encore long dans les campagnes

La démocratisation et le déploiement de la fibre s’accélère en France mais il reste encore beaucoup de boulot, en particulier dans les RIP.

Mettre les bouchées doubles encore et encore, investir, tirer la fibre dans les zones rurales pour atteindre en 2022 le grand objectif du gouvernement, à savoir 80% des Français éligibles à la fibre optique. Le défi industriel pour la filière est conséquent, avec un rythme de production décuplé. Au total, il reste encore aujourd’hui 18,8 millions de prises à construire. 

” Pour atteindre, voire dépasser un taux de couverture de 80%, il faudra tenir une moyenne de 4 millions de prises déployés par an, ce qui est largement possible » a déclaré Infranum l’année dernière. Un rythme tenu haut la main en 2019 puisque selon les derniers chiffres de l’Arcep, 4,8 millions de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH au cours de l’année, dont 1,6 million au quatrième trimestre soit environ 58 % de plus que sur la même période de l’année précédente. Un trimestre record surpassant de 40 % le meilleur trimestre enregistré jusqu’ici. Au 31 décembre 2019, 18,4 millions de locaux étaient éligibles aux offres fibre, soit une hausse de 36 % en un an.

C’est un ouf de soulagement pour la filière et pour l’Arcep après une succession de craintes : coûts du Plan THD,  possible pénurie de la fibre, manque de ressources humaines, démarrage tardif des AMEL, le tout laissant croire à une incapacité à tenir les délais de ce dispositif. Optimistes et lancés, les acteurs du plan THD ne doivent cependant pas ménager leurs efforts. C’est en tout cas la conclusion d’une analyse du cabinet de conseil PMP après une étude des chiffres de l’Arcep.

 

Avancement des déploiements de la fibre en France

Source : Cabinet de conseil PMP

 

Focus sur les déploiements de la fibre dans les grandes villes

Avancé en zone très dense, le déploiement des prises FTTH est achevé à près de 90%, seulement 700 000 prises restent à déployer sur 6,5 millions. Au quatrième trimestre 100 000 ont été rendues raccordables, si les quatre grands opérateurs continuent à ce rythme, les grandes villes seront fibrées à 100% courant 2020.

Néanmoins selon PMP, parmi les 106 communes de la zone très dense, 50 ont un taux de couverture FttH supérieur à 95%. Au contraire, 13 communes sont couvertes à moins de 66%, comme Rouen, Marseille, Nancy ou Toulon. Trois autres grandes villes sont même couvertes à moins de 50%, à savoir, Bobigny, Lille et
Clermont-Ferrand.

Dans les zones moyennement denses, Orange et SFR avancent à pas de géant

Dans les zones AMII, Orange et SFR doivent encore déployer respectivement 3,7 millions et 900 000 prises. Ce chantier est en pleine phase d’accélération. Près de 1 million de locaux y ont été rendues éligibles au quatrième trimestre. Environ 67 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 63 % pour SFR ont été rendus raccordables. C’est un record bien qu’il soit nécessaire pour le régulateur que les deux opérateurs intensifient encore le rythme de déploiements.

Les 10 départements les mieux couverts par la fibre en Zone AMII

Encore 13,5 millions de prises à déployer dans les RIP

Le plus dur reste à faire enfin dans les réseaux d’initiative publique où 3,5 millions de prises ont pour le moment été déployées (+ 600 000 au T4) sur un total de 16,9 millions. Les opérateurs d”infrastructure accélèrent et battent toutefois un nouveau record, de bon augure. Autre  motif de satisfaction,  “Le taux de mutualisation y poursuit sa nette augmentation ce trimestre en atteignant plus de 60 %” indique la police des télécoms, un taux toutefois encore en retrait de celui des zones d’initiative privée, supérieur à 90%

Les 10 départements les mieux couverts par la fibre dans les RIP

Les quatre zones d’initiative publique départementales les mieux couvertes en FttH sont l’Oise, la Loire, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne avec des taux de couverture dépassant 90%. A noter que le nombre de prises diffèrent dans chaque RIP.

Trop de disparités en matière de couverture dans les différents territoires

Toujours à partir des données de l’Arcep, PMP note enfin que si la moyenne nationale de couverture FttH est d’environ 50%, celle-ci est portée par les départements les plus peuplés, notamment d’Ile-de-France, les Hauts-de-France ou de la région lyonnaise, tandis que près de 40% des départements n’atteignent pas la barre des 25% de couverture. Ces disparités sont d’autant plus visibles en zone rurale, couverte en moyenne à 21%.

taux de couverture fibre dans les départements français

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Forte progression du déploiement de la fibre dans les RIP et en zone AMII

Le déploiement de la fibre s’accélère en France, 18,4 millions de locaux sont étaient éligibles fin décembre.

Le nombre d’abonnements à la fibre progresse, dans le même temps les déploiements FTTH enregistre une forte progression autant en zone d’initiative privée que publique, tels sont les deux grands enseignements du nouvel observatoire des services fixes haut et très haut débit de l’Arcep. “Au cours de l’année 2019, 4,8 millions de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH, dont 1,6 million au T4 2019 soit environ 58 % de plus que sur la même période de l’année précédente”, salue le régulateur. Un trimestre record surpassant de 40 % le meilleur trimestre enregistré jusqu’ici. Au 31 décembre 2019, 18,4 millions de locaux étaient éligibles aux offres fibre, soit une hausse de 36 % en un an.

Le déploiement de la fibre en zone AMII d’Orange et SFR s’accélère

s’il est nécessaire pour l’Arcep  que Orange et SFR intensifient encore le rythme de déploiements en zone AMII, le régulateur note une forte progression, près de 1 million de locaux y ont été rendues éligibles au quatrième trimestre. Environ 67 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 63 % de ceux dans les communes sur lesquelles SFR s’est engagé ont été rendus raccordables.

Record sur les RIP

Tous les voyants sont au vert, le rythme des déploiements des lignes FttH dans la zone d’initiative publique atteint lui aussi un record, avec une progression ce trimestre de plus d’un ½ million de locaux rendus éligibles. “Le taux de mutualisation y poursuit sa nette augmentation ce trimestre en atteignant plus de  60 %” indique la police des télécoms mais ce dernier reste encore en retrait de celui des zones d’initiative privée, supérieur à 90 %.

 

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Le nombre d’abonnements à la fibre progresse à un rythme soutenu en France

La croissance trimestrielle provient en quasi-totalité de la hausse du nombre d’abonnements en fibre optique de bout en bout. Fin décembre, 7,1 millions de foyers étaient raccordés à la fibre.

La fibre continue sa démocratisation en France. L’Arcep a levé le voile hier sur les résultats de son suivi du marché des services fixes très haut débit à fin décembre 2019. Bilan, le quatrième trimestre confirme la forte progression du nombre d’abonnements et du déploiement de la fibre, note le régulateur. Sur la période le nombre d’abonnements à très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s) “a progressé de 725 000 et atteint désormais 11,4 millions”, révèle l’observatoire, soit  2,4 millions d’abonnements supplémentaires enregistrés sur l’année 2019, contre 2,0 millions au cours de l’année 2018.

Autre enseignement, la substitution du haut par le très haut débit se poursuit à un rythme soutenu, portée par la croissance du nombre d’accès en fibre optique de bout en bout avec une progression de  705 000 nouveaux abonnements au cours du trimestre. “Au 31 décembre 2019, le nombre d’accès en fibre optique de bout en bout s’élève à 7,1 millions de lignes, soit +2,3 millions en un an contre +1,5 million un an auparavant”; précise le régulateur

Désormais, 38% des abonnés en France bénéficient d’un accès internet à très haut débit (+7 point en un an). Au total, le nombre d’abonnements à très haut débit représente 48% du nombre de locaux éligibles au très haut débit, en croissance de 3 points en un an.

 

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