Auteur : Maxime Raby

Orange : une première expérimentation de fermeture de son réseau cuivre

 

Orange expérimente la fermeture de son réseau cuivre dans la petite commune de Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines, en Île-de-France.

La fin du réseau de cuivre de l’opérateur historique est actée : d’ici 2030, Orange prévoit une bascule de l’ensemble des abonnés vers la fibre. Le FAI arrêtera ainsi la commercialisation de nouvelles lignes à partir de 2023 puis procédera à l’arrêt du cuivre progressivement par plaque. Le chantier a déjà commencé mais il est de taille. En parallèle, l’opérateur historique dans sa mission de délégataire du service universel, prévoit d’optimiser son réseau cuivre en France. L’opérateur envisage en revanche de “forcer” la transition vers la fibre en relevant les tarifs du cuivre lesquels sont régulés par l’Arcep, pour inciter ses abonnés à franchir le pas.

Lors du deuxième trimestre 2021, Orange prévoit de procéder à des fermetures commerciales à la maille du point de mutualisation dans les cas où les opérateurs commerciaux d’envergure nationale sont déjà présents au niveau du point de mutualisation FttH (ce qui correspond à la maille de l’immeuble dans les zones très denses) A partir de la fermeture commerciale de ses offres, “Orange ne donnera plus suite aux demandes de mises en service d’accès cuivre sur le marché de gros pour des accès grand public”, a fait savoir l’Arcep l’été dernier.

Une première expérimentation dans une petite commune

Par ailleurs, l’opérateur historique prévoit des projets d’expérimentation de l’arrêt du cuivre d’ici 2022 sur des zones tests en Île-de-France.

Force est aujourd’hui de constater qu’Orange et a bien lancé son programme national de décommissionnement du cuivre avec une directrice de programme dédié.

Selon les informations de La Gazette des communes, le FAI a choisi Lévis-Saint-Nom, un village de 1600 âmes dans les Yvelines, afin de mettre en oeuvre une expérimentation de fermeture de son réseau cuivre.

D’ici plusieurs semaines, la fibre remplacera le cuivre dans cette petite commune. «Pour cette première expérimentation, nous avons choisi une commune de petite taille, représentative en termes de composition delà société, de types de lignes, de configuration… Nous avons aussi choisi une commune fibrée : on n’éteint le réseau cuivre que s’il y a de la fibre», a précisé Jean-Luc Girod, délégué régional Ile-de-France ouest chez Orange.

L’opérateur a obtenu le feu vert de l’Arcep en juin. Pour sa part la municipalité a été prévenue le mois suivant et depuis octobre la transition vers la fibre a été enclenchée pour les derniers abonnés ADSL. L’objectif est également de cibler les services fonctionnant encore aujourd’hui grâce au réseau cuivre (terminal bancaire, ascenceurs, téléassistance etc).

L’Arcep comme garant de la transition, l’Autorité de la concurrence vigilante

De son côté, l’Arcep compte bien jouer un rôle de garant autour de la transition vers la fibre, sans laisser sur le carreau les utilisateurs tout en permettant au jeu concurrentiel de continuer sur sa lancée. Mais cela ne sera pas une mince affaire. L’Autorité de la concurrence se montre elle aussi vigilante. Selon l’instance, “il est de la plus grande importance que des règles soient définies de la manière la plus objective et précise possible, et suffisamment à l’avance” pour que SFR, Bouygues et Free puissent s’organiser. Il faudra ainsi rester très attentif car il y aura un impact “financier” poursuit-elle, mettant en exergue l’évolution de la « facture dégroupage » payée par les opérateurs à Orange pour leurs abonnés ADSL.

L’abandon de l’ADSL au profit de la fibre va forcément affecter la rentabilité du réseau cuivre d’Orange. Si l’extinction est prévue d’ici 2030, l’opérateur prévoit une baisse de revenus de près de 500 millions d’euros en 2023 sur ses offres de gros.

 

 

 

 

Classés sous les catégories : À la Une

Free officialise le lancement de ses offres fibre sur un nouveau RIP de Covage

Après le RIP Ardèche Drôme Numérique la semaine dernière, Free débarque officiellement sur  le réseau d’initiative SIVU (Communauté urbaine de Dunkerque).

Dès aujourd’hui, les habitants de la Communauté urbaine de Dunkerque peuvent tester leur éligibilité et souscrire à la Fibre Free. L’opérateur de Xavier Niel annonce ce matin y étendre sa présence “avec un déploiement renforcé sur le Réseau d’Initiative Publique SIVU exploité par l’opérateur d’infrastructure Fibre Covage”.

Free est d’ores et déjà présent sur 100% de la zone actuellement déployée par le réseau public SIVU.  La commercialisation commencée il y a quelques semaines, concerne aujourd’hui la totalité des 26 000 logements répartis sur 4 des communes de la communauté urbaine de Dunkerque : Coudekerque-Branche, Saint-Pol-sur-Mer, Cappelle-laGrande et Fort-Mardyck. Le FAI annonce par ailleurs commercialiser plus de 90 000 logements sur l’agglomération de Dunkerque.

Au total plus d’un million de logements le sont également sur le département du Nord, grâce à la présence de l’opérateur en zone RIP mais aussi en zone AMII et en Zone Très Dense (ZTD) sur les agglomérations de Lille, Valenciennes, Douai et Cambrai.

Le réseau SIVU fait partie de l’accord signé en 2019 entre Free et Covage permettant à l’opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par l’opérateur d’infrastructure parmi lesquels le Calvados, l’Hérault, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Somme et les réseaux initiés par les agglomérations de Dunkerque, Sénart, Paris-Saclay, Métropole Européenne de Lille, Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises Fibre d’ici 2023.

Pour rappel, Free est aujourd’hui présent sur une trentaine de RIP. L’opérateur a d’ores et déjà annoncé un lancement de ses offres courant 2021 sur le réseau Megalis Bretagne et du SIEA dans l’Ain.

Classés sous les catégories : Non classé

Free officialise son arrivée sur un nouveau réseau

Free lancera ses offres fibre sur l’intégralité du réseau d’Initiative Publique ADN (Ardèche Drôme Numérique) d’ici trois mois.

Et un de plus, mois après mois l’opérateur de Xavier Niel renforce sa présence sur le territoire, en particulier sur les réseaux d’initiative publique. Après le lancement de ses offres sur celui de Gers Numérique et d’Octogone fibre dans le Tarn-et-Garonne, Free annonce ce matin sa présence d’ici 3 mois sur 100% de la zone actuellement déployée par le réseau public Ardèche Drôme Numérique. La totalité des 23 000 logements déjà déployés pourra alors souscrire aux offres Fibre Free. La commercialisation commencée il y a plusieurs mois, concerne aujourd’hui plus de 17 000 logements répartis sur une trentaine de communes dont Saint Etienne de Fontbellon, Sarras, Ucel, Saint Sernin en Ardèche et Chatuzange le Goubet, Beausemblant, Saint Vallier, Beauvallon et Montéléger dans la Drôme. 

“Free commercialise déjà plus de 120 000 logements sur ces deux départements grâce à sa présence en zone RIP mais aussi en zone AMII sur une partie des agglomérations de Valence, Montélimar, Romans sur Isère, Annonay et les communes de Privas et Guilherand Granges”, informe un communiqué. 

Pour rappel, Free est aujourd’hui présent sur une trentaine de RIP. L’opérateur a dores et déjà annoncé un lancement de ses offres courant 2021 sur le réseau Megalis Bretagne et du SIEA dans l’Ain.

Classés sous les catégories : Non classé

Free commence à lancer ses offres fibre sur un nouveau RIP

Après avoir signé un contrat avec le RIP Poitou Numérique, Free propose à présent ses offres fibre à de premiers foyers.

Les offres fibre de Free commence déjà à devenir réalité dans le département de la Vienne pour les foyers desservis par le réseau d’initiative publique  Poitou Numérique opéré par Orange.

Révélé hier,  le contrat d’exploitation signé entre Free et ce réseau d’initiative publique issu de l’union entre les départements des Deux-Sèvres et de la Vienne, commence à prendre effet. Selon les constatations de Busyspider, de premières adresses Freebox sont éligibles aux offres fibre de Free dans deux villes, Jaunay-Marigny et Saint-Georges-lès-Baillargeaux.

Ce réseau d’initiative publique dont la construction et la maintenance sont assurées par Orange, a pour objectif de couvrir 100% du territoire en fibre optique d’ici 2025.

La première phase déployée par Deux-Sèvres Numérique concerne 52 492 prises sur 26 communes. Initié en 2019, son déploiement doit prendre fin cette année. Sont notamment concernées les communes de Bressuire, Celles-sur-Belle, Cerizay, La Crèche, Mauléon, Melle, Nueil-les-Aubiers, Saint-Maixent l’École, Thouars et Parthenay. Ajoutées à cela, les communes entrées en 2014 dans la Communauté d’agglomération du Niortais.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free lancera prochainement ses offres fibre sur un nouveau réseau

Free a signé un contrat d’exploitation avec le RIP Poitou Numérique. De premiers foyers seront bientôt éligibles aux offres fibre de l’opérateur dans le département des Deux-Sèvres.

Les offres fibre de Free, bientôt une réalité pour les foyers desservis par le réseau d’initiative publique des Deux-Sèvres, baptisé Poitou Numérique. De manière inédite, les départements des Deux-Sèvres et de la Vienne ont choisi de s’unir sur ce RIP dans le but d’être plus fort pour négocier mais aussi afin de mutualiser les dépenses d’exploitation.

Ce réseau d’initiative publique dont la construction et la maintenance sont assurées par Orange, a pour objectif de couvrir 100% du territoire en fibre optique d’ici 2025.

La première phase déployée par Deux-Sèvres Numérique concerne 52 492 prises sur 26 communes. Initié en 2019, son déploiement doit prendre fin cette année. Sont notamment concernées les communes de Bressuire, Celles-sur-Belle, Cerizay, La Crèche, Mauléon, Melle, Nueil-les-Aubiers, Saint-Maixent l’École, Thouars et Parthenay. Ajoutées à cela, les communes entrées en 2014 dans la Communauté d’agglomération du Niortais.

Côté opérateurs, « Free et Orange ont déjà signé un contrat d’exploitation. Bouygues devrait les suivre dans les jours qui viennent. Seul SFR n’est pas encore entré dans la danse  »,  a fait savoir hier René Bauruel, conseiller départemental en charge du numérique dans les lignes de La Nouvelle République. 

Classés sous les catégories : Non classé

Free met à jour sa carte officielle d’éligibilité à la fibre optique

Vous souhaitez tester votre éligibilité à la fibre optique et rester informé à chaque étape du raccordement ? Free met sa carte officielle à jour.

A l’heure où le déploiement de la fibre est à plein régime partout en France, l’appétit des foyers grimpe en parallèle. Pendant la crise sanitaire, les usages numériques s’accélèrent avec le télétravail ou encore l’e-commerce. Chez Free, de nombreux abonnés ADSL attendent la fibre optique de pied ferme. Pour les informer de l’avancée de leur raccordement, Free a lancé pour vous en mars dernier une carte interactive. Celle-ci a reçu hier une nouvelle mise à jour, présentant désormais des données actualisées au 13 janvier 2021. La fibre vous tend désormais peut-être les mains.

C’est donc l’occasion de connaître son éventuelle éligibilité si ce n’était pas le cas jusqu’à présent. Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de saisir son adresse postale, pour connaître l’avancement du déploiement FTTH dans votre zone d’habitation et votre domicile.

Si la fibre de Free n’est pas encore à votre porte, il vous sera alors proposé de suivre l’avancement des travaux, en saisissant vos coordonnées. Aujourd’hui plus de 18 millions de foyers sont éligibles à une offre fibre de l’opérateur.

Au coude à coude avec Orange en matière de recrutement sur ce segment, Free s’est félicité la semaine dernière d’avoir franchi le seuil des 20 millions de foyers français couverts. L”opérateur de Xavier Niel est désormais présent sur 83% des 24 millions de prises raccordables partout sur le territoire français. L’opérateur déploie en zone très dense et co-investit en zone AMII sur les réseaux d’Orange et SFR mais aussi sur les réseaux d’initiative publique.

Classés sous les catégories : Non classé

Free commence à proposer ses offres fibre sur un nouveau RIP

Les offres fibre de Free pointent le bout de leur nez sur un RIP de Covage.

C’est fait, de premières adresses Freebox sont éligibles sur le réseau de Dunkerque Grand Littoral Networks, filiale de Covage. Sans donner de date exacte, l’opérateur d’infrastructure appartenant désormais à SFR a annoncé en juillet dernier, une arrivée du FAI de Xavier Niel “d’ici l’automne”, il aura fallu attendre l’hiver. D’après des remontées d’abonnés et nos propres constatations, de premiers foyers peuvent dès à présent souscrire une offre fibre de Free dans les communes de Cappelle-la-Grande, Coudekerque-Branche, et Fort-Mardyck.

Une officialisation est donc à prévoir prochainement. DGL Networks est une société délégataire de la communauté urbaine de Dunkerque dans le Nord en charge de la construction et de l’exploitation du réseau de télécommunications très haut débit déployé sur son territoire, dans le cadre d’une concession de 22 ans. 

 Ce RIP fait partie de l’accord signé en 2019 entre Free et Covage permettant à l’opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par l’opérateur d’infrastructure parmi lesquels le Calvados, l’Hérault, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Somme et les réseaux initiés par les agglomérations de Dunkerque, Sénart, Paris-Saclay, Métropole Européenne de Lille, Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises Fibre d’ici 2023.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre : Free gagne une bataille, SFR sommé de revoir ses tarifs en zone AMII

 

L’Arcep a tranché, SFR doit revoir les conditions dans lesquelles Free accède à son réseau en zone AMII en ajustant notamment ses prix.

Nouveau coup de bâton. Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a a remporté la bataille en novembre dernier en obtenant un retour aux anciens tarifs.

SFR doit réviser ses tarifs

De son côté, Free s’est également attaqué aux tarifs appliqués par SFR FTTH en zone AMII. Et sans surprise, l’Arcep tranche aussi en sa faveur. Plus concrètement, l’opérateur de Xavier Niel a saisi la formation compétente du régulateur en juillet 2020 “en lui demandant de trancher un différend l’opposant à SFR à propos des conditions dans lesquelles il accède aux réseaux FTTH de ce dernier en zones moins denses d’initiative privée”, révèle aujourd’hui l’Arcep.

Première décision, l’Autorité impose à SFR d’ajuster ses tarifs en zone AMII au niveau demandé par Free, “c’est à dire, un tarif de cofinancement ab initio par ligne ne dépassant pas 513,6 € et une redevance mensuelle par ligne ne dépassant 5,12 € pour un cofinancement à hauteur de 20 %.”

“Free a étayé ses demandes de révision des tarifs sur la partie AMII de la zone SFMD du contrat de SFR FTTH par des modélisations des coûts et de la formation des tarifs de ce dernier, reprenant pour cela en les adaptant des modèles déjà publiés par l’Autorité. SFR FTTH n’a de son côté pas produit d’éléments spécifiques permettant d’appréhender ses coûts”, explique le régulateur.

L’opérateur de Xavier Niel obtient également  en zone AMII la mise en place par SFR “d’un mécanisme visant à ce qu’au-delà d’un seuil à définir par le contrat, l’évolution tarifaire envisagée fasse l’objet d’un avenant négocié de bonne foi entre les parties”.

Une dernière décision concerne le maintien des droits d’usage accordés à Free par SFR FTTH en contrepartie de son cofinancement en cas de transfert du réseau ou de changement capitalistique de Free, ainsi qu’une indemnisation en cas de perte des droits d’usage. A cette demande de l’opérateur de Xavier Niel, l’Arcep répond favorablement en  imposant  à SFR de “proposer à Free un projet de contrat modifié”, allant dans ce sens.

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre : Free révèle pourquoi ça coince avec certains RIP, l’opérateur voit une issue positive avec SFR

Dans sa stratégie de lancer ses offres fibre sur tous les RIP, Free doit parfois  mener des négociations intenses pour arrivée à ses fins. De quoi faire jaser plusieurs collectivités dénonçant une forme de chantage. Dans le même temps, l’opérateur de Xavier Niel juge les conditions d’accès aux réseaux fibre de SFR inacceptables mais se montre confiant quant à un dénouement prochain.

Envoyer un signal fort aux autres réseaux d’initiative publique avec qui il n’a pas encore signé.  Le 17 décembre dernier Free a annoncé un protocole d’accord et le lancement de ses offres fibre lors du second trimestre 2021 sur le RIP Mégalis Bretagne, l’un des plus grands de France avec 1,4 million de prises à terme. “C’est un message important vis-à-vis du grand public mais aussi des autres réseaux d’initiative publique puisque nous entrons dans une relation de confiance et de longue durée”, a confié Maxime Lombardini,  vice-président de la maison-mère de Free à Degrouptest. En effet, à travers cet accord de co-investissement, Mégalis Bretagne et Free prévoient s’assurer  la qualité du réseau pendant les quarante prochaines années”. 

Free veut signer des contrats de co-investissement sur 40 ans, mais cela ne plaît pas à tout le monde

Les négociations sur cette durée rallongée ont pris du temps avant d’aboutir, concède par ailleurs l’opérateur. Maxime Lombardini l’explique, “les fins de négociation sont un peu difficiles” avec les collectivités “qui ne veulent pas de durée de droits qui vont au-delà de 20 ans” et qui se montrent “quelque peu hostiles au co-investissement”.

C’est notamment le cas d’un département en Occitanie. En janvier dernier, le ton est d’ailleurs monté lors de l’atelier des « territoires connectés » organisé par l’Arcep, la présidente du Conseil Départemental de l’Ariège adhérent de l’Avicca a dénoncé « une forme de complaisance du régulateur avec les opérateurs » au sujet des tarifs qui leur sont proposés pour venir sur les réseaux en fibre optique portés par les collectivités. Selon elle, des opérateurs pousseraient à changer les règles du jeu, fragilisant ainsi les équilibres financiers. Par exemple, au lieu de verser leur part sur 20 ans, ils voudraient payer le même tarif sur 40 voire 60 ans.

A ce “ce modèle de court terme, de location qui leur donne l’impression de maîtriser la chose”, Free répond préférer quant à lui le co-investissement.

Le conflit avec SFR devrait se régler 

Désireux de lancer ses offres fibre sur tous les réseaux d’initiative publique même à faible part de marché, Free estime faire face aujourd’hui à plusieurs points de blocage et l’a fait savoir le mois dernier lors d’une audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale. Le vice-président d’Iliad s’est alors plaint de “difficultés contractuelles pour aboutir” en visant notamment SFR. L’opérateur a d’ailleurs saisi l’Arcep sur les conditions d’accès aux RIP de la filiale d’Altice, qu’il juge “inacceptables”.

Les zones AMII de l’opérateur au carré rouge avec qui Free a signé un accord de co-investissement en mars 2019, posent aussi problème. “Soit SFR nous propose un contrat conforme à celui issu du règlement de différend avec Bouygues, soit nous saisissons à notre tour l’Arcep sur la même question, et il n’y aura aucune incertitude sur le résultat“, prévient Maxime Lombardini dans les lignes de nos confrères.

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a obtenu gain de cause. Place désormais à un retour aux anciens tarifs.

Pour sa part, l’opérateur de Xavier Niel se montre aujourd’hui confiant, “tout cela finira par se régler, il ne peut pas en être autrement.” Et cela pour deux raisons, de l’argent public circule dans les RIP pendant que dans les zones AMII d’Orange et SFR, les deux opérateurs sont ” des monopoles locaux”, ils ne peuvent pas “devenir des rentes, où les prix sont augmentés de façon unilatérale”.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free signe un accord et annonce l’arrivée prochaine de ses offres fibre sur un nouveau réseau d’envergure

Free rejoint le réseau public breton en tant qu’opérateur commercial. Le FAI lancera ses offres fibre dès début 2021.

Après Orange, Bouygues Telecom, et SFR, c’est au tour de Free de pouvoir annoncer sa venue sur le RIP de Mégalis Bretagne. L’opérateur de Xavier Niel signe aujourd’hui un protocole d’accord officialisant son arrivée, en tant qu’opérateur commercial sur ce réseau breton de fibre optique.

Ainsi, dans les zones concernées par ce RIP soit 60% de la population et 90% du territoire breton, les foyers et entreprises raccordables pourront prochainement souscrire à une offre auprès de Free. L’ouverture commerciale sera effective en 2021.

Ce projet Bretagne Très Haut Débit a pour objectif de déployer la fibre optique à 1,4 million de foyers, entreprises et sites publics. “La Région et des collectivités ont confié la maîtrise d’ouvrage du projet à Mégalis Bretagne pour la construction du réseau public régional en fibre optique, et à THD Bretagne, filiale d’Orange, l’exploitation et la commercialisation du réseau”, explique Free.

A travers cet accord, Mégalis Bretagne et Free confirment par ailleurs leur volonté d’être “des partenaires pour assurer la qualité du réseau pendant les quarante prochaines années”. 

Sur le terrain, les travaux ont dores et déjà commencé, Free est en train d’équiper tous les NRO. En attendant, l’opérateur invite les abonnés et prospects à suivre l’état d’avancement de ce déploiement directement sur son site internet en remplissant le formulaire d’intérêt en ligne. A noter que les offre fibre de Free sont déjà présentes en Zones Très Denses (ZTD) comme Rennes et en Zones Moyennement Denses privées (AMII).

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé