Auteur : Maxime Raby

Quand Free veut déployer la fibre plus vite en investissant dans un RIP

En lançant récemment ses offres fibre sur le RIP de Gers Numérique, Free a également fait une entrée financière sur le premier réseau FTTH d’Occitanie. Assez rare pour le noter.

A fond les manettes sur la fibre, Free a officialisé le 5 novembre dernier l’arrivée de ses offres FTTH auprès des foyers desservis par le RIP Gers Numérique, premier réseau fibre d’Occitanie. Si aujourd’hui l’opérateur est présent sur près de trente réseaux d’initiative publique au quatre coin de la France, celui du Gers revêt pour lui un caractère particulier.

Passé presque inaperçue, une information s’est glissée la semaine dernière dans le communiqué de l’opérateur de Xavier Niel, “Free se réjouit d’être un partenaire durable en cofinançant les investissements Fibre sur le réseau de Gers Numérique”.

C’est la première fois que l’opérateur annonce investir dans un RIP, même si les financements privés sont monnaies courantes sur ce genre de réseau. Cette fois, Free ne loue pas les infrastructures mais les finance en partie, en fonction de l’évolution de ses parts de marché, a révélé Philippe Martin, le président du conseil départemental du Gers dans les lignes de La Dépêche.

“Ce partenariat amène du cash très rapidement, on parle d’enjeux financiers très importants”, a pour sa part ajouté le président de Gers Numérique, Jean-Claude Salers. L’engagement ici est de 20 ans, reconductible une fois sur la même durée pour un investissement global est de près de 100 millions d’euros.

Premier opérateur alternatif à débarquer sur ce RIP, Free “souhaite déployer le plus vite et le plus loin possible y compris dans les habitats isolés”, a affirmé Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad. Plus de 23 000 logements répartis sur plus de 25 communes sont d’ores et déjà éligibles à la Fibre Free. L’objectif est d’atteindre 60 000 logements début 2021. Avec actuellement 10 000 abonnés Freebox en fibre dans le département, le FAI souhaite doubler sa présence d’ici 18 mois.

 

 

 

 

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Free officialise le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

C’est officiel, Free commercialise ses offres FTTH auprès des foyers desservis par le RIP Gers Numérique, premier réseau fibre  d’Occitanie.

Après une kyrielle de pré-ouvertures détectées fin septembre, l’opérateur de Xavier Niel annonce son arrivée sur le réseau d’initiative publique de Gers Numérique. Plus de 23 000 logements répartis sur plus de 25 communes sont dores et déjà éligibles à la Fibre Free. “Et pas seulement les plus importantes comme Fleurance, l’Isle-Jourdain, Condom et Gimont, mais aussi de plus petits villages comme EsclassanLabastide ou Saint-Cricq”, précise l’opérateur.

Philippe Martin (Président du Département du Gers), Jean-Pierre Salers (Président de Gers Numérique) et Thomas Reynaud (Directeur Général d’Iliad-Free).

La couverture va s’accroître prochainement puisque ‘d’ici 3 mois, plus de 42 000 logements répartis sur une soixantaine de communes pourront s’abonner à un abonnement fibre Freebox. Dans le Gers, les offres FFTH de l’opérateur sont par ailleurs déjà accessibles pour 17 000 logements autour d’Auch. Début 2021, plus de 59 000 foyers du département répartis sur 70 communes pourront bénéficier de la Fibre Free.

Sans surprise, Free se réjouit ce matin  “d’être un partenaire durable en cofinançant les investissements Fibre sur le réseau de Gers Numérique”. Si le département a jadis été crédité du plus mauvais débit de France, il dispose aujourd’hui du 1er réseau public en Fibre Optique d’Occitanie, grâce à un investissement public, soutenu par l’Etat et la région. Récemment, Free a lancé ses offres fibre sur le RIP de Charente-Maritime THD et d’Orne Département THD, pour une présence sur près de 30 réseaux d’initiative publique au quatre coins de la France.

 

 

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Actif, Free va lancer prochainement ses offres fibre sur un nouveau RIP

Free commercialisera ses offres fibre d’ici la fin de l’année sur le réseau de Tarn-et-Garonne Numérique, opéré Octogone fibre, filiale d’Altitude.

Être présent sur l’ensemble du territoire et des réseaux d’initiative publique à faible part de marché, tel est l’objectif de Free. Dans cette optique, l’opérateur lancera prochainement ses offres fibre sur un second RIP opéré par l’opérateur d’infrastructure Altitude en Occitanie. Après Emeraude THD dans l’Aude en janvier dernier, c’est au tour de Tarn-et-Garonne Numérique d’accueillir le FAI su son réseau FTTH. “Free est en phase de déploiement sur notre réseau, la commercialisation de ses offres est prévue d’ici la fin de l’année”, nous informe aujourd’hui Octogone fibre, société en charge de la conception, le financement, et l’exploitation de ce réseau d’initiative publique dont l’objectif  est de couvrir le département par un réseau 100% fibre optique d’ici 2022, soit 103 400 lignes FTTH sur 191 communes.

“L’investissement global porté par Octogone Fibre sur la totalité de la période de DSP est estimé à 246 millions d’euros, dont 129 millions pour l’établissement du réseau principal, et 117 millions pour le raccordement final. Un coût assumé presque en totalité par Altitude Infra, avec une participation publique de 21,7 millions d’euros”, explique Tarn-et-Garonne Numérique.

 

 

Objectif RIP pour Free

 

Free est aujourd’hui officiellement présent sur près de 30 réseaux d’initiative publique, notamment dans les Hauts-de-France (THD/59/62), en Moselle (Resoptic), Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise (Debitex), en Alsace (Rosace), dans la Sarthe, la Manche, le Vaucluse, en Auvergne, dans le Berry, le Doubs, la Loire, la Vendée, l’Aisne, les Pyrénées-Orientales (THD 66), la Mayenne, mais aussi dans l’agglomération de Vannes (Rev@) dans le Grand-Est (Losange), dans la Somme mais aussi dans l’Orne et dan la Charente Maritime . De premiers foyers sont également éligibles dans les Alpes-Maritimes sur le RIP 06-THD, ou encore sur celui du Gers numérique et Haute-Saône Numérique . En l’attente toutefois d’une officialisation de Free.

 

 

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Free officialise le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau d’Orange

Free ne s’arrête plus et annonce ce matin l’arrivée de ses offres FTTH sur le réseau d’initiative publique de Charente Maritime THD.  Fin 2020, plus de 226 000 foyers du département pourront bénéficier de la Fibre Free.

Après Somme Numérique en juillet et Orne Département THD la semaine dernière, c’est au tour du RIP Charente Maritime THD d’accueillir  officiellement les offres FTTH de Free. Si de premières Freebox sont éligibles depuis le 1er juillet, Free annonce ce matin une disponibilité pour plus de 27 000 logements répartis sur une cinquantaine de communes dont Surgères, Saint-Pierre-d’Oléron, SaintPalais-sur-Mer, Saint-Jean-d’Angély, Dolus-d’Oléron, Loix, Pons, Saint-Georges-d’Oléron, Marans, Arvert, Saint-Georges-du-Bois, Aigrefeuille-d’Aunis ou Les Mathes.

D’ici trois mois, 56 000 logements supplémentaires, répartis sur 80 communes, seront éligibles. “Free sera alors présent sur 100% de la zone actuellement déployée par Charente Maritime THD soit 83 000 logements”, précise l’opérateur. Fin 2020, plus de 226 000 foyers répartis sur 180 communes pourront bénéficier de la Fibre Free.

D’ici 2022, ce réseau d’initiative publique opéré par Orange devrait couvrir au total près de 270 000 foyers. Bouygues Telecom et SFR emboîteront le pas à Free d’ici la fin de l’année.

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Free annonce l’arrivée de ses offres fibre sur un nouveau RIP opéré par Orange

Free continue de déployer ses offres FTTH partout en France et notamment dans les RIP. Dès aujourd’hui, 14 000 logements desservis par le réseau d’Orne Département THD deviennent éligibles à un abonnement Freebox fibre.

Après le RIP de Somme Numérique en juillet dernier, Free annonce ce matin le renforcement de sa présence dans le département de l’Orne avec l’arrivée de ses offres fibre sur le RIP d’Orne Département THD, filiale d’Orange en charge deu déploiement et de l’exploitation de ce réseau d’initiative publique. Pas moins de 14 000 logements répartis sur une quinzaine de communes dont Argentan, L’Aigle, Saint-Sulpice-sur-Risle, Rai, Saint-Ouen-sur-Iton, Sarceaux et Sevigny, sont désormais éligibles aux offres FTTH de Free, pour un objectif de 74 000 locaux à termes. 

Déjà présent sur ce département en fibre avec 25 000 logements éligibles autour des communes d’Alençon et Flers en zone AMII, Free annonce “confirmer sa volonté d’être présent sur l’ensemble du territoire”, et même dans les zones à faible part de marché. Les communes faisant l’objet d’un projet de déploiement par le RIP de l’Orne deviendront aussi éligibles dans les prochains mois, précise l’opérateur.

 

Objectif RIP pour Free

 

Free est aujourd’hui présent sur plus de 25 réseaux d’initiative publique, notamment dans les Hauts-de-France (THD/59/62), en Moselle (Resoptic), Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise (Debitex), en Alsace (Rosace), dans la Sartre, la Manche, le Vaucluse, en Auvergne, dans le Berry, le Doubs, la Loire, la Vendée, l’Aisne, les Pyrénées-Orientales (THD 66), la Mayenne, mais aussi dans l’agglomération de Vannes (Rev@) et dans le Grand-Est (Losange). De premiers foyers sont également éligibles sur le réseau de Charente Maritime THD, mais aussi dans les Alpes-Maritimes sur le RIP 06-THD, ou encore sur celui du Gers numérique. En l’attente toutefois d’une officialisation de Free.

 

 

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Orange : top départ pour la vente de son réseau de fibre optique en zone rurale

Comme prévu, Orange va céder la moitié de son réseau fibre en zone peu dense. Le premier tour des enchères doit prendre place aujourd’hui.

Monétiser et maximiser la valeur de ses réseaux en France mais aussi en Europe, tel est l’objectif d’Orange affiché dans son nouveau plan stratégique “Engage2025” présenté en décembre dernier. Dans celui-ci, le FAI a posé les premières pierres de la cession partielle de certains réseaux, tout en gardant le contrôle.

Pour ses infrastructures FTTH,  Orange prévoit de s’associer à des partenaires financiers dans certaines zones en particulier dans les RIP avec la création cette année de sa filiale Orange Concessions. Si la crise sanitaire a quelque peu bouleversé son calendrier, l’opérateur peut compter sur un appétit fort pour ses actifs.

Selon Les Echos, Orange déclenche dès ce lundi la vente de la moitié de ses réseaux fibre en zone rurale à savoir 4 millions de lignes lesquelles pourraient être valorisées de 1,8 à 2 milliards d’euros. Reste que les trois quarts sont encore à déployer.

Pour cette cession, l’ex-France Télécom a mandaté la banque d’affaires Credit Suisse, le premier tour des enchères doit prendre place aujourd’hui. En lice du côté des investisseurs, CNP, Crédit Agricole Assurances, la Caisse des Dépôts, EDF Invest, ou encore les fonds d’infrastructures IFM et I Squared mais aussi  la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Orange reste aujourd’hui le seul des grands opérateurs français à détenir 100% de ses réseaux fibre. SFR, Bouygues Telecom et Free sont déjà passé par la case cession.

 

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SFR lance une plateforme pour signaler toute dégradation d’équipements sur son réseau fibre

Désireux de mieux cibler les dégradations sur ses équipements fibre, SFR FTTH lance une page de signalisation ouverte à tous.

Poteaux cassés ou penchés, câbles décrochés ou arrachés, armoires ouvertes ou détériorées, SFR permet désormais de signaler via une page toute dégradation constatées sur la voie publique, afin de permettre à l’opérateur au carré rouge son sytème d’identification d’incidents et d’intervenir plus rapidement.

Dans le détail, SFR FTTH propose de remplir un formulaire d’une durée de 5 minutes environ. Sont notamment demandés, une description détaillée de la dégradation, le lieu du dommage, une photo ainsi que le type de l’équipement endommagé, pour mieux évaluer la gravité du danger.

Pour rappel, SFR FTTH est une filiale d’Altice France, spécialisée dans la conception, la construction et l’exploitation de réseaux et d’infrastructures de télécommunications pour les collectivités territoriales. Celle-ci intervient en Zone AMII et AMEL mais aussi sur les réseaux d’initiative publique (RIP). Son réseau fibre est neutre et ouvert à tous les opérateurs.

 

 

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Free commence à lancer ses offres fibre sur un nouveau réseau d’Orange

Il était temps, les foyers desservis par le RIP Gers Numérique, commencent à être éligible aux offres fibre de Free sur le premier réseau FTTH d’Occitanie.

Il était temps. “Nous avons la certitude que des offres Free seront bientôt proposées sur notre réseau”, nous a confié Gers Numérique il y a tout juste un an. Depuis, un accord a été trouvé avec Free, permettant à l’opérateur de raccorder ses infrastructures à celles de ce réseau d’initiative publique avant d’être en mesure de commercialiser ses offres. “Les 1ères adresses Freebox sont reconnues éligibles sur le département du Gers. Ce ne sont bien évidemment que les prémices avec ces ouvertures très partielles sur les villes de Fleurance, Mauvezin et Gimont”, révèle ce matin notre confrère Busyspider. Une officialisation de l’arrivée des offres fibre de Free sur ce RIP est donc à prévoir prochainement.

Premier réseau public en fibre optique d’Occitanie, Gers Numérique  couvre aujourd’hui 39 517 locaux (foyers ou entreprises) en fibre optique.  Pas moins de 57 communes sont en cours de déploiement sur ce réseau 100% fibre lequel concerne 100% des habitations. Avec un objectif 2019 atteint, ce réseau exploité par Orange via sa filiale Gascogne FTTH, s’est fixé comme objectif d’atteindre d’ici fin 2020, le seuil de 46 000 lignes éligibles, les chantiers concernent actuellement des zones très rurales à fort besoin en génie civil.

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Fibre : Orange en retard en zone AMII, l’Arcep lui tend la main mais pourrait doublement sanctionner

Le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, propose aujourd’hui à Orange de limiter la casse autour de son objectif de déploiement de la fibre en zone AMII. Deux sanctions pèsent sur l’opérateur.

Tenir leurs engagements en zone moyennement dense, c’est le défi quasi-impossible que devront remplir Orange et SFR. Si la majorité de la croissance du déploiement de la fibre se fait chaque trimestre dans ces zones déployées par les deux telcos, l’horizon s’assombrit pour eux, obligés désormais de cravacher avec avec 10,54 millions de prises raccordables.

Dans le détail, Orange couvrait fin juin 67% des locaux des communes sur lesquelles il s’est engagé quand SFR voyait son pourcentage de couverture grimper à 75%. “Le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs”, a déclaré le 9 septembre, le régulateur.Les deux telcos ont en théorie neuf mois pour déployer 5,5 millions de lignes ou près de 4,2 millions de lignes en ne comptant pas les 8 % à déployer « sur demande ». 

Dans une interview accordée hier à La Tribune, son président Sébastien Soriano s’est penché plus particulièrement sur le cas d’Orange : “nous sommes surtout préoccupés par d’éventuelles stratégies préemptives. Ce qui nous dérangerait, c’est qu’Orange n’achève pas les zones qu’il a commencé à couvrir pour se réserver, en quelque sorte, une partie du réseau plus grande que ce qu’il est capable de faire”, a-t-il déclaré.

La mission de la police des télécoms et l’un des grand enjeux est de “vérifier qu’Orange n’a pas eu les yeux plus gros que le ventre. Quand l’opérateur commence à couvrir une zone, il doit aller jusqu’au bout. Il s’agit, finalement, d’un enjeu concurrentiel et d’équilibre public-privé”, explique Sébastien Soriano.

La main tendue de l’Arcep

L’Arcep le confirme, l’opérateur historique est “vraisemblablement en retard” dans les zones moyennement denses. Mais avant de sortir son bâton de gendarme, le régulateur préfère jouer la carte du dialogue en “tendant la main” à l’opérateur historique.  Son souhaite, qu’Orange lance “dans les meilleurs délais une offre dite de « raccordable à la demande ». Elle permettrait aux clients de réclamer un abonnement à la fibre même si le réseau n’est pas entièrement terminé. Une fois cette demande faite, le raccordement prendrait quelques semaines ou quelques mois, en fonction des travaux à effectuer.”

Possible sanction sur le déploiement mais aussi sur la complétude de son réseau 

Si Orange décide de suivre les conseils de l’Arcep, ce dernier pourrait alors en tenir compte, sinon quoi il n’exclut pas de le sanctionner. Mais pas seulement puisqu’une autre procédure est en cours. Le régulateur a mis l’opérateur historique en demeure il y a deux sur son obligation de complétude, quand il commence à fibrer un quartier, il doit le faire jusqu’au bout et dans un temps imparti. Une double sanction pèse donc aujourd’hui sur Orange. Sébastien Soriano Soriano se dit toutefois confiant quant à une issue positive.

 

 

 

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Fermeture du réseau cuivre : l’Autorité de la concurrence en vigilance Orange

L’Autorité de la concurrence appelle à la vigilance sur le basculement du réseau cuivre vers la fibre d’ici 2030. Dans le même temps, elle approuve la fermeture rapide du vieux réseau d’Orange dans les zones fibrées.

La transition vers la fibre ne sera pas de tout repos, il faudra la suivre de près. Dans un avis rendu à l’Arcep dans le cadre du cycle d’analyse des marchés de gros du haut débit et du très haut débit fixe, l’Autorité de la concurrence est revenu hier sur les modalités d’accompagnement de la fermeture du réseau cuivre d’Orange, qui va s’échelonner de 2023 à 2030. : “Nous avons examiné avec attention la question de la bascule du réseau cuivre vers le réseau FttH, et les conséquences liées au démantèlement du réseau cuivre par Orange, tant pour cet opérateur que pour les autres opérateurs qui seront impactés.”

Selon l’instance, “il est de la plus grande importance que des règles soient définies de la manière la plus objective et précise possible, et suffisamment à l’avance” pour que  SFR, Bouygues et Free puissent s’organiser. Il faudra ainsi rester très attentif car il y aura un impact “financier” poursuit-elle, mettant en exergue l’évolution de la « facture dégroupage » payée par les opérateurs à Orange pour leurs abonnés ADSL. C’est d’ailleurs une vraie pomme de discorde entre l’opérateur historique et ses rivaux. En arbitre, l’Arcep a proposé la semaine dernière dans le cadre d’une consultation publique de revoir légèrement à la hausse le prix du dégroupage, au grand dam d’Orange qui espérait davantage et des autres opérateurs alternatifs militant pour une baisse voire une stabilisation. La situation n’est pour autant pas encore figée.

Ne pas désavantager certains opérateurs et la dynamique concurrentielle

Vigilante, l’Autorité de la Concurrence invite toutefois aujourd’hui le régulateur, “dans l’attente d’un programme concret de fermeture de la part d’Orange, à analyser de manière approfondie les incitations économiques liées au tarif du dégroupage, et à ses éventuelles évolutions, et au cadencement de l’extinction des lignes cuivre, afin de garantir que les mesures prises n’avantagent ou ne désavantagent pas indûment certains opérateurs, et n’affaiblissent pas la dynamique concurrentielle actuelle”.

Autre point d’attention, l’impact de la bascule vers le FTTH sera aussi  “technique, commercial et opérationnel”, poursuit l’Autorité. Un réseau cuivre de cette ampleur ne se ferme pas en un claquement de doigt, différentes composantes sont à prendre en compte  comme “la planification des travaux nécessaires ou l’anticipation de la bascule des abonnés du cuivre vers la fibre”.

L’Autorité de la Concurrence ok pour une fermeture rapide du réseau cuivre dans les zones fibrées

Dans ce contexte, l’instance indépendante annonce  “approuver la proposition de l’Arcep de ne permettre une fermeture « rapide » du réseau de cuivre avec un délai de prévenance de deux mois pour les offres généralistes et de six mois pour les offres spécifiques entreprises”. Et ce, sur les zones où les opérateurs nationaux d’envergure nationale sont tous présents sur les réseaux FttH. Logique.

De son côté, l’Arcep souhaite jouer un rôle de garant autour de la transition vers la fibre, sans laisser sur le carreau les utilisateurs tout en permettant au jeu concurrentiel de continuer sur sa lancée. Mais cela ne sera pas une mince affaire. Selon la police des télécoms , Orange en position de quasi-monopole sur l’ADSL pourrait être incité “à ne pas faire la bascule cuivre/fibre aussi vite qu’annoncé pour continuer à valoriser son réseau de cuivre. Cela aurait un surcoût qui serait payé par les opérateurs alternatifs et, in fine, le consommateur”, a déclaré en début d’année Sébastien Soriano. Ce à quoi l’opérateur historique a répond en faisant remarquer son rôle moteur depuis 2006 dans le déploiement de la fibre et de son choix sans attendre une consultation publique de l’Arcep de l’été 2019 pour engager des travaux sur le sujet de la fermeture du réseau de boucle locale cuivre, lequel “constitue un projet majeur pour le groupe” à ses dires.

L’Autorité de la concurrence félicite à ce propos cette perspective de sortie du réseau cuivre fixée par Orange, alors que les opérateurs sont engagés dans de lourds investissements sur la fibre.

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