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Le point sur le déploiement de la fibre en France : les disparités persistent

Le cercle de réflexion Terra Nova s’est penché sur la couverture en fibre optique en France. Malgré l’amélioration générale, les disparités ont la vie dure.

Le portrait de la fibre optique en France, dressé par le “think tank” Terra Nova. Dans l’optique de passer au crible les vingt-cinq politiques publiques estampillées “priorités gouvernementales”, le cercle de réflexion a mené une étude sur le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire Français. 

Des disparités encore très forte, malgré un déploiement à grande vitesse

Fin 2020, l’Arcep annonçait 24.2 millions de foyers ou de bâtiments professionnels éligibles à la fibre optique, sur 40.6 millions, soit 60% des locaux. Un bond impressionnant comparé à 2017, où ce pourcentage atteignait 22%, ce rythme place d’ailleurs l’Hexagone en tête des pays de l’UE en terme de locaux raccordés. Mais le déploiement reste inégal.

Dans les zones très denses (ZTD), représentant 11 millions d’habitants répartis dans 106 communes (soit 17% de la population), le taux de couverture atteint 85% (6.3 millions de locaux) et même au sein de cette faible portion du territoire, des disparités persistent. A noter par ailleurs que le déploiement au sein de ces communes ralentit. D’après l’Arcep, la disponibilité de la fibre optique dans l’ensemble des zones très denses mettra encore près de 3 ans à être atteinte, et aucune garantie ne peut être appliquée à ce délai puisque les opérateurs n’ont aucune obligation de complétude dans les zones très denses.

Du côté des zones AMII, représentant 3600 communes et 38% de la population, le déploiement s’est drastiquement accéléré depuis 2017, pour se rapprocher de celui en ZTD et atteindre les 77%, pour 12.6 millions de locaux couverts.

Enfin, dans les RIP, la fracture numérique a la vie dure. Sur les 30 millions d’habitants concernés, le taux de connexion est à peine de 32%. Si le rythme de déploiement s’accélère depuis 2019, les campagnes restent encore les grandes délaissées en terme de très haut débit fixe, avec 5.4 millions de locaux couverts en FttH.

Des régions en retard, notamment en Outre-Mer

Les disparités sont également présentes à l’échelle régionale. A titre d’exemple, si le taux de couverture global est de 60%, l’Île-de-France atteint les 88% de locaux raccordés, contre 39% pour la Bourgogne-Franche-Comté. Si les Hauts-de-France et la Provence-Alpes-Côte d’Azur sont également au dessus de la moyenne nationale, le reste des régions françaises sont toujours en dessous. En dehors de la métropole, le retard est encore plus accablant.

Exception faite de la Réunion, qui atteint un taux de couverture de 83%, mais le déploiement traîne dans l’Outre-Mer. La Guyane atteint les 26%, la Guadeloupe 22% et la Martinique 21%. La fibre optique n’a toujours pas été apportée à Mayotte.

Source : Via Le Monde

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Couacs dans la fibre optique : ça n’est pas que la faute des sous-traitants, mais aussi celle des abonnés

Dans les dysfonctionnements affectant le réseau fibre optique, les sous-traitants ne sont pas les seuls responsables. Le syndicat s’occupant du déploiement à l’échelle d’un département dénonce la part de responsabilité des abonnés toujours en quête du moins cher et l’ubérisation du secteur.

“Il faudrait que certains particuliers arrêtent de changer d’opérateur tous les six mois, pour bénéficier de l’abonnement le moins cher” estime Rachid Adda, dans une interview accordée à La gazette Val d’Oise, à propos des problèmes sur le réseau fibre optique. Selon le directeur de Val-d’Oise Numérique, syndicat chargé du déploiement de la fibre dans le département, “cette manie de changer d’abonnement représente jusqu’à 40 % dans certains quartiers” et participerait à la situation actuelle. Il souligne par ailleurs que “les pannes sur le réseau ne représentent que 5 %”. Et d’insister sur le fait qu’“il faut toujours rapporter le nombre de pannes au nombre de lignes actives”.

Ubérisation des interventions et manque de formation

Rachid Adda dénonce la précarisation des intervenants en bout de chaîne. “L’opérateur paie un sous-traitant pour les interventions. Mais seulement, le sous-traitant fait lui-même appel à un autre intervenant qu’il paie moins cher, tout en empochant la commission de l’opérateur. Ce technicien low cost intervient pour 30 à 50 euros. Il lui faut donc réaliser un maximum de réparations. C’est pour ça que je m’indigne contre l’ubérisation des interventions”, explique-t-il.
Le directeur de Val-d’Oise Numérique souligne par ailleurs le problème des compétences des intervenants sur le terrain. “Il suffit que 10 % de techniciens soient mal formés pour que l’opération soit un échec”, déplore-t-il.

Du travail bâclé

Alors que le réseau est surdimensionné, avec par exemple un boîtier contenant douze branchements pour dix logements et dix mètres de fibre optique à l’intérieur pour laisser une marge de manoeuvre dans les cas des réparations, Rachid Adda dénonce les mauvaises pratiques sur le terrain. Selon lui, il y a notamment le fait que certains sous-traitants iraient au plus proche plutôt que de chercher un boîtier libre un peu plus loin, quitte à saturer un boîtier, ou ne préviendraient pas lorsqu’ils ont épuisé la marge de manoeuvre disponible. Celui-ci rapporte aussi une plus grande incidence pour les abonnés au rez-de-chaussée dans le cas des immeubles. Et d’expliquer : “le technicien préfère raccorder l’abonné du 3e à celui du rez-de-chaussée, pour ne pas avoir à monter les étages”. Autre cas : les raccordements lors d’une météo peu clémente. “Certains intervenants, très souvent en hiver, ne cherchent pas à ouvrir une nouvelle ligne depuis l’armoire. Ils se contentent de brancher l’abonné sur un autre abonné… qu’il débranche”, relate-t-il.

Des armoires de rue à remettre en état ou à remplacer

“Une réfection d’armoire, c’est 100 000 euros. Nous en faisons deux par an. Récemment, nous en avons changé trois en six mois dans une même commune”, explique-t-il. Le directeur de Val-d’Oise Numérique évoque en effet le cas des armoires devant être remises en état en raison des nombreuses interventions, voire changées à cause des actes de vandalisme.

Source :  La gazette Val d’Oise

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Malfaçons dans la fibre optique : SFR et son point de mutualisation du futur à la rescousse

SFR expérimente un nouveau point de mutualisation pour venir à bout des problèmes de raccordement à la fibre optique. L’opérateur au carré rouge réalise en outre des audits lors des interventions et présente l’addition quand la sous-traitance a mal fait son travail.

Au-delà des abonnés concernés, le problème a fait grincer bien des dents, dont celles de Sébastien Soriano, l’ancien président de l’Arcep, et de Cédric O, secrétaire d’État au numérique. Le premier n’avait pas hésité à parler de “travail de cochons” et le second d’un gâchis au regard du travail accompli. En février dernier, l’association 60 millions de consommateurs avait dénoncé un “grand bazar”. Plus récemment encore, la nouvelle présidente de l’Arcep a remis le dossier sur la table, jugeant la situation incompréhensible et demande de rectifier le tir. Face aux nombreuses remontées concernant le raccordement problématique à la fibre optique, SFR explore ainsi plusieurs pistes dans les zones où sa filiale XP Fibre (anciennement SFR FTTH) est chargée du déploiement. L’opérateur au carré rouge teste en effet un point de mutualisation nouvelle génération dans plusieurs villes, dont Argenteuil et Neuilly-sur-Marne.

PM du futur et inspection régulière des travaux

SFR a “proposé une évolution du mode STOC”, indique la municipalité d’Argenteuil, dans le département du Val-d’Oise. Il s’agit d’éviter les mauvaises pratiques chez les sous-traitants (débranchement d’un abonné pour en brancher un autre, non-respect des règles de câbles débouchant sur le fameux plat de spaghetti, serrure forcée à défaut d’avoir la clé, etc.).

Cela se traduit notamment par l’expérimentation du “PM du futur”, c’est-à-dire un point de mutualisation où la partie gauche concernant les opérateurs commerciaux est précâblée à la partie droite concernant l’opérateur d’infrastructures. “L’autre point essentiel, c’est qu’on a mis en place un audit régulier”, souligne Jean-Claude Brier, délégué régional d’Altice France. Concrètement, lorsqu’une armoire de rue est recâblée, une inspection est réalisée et une mise en demeure est envoyée à l’opérateur commercial dans le cas d’une connexion non conforme. L’opérateur commercial doit alors régulariser la situation ou bien régler la note après l’intervention de XP Fibre. “Dans les villes concernées, le taux d’incident a été divisé par deux ou trois”, note Jean-Claude Brier.

Une commission pour faire bouger les lignes

À Argenteuil, ces expérimentations interviennent après la mise sur pied d’une commission réunissant les élus, les usagers et les opérateurs qui s’est réunie pour la première fois le 26 janvier. Avec cette commission, la ville a décidé d’aller au-delà de sa zone de compétences initiale et de s’emparer du dossier. “L’objectif, c’est d’informer, de mettre la pression aux opérateurs et de trouver des solutions”, explique en effet Damien Walker, adjoint au maire. “Le problème, c’est que le propriétaire de l’infrastructure n’est pas maître chez lui”, explique de son côté Rachid Adda, directeur de Val-d’Oise numérique, faisant référence aux nombreux sous-traitants et niveaux de sous-traitance empêchant de savoir qui intervient et cause les dégradations. “Il n’y a pas de visibilité sur qui intervient. Comme ce n’est pas leur infrastructure, il y a des négligences. Il y a un empilement de sous-traitants, donc une fragmentation de la responsabilité”, poursuit-il.

Source : Le Parisien

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Orange, Free, SFR, Bouygues : la fibre optique peine à être déployée équitablement en zones très denses

Fin 2020, 85% des locaux en zones très denses étaient raccordés à la fibre. Certaines métropoles et grandes villes sont significativement en retard.

Les opérateurs tardent à déployer la fibre optique dans les 106 communes des zones très denses. Si le pourcentage global de raccordement est dans l’ensemble satisfaisant, il existe encore de grandes disparités entre certaines villes.

Certes, certaines agglomérations comme Paris ou Lyon affichent un taux de raccordement de 96% ou 95% selon les données de l’Arcep fournies à 01net mais d’autres sont clairement en retard. L’exemple le plus frappant est celui de Lille, dont seulement 46% des locaux sont raccordés malgré son statut de métropole et de préfecture. D’autres cités sont concernées, comme Clermont-Ferrand (55%)  ou encore Nancy (63%).

Crédit image : Arcep, 01net

Un problème ne datant pas d’hier

Déjà début mars, l’Arcep déplorait que le bon rythme des opérateurs au niveau du déploiement « ne se traduise toujours pas dans les zones très denses où le rythme insuffisant constaté ces derniers trimestres perdure ». Toutes technologies confondues, 28.6 millions de locaux étaient éligibles au très haut débit en fin d’année 2020, dont 21.7 millions en dehors des zones très denses, avec en tout 24,2 millions de locaux éligibles aux offres FttH, dont 6.3 millions en zones très denses soit 85% des locaux.

Cependant, environ 200 000 locaux en zones très denses dépendent encore des réseaux hertziens spatiaux et n’ont ainsi accès qu’à 8 Mbit/s de débit. D’après l’Arcep, le déploiement de la fibre optique dans l’ensemble des zones très dense prendra encore près de 3 ans, et aucune garantie ne peut être appliquée à ce délai puisque les opérateurs n’ont aucune obligation de complétude dans les zones très dense.

Ce problème est notamment dû à la difficulté de comptabiliser le nombre de locaux dans ces centres urbains évoluant constamment. Une problématique déjà soulevée l’année dernière par l’AVICCA et qui concerne tant les ZTD que les RIP ou les zones AMII.

D’après une étude du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), deux explications peuvent être fournies pour expliquer les disparités de raccordement au sein de ces zones. 

Les logements collectifs, plus faciles, rapides et moins chers à fibrer seraient en effet priorisés par les opérateurs, en opposition aux quartiers comprenant des habitations individuelles. Mais une autre hypothèse est plus orientée vers la démographie visée. En comparant le taux de pauvreté de l’Insee et celui de couverture FttH, des corrélations ont été trouvées : « Il apparaît clairement que plus les communes sont pauvres, moins les opérateurs ont déployé le réseau FttH dans leur territoire »  affirmait alors le Cerema.

Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep est consciente du problème et le déplore. Lors d’une audition auprès des Sénateurs, elle a appelé les politiques à faire pression, mais affirme que “l’Arcep n’a pas vraiment le moyen de pouvoir agir“.

 

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Fibre optique : un critère de choix de plus en plus important pour acheter un logement

D’après une étude réalisée par le groupe SeLoger, plus de la moitié des Français font attention à l’avancée du déploiement de la fibre optique avant d’acheter un nouveau logement.

Il y a la fibre ?”, une question de plus en plus posée aux agents immobiliers. D’après une étude réalisée par le groupe SeLoger et relayée par Capital auprès de 2402 futurs acheteurs de biens immobiliers, 54 % des acheteurs prêtent une attention particulière au fait de s’installer dans une commune où la fibre optique est déployée. 

Les futurs acheteurs s’intéressent de plus en plus aux “petites” communes de moins de 20000 habitants et préfèrent être assurés d’avoir accès à la fibre optique dès leur installation, ou peu de temps après leur achat.

La réglementation est d’ailleurs en faveur du déploiement du très haut débit fixe. En effet, d’après un décret entré en vigueur en 2017, il est par exemple obligatoire de raccorder un immeuble en fibre optique « dans le cadre de travaux sur des bâtiments d’habitation collectifs ou des bâtiments accueillant des locaux professionnels ». Par ailleurs, les maisons, immeubles individuels et lotissement dont le permis de construire a été délivré après le 1er juillet 2016 sont tenus d’être pré-raccordés à la fibre optique pour faciliter la tâche aux opérateurs.

Au début de l’année 2020, 24,2 millions de prises étaient raccordables à la fibre optique d’après Infranum. Il reste encore du travail, notamment sur les Réseaux d’Initiative Publiques dans lesquels 12 millions de prises étaient encore à déployer. Mais l’avancée continue, toujours avec l’objectif d’atteindre le 100% fibre d’ici 2025, fixé par le gouvernement. Si le déploiement ne se fait pas toujours sans mal, le rythme des opérateurs a récemment été salué par la présidente de l’Arcep Laure de La Raudière. Reste en revanche à régler plusieurs problèmes, comme les raccordements finaux de piètre qualité et la complétude notamment en zones très denses.

A titre d’exemple, à la fin de l’année 2020, 22.9 millions de foyers français étaient éligibles à une offre fibre d’Orange et 19.9 millions de prises raccordables étaient comptabilisées chez Free.

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Coup de pression de la présidente de l’Arcep : Orange, Free, Bouygues et SFR “doivent s’assurer de la bonne qualité du raccordement fibre”

Laure de la Raudière, nouvelle présidente du gendarme des télécoms, fait de la qualité des réseaux en France sa priorité.

Face aux maladresses et malfaçons lors du déploiement de la fibre, la présidente de l’Arcep tape du poing sur la table. Les plaintes s’accumulent de la part des opérateurs d’infrastructure mais aussi des élus locaux au sujet de problèmes majoritairement présents au niveau du raccordement final du client ou juste avant.

La faute notamment à un rythme de déploiement trop soutenu et à des pressions appliquées sur les sous-traitant ne pouvant pas échouer au raccordement. “Les échecs de raccordement sont très importants. Ils atteignent jusqu’à 40 % dans certaines communes, alors que les opérateurs annoncent qu’elles sont raccordables à 100 %”, expliquait en février dernier Ariel Turpin, délégué général de l’Avicca.

Si Laure de la Raudière salue le rythme de déploiement et incite les opérateurs à continuer sur leur lancée mais pas au détriment de toute qualité. Ce déploiement doit s’effectuer en “continuant d’assurer une qualité de service aux français”. Si “la machine industrielle du déploiement de la fibre tourne à plein régime“, Orange, Free, Bouygues et SFR doivent maintenant s’assurer que le travail soit fait correctement. La présidente de l’Arcep l’assume au micro de France Info, il s’agit bel et bien d’une pression dirigée vers les opérateurs.

Sébastien Soriano, l’ancien président de l’Arcep, et Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avaient déjà souligné la situation. Le premier n’avait pas hésité à parler de “travail de cochons” et le second d’un gâchis. Début décembre 2020, la filière fibre optique avait de son côté annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Et d’autres acteurs comme l’association 60 millions de consommateurs dénoncent “un grand bazar” dû à un objectif quantitatif imposé aux opérateurs, sans standard de qualité.

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L’Arcep lance la version complète de son outil pour tout savoir sur les débits des opérateurs et technologies disponibles chez vous

Après un premier lancement en avril 2020 d’une version bêta suivie d’une d’améliorations issues d’échanges avec les utilisateurs, le régulateur lance aujourd’hui la version complète de « Ma connexion internet ».

Très utile pour un grand nombre de Français, ce moteur de recherche de l’internet fixe rassemble sous forme de cartes toutes les informations sur les débits proposés par les opérateurs, pour l’ensemble des technologies de l’internet fixe  en France métropolitaine et en Outre-Mer. Son utilisation est simple comme bonjour, pour une adresse  donnée, l’outil affiche l’ensemble des opérateurs disponibles, le réseau filaire (fibre, câble, ou xDSL) ou hertzien (4G fixe, HD et THD radio, satellite) et donc les débits maximum pouvant être obtenus.

Illustration du communiqué du 8 avril 2021 sur Ma connexion internet

Le coeur de cible de “Ma connexion internet” est les particuliers ou entreprises souhaitant s’informer sur la connectivité à leur adresse. Mais cet outil s’adresse aussi aux décideurs publics via “l’accès à des statistiques de couverture agrégées à l’échelle de la commune, du département et de la région.”

Illustration du communiqué Ma connexion internet du 8 avril 2021

 

” Ce moteur de recherche s’inscrit dans la démarche de « régulation par la donnée » de l’Arcep : en renforçant l’information des consommateurs, des entrepreneurs et des pouvoirs publics avec l’objectif d’éclairer leurs choix, il se veut un véritable outil de régulation. En particulier, cet outil permettra aux collectivités d’établir des diagnostics précis et contribuer à la définition et l’actualisation de leur stratégie numérique”, explique ce matin la police des télécoms.

De nouvelles évolutions et la volonté “d’atteindre un rythme de mise à jour trimestriel d’ici la fin de l’année.”

Pour les utilisateurs de la version bêta, cette nouvelle mouture publiée aujourd’hui se distingue par  “des données plus complètes et plus facilement accessibles en open data avec l’ajout d’opérateurs locaux. Pour la première fois, l’ensemble des données d’éligibilité présentes sur « Ma connexion internet » sont disponibles en open data. Les données peuvent être téléchargées département par département.

Par ailleurs, le design a été amélioré notamment au niveau de la navigation sur la carte et la lisibilité des informations, y compris sur mobile. “L’utilisateur peut aussi dorénavant accéder aux cartes techniques de déploiement actuel et prévisionnel des réseaux fibre avec l’outil  Carte fibre “, précise l’Arcep.

Cette version intègre les données mises à jour au 3ème trimestre 2020. “L’Arcep a pour objectif de présenter des données plus récentes et d’atteindre un rythme de mise à jour trimestriel d’ici la fin de l’année.”

Des statistiques d’éligibilité au niveau du département

L’objectif à présent est d’améliorer l’outil :  “d’importants travaux sont menés par l’Arcep pour combiner au mieux les bases géographiques à sa disposition et constituer un référentiel de locaux et de bâtiments le plus complet possible sur l’ensemble du territoire. Le chantier demeure complexe et sort assez largement du périmètre des missions du régulateur”, note néanmoins l’Autorité.

Autre évolution, le régulateur va désormais également publier des statistiques d’éligibilité au très haut débit et au bon haut débit au niveau départemental. L’Arcep va ainsi publier dans les prochains jours pour chaque département français, les taux d’éligibilité des locaux pour chaque technologie et leur répartition selon la meilleure technologie. Une mise en forme de circonstance pour en tirer une information « clef en main » afin de répondre au mieux aux attentes des élus et des acteurs de l’aménagement numérique des territoires

Illustration du communiqué Ma connexion interent du 8 avril 2021
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Free lance ses offres fibre sur un nouveau RIP

Et un RIP de plus pour Free !

On n’arrête plus Free dans sa course effrénée pour déployer ses offres fibre sur tout le territoire. Outre l’arrivée sur Mégalis Bretagne, l’opérateur de Xavier Niel vient également d’arriver sur le RIP Var Très Haut Débit, ainsi qu’on peut le constater par exemple sur la commune de Gassin, où un Freenaute vient d’être relié à la fibre

La construction du réseau Fibre de Var, opéré par Orange, va s’étaler jusqu’en 2023 pour apporter la fibre à près de 320 000 logements, commerces et entreprises. Trois phases de déploiement ont été définies sur les 5 années de construction du réseau :

  • 150 000 logements en Avril 2021
  • 90 000 logements de Mai 2021 à Juillet 2022
  • 80 000 logements d’Aout 2022 à Octobre 2023

Merci à Sylvain

 

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Les offres fibre de Free commencent à être disponibles sur un nouveau réseau d’importance

Et un de plus, Free commence à déployer ses offres fibre sur un nouveau réseau d’initiative publique de grande ampleur, celui de Mégalis Bretagne.

Notre confrère Busyspider, rapporte que des premières Freebox sont à présent éligibles sur le RIP de Mégalis Bretagne, comme à Lesneven (29260) par exemple. Cela fait suite à l’annonce en décembre dernier d‘un accord signé entre Free et Mégalis Bretagne. Et il s’agit d’un très grand Réseau d’Initiative Publique puisque le projet Bretagne Très Haut Débit concerne 60% de la population et 90% du territoire breton.

Dans les prochaines années, Free commercialisera l’ensemble des prises Fibre qui seront déployées par le RIP soit 1,4 million de logements. Par ailleurs, Free propose déjà ses offres fibre en Zones Très Denses (ZTD) comme Rennes et en Zones Moyennement Denses privées (AMII).

 

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Free : quand la fibre optique de l’opérateur frappe directement à la porte des Français

Free communique d’une nouvelle manière pour annoncer la disponibilité locale de sa fibre optique. 

Free cravache pour proposer sa fibre optique à un maximum de Français, avec désormais plus de 20 millions de foyers éligibles à ses offres FFTH, et il compte bien s’assurer que ceux pouvant en bénéficier soient au courant.

Après le mobilier urbain, les sachets de pain, les taxis ou encore le camion itinérant, l’opérateur de Xavier tente en effet une autre approche, plus directe. En ouvrant leur porte le matin ou en revenant à la maison le soir, les abonnés potentiels pourront être informés de la disponibilité de la fibre Free et être invités à se rapprocher de l’opérateur pour s’inscrire. Ils trouveront en effet un prospectus glissé dans la porte où est donné un numéro de mobile, rappelé les principaux moyens de contact (1033, free.fr et boutiques) et mis en avant une fibre numéro un en débit descendant (au 1er semestre 2020, d’après le baromètre nPerf).


Le prospectus glissé dans toutes les portes d’un immeuble de 4 étages

Toujours dans le but d’informer ceux souhaitant passer à sa fibre optique, Free met désormais à jour quotidiennement sa carte d’éligibilité.

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