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Free met à jour sa carte officielle d’éligibilité à la fibre optique

Vous souhaitez tester votre éligibilité à la fibre optique et rester informé à chaque étape du raccordement ? Free met sa carte officielle à jour.

A l’heure où le déploiement de la fibre est à plein régime partout en France, l’appétit des foyers grimpe en parallèle. Pendant la crise sanitaire, les usages numériques s’accélèrent avec le télétravail ou encore l’e-commerce. Chez Free, de nombreux abonnés ADSL attendent la fibre optique de pied ferme. Pour les informer de l’avancée de leur raccordement, Free a lancé pour vous en mars dernier une carte interactive. Celle-ci a reçu hier une nouvelle mise à jour, présentant désormais des données actualisées au 13 janvier 2021. La fibre vous tend désormais peut-être les mains.

C’est donc l’occasion de connaître son éventuelle éligibilité si ce n’était pas le cas jusqu’à présent. Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de saisir son adresse postale, pour connaître l’avancement du déploiement FTTH dans votre zone d’habitation et votre domicile.

Si la fibre de Free n’est pas encore à votre porte, il vous sera alors proposé de suivre l’avancement des travaux, en saisissant vos coordonnées. Aujourd’hui plus de 18 millions de foyers sont éligibles à une offre fibre de l’opérateur.

Au coude à coude avec Orange en matière de recrutement sur ce segment, Free s’est félicité la semaine dernière d’avoir franchi le seuil des 20 millions de foyers français couverts. L”opérateur de Xavier Niel est désormais présent sur 83% des 24 millions de prises raccordables partout sur le territoire français. L’opérateur déploie en zone très dense et co-investit en zone AMII sur les réseaux d’Orange et SFR mais aussi sur les réseaux d’initiative publique.

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L’Etat débloque 420 millions d’euros pour la fibre dans les RIP

Les zones rurales bénéficient d’un nouveau coup de pouce de l’Etat pour le déploiement de la fibre. Au total, 12 réseaux d’initiatives publiques (RIP) sont concernés.

Pour la fibre pour tous en 2025, l’Etat met la main au portefeuille. Le gouvernement débloque ainsi une enveloppe de 450 millions d’euros supplémentaires, pour arriver à 100% des locaux fibrés, même dans les zones les plus rurales. Un soutien financier réalisé dans le cadre du cahier des charges du plan France très haut débit.

Le montant de cette enveloppe a été “ajusté pour coller à la réalité de chacun de ces besoins”, explique Matignon relayé par le Figaro. Sur les douzes RIP concernés, certains couvrent une région, d’autres un département. L’Auvergne et la Bretagne sont concernées, avec 123 millions d’euros débloqués pour le pays vert, afin de créer 267 000 prises fibres supplémentaires.

Le gouvernement annonce également une  deuxième enveloppe de 150 millions d’euros afin d’aller “jusqu’à l’abonné isolé”. Cette deuxième phase sera présentée en détail l’été prochain. Pour rappel, l’objectf de déploiement à l’échelle nationale annoncée par le gouvernement prévoit un accès à la fibre pour 100% des français d’ici à 2025. Un objectif qui, d’après le patron d’Orange, est irréalisable.

Source : Le Figaro

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L’Arcep met à jour sa carte qui permet de connaître son éligibilité à la fibre

La carte de l’Arcep de suivi de l’avancement des déploiements fibre vient d’être mise à jour, avec les données du 3ème trimestre 2020.

Dans un souci de transparence autour du déploiement de l’Internet très haut débit en France, l’Arcep a mis en ligne une carte interactive du déploiement de la fibre. Accessible au grand public à l’adresse cartefibre.arcep.fr, celle-ci permet de savoir si vous êtes éligibles ou non à l’Internet très haut débit. Après un léger retard, elle a profité vendredi dernier d’une mise à jour, grâce aux données recueillies en open data pour l’avant-dernier trimestre de l’année 2020. La prochaine mise à jour sera effectuée le 4 mars 2021 annonce l’Arcep.

Pas moins de 945.000 d’abonnements supplémentaires à la fibre optique ont été enregistrés en France au troisième trimestre 2020, portant leur nombre à 9,2 millions millions. En un an, près de 3 millions d’accès supplémentaires ont été activés. “Cette technologie représente désormais plus des deux tiers du nombre total d’accès à très haut débit”, révèle l’Arcep dans son nouvel observatoire. Fin septembre, 22,3 millions de locaux étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 33% en un an.

Cliquez sur la carte ci-dessous pour découvrir si vous êtes dans une zone éligible à la fibre ou qui prévoit de l’être

 

 

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Comparatif nPerf des connexions Internet fixes en 2020 : Orange arrive 1er au général, Free avec les meilleurs débits fibre

Selon le dernier baromètre annuel nPerf sur les connexions Internet fixes, même si Orange arrive numéro un, Free a proposé le meilleur débit descendant toutes technologies confondues en 2020. En parallèle, les Français ont vu les débits moyens progresser. Ils s’intéressent aussi davantage à la qualité de leur connexion.

L’outil de speedtest nPerf vient de publier son baromètre annuel des connexions fixes en France métropolitaine. Celui-ci s’appuie sur 12,2 millions de mesures réalisées par les utilisateurs entre les 1er janvier 2020 et 31 janvier 2020.

Il en ressort qu’Orange est numéro un sur le haut et très haut débit (ADSL, VDSL2, câble et fibre optique), mais que Free s’illustre également grâce à ses meilleurs descendants.

Orange numéro un, mais Free tire son épingle du jeu

Orange se hisse donc à la première place en offrant les meilleurs débits montants, avec une moyenne de 325,55 Mbit/s en FTTH et 105,04 Mbit/s toutes technologies confondues. En face, Free, Bouygues et SFR obtiennent respectivement 314,87, 291,23 et 288,83 Mbit/s en zone FTTH et 91,13, 84,43 et 62,74 Mbit/s au global.

L’opérateur historique affiche par ailleurs le meilleur temps de réponse, avec une moyenne de 9,35 millisecondes en FTTH et 25,23 millisecondes en général. Chez les concurrents, Free, SFR et Bouygues obtiennent 13,91, 13,51 et 11,48 millisecondes en FTTH, 27,80, 34,21 et 27,95 millisecondes toutes technologies confondues.

C’est en revanche Free qui mène face à ses rivaux concernant les débits descendants. “Free assène un véritable coup de massue à ses concurrents”, résume nPerf. L’opérateur de Xavier Niel obtient en effet une moyenne de 484,79 Mbit/s en FTTH et 141,99 Mbit/s au global. La moyenne s’établit à 419,35, 404,69 et 393,35 Mbit/s pour SFR, Orange et Bouygues en FTTH. Elle s’affiche à 119,18, 135,35 et 118,68 Mbit/s pour SFR, Orange et Bouygues toutes technologiques confondues.

Les débits progressent pour les Français

Le baromètre nPerf est également l’occasion de souligner une bonne nouvelle : la progression des débits pour les Français. Le débit descendant moyen mesuré affiche en effet une progression de 34 %, passant ainsi de 98 à 132 Mbit/s. Le débit montant moyen a également connu une nette amélioration, de 47 %, pour s’établir à 89 Mbit/s.

Les Français s’intéressent à la qualité de leur connexion

Les chiffres confirment enfin deux choses. Premièrement, les Français veulent une connexion performante pour pouvoir se communiquer, se divertir et télétravailler, en particulier dans un contexte de confinement. nPerf indique d’ailleurs avoir “enregistré plus de 2,2 millions (de tests) sur des lignes en fibre optique contre 1,2 million en 2019”. Deuxièmement, les utilisateurs veulent savoir à quoi s’en tenir concernant la qualité de leur connexion Internet. nPerf dit avoir “enregistré une hausse de 100 % du nombre de tests, preuve que jamais la qualité des connexions Internet n’a été aussi cruciale”. Sur l’année 2020, ce sont ainsi 12 208 713 tests effectués contre 8 625 730 en 2019. Cela représente une progression de 41 %.

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Fibre optique : les grandes étapes du déploiement expliquées en vidéo

Avant le raccordement d’un foyer à la fibre optique, il y a l’étude et le déploiement dans la zone. Une vidéo vous explique tout.

Quelles sont les étapes de déploiement de la fibre optique ? Au travers d’une vidéo d’environ 1 minute 30 secondes, Manche Numérique rappelle la partie étude en amont du raccordement, avec le relevé des boîtes aux lettres d’une zone, la signature de la convention administrative et l’étude des solutions de déploiement les plus adaptées au terrain (aérien ou souterrain). Arrivent ensuite l’ouverture commerciale, la souscription de l’abonnement auprès d’un opérateur et le raccordement du foyer. 

Tout cela prend évidemment du temps et explique le délai de disponibilité côté abonnés. Selon Manche Numérique, le temps entre l’étude et l’ouverture commerciale serait d’au moins 18 mois.

Pour aller plus loin, vous pouvez également voir les coulisses de la fabrication de la fibre optiqueles différentes couches qui composent la fibre optiquela propagation de la lumière dans la fibre optique et les différences entre AMII/AMEL/RIP.

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Free commence à proposer ses offres fibre sur un nouveau RIP

Les offres fibre de Free pointent le bout de leur nez sur un RIP de Covage.

C’est fait, de premières adresses Freebox sont éligibles sur le réseau de Dunkerque Grand Littoral Networks, filiale de Covage. Sans donner de date exacte, l’opérateur d’infrastructure appartenant désormais à SFR a annoncé en juillet dernier, une arrivée du FAI de Xavier Niel “d’ici l’automne”, il aura fallu attendre l’hiver. D’après des remontées d’abonnés et nos propres constatations, de premiers foyers peuvent dès à présent souscrire une offre fibre de Free dans les communes de Cappelle-la-Grande, Coudekerque-Branche, et Fort-Mardyck.

Une officialisation est donc à prévoir prochainement. DGL Networks est une société délégataire de la communauté urbaine de Dunkerque dans le Nord en charge de la construction et de l’exploitation du réseau de télécommunications très haut débit déployé sur son territoire, dans le cadre d’une concession de 22 ans. 

 Ce RIP fait partie de l’accord signé en 2019 entre Free et Covage permettant à l’opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par l’opérateur d’infrastructure parmi lesquels le Calvados, l’Hérault, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Somme et les réseaux initiés par les agglomérations de Dunkerque, Sénart, Paris-Saclay, Métropole Européenne de Lille, Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises Fibre d’ici 2023.

 

 

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Fibre : Free gagne une bataille, SFR sommé de revoir ses tarifs en zone AMII

 

L’Arcep a tranché, SFR doit revoir les conditions dans lesquelles Free accède à son réseau en zone AMII en ajustant notamment ses prix.

Nouveau coup de bâton. Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a a remporté la bataille en novembre dernier en obtenant un retour aux anciens tarifs.

SFR doit réviser ses tarifs

De son côté, Free s’est également attaqué aux tarifs appliqués par SFR FTTH en zone AMII. Et sans surprise, l’Arcep tranche aussi en sa faveur. Plus concrètement, l’opérateur de Xavier Niel a saisi la formation compétente du régulateur en juillet 2020 “en lui demandant de trancher un différend l’opposant à SFR à propos des conditions dans lesquelles il accède aux réseaux FTTH de ce dernier en zones moins denses d’initiative privée”, révèle aujourd’hui l’Arcep.

Première décision, l’Autorité impose à SFR d’ajuster ses tarifs en zone AMII au niveau demandé par Free, “c’est à dire, un tarif de cofinancement ab initio par ligne ne dépassant pas 513,6 € et une redevance mensuelle par ligne ne dépassant 5,12 € pour un cofinancement à hauteur de 20 %.”

“Free a étayé ses demandes de révision des tarifs sur la partie AMII de la zone SFMD du contrat de SFR FTTH par des modélisations des coûts et de la formation des tarifs de ce dernier, reprenant pour cela en les adaptant des modèles déjà publiés par l’Autorité. SFR FTTH n’a de son côté pas produit d’éléments spécifiques permettant d’appréhender ses coûts”, explique le régulateur.

L’opérateur de Xavier Niel obtient également  en zone AMII la mise en place par SFR “d’un mécanisme visant à ce qu’au-delà d’un seuil à définir par le contrat, l’évolution tarifaire envisagée fasse l’objet d’un avenant négocié de bonne foi entre les parties”.

Une dernière décision concerne le maintien des droits d’usage accordés à Free par SFR FTTH en contrepartie de son cofinancement en cas de transfert du réseau ou de changement capitalistique de Free, ainsi qu’une indemnisation en cas de perte des droits d’usage. A cette demande de l’opérateur de Xavier Niel, l’Arcep répond favorablement en  imposant  à SFR de “proposer à Free un projet de contrat modifié”, allant dans ce sens.

 

 

 

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Fibre : Free révèle pourquoi ça coince avec certains RIP, l’opérateur voit une issue positive avec SFR

Dans sa stratégie de lancer ses offres fibre sur tous les RIP, Free doit parfois  mener des négociations intenses pour arrivée à ses fins. De quoi faire jaser plusieurs collectivités dénonçant une forme de chantage. Dans le même temps, l’opérateur de Xavier Niel juge les conditions d’accès aux réseaux fibre de SFR inacceptables mais se montre confiant quant à un dénouement prochain.

Envoyer un signal fort aux autres réseaux d’initiative publique avec qui il n’a pas encore signé.  Le 17 décembre dernier Free a annoncé un protocole d’accord et le lancement de ses offres fibre lors du second trimestre 2021 sur le RIP Mégalis Bretagne, l’un des plus grands de France avec 1,4 million de prises à terme. “C’est un message important vis-à-vis du grand public mais aussi des autres réseaux d’initiative publique puisque nous entrons dans une relation de confiance et de longue durée”, a confié Maxime Lombardini,  vice-président de la maison-mère de Free à Degrouptest. En effet, à travers cet accord de co-investissement, Mégalis Bretagne et Free prévoient s’assurer  la qualité du réseau pendant les quarante prochaines années”. 

Free veut signer des contrats de co-investissement sur 40 ans, mais cela ne plaît pas à tout le monde

Les négociations sur cette durée rallongée ont pris du temps avant d’aboutir, concède par ailleurs l’opérateur. Maxime Lombardini l’explique, “les fins de négociation sont un peu difficiles” avec les collectivités “qui ne veulent pas de durée de droits qui vont au-delà de 20 ans” et qui se montrent “quelque peu hostiles au co-investissement”.

C’est notamment le cas d’un département en Occitanie. En janvier dernier, le ton est d’ailleurs monté lors de l’atelier des « territoires connectés » organisé par l’Arcep, la présidente du Conseil Départemental de l’Ariège adhérent de l’Avicca a dénoncé « une forme de complaisance du régulateur avec les opérateurs » au sujet des tarifs qui leur sont proposés pour venir sur les réseaux en fibre optique portés par les collectivités. Selon elle, des opérateurs pousseraient à changer les règles du jeu, fragilisant ainsi les équilibres financiers. Par exemple, au lieu de verser leur part sur 20 ans, ils voudraient payer le même tarif sur 40 voire 60 ans.

A ce “ce modèle de court terme, de location qui leur donne l’impression de maîtriser la chose”, Free répond préférer quant à lui le co-investissement.

Le conflit avec SFR devrait se régler 

Désireux de lancer ses offres fibre sur tous les réseaux d’initiative publique même à faible part de marché, Free estime faire face aujourd’hui à plusieurs points de blocage et l’a fait savoir le mois dernier lors d’une audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale. Le vice-président d’Iliad s’est alors plaint de “difficultés contractuelles pour aboutir” en visant notamment SFR. L’opérateur a d’ailleurs saisi l’Arcep sur les conditions d’accès aux RIP de la filiale d’Altice, qu’il juge “inacceptables”.

Les zones AMII de l’opérateur au carré rouge avec qui Free a signé un accord de co-investissement en mars 2019, posent aussi problème. “Soit SFR nous propose un contrat conforme à celui issu du règlement de différend avec Bouygues, soit nous saisissons à notre tour l’Arcep sur la même question, et il n’y aura aucune incertitude sur le résultat“, prévient Maxime Lombardini dans les lignes de nos confrères.

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense. Après avoir saisi la police des télécoms, Bouygues Telecom a obtenu gain de cause. Place désormais à un retour aux anciens tarifs.

Pour sa part, l’opérateur de Xavier Niel se montre aujourd’hui confiant, “tout cela finira par se régler, il ne peut pas en être autrement.” Et cela pour deux raisons, de l’argent public circule dans les RIP pendant que dans les zones AMII d’Orange et SFR, les deux opérateurs sont ” des monopoles locaux”, ils ne peuvent pas “devenir des rentes, où les prix sont augmentés de façon unilatérale”.

 

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Raccordements fibre optique : l’Arcep lance une consultation publique pour mettre en lumière les problèmes rencontrés sur le terrain

À l’heure où la technologie est déployée à tour de bras, l’Arcep se penche sur la fibre optique. Le gendarme des télécoms interroge en effet les acteurs du secteur sur les problématiques rencontrées, incluant notamment la qualité des travaux réalisés. Il s’agit de pérenniser l’énorme chantier dans lequel s’est lancé le pays.

Les dents ont récemment grincé du côté du gouvernement, mais également du côté du régulateur. En cause : le travail bâclé de certains sous-traitants du secteur de la fibre optique. Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, déplorait un gâchis au regard du travail accompli. Sébastien Soriano, président de l’Arcep, n’avait quant à lui pas mâché ses mots en parlant de “travail de cochons”. Bref, pas question à leurs yeux de déployer à tour de bras en oubliant l’aspect qualité.

Mettre en lumière les problématiques

En milieu de semaine dernière, l’Arcep a lancé une consultation publique pour laquelle les réponses sont attendues jusqu’au 4 mars 2021 à 18h00. L’objectif affiché : mettre en lumière les “problématiques relatives à la réalisation des raccordements finals”. La qualité du travail est évidemment abordée.

La consultation porte ainsi sur cinq grandes thématiques liées aux raccordements finals :
– La qualité de réalisation des raccordements finals
– Les conditions économiques et financières de la réalisation des raccordements finals dits “standards” en zone d’initiative privée
– Les raccordements “hors cas standards”, c’estàdire ceux aujourd’hui délaissés par les acteurs et qui donnent lieu à un “échec raccordement” sans suite
– Les pratiques de tarification mises en oeuvre par les opérateurs
– La tarification des raccordements en zone d’initiative publique, qui n’est pas nécessaire fondée sur ses coûts de réalisation, mais vise au premier chef à reproduire les conditions économiques de la zone d’initiative privée

L’autorité administrative précise qu’elle sera transparente et publiera ainsi “l’intégralité des réponses qui lui auront été transmises, à l’exclusion des parties couvertes par le secret des affaires”.  Les contributions contenant de tels éléments devront ainsi faire l’objet de deux versions, “une version publiable” et “une version confidentielle”

Un livre blanc pour les acteurs de la filière

En début de mois, la filière fibre optique a annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Celui-ci sera disponible dans des versions papier et PDF, mais existera aussi dans une version numérique interactive attendue début 2021.

Présentée lors de l’événement annuel d’Objectif Fibre, organisé le 8 décembre en présence de près de 350 participants issus de la filière, du gendarme des télécoms et de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, cette sorte de bible du technicien fibre optique distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

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Free signe un accord et annonce l’arrivée prochaine de ses offres fibre sur un nouveau réseau d’envergure

Free rejoint le réseau public breton en tant qu’opérateur commercial. Le FAI lancera ses offres fibre dès début 2021.

Après Orange, Bouygues Telecom, et SFR, c’est au tour de Free de pouvoir annoncer sa venue sur le RIP de Mégalis Bretagne. L’opérateur de Xavier Niel signe aujourd’hui un protocole d’accord officialisant son arrivée, en tant qu’opérateur commercial sur ce réseau breton de fibre optique.

Ainsi, dans les zones concernées par ce RIP soit 60% de la population et 90% du territoire breton, les foyers et entreprises raccordables pourront prochainement souscrire à une offre auprès de Free. L’ouverture commerciale sera effective en 2021.

Ce projet Bretagne Très Haut Débit a pour objectif de déployer la fibre optique à 1,4 million de foyers, entreprises et sites publics. “La Région et des collectivités ont confié la maîtrise d’ouvrage du projet à Mégalis Bretagne pour la construction du réseau public régional en fibre optique, et à THD Bretagne, filiale d’Orange, l’exploitation et la commercialisation du réseau”, explique Free.

A travers cet accord, Mégalis Bretagne et Free confirment par ailleurs leur volonté d’être “des partenaires pour assurer la qualité du réseau pendant les quarante prochaines années”. 

Sur le terrain, les travaux ont dores et déjà commencé, Free est en train d’équiper tous les NRO. En attendant, l’opérateur invite les abonnés et prospects à suivre l’état d’avancement de ce déploiement directement sur son site internet en remplissant le formulaire d’intérêt en ligne. A noter que les offre fibre de Free sont déjà présentes en Zones Très Denses (ZTD) comme Rennes et en Zones Moyennement Denses privées (AMII).

 

 

 

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