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Abonnés fibre : la France fonce vers le titre de championne d’Europe

La filière du très haut débit en France cravache pour apporter la fibre optique sur l’ensemble du territoire. Un énorme chantier permettant à la France de donner l’exemple et de rayonner à l’échelle du continent.

Tout travail finit par porter ses fruits. Avec le Plan France Très Haut Débit adopté en 2013, la France s’est donné pour objectif de couvrir l’intégralité du territoire en très haut débit, dans un premier temps avec un mix technologique (80 % de fibre d’ici 2022) et dans un second temps avec la fibre optique (100 % de fibre optique à l’horizon 2025). Il s’agit d’en faire un service universel au même titre que l’eau ou l’électricité.

Selon les derniers chiffres de l’Arcep publiés la semaine dernière, le gendarme des télécoms en France, on dénombre 22,3 millions de prises raccordables, soit plus de 1,4 million de locaux supplémentaires en l’espace d’un trimestre et près de 3,9 millions de plus depuis le début de l’année. 18 millions de celles-ci sont d’ailleurs éligibles aux offres FTTH de Free, d’après la dernière carte d’éligibilité mise en ligne par l’opérateur de Xavier Niel.

Ajoutée au fait que la France fait partie des premiers pays à miser à fond sur la fibre optique, une telle vitesse de croisière en matière de déploiement permet à la France de se présenter comme l’une des championnes de la fibre optique. Selon une étude réalisée sur 39 pays par le Think Tank iDate, en 2026, elle pourrait revendiquer un taux de pénétration de la fibre de 92 % et ainsi prétendre à la première marche du podium européen. “Cette technologie représente désormais plus des deux tiers du nombre total d’accès à très haut débit”, révélait le dernier observatoire de l’Arcep.

Oui, mais…

Trois aspects toutefois à prendre en compte. Tout d’abord, l’installation des dernières prises s’annonce plus compliquée, car celles-ci se trouvent dans les zones moins denses et donc moins rentables pour les opérateurs. D’où les financements plus difficiles à mettre en place.

Ensuite, fibrer n’est pas tout. Il faut s’assurer que le travail soit bien fait, que le réseau soit de bonne qualité. Ce qui ne semble pas être toujours le cas, comme en attestent les récentes critiques de l’Arcep et du gouvernement autour du travail de certains sous-traitants. D’ailleurs, le gouvernement compte lancer prochainement un audit pour s’assurer de la qualité des réseaux déployés.

Enfin, il faudra que les utilisateurs l’adoptent. Fin septembre, ils étaient 9,2 millions à être raccordés en fibre optique, soit 945 000 de plus par rapport au second  trimestre 2020. Les opérateurs devront donc les inciter à migrer de l’ADSL vers la fibre optique, avec en filigrane l’extinction du réseau cuivre prévue d’ici 2030. Nul doute que la nécessité d’une bonne connexion à Internet, mise en exergue au cours des derniers mois par le confinement, se présente comme un bon argument.

Source : Les Echos

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L’Arcep détaille sa décision d’annuler la hausse des tarifs d’accès au réseau fibre d’SFR en zones moins denses

L’Arcep a récemment sorti son bâton de gendarme dans un différend opposant Bouygues Telecom et SFR. Ayant tranché en faveur de l’opérateur de Martin Bouygues, l’autorité administrative apporte des précisions.

“Quelques centimes”, mais des centimes de trop pour l’Arcep. “Ni justifiées, ni raisonnables”, avait en effet indiqué le gendarme des télécoms, alors sollicité par Bouygues Telecom concernant les augmentations du prix d’accès au réseau fibre de SFR appliquées depuis le 1er février 2020 par l’opérateur au carré rouge dans les zones moyennement denses. Le prix de location d’une ligne à l’unité avait par exemple grimpé de 16,40 à 16,73 euros par mois, soit une augmentation de 2 %.

Courant novembre, après étude de la saisine, l’Arcep avait alors exigé un retour aux anciens tarifs de gros pour accéder au réseau fibre de SFR FTTH. Pas question, à ses yeux, de laisser “un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé”. Le régulateur détaille sa décision.

Un retour aux anciens tarifs

Ainsi, SFR FTTH doit, dans un délai d’un mois après avoir été notifié de la décision, avoir proposé à Bouygues Telecom un avenant au contrat pour l’accès à ses lignes FTTH qui établit un retour aux tarifs en vigueur avant le 1er février 2020, à savoir :

– le  tarif  du  récurrent  de  cofinancement  dans  un  intervalle  de  5,32  à  4,83  euros  par mois par ligne activée, dégressif en fonction du taux de cofinancement
– le tarif du non récurrent  de  cofinancement  de  510 euros par ligne, sans  préjudice d’une éventuelle application dès 2020 du mécanisme d’indexation prévu au contrat d’accès

D’après l’Arcep, le tarif de location fixé ne doit pas excéder 13,20 € HT par mois par ligne, là encore sans préjudice d’une éventuelle application dès 2020 du mécanisme d’indexation prévu au contrat d’accès

Une application rétroactive

Par ailleurs, SFR FTTH devra appliquer de manière rétroactive la grille tarifaire modifiée, à partir du 1er février concernant les tarifs de cofinancement et du 3 janvier 2020 s’agissant du tarif de location.

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Négociations difficiles entre Free et un RIP

Attendu de pied ferme sur le réseau d’initiative publique d’Essonne Numérique, Free apparaît plus dur en affaires qu’Orange, Bouygues Telecom et SFR.

Tous connectés en 2021 grâce au déploiement d’une architecture fibre neutre et libre d’accès à tous les opérateurs, sans exclusivité, tel est l’objectif du Syndicat Mixte Ouvert Essonne Numérique. Dans ce département situé région Île-de-France,  l’opérateur infrastructure Covage est en charge de l’exploitation technique et commerciale du réseau sur 124 communes du territoire. Au total, 116 000 prises seront déployées à terme. Sur le premier jalon, la commercialisation a été lancée avec succès, le premier bilan fait état de “4 715 commandes sur 28 000 foyers éligibles soit un taux de pénétration de 16,6%.”

Il faut dire que de nombreux opérateurs commerciaux sont d’ores et déjà présents sur ce réseau d’initiative publique comme par exemple Orange et Sosh, Bouygues Telecom, K-Net, Vitis, Ozone, Ariane, Comcable et Coriolis.

“Les tarifs et offres présentés aux opérateurs sont classiques et communs à de nombreux autres réseaux”, explique Essonne Numérique. Pour autant, les négociations n’ont pas encore abouti avec Free. Selon le Syndicat Mixte Essonne Numérique, “Free souhaite des dispositions différentes des autres opérateurs sur les tarifs et offres présentés. Nous souhaitons l’arrivée rapide de cet opérateur car c’est un acteur majeur de la commercialisation d’offres THD”. L’opérateur de Xavier Niel ne devrait ainsi pas débarquer sur ce réseau avant mi-2021.

Pour sa part, SFR installe ses équipements dans les NRO et les SRO du réseau fibre d’Essonne Numérique, “cependant l’opérateur n’a pas communiqué officiellement de date d’ouverture commerciale.”

Les RIP en coulisses

Récemment, Free a fait part devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale de plusieurs points de blocage dans les réseaux d’initiative publique. Selon lui, la principale problématique sur le déploiement de la fibre dans ces zones rurales, “c’est le fait que les RIP sont chacun des prototypes à la fois contractuel, économique et opérationnel”, a expliqué Maxime Lombardini, vice président d’Iliad. Une unification du cadre autour de ces trois points, serait à ses dires bénéfique pour tout le monde.

Pour l’heure, l’opérateur a lancé ses offres sur près de 30 RIP et se revendique aujourd’hui comme “l’opérateur français le plus présent sur ces réseaux après Orange”. 

Mais reste un sujet essentiel pour plusieurs collectivités, les conditions de tarification des prises commercialisées par les RIP inquiètent. Selon certaines, des opérateurs pousseraient à changer les règles du jeu, fragilisant ainsi les équilibres financiers. Par exemple, au lieu de verser leur part sur 20 ans, ils voudraient payer le même tarif sur 40 voire 60 ans. En janvier dernier, le ton est d’ailleurs monté lors de l’atelier des « territoires connectés » organisé par l’Arcep,  la présidente du Conseil Départemental de l’Ariège, adhérent de l’Avicca a dénoncé « une forme de complaisance du régulateur avec les opérateurs » au sujet des tarifs qui leur sont proposés pour venir sur les réseaux en fibre optique portés par les collectivités. Dans l’Essonne, les dispositions voulues par Free n’ont pas été révélées pour le moment.

 

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Rachat de Covage : Altice obtient le feu vert de Bruxelles avec la cession de 25 réseaux

Altice et sa filiale SFR FTTH ont finalement obtenu le feu vert européen pour le rachat de Covage. 25 réseaux du quatrième opérateur d’infrastructures devront toutefois être cédés pour garantir la concurrence sur le marché professionnel.

L’avis de la Commission européenne était attendu de pied ferme par Altice. En fin de semaine dernière, Bruxelles a ainsi dit oui au groupe de Patrick Drahi, mais aussi à Omers et Allianz (autres actionnaires de SFR FTTH), pour le rachat de Covage, quatrième opérateur d’infrastructures en France.

Un feu vert avec des conditions

Comme prévu, cette acquisition à 1 milliard d’euros ne se fera pas sans condition. “Nous avons donc approuvé l’acquisition de Covage grâce à des cessions globales pour faire en sorte que la concurrence reste au bénéfice des clients locaux et internationaux et des consommateurs en France”, a en effet indiqué Margrethe Vestager, Commissaire européen en charge de la concurrence. Deux engagements ont été proposés par SFR FTTH et validés par Bruxelles, pour qui les deux remèdes répondent à ses inquiétudes en matière de concurrence :

– La cession à un acheteur approprié de 25 filiales et d’actifs correspondant à l’activité de boucle locale de fibre de Covage sur le territoire de 30 établissements publics. Ces filiales et actifs sont constitués de réseaux FTTO (dont plusieurs réseaux mixtes FTTO et FTTH) et représentent au total environ 95% de l’activité FTTO de Covage.

– L’offre d’un contrat de service transitoire, comprenant l’accès à tous les actifs et services nécessaires à l’exploitation concurrentielle de l’activité cédée pendant une durée permettant à SFR FTTH de devenir totalement indépendante.

Un deal gagnant-gagnant

Un type de deal que l’on savait sérieusement envisagé par Altice, afin de sécuriser l’acquisition de Covage. Selon un document du cabinet-conseil de SFR que Les Echos avait pu consulter, Altice proposait “de vendre l’activité de Covage sur 30 réseaux pour les entreprises construits par des villes, mais exploités par Covage, ou inversement”. Toujours d’après le quotidien, le groupe s’engageait aussi à vendre la participation de Covage dans 15 des 43 réseaux dédiés aux professionnels, mais également dans 10 sur 19 réseaux accueillant à la fois particuliers et professionnels.

La manoeuvre consistant à lâcher du lest sur le marché professionnel s’annonce rentable au final pour Altice puisqu’elle permet de générer une plus-value, car concernant un marché de la fibre optique où les prises disponibles se font de plus en plus rares au fur et à mesure du fibrage du pays. Quant à l’acquisition, elle est synonyme de nouveaux revenus locatifs et de nouveaux clients. “L’enquête de la Commission a révélé que l’opération, telle qu’elle avait été initialement notifiée, aurait soulevé de graves problèmes de concurrence”, souligne en effet la Commission européenne, sous-entendant qu’il fallait lâcher du lest.

Une acquisition retardée sur fond de crainte de monopole

Altice espérait avoir bouclé l’opération au premier semestre 2020, mais une enquête de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne a été ouverte au sujet des répercussions sur le marché de la fibre entreprise, retardant ainsi le processus. Un volet concurrentiel loin d’être anodin sachant que les réseaux de Covage accueille quelque 200 opérateurs de détails. Le noeud du problème était la situation de position dominante dans laquelle se retrouverait SFR pour le déploiement de la fibre dans les zones peu denses (18 % du secteur pour SFR et 16 % pour Covage).

Une position dominante laissant craindre un marché moins accessible aux petits opérateurs télécoms proposant des offres fibre optique entreprise, alors que celui-ci est déjà dominé par Orange et SFR. Un marché professionnel rentable, avec des professionnels payant plus cher et changeant moins souvent de prestataires. Les opérateurs s’interrogeaient sur des complications pour l’accès aux infrastructures de Covage. D’autant plus que les tarifs de gros de SFR ne sont pas régulés comme avec Orange. Ils ont d’ailleurs augmenté de 2 à 9 % en début d’année. SFR se retrouvant sur les deux tableaux, une porosité entre les deux filiales, avec une branche déploiement poussant vers la division commerciale, faisait également partie des craintes.

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Fibre : friture sur le raccordement final, “nous sommes en train de gâcher” tout le travail accompli s’énerve l’Etat

Le travail bâclé de certains sous-traitants du secteur de la fibre optique donne aussi de l’urticaire au gouvernement, à tel point que ce dernier compte s’en mêler.

Trop, c’est trop. Sébastien Soriano, le patron de l’Arcep, n’avait pas mâché ses mots concernant les “plats de nouilles”, ces branchements “sauvages” au niveau des armoires de raccordement, dénonçant des sous-traitants travaillant “comme des cochons” et invitant les opérateurs à être plus attentifs. Et il n’est pas le seul à afficher son agacement face à la situation.

Même son de cloche en effet du côté du gouvernement. Lors d’un colloque organisé par l’Avicca, Cédric O a lui aussi pointé du doigt ce problème au niveau de la sous-traitance. Son regard se tourne vers le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial) qui consiste à laisser la partie finale du raccordement à l’opérateur commercial, et par extension à ses sous-traitants. Tout ne fonctionne pas parfaitement de ce côte-là. “Nous sommes en train de gâcher en partie ce que nous avons eu tant de mal à faire”, a ainsi déploré le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électronique.

Quand le gouvernement s’en mêle

Avec toujours pour objectif en tête le 100 % fibre en 2025, mais pas au détriment d’un réseau de qualité, surtout dans le cas d’un financement avec des fonds publics, Cédric O menace d’ailleurs de passer à l’étape suivante. “Soit on règle cela de manière intelligente entre gens de bonne volonté, soit l’État va devoir prendre des décisions un peu plus compliquées qui risquent de créer un peu de désagrément”, a-t-il lâché. D’ailleurs, le gouvernement compte lancer prochainement un audit pour s’assurer de la qualité des réseaux déployés. Chapeautée par le secrétariat d’État en charge de la Transition numérique et aux Communications électroniques et confiée à Benoît Loutrel, ancien directeur général de l’Arcep, la mission de surveillance concernerait d’ailleurs les RIP (Réseaux d’Initiative Publique), financés sur des fonds publics. L’idée serait en effet de laisser aux opérateurs le soin de s’assurer de la qualité des réseaux qu’ils financent.

Source : Contexte

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Free propose des évolutions “sans aucun coût pour le contribuable” dont pourraient profiter rapidement tous les Français

 

Allonger la durée de vie des smartphones avec l’interdiction de la subvention, accélérer la bascule vers la fibre et améliorer en un claquement de doigt la couverture mobile en zone grise, autant d’évolutions aujourd’hui nécessaires aux yeux du fondateur de Free.

A l’heure où le grand chantier de la fibre mais aussi de la généralisation de la 4G bat son plein, les opérateurs se penchent aussi de plus en plus sur la transition écologique. Dans ce cycle d’investissement fort pour les telcos, Free milite pour plus d’efficience en vue d’améliorer la perception des abonnés des opérateurs.

Le 17 novembre dernier, Xavier Niel, fondateur d’Iliad, a notamment indiqué devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, que  “des évolutions sans aucun coût pour le contribuable permettraient des gains d’efficacité rapide.”

 

Stop aux nouveaux accès ADSL dans les zones totalement fibrées 

 

Parmi elles, l’arrêt de la commercialisation des nouveaux accès cuivre, dans les zones fibrées par les opérateurs et cela “pour remplir plus vite les réseaux fibre et éviter une impasse économique”, explique le président de Free.  L’opérateur a proposé de fermer la commercialisation courant 2021 d’au moins 8 à 10 millions de lignes cuivre correspondant aux adresses où les quatre opérateurs sont présents en fibre depuis plus d’un an. 

 

Une mutualisation totale en zone grise pour améliorer rapidement la couverture mobile

 

Autre évolution mise en exergue par l’opérateur, la mutualisation en zone grise sans construire de nouveaux sites, “la couverture s’améliorerait drastiquement pour tous les Français”, dixit Xavier Niel.

Dans le cadre du New Deal, les opérateurs partagent de nombreux sites de manière passive (sites multi-opérateurs) mais Free souhaite ainsi aller plus loin dans les zones grises ( 1 ou 2 opérateurs présents) pour améliorer la perception des consommateurs sur la qualité du réseau. La proposition de Free est “d’allumer les fréquences des opérateurs sur les sites existants dans ces zones” afin de régler le problème de couverture très rapidement, et ce au lieu de “déployer des centaines de sites les uns à côté des autres”. 

 

Mettre fin au subventionnement de mobiles 

 

Un autre sujet tient à coeur de Free, l’interdiction des offres de subventionnement de smartphones qu’il juge “opaques mais aussi nuisible pour la planète et le commerce extérieur puisque ça pousse à changer de mobile plus souvent”.

Xavier Niel n’en démord pas,  “Il faut y mettre fin ou à minima forcer la transparence en distinguant le prix du terminal et le prix du service. Les consommateurs, la balance commercial et la balance commercial en profiteront “.

L’objectif pour le fondateur de Free est claire, à savoir  “allonger la durée de vie et d’utilisation des smartphones”, lesquels représentent aujourd’hui 70% de l’impact environnemental du numérique. Il faut selon lui travailler davantage sur le soutien de la filière du reconditionné.

Par ailleurs, “il est nécessaire d’éviter aux abonnés de payer un abonnement coûteux alors que leur mobile a été complètement remboursé”, enchérit le milliardaire. Sur le marché de la subvention, Free a gagné d’ailleurs une bataille devant la cours de cassation après plusieurs année de combat, puis en appel face à SFR. “Il semblerait que cela soit illégal mais cela n’empêche pas d’autres opérateurs de continuer de mettre ce sytème en oeuvre”, n’a pas manqué enfin de souligné le magnat des télécoms. Chez Free, un abonné conserverait son smartphone 4 ou 5 ans.

 

 

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Adoption de la fibre optique : Infranum pointe du doigt un frein très embêtant

La tenue des assemblées générales de copropriété se retrouve perturbée par la situation sanitaire. Infranum, ex-FIRIP, avertit de possibles répercussions sur la mise à disposition de la fibre optique.

Très attentif à tout ce qui pourrait ralentir le déploiement de la fibre optique et ainsi empêcher d’atteindre l’objectif du 100 % fibre à l’horizon 2025 voulu par le gouvernement, la fédération des industriels de la fibre et du numérique tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Il n’est pas question de financement cette fois-ci. “En raison de la crise sanitaire, ces dernières ne se tiennent pas et freinent en conséquence la mise à disposition de la fibre”, déplore en effet la filière du très haut débit, en parlant des assemblées générales de copropriété. 

Des règles de fonctionnement assouplies durant la crise sanitaire

En cause, les perturbations sur le bon déroulement de celles-ci du fait du confinement de la population. Ne pouvant se dérouler en présentiel, elles se retrouvent remplacées par du vote à distance, ce qui ne facilite évidemment pas les choses. Ces dernières  peuvent d’ailleurs se dérouler jusqu’au 31 janvier 2021. L’assouplissement de fonctionnement avait été permis par ordonnance le 25 mars lors du premier confinement, et se retrouve de nouveau d’actualité, avec le second confinement.

“Pour toute assemblée convoquée entre le 29 octobre 2020 et le 4 décembre 2020, le syndic pourra informer à tout moment les copropriétaires qu’ils prendront leurs décisions par le moyen exclusif du vote par correspondance et qu’ils bénéficient à cette fin d’un nouveau délai pour lui transmettre leurs formulaires de vote”, indique par ailleurs la nouvelle ordonnance parue le 19 novembre au Journal officiel. “L’ordonnance du 25 mars prévoyait un délai incompressible de 15 jours”, rappelle le site Batiactu.

Sans assouplissement, le vote en assemblée ralentit déjà les opérateurs

En rallongeant les délais au niveau des assemblées générales, ces assouplissements freinent davantage les opérateurs dans le déploiement de la fibre. Ceux-ci ne peuvent en effet intervenir au niveau de l’immeuble sans avoir obtenu au préalable l’accord du syndic de co-propriété, et donc avant un vote en assemblée générale de co-propriétaires. Cette étape est d’ailleurs, selon Orange, l’un des deux raisons pour lesquels le raccordement à la fibre optique peut prendre du temps.

Source : Batiactu

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Free annonce le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

Pas de moins de 5 600 logements sont désormais éligibles aux offres fibre de Free. Le FAI débarque officiellement sur le RIP d’Octogone Fibre en Occitanie après celui de Gers Numérique.

Plus vite que prévu, Free annonce ce matin l’arrivée de ses offres fibre pour les habitants du Tarn et Garonne  desservis par le réseau d’initiative publique Octogone Fibre d’Altitude, dont l’objectif est de couvrir le département par un réseau 100% fibre optique d’ici 2022, soit 103 400 lignes FTTH sur 191 communes.

L’opérateur de Xavier Niel propose désormais ses  abonnements Freebox fibre à 5 600 logements répartis sur les communes de Labastide Saint-Pierre, Montech, Finhan, Nohic, Escatalens, Castelsarrasin, Campsas, Varennes, La Ville Dieu du Temple, Villebrumier, Orgueil, Monbequi. D’ici trois mois, “l’offre Fibre de Free couvrira les communes de Valence et Moissac”, annonce l’opérateur, déjà accessible auprès de 35 000 logements autour de Montauban en zone AMII.

 

Objectif RIP pour Free

 

Free est aujourd’hui officiellement présent sur une trentaine de réseaux d’initiative publique, notamment dans les Hauts-de-France (THD/59/62), en Moselle (Resoptic), Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise (Debitex), en Alsace (Rosace), dans la Sarthe, la Manche, le Vaucluse, en Auvergne, dans le Berry, le Doubs, la Loire, la Vendée, l’Aisne, les Pyrénées-Orientales (THD 66), la Mayenne, mais aussi dans l’agglomération de Vannes (Rev@) dans le Grand-Est (Losange), dans la Somme mais aussi dans l’Orne, dans la Charente Maritime et  le Gers. De premiers foyers sont également éligibles dans les Alpes-Maritimes sur le RIP 06-THD, ou encore sur celui de Haute-Saône Numérique . En l’attente toutefois d’une officialisation de Free.

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Xavier Niel : “il faut organiser un plan d’arrêt rapide de la commercialisation de l’ADSL dans les zones totalement fibrées”

La transition vers la fibre doit s’accélérer en France selon Free. Son fondateur prône un arrêt rapide de la commercialisation des accès cuivre dans les zones fibrées. Financer deux réseaux, ce n’est pas viable économiquement.

A l’heure où Orange prévoit de démanteler son vétuste réseau cuivre en France d’ici 2030 dans l’optique d’une bascule nationale vers la fibre, Free n’en démord pas, “il faut remplir plus vite les réseaux fibre avec plus d’abonnés”, a lancé Xavier Niel mardi soir au cours d’une audition devant la Commission des affaires économiques.

Alors que la hausse du prix du dégroupage sur la période 2021-2023 se précise pour Free, SFR et Bouygues, le magnat des télécoms a tenu à faire passer un message, le secteur n’est clairement d’après lui pas assez riche pour maintenir en exploitation deux boucles locales cuivre et optique partiellement concurrentes, de nombreux actifs réseaux ont d’ailleurs déjà été vendus par les opérateurs alternatifs. ” iI faut être conscient que collectivement, opérateurs, collectivités et l’Etat, nous ne pouvons pas offrir l’entretien et le financement de 2 réseaux concurrents à savoir le cuivre et la fibre, cela n’a pas de sens”, prévient Xavier Niel.

A ses yeux, il est nécessaire aujourd’hui “d’organiser un plan d’arrêt rapide de la commercialisation des nouveaux accès sur les zones fibrées où sont présents les quatre opérateurs”. Et cela passera selon lui par une incitation à basculer vers le FTTH en proposant notamment la fibre au même prix que l’ADSL, comme le fait Free depuis le début. L’opérateur a notamment proposé en mai dernier de fermer la commercialisation courant 2021 d’au moins 8 à 10 millions de lignes cuivre correspondant aux adresses où les quatre opérateurs sont présents en fibre depuis plus d’un an. 

Les plans d’Orange 

D’après l’Arcep, Orange prévoit de procéder à des fermetures commerciales à la maille du point de mutualisation dès le deuxième trimestre de l’année 2021, dans les cas où les opérateurs commerciaux d’envergure nationale sont déjà présents au niveau du point de mutualisation FttH (ce qui correspond à la maille de l’immeuble dans les zones très denses) A partir de la fermeture commerciale de ses offres, “Orange ne donnera plus suite aux demandes de mises en service d’accès cuivre sur le marché de gros pour des accès grand public”, indique le régulateur.

Par ailleurs, l’opérateur historique assure avoir prévu des projets d’expérimentation de l’arrêt du cuivre d’ici 2022 sur des zones tests en Île-de-France et assure avoir lancé le programme national de décommissionnement du cuivre avec une directrice de programme dédiée.

 

 

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Mobile et box : comparatif des gains d’abonnés chez Orange, Free, SFR et Bouygues

Tous les opérateurs ont désormais publié leurs chiffres de recrutement pour le 3ème trimestre 2020, il est à présent possible de réaliser un comparatif. 

Quel telco a engrangé le plus d’abonnés sur les différents segments au second trimestre ? Bouygues Telecom fait cavalier seul encore une fois sur le mobile et  se reprend sur le fixe, bien aidé par la fibre. Free continue quant à lui de remonter la pente avec ses forfaits mobiles 4G mais perd son fauteuil de leader sur la fibre au détriment d’Orange, et ce malgré un nouveau record personnel. L’opérateur historique crée la surprise sur le mobile. Enfin SFR se classe dernier sur tous les marchés.

De manière générale, les opérateurs continue de traverser la crise sanitaire  sans encombre avec une amélioration de leur performance commercial, hormis la filiale d’Altice.

Dans ce comparatif, sont pris en compte le parc forfait hors MtoM pour le mobile et le gain d’abonnés haut débit et très haut débit sur le fixe, sans oublier la fibre/THD. 

 

Bouygues écrase tous ses rivaux sur le mobile, Orange revient en force après une baisse de régime, SFR dégringole

 

Une fois de plus Bouygues Telecom réalise un carton plein  sur le mobile au cours de ce 3ème trimestre de l’année, aucun de ses rivaux ne peut tenir la cadence. L’opérateur réussi même la prouesse de progresser par rapport à l’exercice précédent en recrutant 181 000 nouveaux abonnés contre 161 000 au T2.

Dernière lors du second trimestre avec 23 000 nouveaux abonnés, Orange signe une performance aussi solide que surprenante avec 125 000 ventes nettes au T3, bien aidé par les offres Sosh et Open, soit respectivement +133 000 et +64 000 ventes nettes”, a-t-il précisé Il s’agit de sa meilleure performance depuis le 2ème trimestre 2018. Les offres “série limitée” de Sosh avec une belle enveloppe de data, sans changement le prix au bout d’un an, portent ainsi leurs fruits.

De son côté, Free conserve sa troisième place avec 70 000 nouveaux abonnés contre 80 000 précédemment. L’opérateur de Xavier Niel continue d’avancer positivement avec une montée en gamme continue et rapide. La filiale d’Iliad a enregistré 120 000 recrutements d’abonnés nets sur ses offres 4G, bénéfiques pour une meilleure rentabilité. Sur ce plan, c’est son meilleur trimestre depuis 12 mois, soit plus de 8,5 millions d’abonnés 4G à fin septembre, lesquels représentent 63% de sa base totale s’élevant fin septembre à 13,476 millions d’abonnés mobile.

Dauphin de Bouygues depuis plusieurs trimestre, SFR dégringole et accuse une forte baisse de régime malgré des recrutements positifs. L’opérateur au carré rouge a séduit 25 000 abonnés lors du troisième trimestre contre 99 000 durant la période précédente.

 

 


Recrutements sur le mobile


 

        1- Bouygues Telecom :  +181 000            

                  2- Orange : +125 000                                           

                  3- Free : +70 000                                                 

4- SFR : +25 000                                

 

 

Free reste le meilleur recruteur sur le fixe grâce à sa Freebox Pop, Bouygues Telecom revient en force

 

Pour le second trimestre consécutif, Free se positionne sur la première place du podium et progresse grâce avec un total de 99 000 nouveaux abonnés nets ce trimestre sur le fixe, c’est sa meilleure performance depuis le 4ème trimestre 2012.  Ce résultat est tiré par “une hausse des ventes brutes due au succès commercial de la Freebox Pop, qui a séduit un très grand nombre d’abonnés en moins de 3 mois, ainsi qu’au regain de demandes enregistré pour la Freebox Delta”, a déclaré l’opérateur

Comme au second trimestre, Orange lui colle aux basques avec 95 000 nouveaux clients avec la perte de 265 000 abonnés ADSL (migration et résiliation).

Habitué à la première place, Bouygues Telecom a dû la partager au premier trimestre avec Free avant de la perdre à la fin du 1er semestre au profit de l’opérateur de Xavier Niel. Pire encore, il a chuté à la dernière place avec 25 000 nouveaux abonnés. La filiale de Bouygues retrouve des couleurs au troisième trimestre en s’adjugeant la troisième place avec 64 000 nouveaux clients. 

Tous les opérateurs ont amélioré leur recrutement sur ce segment sauf SFR. L’opérateur au carré rouge a enregistré un gain de 21 000  abonnés au troisième trimestre contre 37 000 lors de l’exercice précédent.

 


Recrutements sur le fixe 


 

1- Free : +99 000                  

2- Orange : +95 000           

3- Bouygues Telecom :  +64 000   

4- SFR :  +21 000                    

 

 

Orange vole la vedette à Free sur la fibre, SFR à la peine et Bouygues en nette progression

 

Enfin, au niveau du recrutement/migration sur la fibre, après 5 trimestres consécutifs, Free cède son leadership à Orange. L’opérateur historique a explosé tous les records avec 360 000 nouveaux abonnés contre 299 000 pour celui de Xavier Niel qui signe malgré tout sa meilleure performance sur ce segment. L’ex-France Télécom dépasse Orange a dépassé le seuil des 4 millions de clients FTTH, son dauphin en compte 2,5 millions.

Loin derrière, Bouygues Telecom progresse nettement avec 165 000 nouveaux abonnés contre 93 000 lors du T2.  Sa base totale s’élève sur ce segment à 1,4 millions d’abonnés. Le taux de pénétration FTTH poursuit aussi sa progression à 34% contre 22% un an auparavant.  

Enfin, SFR ferme  la marche avec un recrutement malgré tout en progression, soit 113 000 nouveaux abonnés connectés au Très Haut Débit, contre 100 000 lors du trimestre précédent. Néanmoins, ces chiffres sont à relativiser puisqu’ils comprennent les clients FTTH, FTTB et 4G Box. Autrement dit, les ventes nettes sur la fibre de bout en bout sont aujourd’hui inconnues pour l’opérateur de Patrick Drahi. Tous les opérateurs ont amélioré leur recrutement fibre lors de ce trimestre.

 

 


Nouveaux abonnés FTTH et THD (pour SFR)


 

1- Orange : +360 000

2- Free : +299 000         

3- Bouygues : +165 000              

4- SFR :  + 113 000            

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