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Fibre optique : le déploiement et le raccordement expliqués en vidéo

Comment est déployée la fibre optique dans une commune ? Comment faire raccorder son logement afin de profiter de meilleurs débits promis par cette technologie ? Vous saurez tout.

Publiées sur la chaîne YouTube de l’opérateur Nordnet, voilà deux vidéos permettant aux néophytes de comprendre la fibre optique que les opérateurs télécoms déploient à tour de bras avec pour objectif de la proposer à 100 % des Français d’ici 2025.

La première rappelle ce qui permet les forts débits et explique l’arrivée de la fibre optique dans une commune, avec notamment l’appel d’offres pour désigner le prestataire qui se chargera du déploiement quartier par quartier et de la maintenance future :

La seconde s’attarde sur le raccordement d’un foyer, un raccordement qui pourra d’ailleurs être aérien ou souterrain. Il s’agira ensuite d’installer les équipements, dont la prise terminal optique. Si l’utilisateur pourra choisir l’emplacement, il est conseillé d’éviter les sous-sols, les combles, les garages et les pièces humides.

Le rendez-vous pour le raccordement devra d’ailleurs être préparé, en disposant par exemple des clés du local technique dans le cas d’un appartement ou en vérifiant la nature du raccordement. il faut également prévoir entre 2 et 4 heures pour l’intervention.

Concernant le déploiement de la fibre optique, le spécialiste de l’immobilier SeLoger rappelait d’ailleurs une chose que les propriétaires doivent savoir.

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Free commence à lancer ses offres fibre sur un nouveau réseau d’Orange

Il était temps, les foyers desservis par le RIP Gers Numérique, commencent à être éligible aux offres fibre de Free sur le premier réseau FTTH d’Occitanie.

Il était temps. “Nous avons la certitude que des offres Free seront bientôt proposées sur notre réseau”, nous a confié Gers Numérique il y a tout juste un an. Depuis, un accord a été trouvé avec Free, permettant à l’opérateur de raccorder ses infrastructures à celles de ce réseau d’initiative publique avant d’être en mesure de commercialiser ses offres. “Les 1ères adresses Freebox sont reconnues éligibles sur le département du Gers. Ce ne sont bien évidemment que les prémices avec ces ouvertures très partielles sur les villes de Fleurance, Mauvezin et Gimont”, révèle ce matin notre confrère Busyspider. Une officialisation de l’arrivée des offres fibre de Free sur ce RIP est donc à prévoir prochainement.

Premier réseau public en fibre optique d’Occitanie, Gers Numérique  couvre aujourd’hui 39 517 locaux (foyers ou entreprises) en fibre optique.  Pas moins de 57 communes sont en cours de déploiement sur ce réseau 100% fibre lequel concerne 100% des habitations. Avec un objectif 2019 atteint, ce réseau exploité par Orange via sa filiale Gascogne FTTH, s’est fixé comme objectif d’atteindre d’ici fin 2020, le seuil de 46 000 lignes éligibles, les chantiers concernent actuellement des zones très rurales à fort besoin en génie civil.

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Fibre : Free franchit un nouveau cap mais il va devoir accélérer pour atteindre son objectif ambition pour fin 2020

Toujours plus de nouveaux abonnés fibre chaque mois pour Free et le cap des 2 400 000 abonnés franchi.

Free a annoncé début septembre avoir dépassé le cap des 2,2 millions d’abonnés le 30 juin, à l’occasion de la présentation des résultats du 2ème trimestre et se fixait un objectif : atteindre 2,8 millions d’abonnés fin 2020, ce qui correspond à une accélération du rythme de déploiement qui est déjà le plus rapide de tous les opérateurs.

Selon les estimation de francois04, la barre des 2 millions a été franchie au début du mois de mai, même si Free l’a annoncé un peu plus tard. Et toujours selon Francois04, qui mesure le nombre de Freebox connectées en fibre, Free a déjà fait une bonne partie du chemin puisqu’il vient de franchir la barre des 2 400 000 abonnés FTTH. Cela représente donc 200 000 nouveaux abonnés fibre depuis le 1er juillet, un moins de 3 mois. On notera qu’il cela correspond à une petite baisse de du rythme des raccordements, puisque Free engrange habituellement 100 000 nouveaux abonnés par mois, mais durant l’été, il y a habituellement une baisse de régime. S’il continue à ce rythme, l’opérateur devrait parvenir tout juste à fibrer les 400 000 nouveaux abonnés d’ici le 31 décembre, mais il devra garder un bon rythme.

L’objectif de Free est de renforcer sa place de 1er opérateur alternatif sur le FTTH en France. Il a annoncé à cet effet que son objectif est de 2,8 millions d’abonnés FTTH à la fin de cette année et plus de 5 millions en 2024.

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Fibre optique : une chose que les propriétaires doivent savoir concernant le déploiement

Les propriétaires sont parfois dans le flou concernant le déploiement de la fibre optique. Voilà des éléments de réponse à une question que certains pourraient se poser.

Dans le cadre du déploiement de la fibre optique, les propriétaires ont peut-être eu la surprise de voir les façades de leurs logements utilisées pour acheminer la fibre optique chez les voisins. Mais qu’en est-il concernant la présence de câbles et de boîtiers sur leurs propres murs ?

À cette question, SeLoger.com apporte quelques éléments de réponse, au travers d’une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube. “L’opérateur peut déployer l’installation à proximité de celle déjà existante, en suivant au mieux son cheminement”, indique-t-il. 

Le spécialiste français des annonces immobilières rappelle par ailleurs l’existence d’une servitude permettant l’installation de câbles sur les façades donnant sur la voie publique. “La servitude telle que prévue aux articles 637 et suivants du Code civil est une contrainte qui s’impose au propriétaire d’un bien (le fonds servant), au profit du propriétaire d’un autre bien (le fonds dominant). Il peut s’agir par exemple d’un droit de passage ou d’une servitude de vue”, comme le rappelle de son côté le site Litige.fr

SeLoger note également qu’une indemnité peut être réclamée au motif de “préjudice esthétique”.

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Fibre : Orange en retard en zone AMII, l’Arcep lui tend la main mais pourrait doublement sanctionner

Le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, propose aujourd’hui à Orange de limiter la casse autour de son objectif de déploiement de la fibre en zone AMII. Deux sanctions pèsent sur l’opérateur.

Tenir leurs engagements en zone moyennement dense, c’est le défi quasi-impossible que devront remplir Orange et SFR. Si la majorité de la croissance du déploiement de la fibre se fait chaque trimestre dans ces zones déployées par les deux telcos, l’horizon s’assombrit pour eux, obligés désormais de cravacher avec avec 10,54 millions de prises raccordables.

Dans le détail, Orange couvrait fin juin 67% des locaux des communes sur lesquelles il s’est engagé quand SFR voyait son pourcentage de couverture grimper à 75%. “Le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs”, a déclaré le 9 septembre, le régulateur.Les deux telcos ont en théorie neuf mois pour déployer 5,5 millions de lignes ou près de 4,2 millions de lignes en ne comptant pas les 8 % à déployer « sur demande ». 

Dans une interview accordée hier à La Tribune, son président Sébastien Soriano s’est penché plus particulièrement sur le cas d’Orange : “nous sommes surtout préoccupés par d’éventuelles stratégies préemptives. Ce qui nous dérangerait, c’est qu’Orange n’achève pas les zones qu’il a commencé à couvrir pour se réserver, en quelque sorte, une partie du réseau plus grande que ce qu’il est capable de faire”, a-t-il déclaré.

La mission de la police des télécoms et l’un des grand enjeux est de “vérifier qu’Orange n’a pas eu les yeux plus gros que le ventre. Quand l’opérateur commence à couvrir une zone, il doit aller jusqu’au bout. Il s’agit, finalement, d’un enjeu concurrentiel et d’équilibre public-privé”, explique Sébastien Soriano.

La main tendue de l’Arcep

L’Arcep le confirme, l’opérateur historique est “vraisemblablement en retard” dans les zones moyennement denses. Mais avant de sortir son bâton de gendarme, le régulateur préfère jouer la carte du dialogue en “tendant la main” à l’opérateur historique.  Son souhaite, qu’Orange lance “dans les meilleurs délais une offre dite de « raccordable à la demande ». Elle permettrait aux clients de réclamer un abonnement à la fibre même si le réseau n’est pas entièrement terminé. Une fois cette demande faite, le raccordement prendrait quelques semaines ou quelques mois, en fonction des travaux à effectuer.”

Possible sanction sur le déploiement mais aussi sur la complétude de son réseau 

Si Orange décide de suivre les conseils de l’Arcep, ce dernier pourrait alors en tenir compte, sinon quoi il n’exclut pas de le sanctionner. Mais pas seulement puisqu’une autre procédure est en cours. Le régulateur a mis l’opérateur historique en demeure il y a deux sur son obligation de complétude, quand il commence à fibrer un quartier, il doit le faire jusqu’au bout et dans un temps imparti. Une double sanction pèse donc aujourd’hui sur Orange. Sébastien Soriano Soriano se dit toutefois confiant quant à une issue positive.

 

 

 

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Fermeture du réseau cuivre : l’Autorité de la concurrence en vigilance Orange

L’Autorité de la concurrence appelle à la vigilance sur le basculement du réseau cuivre vers la fibre d’ici 2030. Dans le même temps, elle approuve la fermeture rapide du vieux réseau d’Orange dans les zones fibrées.

La transition vers la fibre ne sera pas de tout repos, il faudra la suivre de près. Dans un avis rendu à l’Arcep dans le cadre du cycle d’analyse des marchés de gros du haut débit et du très haut débit fixe, l’Autorité de la concurrence est revenu hier sur les modalités d’accompagnement de la fermeture du réseau cuivre d’Orange, qui va s’échelonner de 2023 à 2030. : “Nous avons examiné avec attention la question de la bascule du réseau cuivre vers le réseau FttH, et les conséquences liées au démantèlement du réseau cuivre par Orange, tant pour cet opérateur que pour les autres opérateurs qui seront impactés.”

Selon l’instance, “il est de la plus grande importance que des règles soient définies de la manière la plus objective et précise possible, et suffisamment à l’avance” pour que  SFR, Bouygues et Free puissent s’organiser. Il faudra ainsi rester très attentif car il y aura un impact “financier” poursuit-elle, mettant en exergue l’évolution de la « facture dégroupage » payée par les opérateurs à Orange pour leurs abonnés ADSL. C’est d’ailleurs une vraie pomme de discorde entre l’opérateur historique et ses rivaux. En arbitre, l’Arcep a proposé la semaine dernière dans le cadre d’une consultation publique de revoir légèrement à la hausse le prix du dégroupage, au grand dam d’Orange qui espérait davantage et des autres opérateurs alternatifs militant pour une baisse voire une stabilisation. La situation n’est pour autant pas encore figée.

Ne pas désavantager certains opérateurs et la dynamique concurrentielle

Vigilante, l’Autorité de la Concurrence invite toutefois aujourd’hui le régulateur, “dans l’attente d’un programme concret de fermeture de la part d’Orange, à analyser de manière approfondie les incitations économiques liées au tarif du dégroupage, et à ses éventuelles évolutions, et au cadencement de l’extinction des lignes cuivre, afin de garantir que les mesures prises n’avantagent ou ne désavantagent pas indûment certains opérateurs, et n’affaiblissent pas la dynamique concurrentielle actuelle”.

Autre point d’attention, l’impact de la bascule vers le FTTH sera aussi  “technique, commercial et opérationnel”, poursuit l’Autorité. Un réseau cuivre de cette ampleur ne se ferme pas en un claquement de doigt, différentes composantes sont à prendre en compte  comme “la planification des travaux nécessaires ou l’anticipation de la bascule des abonnés du cuivre vers la fibre”.

L’Autorité de la Concurrence ok pour une fermeture rapide du réseau cuivre dans les zones fibrées

Dans ce contexte, l’instance indépendante annonce  “approuver la proposition de l’Arcep de ne permettre une fermeture « rapide » du réseau de cuivre avec un délai de prévenance de deux mois pour les offres généralistes et de six mois pour les offres spécifiques entreprises”. Et ce, sur les zones où les opérateurs nationaux d’envergure nationale sont tous présents sur les réseaux FttH. Logique.

De son côté, l’Arcep souhaite jouer un rôle de garant autour de la transition vers la fibre, sans laisser sur le carreau les utilisateurs tout en permettant au jeu concurrentiel de continuer sur sa lancée. Mais cela ne sera pas une mince affaire. Selon la police des télécoms , Orange en position de quasi-monopole sur l’ADSL pourrait être incité “à ne pas faire la bascule cuivre/fibre aussi vite qu’annoncé pour continuer à valoriser son réseau de cuivre. Cela aurait un surcoût qui serait payé par les opérateurs alternatifs et, in fine, le consommateur”, a déclaré en début d’année Sébastien Soriano. Ce à quoi l’opérateur historique a répond en faisant remarquer son rôle moteur depuis 2006 dans le déploiement de la fibre et de son choix sans attendre une consultation publique de l’Arcep de l’été 2019 pour engager des travaux sur le sujet de la fermeture du réseau de boucle locale cuivre, lequel “constitue un projet majeur pour le groupe” à ses dires.

L’Autorité de la concurrence félicite à ce propos cette perspective de sortie du réseau cuivre fixée par Orange, alors que les opérateurs sont engagés dans de lourds investissements sur la fibre.

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Comparatif des recrutements fibre optique : Free explose tous les scores depuis 1 an, SFR est à la ramasse

A l’heure où Free, Orange, SFR et Bouygues ont tous publié leurs résultats trimestriels, il est intéressant de comparer comment les opérateurs se partagent le gâteau sur la fibre.

Sur un an, soit entre le deuxième trimestre 2019 et  2020, Free a grapillé des parts de marché sur Orange. S’il fait toujours cavalier seul, Orange perd toutefois du terrain malgré de très bons recrutements. Derrière, Free accélère la cadence, Bouygues fait quasiment du sur place, alors qu’SFR perd du terrain, comme on peut le voir dans le tableau récapitulatif publié par hammett_92

Synthèse des parts de marché sur le Ftth à fin juin 2020

Dans le détail, l’opérateur historique voit son avance se réduire et perd 5 points sur 12 mois en s’adjugeant tout de même 45,6% de part de marché contre 50,6% un an plus tôt. Si la part de marché d’Orange sur la fibre baisse, il a tout de même engrangé 952 000 nouveaux abonnés FTTH sur un an.

C’est surtout Free qui bouscule le marché puisque c’est lui qui a recruté le plus d’abonnés FTTH sur 1 an avec 1,085 millions de freenautes fibrés en plus. Sa part de marché est donc celle qui a le plus augmenté, passant de 22,5% il y a 1 an à 26,7% au 30 juin 2020.

Bouygues Télécom reste loin derrière avec seulement 461 000 nouveaux abonnés sur 1 an et une part de marché stable. Mais celui qui affiche les moins bons résultats est SFR. L’opérateur de Patrick Drahi n’a recruté que 289 000 abonnés fibre et voit sa part de marché baisser trimestre après trimestre.
 
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Plus de 20 millions de foyers français désormais éligibles à la fibre, Orange et SFR dans l’obligation de cravacher en zone AMII

Malgré la crise sanitaire et des restrictions handicapantes, les opérateurs ont continuer de déployer la fibre à un rythme soutenu au deuxième trimestre. La tache s’annonce toutefois très compliquée pour Orange et SFR en zones moyennement denses.

” L’importante accélération observée l’an dernier n’a pas pu être poursuivie, mais les opérateurs maintiennent un rythme élevé”, c’est en résumé le bilan positif dressé par l’Arcep hier lors de la publication de son observatoire haut et du très haut débit fixe pour le deuxième trimestre. Avec  plus de 1,2 million de locaux supplémentaires rendus raccordables à la fibre, soit environ 10% de plus en comparaison à la même période l’année dernière, les opérateurs ont bien résisté à la crise sanitaire. Au 30 juin, 20,8 millions foyers français étaient éligibles à une offre fibre sur les 30,7 millions attendus d’ici 2022, soit une hausse de 33% en un an. A titre d’exemple, 17 millions d’entre-eux peuvent souscrire à un abonnement FTTH de Free et 19,3 millions à une offre d’Orange.

L’Arcep scrute en zone AMII

“Ce deuxième trimestre est légèrement supérieur au premier, mis à part dans les zones très denses où un ralentissement est observé“, constate par ailleurs le régulateur. La majorité de la croissance se fait toujours toutefois dans ces zones déployées par Orange et SFR avec plus de 700 000 locaux été rendus éligibles durant l’exercice.

Malgré tout, l’horizon s’assombrit pour les deux opérateurs, obligés désormais cravacher pour tenir leurs engagements. Avec 10,54 millions de prises raccordables, la mission s’annonce presque impossible.

Orange couvrait fin juin  67% des locaux des communes sur lesquelles il s’est engagé quand SFR voyait son pourcentage de couverture grimper à 75%

Selon Les Echos,  pour atteindre les 100 %, les deux rivaux ont en théorie neuf mois pour déployer 5,5 millions de lignes ou au moins 4,2 millions de lignes en écartant les 8 % à déployer « sur demande ». L’Arcep se montre par conséquent aujourd’hui très vigilante : “le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs.” Orange et SFR sont prévenus.

4,5 millions de foyers éligibles dans les zones peu denses

Sur les réseaux d’initiative publique, le rythme des déploiements reste pour sa part soutenu, avec une progression ce trimestre de plus de 400 000 locaux rendus éligibles. Au total, les opérateurs d’infrastructure couvrent désormais 4,5 millions de foyers français pour un objectif de 16,8 millions. Il reste encore à construire 75% des prises RIP. Plutôt compliqué aussi sachant que chacune d’elles est “3 fois plus difficile à déployer qu’en zone dense ou AMII”, a fait savoir la fédération InfraNum en début d’année.

 

 

  

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Désormais, un tiers des abonnés Freebox dispose de la fibre

Free accélère dans la fibre et compte aujourd’hui plus de 2,218 millions d’abonnés FTTH selon les chiffres du 2ème trimestre publiés jeudi par Iliad. Cela correspond à un tiers des abonnés Freebox

On se souvient qu’à l’aube de l’année 2015, soit il y a près de 5 ans, l’opérateur de Xavier Niel revendiquait 100 000 abonnés FTTH. Il lui a fallu 8 ans pour arriver à ce stade, mais depuis, le déploiement et les recrutements se sont accélérés. Une première barre symbolique avait été franchie en janvier 2019 puisque l’opérateur annonçait 1 million d’abonnés à ses offres fibre. 

Depuis, Free a mis les bouchées doubles puisqu”il avait annoncé en juin avoir franchi le cap des 2 millions d’abonnés. Et il a été plus précis hier lors de la publication de ses résultats en indiquant disposer de 2,218 millions d’abonnés fibre au 30 juin 2020. Sachant que l’opérateur compte au total 6,572 millions d’abonnés Freebox (chiffres publiés pour le 1er semestre 2020), cela signifie qu’un tiers des Freenautes dispose désormais de la fibre.

L’objectif de Free est de renforcer sa place de 1er opérateur alternatif sur le FTTH en France. Il a annoncé à cet effet que son objectif est de 2,8 millions d’abonnés FTTH à la fin de cette année et plus de 5 millions en 2024.

 

 
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Le gouvernement présente son plan de relance post-covid avec 240 millions pour le déploiement de la fibre

Le gouvernement était attendu de pied ferme concernant un plan permettant de relancer l’économie post-covid. Présenté ce jeudi, celui-ci prévoit une enveloppe globale de 100 milliards d’euros, dont près de 7 milliards pour le numérique et 240 millions plus spécifiquement pour la filière fibre optique.

Dans le détail, le plan de relance, qui s’étend d’ailleurs sur 2 ans, comprend 500 millions pour la fibre optique et la lutte contre l’illectronisme. Infranum n’a d’ailleurs pas tardé à réagir à l’annonce du plan, y voyant “un signal fort”, une prise en compte de l’enjeu du numérique, et se réjouissant notamment des financements spécifiquement alloués à la filière fibre optique. “Les 240 millions d’euros supplémentaires permettent de s’approcher sensiblement de l’enveloppe budgétaire relative aux besoins estimés (680 millions d’euros) pour déployer les 3 millions de prises qui ne sont aujourd’hui dans aucun projet d’aménagement numérique. Grâce à eux, nous serons donc à 550 millions d’euros budgétés”, a en effet indiqué son président Etienne Dugas.

Le plan inclut également 3,7 milliards pour les startups et les technologies porteuses. Il s’agit d’être mieux armé face aux géants américains (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Netflix) avec notamment 500 millions en soutien aux levées de fond pour éviter les rachats de pépites françaises et 2,2 milliards pour investir dans des technologies de ruptures telles que l’intelligence artificielle. Concernant les 500 millions, jugés faibles par le secteur, l’État promet un montant qui pourra atteindre les 2,5 milliards sur 5 ans.

Il y a enfin 2,3 milliards pour la transition numérique de l’État et des petites et moyennes entreprises et 300 millions pour la formation aux métiers du numérique. Si Infranum perçoit “un coup de pouce sur l’emploi”, elle pointe un autre problème. “Dans le secteur du numérique et de la fibre, la difficulté ne réside pas tant dans l’offre, mais plutôt dans la demande d’emploi”, indique en effet Infranum. Et d’ajouter que “si les entreprises ne trouvent pas la main d’œuvre nécessaire, nous pourrons avoir tous les financements et faire tous les efforts possibles par ailleurs, nous ne tiendrons pas les objectifs de déploiement”

Cédric O, le secrétaire d’État en charge du numérique et des télécoms, justifie les montants par le fait que le numérique fait partie des piliers de relance de l’économie. Comme le souligne Les Echos, un aspect manque toutefois à l’appel puisqu’aucune mention n’est faite concernant la 5G, une technologie ayant pourtant une portée industrielle et pour laquelle l’Allemagne a prévu une enveloppe de 7 milliards d’euros dans son propre plan de relance.

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