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L’astuce de SFR pour faire gonfler artificiellement son nombre d’abonnés fibre

Des abonnés fibre qui n’en sont pas vraiment, voire pas du tout

La semaine dernière, SFR présentait ses résultats pour le 2eme trimestre 2020, et notamment des recrutements plutôt flatteurs. En particulier sur la fibre, l’opérateur de Patrick Drahi annonçait 100 000 nouveaux abonnés durant les mois d’avril, mai et juin. Mais contrairement aux autres opérateurs, qui ne comptabilisent que les abonnés FTTH, c’est à dire en fibre de bout en bout, SFR englobe plusieurs technologies, dont une qui n’a absolument rien à voir avec la fibre.

En effet, en fouillant dans le communiqué de presse, on peut lire à la page 9, de façon très discrète : “Les clients uniques de la fibre représentent le nombre d’utilisateurs finaux individuels qui se sont abonnés à un ou plusieurs de nos services (y compris la télévision payante, le haut débit ou la téléphonie), quel que soit le nombre de services auxquels l’utilisateur final s’est abonné. Il est calculé sur une base unique. La base de clients Fibre pour la France comprend les clients FTTH, FTTB et 4G Box”. On savait déjà que SFR comptabilisait la abonnés FTTB, c’est a dire dont la ligne est en partie constituée de câble coaxial, mais l’opérateur intègre maintenant les abonnés 4G Box comme étant des abonnés fibre. De quoi faire gonfler les chiffres, alors que SFR accuse un sérieux retard sur Orange et Free en ce qui concerne la fibre.

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Free lancera ses offres fibre sur un nouveau réseau d’ici l’automne prochain

Le cap des 2 millions d’abonnés FTTH franchi, Free continue de déployer ses offres fibre partout sur le territoire, notamment sur les RIP. D’ici cet automne, de premières adresses Freebox seront éligibles sur le réseau de Dunkerque Grand Littoral Networks, filiale de Covage.

Free l’a promis,I’opérateur de Xavier Niel ambitionne d’être présent sur tous les réseaux d’initiative public même à faible part de marché. Après avoir officialisé le lancement de ses offres fibre début juillet sur le réseau Somme Numérique de Covage, le FAI devrait annoncer son arrivée prochainement sur un autre réseau exploité par l’opérateur d’infrastructure, à savoir celui de Dunkerque Grand Littoral Networks.

“Encore quelques semaines et Free sera présent sur le réseau du syndicat intercommunal à vocation unique ! Je n’ai pas la date exacte mais d’ici à l’automne”, informe sur son compte Twitter Covage Nord/Normandie.

Filiale de l’opérateur d’infrastructure, DGL Networks est une société délégataire de la communauté urbaine de Dunkerque dans le Nord en charge de la construction et de l’exploitation du réseau de télécommunications très haut débit déployé sur son territoire, dans le cadre d’une concession de 22 ans. Les communes concernées sont Cappelle-la-Grande, Coudekerque-Branche, Fort-Mardyck et Saint Pol sur Mer.

Cette délégation de service public, lancée en 2009, “couvre l’ensemble du territoire en très haut débit et raccorde tous les jours au réseau fibre optique des sites supplémentaires, qu’ils soient professionnels ou publics”, indique Covage sur son site.

Ce RIP fait partie de l’accord signé l’année dernière entre Free et Covage permettant à l”opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par l’opérateur d’infrastructure parmi lesquels le Calvados, l’Hérault, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Somme et les réseaux initiés par les agglomérations de Dunkerque, Sénart, Paris-Saclay, Métropole Européenne de Lille, Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises Fibre d’ici 2023.

 

 

 

 

 

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Objectif 1 million de nouveaux abonnés fibre en 1 an : Free a déjà fait 1/4 du chemin en quelques semaines

Free est bien parti pour tenir son pari ambitieux sur la fibre

Le 1er juillet dernier, Free annonçait avoir dépassé le cap des 2 millions d’abonnés et se fixait un objectif : atteindre les 3 millions d’abonnés en 1 an, ce qui correspond à une accélération du rythme de déploiement qui est déjà le plus rapide de tous les opérateurs. Free indique même raccorder “ actuellement un nouvel abonné toutes les 20 secondes”.

En réalité, et selon les estimation de francois04, la barre des 2 millions a été franchie au début du mois de mai, même si Free l’a annoncé un peu plus tard. Et toujours selon Francois04, qui mesure le nombre de Freebox connectées en fibre, Free a déjà fait un quart du chemin avec 250 000 nouveaux abonnés FTTH depuis début mai. En une dizaine de semaines, l’opérateur est donc déjà en avance sur son objectif d’un million d’abonnés supplémentaires en une année.

Au delà du cap des 3 millions d’abonnés FTTH en 2021, Free a annoncé, lors des ses résultats du 1er trimestre 2020 que son objectif était d’atteindre 4,5 millions d’abonnés fibre en 2023. 

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Fibre : un plan de relance colossal de 11 milliards d’euros présenté par la filière

La fédération InfraNum présente son plan de relance et de reprise pour aider la filière à relancer pleinement le chantier de la fibre en France assurer la transformation numérique du territoire et exporter . Le montant total des mesures demandées avoisine les 11,2 milliards d’euros. L’Etat est sollicité à hauteur 7 milliards d’euros.

Après avoir rendu public il y a quelques jours son diagnostic de l’impact du Coronavirus et les principaux axes du plan de reprise pour la filière des infrastructures numériques, la fédération InfraNum a levé le voile hier sur l’ensemble des mesures demandées à la fois pour le plan de reprise et pour le plan de relance.

L’objectif pour la filière, “garantir l’accès à des infrastructures numériques optimales à l’échelle nationale, à accompagner la croissance verte et la compétitivité numérique de la France, à sécuriser l’emploi de la filière et améliorer l’insertion sur le marché du travail des jeunes générations ou encore à trouver de nouveaux relais de croissance pour la filière après la fin du plan THD”. Pour ce faire, il est nécessaire selon InfraNum de passer du Plan France THD 2022 à la généralisation de la fibre et d’apporter le « bon haut débit » pour tous d’ici fin 2020 pour mettre fin aux inégalités d’accès entre les foyers et entreprises.

La généralisation de la fibre coûterait encore 5,3 milliards d’euros.

Coût total des mesures demandées, 11,2 milliards d’euros pour une prise en charge de 7 milliards d’euros par l’Etat, les collectivités et fonds européens. A y regarder de plus près, la généralisation de la fibre à savoir 97% de la population couverte en 2025, nécessiterait à elle seule un investissement de 5,3 milliards d’euros. Le coût pour la filière serait à alors de 3 milliards d’euros, le reste serait alors à la charge des pouvoirs publics.

Par ailleurs, InfraNum, en soutien au recours d’un mix de technologies en vue d’atteindre l’objectif du très haut débit pour tous fin 2022, estime que 150 millions d’euros seront nécessaires. 

 

Enfin, un autre axe majeur est largement mis en exergue, à savoir la réussite de l’export des produits français hors Europe (Afrique, Francophonie), mais aussi du savoir-faire en matière d’infrastructures numériques et de solutions pour une « ville durable connectée à la française ». Plus concrètement, Infranum souhaite mobiliser des financements nationaux et européens pour permettre aux industriels de monter des projets clé en main en matière d’infrastructures numériques (fibre, radio, datacenter). Coût du projet, 3,230 milliards d’euros dont 2,251 milliards demandés à l’Etat.

InfraNum également appelé  le Ministre de l’économie Bruno Le Maire “à la plus grande prise en compte des mesures proposées ce jour dans le cadre de son futur plan de relance global pour la France, dont le numérique et les infrastructures sous-jacentes ont été annoncées comme un vecteur essentiel par le Président de la République.”

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Fibre optique : l’ombre de la Chine plane sur l’industrie française, les professionnels s’alarment

Les commandes de câbles à fibre optique en France ont chuté en 2019, ce qui inquiète les acteurs de l’industrie.

C’est un sujet majeur pour notre industrie“, affirme Eric Francey, président de Sycabel, syndicat professionnel des industriels français des câbles, représentant 21 entreprises. La hausse d’importation de câbles de fibre optique provenant d’Asie faisant chuter les commandes auprès des industriels français à un niveau sans équivalent depuis 2011.

Dans le secteur des télécommunications, on conjugue deux incertitudes: le redémarrage des chantiers après la crise du Covid“, explique-t-il à l’AFP, “et la problématique plus fondamentale qui est la baisse forte des commandes à l’industrie française de câbles de télécommunications, au bénéfice de l’importation en provenance d’Asie, qui semble s’être poursuivie au premier semestre 2020“. La livraison des câbles à fibre optique a commencé à drastiquement baisser aux 3emes et 4emes trimestre 2019, et le “niveau reste très faible au 1er trimestre 2020” indique le syndicat dans son bilan de l’année.

Le Plan France THD, visant à couvrir intégralement le territoire en très haut débit en 2022, a entraîné une hausse des commandes auprès de la Corée du Sud et surtout de la Chine. Les entrées en douane de ces derniers ont atteint 45% de la production de câbles du Sycabel au premier semestre 2019, contre 13% en 2017 et 23% en 2018.

Une problématique qui n’est pas récente donc, mais qui s’accroît au fil des mois d’après le syndicat. En 2018 déjà, la question se posait concernant la décision d’opter pour un fabricant chinois pour s’approvisionner en fibre optique. Dans une interview pour Univers Freebox, DASAN Network, équipementier coréen expliquait que l’empire du milieu avait tendance à s’approvisionner sur le marché international et à revendre à un prix dérisoire une part de sa production dégradée. Il évoquait alors “un vrai risque qualitatif”.

Pas de pénurie de fibre optique française

Si “l’industrie est en sous-charge d’activité“, explique Jaques de Heere, vice-président du syndicat chargé des télécoms, il n’y a pas de pénurie de fibre optique française. Le Sycabel annonçant des investissements massifs dans de nouveaux équipements, la construction de six usines et avoir ” recruté ou reconverti plus de 735 personnes “. Au total, le syndicat représente plus de 8000 emplois.

L’industrie a tout de même vu son chiffre d’affaire augmenter en 2019 pour dépasser les 3 milliards d’euros, grâce notamment à l’accroissement de l’activité dans les câbles sous-marins. Le syndicat attend cependant que des mesures soient prises par l’Union Européenne pour rétablir une vraie situation concurrentielle. Le secteur compte aussi sur des commandes de la part des autres pays européens en plein déploiement de la fibre, et cette concurrence chinoise rend le futur assez incertain.

 

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Fibre : le torchon brûle entre l’Arcep et Orange, “très en retard” sur la couverture des villes moyennes

Orange ne pourra pas tenir ses engagements de déploiement de la fibre en zone moyennement dense, et l’Arcep réclame un “geste fort” pour rattraper son retard.

La fibre n’est pas déployée assez vite au goût de l’Arcep dans les villes moyennes et les périphéries de grandes agglomérations. Selon une source de la Tribune proche du dossier, Orange ne pourra pas tenir ses engagements pour cette année, à savoir 92% des logements et locaux professionnels être raccordables en zone AMII et le reste “sur demande”. L’opérateur explique, invoquant notamment les difficultés rencontrées lors de la crise du Coronavirus. « On vient d’être arrêté pendant trois mois et demi. En Ile-de-France, c’est 90% du BTP qui s’est arrêté. » explique la source proche du sujet. 

Autre raiser, Orange impute son retard au changement de référentiel utilisé par le gendarme des télécoms pour compter le nombre de locaux à raccorder à la fibre. Celui-ci a grimpé pour l’opérateur historique de 1.5 millions en zones moyennement denses, ce qui le met dans une position délicate explique la source: « Comment voulez-vous qu’on fasse ce million de logements en plus d’ici le 31 décembre ? » .

Cet argument laisse de marbre le régulateur. Une autre source proche du dossier explique que ce changement n’impacte en rien les engagements d’Orange : ces derniers portaient sur un nombre de communes à couvrir et pas sur un nombre de locaux. D’après lui, le gendarme des télécoms pourrait très bien accuser Orange de ne pas respecter ses obligations.

Ce à quoi Orange rétorque « nous nous sommes engagés à faire 92% d’un nombre de prises calculé sur une base Insee » . L’opérateur historique est même prêt à menacer l’Arcep de se libérer de ses engagements sur la fibre suite à ce changement de paradygme, qui a un “fort impact économique” d’après la source citée par nos confrères.

Des discussions en cours pour trouver un point d’équilibre

Des négociations sont en cours entre les deux parties pour trouver une solution à l’amiable, mais cela n’empêche pas Sébastien Soriano, président du régulateur, de réclamer un “geste fort” à l’opérateur, afin qu’il rattrape son retard. La question du problème des “locaux raccordables à la demande” auxquels Orange ne propose pas d’offre internet très haut débit fait débat entre l’opérateur et le gendarme, qui sont en discussions sur le sujet pour trouver un point d’équilibre.

Le décompte des locaux raccordables a toujours été assez flou, notamment du fait que l’Arcep se basait sur les données de l’Insee. Cependant, le gendarme des télécoms intègre depuis peu de nouvelles données dans ses calculs qui permettent une meilleure image de la situation. Pour résumer, auparavant pour estimer le nombre de locaux à raccorder à la fibre, le gendarme des télécoms se basait sur les données de l’INSEE. Auparavant les données de références utilisées était celles d’abord de 2011, puis de 2016 pour les logements et 2017 pour les entreprises. Cette utilisation des données rendait difficile d’estimer le nombre de foyers accordables. Les fichiers IPE, qui sont désormais utilisés, permettent d’étoffer l’open data de l’Arcep et de se rendre compte plus précisément du niveau de complétude du réseau FttH en France.

 

 

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Les offres fibre de Free débarquent sur un nouveau réseau

Free continue a déployer ses offres fibre à vitesse grand V, en ayant récemment passé la cap de 2 millions d’abonnés FTTH. Et ça continue puisque des adresses Freebox sont éligibles sur un nouveau Réseau d’Initiative Publique

Bonne nouvelle pour les abonnés concernés, Free propose désormais la fibre sur le RIP Tutor Somme Numérique rapporte Busyspider. . On peut en effet constater par exemple que des adresses sont éligibles sur de nombreuse comme  Feuquières-en-Vimeu, Fressenneville, Friville Escarbotin, Nibas, Albert, etc. Toutes le villes de ce RIP ne sont cependant pas forcément toutes éligibles dès le lancement.

Le réseau de Somme Numérique où vient d’arriver Free

L’objectif de Somme Numérique est de 100 % de lignes couvertes par la fibre optique dans tout le département à l’horizon 2024, en priorisant les territoires les moins biens desservis en très haut débit . 4 grands territoires seront ainsi couverts en fibre optique sur la période 2019-2024, soit 150 000 prises et 4 900 km de fibre optique pour les logements et territoires.

En rouge : les territoires couverts par la fibre sur la période 2019-2024
En bleu : les territoires couverts depuis 2019
En blanc : les territoires couverts par l’investissement privé

Ce RIP, opéré par Covage, fait partie de l’accord signé l’année dernière avec Free et Covage et qui permet à l”opérateur de proposer son offre de Fibre optique sur les Réseaux d’Initiative Publique dans les territoires couverts par Covage parmi lesquels le Calvados, l’Hérault, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Somme et les réseaux initiés par les agglomérations de Dunkerque, Sénart, Paris-Saclay, Métropole Européenne de Lille, Essonne Numérique, soit près de 1,4 million de prises Fibre d’ici 2023.

 

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SFR annonce l’arrivée de ses offres Fibre à Saint-Dié

Aujourd’hui, Hervé Depierre, Délégué régional Grand Est de SFR, s’est rendu à la boutique SFR de Saint-Dié, en présence de Mustafa Guglu, Adjoint délégué à la transition numérique à la ville de Saint-Dié, et a annoncé que SFR propose désormais ses offres fibre à plus de 6 500 logements Déodatiens. Ces derniers peuvent ainsi bénéficier de débits 50 fois plus rapides que ceux permis par l’ADSL et profiter de la première offre associant une Box Internet et une TV.

Une offre inédite qui facilite l’équipement TV des français

Après le lancement de la SFR Box 8 l’an dernier, première Box Wifi 6 du marché français, SFR complète son expérience TV en devenant le premier fournisseur d’accès à proposer simultanément la souscription à un abonnement Fibre et l’achat d’une TV de dernière génération.

Sur le même principe que les offres mobiles avec un terminal mobile, SFR propose ainsi à ses clients d’enrichir leur abonnement fixe[2) avec l’achat d’une Smart TV Samsung 4K UHD de dernière génération, à un tarif préférentiel associé à des services exclusifs, les bonus TV.

SFR entend ainsi faire bénéficier aux français du meilleur de la technologie et facilite leur (ré)- équipement. A titre d’exemple, associé à l’offre SFR Fibre Power sous réserve d’un engagement de 24 mois, le modèle 43” (108cm), d’une valeur de 599€ TTC (prix conseillé), est accessible au tarif de 1€ à l’achat + 8€/mois pendant 24 mois grâce à la facilité de paiement.

Cette toute nouvelle proposition s’accompagne d’avantages, appelés Bonus TV, exclusivement réservés aux clients Box + TV de SFR : un prix attractif pour une TV dernière génération, la livraison premium de la TV dans la pièce de son choix, l’option Multi TV afin de disposer d’un second décodeur TV pour visionner ses programmes partout chez soi, ainsi qu’un disque dur numérique d’une capacité de 300 heures pour enregistrer tous les contenus favoris.

Cette offre est disponible pour les nouveaux clients et sera accessible au cours de l’été pour les clients actuels

Performance et bénéfices de la fibre à 1Gbit/s

Avec près de 7 écrans connectés par foyer (du smartphone à la télévision connectée en passant par les PC et tablettes) et avec l’accroissement des services et de l’audiovisuel en ligne, la demande de débits explose. La fibre, grâce aux débits de plus en plus performants qu’elle propose, constitue la meilleure technologie pour répondre à cette demande et offre aux particuliers comme aux entreprises, une expérience exceptionnelle leur permettant de profiter au quotidien du meilleur du numérique et des contenus en simultané.

Concrètement, la fibre permet d’accéder aux services Internet Très Haut Débit, téléphone et télévision en haute qualité dans des conditions de fonctionnement optimales. Les temps de chargements se réduisent considérablement. Ainsi, les utilisateurs peuvent échanger et partager des fichiers volumineux presque instantanément. Ils profitent également d’une qualité d’image excellente (qualité HD, 4K) sur plusieurs écrans du foyer et bénéficient de l’ensemble de leurs services simultanément, sans perte de qualité sur l’un d’eux.

À titre d’exemple, la durée de téléchargement d’un film de 700 Mo ne nécessite que 7 secondes avec la fibre à 1Gbit/s contre 5 minutes avec l’ADSL. De la même façon, une saison de série (10 épisodes, soit 5 000 Mo) se télécharge en 50 secondes avec la fibre à 1Gbit/s contre 45 minutes avec l’ADSL.

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Couvrir 80% des foyers en FTTH en 2022 ne sera pas possible selon les industriels de la fibre, en raison du COVID-19

Les industriels de la fibre ont annoncé aujourd’hui “un objectif 2022 inatteignable sans accompagnement” pour couvrir 80% de la France en fibre.
 
Ce jeudi était présenté  les résultats de l’Observatoire du Très Haut Débit 2020. Crise sanitaire oblige, cette présentation qui réunissait Infranum (les industriels de la fibre), Sébastien Soriano, le Président de l’ARCEP ou encore Julien Denormandie, le Ministre en charge de la ville et du logement, avait lieu en visioconférence. Cet observatoire est devenu l’indicateur national de référence du déploiement FTTH. Il est le fruit d’une enquête de deux mois réalisée par le cabinet expert Idate auprès d’un panel représentatif du marché de la fibre
 
Il est ressortit de cet observatoire que la crise COVID-19 a fait prendre un retard estimé à 1,5 million de prises (1 million en 2020 et 500 000 prévues pour 2021) et l’évolution du référentiel du nombre de logements à couvrir a ajouté 5 millions de locaux supplémentaires à couvrir d’ici 2025, date à laquelle toute la France doit être couverte en fibre. L’épreuve a été particulièrement rude pour les industriels, mais les chantiers n’ont jamais été arrêtes totalement, ce qui a permis une reprise rapide. 
 
 
Les industriels de la fibre ont indiqué que sans accompagnement de l’État et des collectivités, l’objectif 2022 du 80% fibre sera remis en cause, avec l’effet cumulé du parc client en augmentation et du covid-19. Ils se disent cependant prêts à aller chercher les objectifs 2022 et 2025, mais cela ne se fera pas sans l’engagement de l’État et la prise de décisions immédiates pour lever tous les freins opérationnels.
 
 
En l’état actuel, l’objectif a donc été revu à la baisse, mais celle-ci reste légère puisque que les industriels de la fibre tablent maintenant sur un objectif de 79% de prises raccordables en 2022. L’objectif pour 2025 et que 97% de la France soit fibrée. A noter tout de même qu’à date, 3 millions de prises sont sans financement.
 
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L’Avicca propose une rafale de mesures pour le déploiement de la fibre optique et de la 4G post-Covid 19

La fédération des collectivités engagées dans le numérique Avicca réclame un plan de résilience numérique pour les territoires après la crise sanitaire, et présente ses nombreuses idées.

Il y a du travail. « La crise sanitaire l’a montré : la résilience de nos territoires s’appuie sur les réseaux fixes THD, une couverture mobile de qualité et l’inclusion numérique », constate Patrick Chaize, sénateur de l’Ain et président de l’Avicca. Pour répondre aux besoins de ces trois piliers, la fédération de collectivités a ainsi proposé 34 actions touchant notamment au déploiement FttH et au New Deal Mobile, sans oublier l’éducation au numérique.

Lever les obstacles à la couverture fixe et 4G, une nécessité

Ça urge pour le secteur des télécoms. Outre la dotation de 680 millions d’euros au plan France THD réclamée par l’Avicca en mai dernier, cette dernière demande à lever de nombreux obstacles pour accélérer le déploiement FttH en France, alors que le secteur se relève de la crise du Coronavirus.

Concernant le déploiement de la fibre optique en lui-même, l’Avicca préconise que le traitement prioritaire des zones les moins bien desservies en réseaux THD soit imposé par le Gouvernement, au moins tant que la capacité de production de prises FttH de la filière n’a pas repris un niveau convenable. La formation des intervenants sur la fibre doit également faire l’objet d’un plan national, pour éviter “les nombreux désordres constatés sur le terrain” explique la fédération de collectivités. Une autre action proposée est “voir dans quelle mesure il est possible d’étendre le droit à la fibre afin de faciliter la signature des conventions d’immeubles “.

L’urgence de déployer les réseaux fixes et mobiles…

Et bien sûr, il faut accélérer et achever les déploiements fixes et mobiles dans les meilleurs délais possibles. Outre la réouverture du Plan France THD, l’Avicca réclame également la revue à la hausse de l’ambition du New Deal, notamment en accélérant les déploiements mais aussi en généralisant la 4G+. Sur ce point le gouvernement est déjà sur le coup, réclamant aux opérateurs une couverture de 75% du territoire d’ici à 2022. Et afin d’assurer la résilience des réseaux, “un enfouissement progressif de ceux actuellement déployés en aérien” est nécessaire.. Une mesure qui doit être mise en place en priorité “sur les territoires où les aléas climatiques pèsent le plus sur ces réseaux, à commencer par certains territoires ultramarins régulièrement soumis aux cyclones“, donc notamment en Outre-Mer.

… Inenvisageable sans un soutien des professionnels

L’accompagnement des professionnels du milieu est une nécessité, notamment la possibilité pour eux de “s’équiper d’équipements de mise en sécurité, de pouvoir louer prioritairement les matériels indispensables aux déploiements, d’accéder aux hébergements, lieux de restauration etc” en cas de deuxième vague de l’épidémie par exemple. L’Avicca estime également que les professions liées au déploiement et à la maintenance des réseaux doivent être reconnues comme relevant d’une activité essentielle. Elle propose que des aides spécifiques aux sous-traitants de la filière soient mises en place dans le plan de relance national de l’Etat. Une autre mesure proposée veut permettre l’étude au cas par cas des dispositions (comme le rallongement des échéances, la hausse temporaire des prix…) pour les différents acteurs, dans le respect des règles juridiques fixées par la loi.

D’autres mesures veulent viser à améliorer l’appréhension et l’éducation au numérique, notamment le soutien au développement des territoires intelligents, mais aussi des actions permettant aux enseignants et aux élèves de se former au numérique. L’AVICCA soutient également qu’il faut aider à la digitalisation des entreprises… Un vaste programme donc, pour permettre cette résilience numérique.

Toutes ces actions répondent à des problèmes mis en exergue par la crise sanitaire, bien que certains soient antérieurs à l’épidémie de Coronavirus. La fédération présentera d’ailleurs ces différentes mesures au cours de l’Observatoire du THD qui a lieu cet après-midi. Le président de la fédération de collectivités estime que , au vu de l’effort financier demandé au gouvernement, “chaque euro dépensé en faveur du numérique” doit être “un euro qui garantisse la résilience, l’intelligence et l’indépendance numérique de tous nos territoires – urbains, ruraux, côtiers, de montagne et ultramarins “. Une relance nécessaire, puisque d’après les professionnels de la fibre par exemple, la crise sanitaire a coûté plus d’un million de prises en 2020.

 

 

 

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