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Fibre : Orange en retard en zone AMII, l’Arcep lui tend la main mais pourrait doublement sanctionner

Le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, propose aujourd’hui à Orange de limiter la casse autour de son objectif de déploiement de la fibre en zone AMII. Deux sanctions pèsent sur l’opérateur.

Tenir leurs engagements en zone moyennement dense, c’est le défi quasi-impossible que devront remplir Orange et SFR. Si la majorité de la croissance du déploiement de la fibre se fait chaque trimestre dans ces zones déployées par les deux telcos, l’horizon s’assombrit pour eux, obligés désormais de cravacher avec avec 10,54 millions de prises raccordables.

Dans le détail, Orange couvrait fin juin 67% des locaux des communes sur lesquelles il s’est engagé quand SFR voyait son pourcentage de couverture grimper à 75%. “Le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs”, a déclaré le 9 septembre, le régulateur.Les deux telcos ont en théorie neuf mois pour déployer 5,5 millions de lignes ou près de 4,2 millions de lignes en ne comptant pas les 8 % à déployer « sur demande ». 

Dans une interview accordée hier à La Tribune, son président Sébastien Soriano s’est penché plus particulièrement sur le cas d’Orange : “nous sommes surtout préoccupés par d’éventuelles stratégies préemptives. Ce qui nous dérangerait, c’est qu’Orange n’achève pas les zones qu’il a commencé à couvrir pour se réserver, en quelque sorte, une partie du réseau plus grande que ce qu’il est capable de faire”, a-t-il déclaré.

La mission de la police des télécoms et l’un des grand enjeux est de “vérifier qu’Orange n’a pas eu les yeux plus gros que le ventre. Quand l’opérateur commence à couvrir une zone, il doit aller jusqu’au bout. Il s’agit, finalement, d’un enjeu concurrentiel et d’équilibre public-privé”, explique Sébastien Soriano.

La main tendue de l’Arcep

L’Arcep le confirme, l’opérateur historique est “vraisemblablement en retard” dans les zones moyennement denses. Mais avant de sortir son bâton de gendarme, le régulateur préfère jouer la carte du dialogue en “tendant la main” à l’opérateur historique.  Son souhaite, qu’Orange lance “dans les meilleurs délais une offre dite de « raccordable à la demande ». Elle permettrait aux clients de réclamer un abonnement à la fibre même si le réseau n’est pas entièrement terminé. Une fois cette demande faite, le raccordement prendrait quelques semaines ou quelques mois, en fonction des travaux à effectuer.”

Possible sanction sur le déploiement mais aussi sur la complétude de son réseau 

Si Orange décide de suivre les conseils de l’Arcep, ce dernier pourrait alors en tenir compte, sinon quoi il n’exclut pas de le sanctionner. Mais pas seulement puisqu’une autre procédure est en cours. Le régulateur a mis l’opérateur historique en demeure il y a deux sur son obligation de complétude, quand il commence à fibrer un quartier, il doit le faire jusqu’au bout et dans un temps imparti. Une double sanction pèse donc aujourd’hui sur Orange. Sébastien Soriano Soriano se dit toutefois confiant quant à une issue positive.

 

 

 

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Fermeture du réseau cuivre : l’Autorité de la concurrence en vigilance Orange

L’Autorité de la concurrence appelle à la vigilance sur le basculement du réseau cuivre vers la fibre d’ici 2030. Dans le même temps, elle approuve la fermeture rapide du vieux réseau d’Orange dans les zones fibrées.

La transition vers la fibre ne sera pas de tout repos, il faudra la suivre de près. Dans un avis rendu à l’Arcep dans le cadre du cycle d’analyse des marchés de gros du haut débit et du très haut débit fixe, l’Autorité de la concurrence est revenu hier sur les modalités d’accompagnement de la fermeture du réseau cuivre d’Orange, qui va s’échelonner de 2023 à 2030. : “Nous avons examiné avec attention la question de la bascule du réseau cuivre vers le réseau FttH, et les conséquences liées au démantèlement du réseau cuivre par Orange, tant pour cet opérateur que pour les autres opérateurs qui seront impactés.”

Selon l’instance, “il est de la plus grande importance que des règles soient définies de la manière la plus objective et précise possible, et suffisamment à l’avance” pour que  SFR, Bouygues et Free puissent s’organiser. Il faudra ainsi rester très attentif car il y aura un impact “financier” poursuit-elle, mettant en exergue l’évolution de la « facture dégroupage » payée par les opérateurs à Orange pour leurs abonnés ADSL. C’est d’ailleurs une vraie pomme de discorde entre l’opérateur historique et ses rivaux. En arbitre, l’Arcep a proposé la semaine dernière dans le cadre d’une consultation publique de revoir légèrement à la hausse le prix du dégroupage, au grand dam d’Orange qui espérait davantage et des autres opérateurs alternatifs militant pour une baisse voire une stabilisation. La situation n’est pour autant pas encore figée.

Ne pas désavantager certains opérateurs et la dynamique concurrentielle

Vigilante, l’Autorité de la Concurrence invite toutefois aujourd’hui le régulateur, “dans l’attente d’un programme concret de fermeture de la part d’Orange, à analyser de manière approfondie les incitations économiques liées au tarif du dégroupage, et à ses éventuelles évolutions, et au cadencement de l’extinction des lignes cuivre, afin de garantir que les mesures prises n’avantagent ou ne désavantagent pas indûment certains opérateurs, et n’affaiblissent pas la dynamique concurrentielle actuelle”.

Autre point d’attention, l’impact de la bascule vers le FTTH sera aussi  “technique, commercial et opérationnel”, poursuit l’Autorité. Un réseau cuivre de cette ampleur ne se ferme pas en un claquement de doigt, différentes composantes sont à prendre en compte  comme “la planification des travaux nécessaires ou l’anticipation de la bascule des abonnés du cuivre vers la fibre”.

L’Autorité de la Concurrence ok pour une fermeture rapide du réseau cuivre dans les zones fibrées

Dans ce contexte, l’instance indépendante annonce  “approuver la proposition de l’Arcep de ne permettre une fermeture « rapide » du réseau de cuivre avec un délai de prévenance de deux mois pour les offres généralistes et de six mois pour les offres spécifiques entreprises”. Et ce, sur les zones où les opérateurs nationaux d’envergure nationale sont tous présents sur les réseaux FttH. Logique.

De son côté, l’Arcep souhaite jouer un rôle de garant autour de la transition vers la fibre, sans laisser sur le carreau les utilisateurs tout en permettant au jeu concurrentiel de continuer sur sa lancée. Mais cela ne sera pas une mince affaire. Selon la police des télécoms , Orange en position de quasi-monopole sur l’ADSL pourrait être incité “à ne pas faire la bascule cuivre/fibre aussi vite qu’annoncé pour continuer à valoriser son réseau de cuivre. Cela aurait un surcoût qui serait payé par les opérateurs alternatifs et, in fine, le consommateur”, a déclaré en début d’année Sébastien Soriano. Ce à quoi l’opérateur historique a répond en faisant remarquer son rôle moteur depuis 2006 dans le déploiement de la fibre et de son choix sans attendre une consultation publique de l’Arcep de l’été 2019 pour engager des travaux sur le sujet de la fermeture du réseau de boucle locale cuivre, lequel “constitue un projet majeur pour le groupe” à ses dires.

L’Autorité de la concurrence félicite à ce propos cette perspective de sortie du réseau cuivre fixée par Orange, alors que les opérateurs sont engagés dans de lourds investissements sur la fibre.

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Comparatif des recrutements fibre optique : Free explose tous les scores depuis 1 an, SFR est à la ramasse

A l’heure où Free, Orange, SFR et Bouygues ont tous publié leurs résultats trimestriels, il est intéressant de comparer comment les opérateurs se partagent le gâteau sur la fibre.

Sur un an, soit entre le deuxième trimestre 2019 et  2020, Free a grapillé des parts de marché sur Orange. S’il fait toujours cavalier seul, Orange perd toutefois du terrain malgré de très bons recrutements. Derrière, Free accélère la cadence, Bouygues fait quasiment du sur place, alors qu’SFR perd du terrain, comme on peut le voir dans le tableau récapitulatif publié par hammett_92

Synthèse des parts de marché sur le Ftth à fin juin 2020

Dans le détail, l’opérateur historique voit son avance se réduire et perd 5 points sur 12 mois en s’adjugeant tout de même 45,6% de part de marché contre 50,6% un an plus tôt. Si la part de marché d’Orange sur la fibre baisse, il a tout de même engrangé 952 000 nouveaux abonnés FTTH sur un an.

C’est surtout Free qui bouscule le marché puisque c’est lui qui a recruté le plus d’abonnés FTTH sur 1 an avec 1,085 millions de freenautes fibrés en plus. Sa part de marché est donc celle qui a le plus augmenté, passant de 22,5% il y a 1 an à 26,7% au 30 juin 2020.

Bouygues Télécom reste loin derrière avec seulement 461 000 nouveaux abonnés sur 1 an et une part de marché stable. Mais celui qui affiche les moins bons résultats est SFR. L’opérateur de Patrick Drahi n’a recruté que 289 000 abonnés fibre et voit sa part de marché baisser trimestre après trimestre.
 
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Plus de 20 millions de foyers français désormais éligibles à la fibre, Orange et SFR dans l’obligation de cravacher en zone AMII

Malgré la crise sanitaire et des restrictions handicapantes, les opérateurs ont continuer de déployer la fibre à un rythme soutenu au deuxième trimestre. La tache s’annonce toutefois très compliquée pour Orange et SFR en zones moyennement denses.

” L’importante accélération observée l’an dernier n’a pas pu être poursuivie, mais les opérateurs maintiennent un rythme élevé”, c’est en résumé le bilan positif dressé par l’Arcep hier lors de la publication de son observatoire haut et du très haut débit fixe pour le deuxième trimestre. Avec  plus de 1,2 million de locaux supplémentaires rendus raccordables à la fibre, soit environ 10% de plus en comparaison à la même période l’année dernière, les opérateurs ont bien résisté à la crise sanitaire. Au 30 juin, 20,8 millions foyers français étaient éligibles à une offre fibre sur les 30,7 millions attendus d’ici 2022, soit une hausse de 33% en un an. A titre d’exemple, 17 millions d’entre-eux peuvent souscrire à un abonnement FTTH de Free et 19,3 millions à une offre d’Orange.

L’Arcep scrute en zone AMII

“Ce deuxième trimestre est légèrement supérieur au premier, mis à part dans les zones très denses où un ralentissement est observé“, constate par ailleurs le régulateur. La majorité de la croissance se fait toujours toutefois dans ces zones déployées par Orange et SFR avec plus de 700 000 locaux été rendus éligibles durant l’exercice.

Malgré tout, l’horizon s’assombrit pour les deux opérateurs, obligés désormais cravacher pour tenir leurs engagements. Avec 10,54 millions de prises raccordables, la mission s’annonce presque impossible.

Orange couvrait fin juin  67% des locaux des communes sur lesquelles il s’est engagé quand SFR voyait son pourcentage de couverture grimper à 75%

Selon Les Echos,  pour atteindre les 100 %, les deux rivaux ont en théorie neuf mois pour déployer 5,5 millions de lignes ou au moins 4,2 millions de lignes en écartant les 8 % à déployer « sur demande ». L’Arcep se montre par conséquent aujourd’hui très vigilante : “le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs.” Orange et SFR sont prévenus.

4,5 millions de foyers éligibles dans les zones peu denses

Sur les réseaux d’initiative publique, le rythme des déploiements reste pour sa part soutenu, avec une progression ce trimestre de plus de 400 000 locaux rendus éligibles. Au total, les opérateurs d’infrastructure couvrent désormais 4,5 millions de foyers français pour un objectif de 16,8 millions. Il reste encore à construire 75% des prises RIP. Plutôt compliqué aussi sachant que chacune d’elles est “3 fois plus difficile à déployer qu’en zone dense ou AMII”, a fait savoir la fédération InfraNum en début d’année.

 

 

  

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Désormais, un tiers des abonnés Freebox dispose de la fibre

Free accélère dans la fibre et compte aujourd’hui plus de 2,218 millions d’abonnés FTTH selon les chiffres du 2ème trimestre publiés jeudi par Iliad. Cela correspond à un tiers des abonnés Freebox

On se souvient qu’à l’aube de l’année 2015, soit il y a près de 5 ans, l’opérateur de Xavier Niel revendiquait 100 000 abonnés FTTH. Il lui a fallu 8 ans pour arriver à ce stade, mais depuis, le déploiement et les recrutements se sont accélérés. Une première barre symbolique avait été franchie en janvier 2019 puisque l’opérateur annonçait 1 million d’abonnés à ses offres fibre. 

Depuis, Free a mis les bouchées doubles puisqu”il avait annoncé en juin avoir franchi le cap des 2 millions d’abonnés. Et il a été plus précis hier lors de la publication de ses résultats en indiquant disposer de 2,218 millions d’abonnés fibre au 30 juin 2020. Sachant que l’opérateur compte au total 6,572 millions d’abonnés Freebox (chiffres publiés pour le 1er semestre 2020), cela signifie qu’un tiers des Freenautes dispose désormais de la fibre.

L’objectif de Free est de renforcer sa place de 1er opérateur alternatif sur le FTTH en France. Il a annoncé à cet effet que son objectif est de 2,8 millions d’abonnés FTTH à la fin de cette année et plus de 5 millions en 2024.

 

 
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Le gouvernement présente son plan de relance post-covid avec 240 millions pour le déploiement de la fibre

Le gouvernement était attendu de pied ferme concernant un plan permettant de relancer l’économie post-covid. Présenté ce jeudi, celui-ci prévoit une enveloppe globale de 100 milliards d’euros, dont près de 7 milliards pour le numérique et 240 millions plus spécifiquement pour la filière fibre optique.

Dans le détail, le plan de relance, qui s’étend d’ailleurs sur 2 ans, comprend 500 millions pour la fibre optique et la lutte contre l’illectronisme. Infranum n’a d’ailleurs pas tardé à réagir à l’annonce du plan, y voyant “un signal fort”, une prise en compte de l’enjeu du numérique, et se réjouissant notamment des financements spécifiquement alloués à la filière fibre optique. “Les 240 millions d’euros supplémentaires permettent de s’approcher sensiblement de l’enveloppe budgétaire relative aux besoins estimés (680 millions d’euros) pour déployer les 3 millions de prises qui ne sont aujourd’hui dans aucun projet d’aménagement numérique. Grâce à eux, nous serons donc à 550 millions d’euros budgétés”, a en effet indiqué son président Etienne Dugas.

Le plan inclut également 3,7 milliards pour les startups et les technologies porteuses. Il s’agit d’être mieux armé face aux géants américains (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Netflix) avec notamment 500 millions en soutien aux levées de fond pour éviter les rachats de pépites françaises et 2,2 milliards pour investir dans des technologies de ruptures telles que l’intelligence artificielle. Concernant les 500 millions, jugés faibles par le secteur, l’État promet un montant qui pourra atteindre les 2,5 milliards sur 5 ans.

Il y a enfin 2,3 milliards pour la transition numérique de l’État et des petites et moyennes entreprises et 300 millions pour la formation aux métiers du numérique. Si Infranum perçoit “un coup de pouce sur l’emploi”, elle pointe un autre problème. “Dans le secteur du numérique et de la fibre, la difficulté ne réside pas tant dans l’offre, mais plutôt dans la demande d’emploi”, indique en effet Infranum. Et d’ajouter que “si les entreprises ne trouvent pas la main d’œuvre nécessaire, nous pourrons avoir tous les financements et faire tous les efforts possibles par ailleurs, nous ne tiendrons pas les objectifs de déploiement”

Cédric O, le secrétaire d’État en charge du numérique et des télécoms, justifie les montants par le fait que le numérique fait partie des piliers de relance de l’économie. Comme le souligne Les Echos, un aspect manque toutefois à l’appel puisqu’aucune mention n’est faite concernant la 5G, une technologie ayant pourtant une portée industrielle et pour laquelle l’Allemagne a prévu une enveloppe de 7 milliards d’euros dans son propre plan de relance.

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Fibre : Free annonce devancer SFR et Bouygues Telecom, plus de la moitié des foyers français sont désormais éligibles à ses offres

Plus de 17 millions de prises éligibles à la fibre Free et une présence dans 100% des départements français métropolitain, Free poursuit a un rythme très soutenu le déploiement de son réseau fibre.

La fibre, c’est son dada. Meilleur recruteur sur ce segment pour le 5e trimestre consécutif, Free se démarque une fois de plus. De quoi revoir à la hausse ses objectifs à court et moyen terme. Du haut de ses 2,2 millions de clients FTTH, l’opérateur prévoit d’en compter 2,8 millions d’ici la fin de l’année et plus de 5 millions en 2024. Pour ce faire, l’opérateur prévoit grappiller des parts de marché en s’appuyant sur l’innovation et la performance de ses box comme la nouvelle Freebox Pop et la Delta, désormais accessible avec un Player Pop, de quoi conquérir de nouveaux foyers avec un vrai rapport qualité-Free et donner un second souffle à son vaisseau amiral, truffé de services inclus.

1er réseau fibre parmi les 3 opérateurs alternatifs

Pour continuer à multiplier les performances commerciales, Free doit également  investir massivement dans ses réseaux. C’est d’ailleurs l’une de ses priorités,  poursuivre les déploiements très haut débit fixe, “nous avons la volonté du de devenir l’opérateur alternatif de référence sur les réseaux de dernière génération”, a annoncé à ce propos ce matin l’opérateur en marge de la présentation des résultats semestriels d’Iliad. Aussitôt dit, aussitôt fait, puisque Free revendique aujourd’hui être le 1er réseau fibre parmi les 3 opérateurs alternatifs, avec ” plus de 17 millions de prises raccordables”, pour un gain d’1,3 millions de prises entre avril et fin juin. Autrement, plus de la moitié des foyers français sont aujourd’hui éligibles à ses offres FTTH.

A en croire ses calculs, il devance ainsi aujourd’hui SFR et Bouygues Telecom, le premier comptait plus de 16 millions de prises raccordables fin mars en incluant les terminaisons coaxiales alors que le second en enregistrait plus de 13 millions. Les chiffres actualisés  du deuxième trimestre n’ont pas encore été rendus public par les deux rivaux. Devant, Orange est indétrônable avec un total de 19,3 millions de foyers raccordables et 3,8 millions de clients fibre à fin juin, soit 1.5 millions de lignes supplémentaires en un trimestre.

Tout comme ses concurrents, Free peut compter sur l’intensification de la commercialisation de ses offres FTTH dans les zones moins denses, en particulier sur les Réseaux d’Initiative Publique. “Depuis le début d’année, nos offres sont disponibles sur les réseaux Emeraude Réseau THD, THD66, Fibre 31, Mayenne Fibre et Laval THD, Losange, Somme Numérique”, rappelle l’opérateur. De quoi assurer une disponibilité de ses abonnements fibre dans tous les départements métropolitains. Prochaine étape, Free vise 22 millions de prises raccordables à fin 2022 et environ 30 millions à fin 2024. A ce rythme, les objectifs seront tenus.

 

 

 

 

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Free redevient le premier recruteur sur le fixe après 7 ans de disette, plus personne ne l’arrête sur la fibre

Inarrêtable, Free surpasse pour le cinquième trimestre consécutif ses concurrents sur la fibre. Mieux encore, l’opérateur retrouve le premier rang en matière de gain d’abonnés haut et très haut débit en France sur un trimestre, pour la 1ère fois depuis 7 ans.

Tous les voyants sont au vert. Après de nombreux trimestres dans le rouge sur le fixe et un regain de forme initié fin 2019, Free retrouve enfin son éclat d’antan malgré la crise sanitaire. Sur ce segment, sa base d’abonnés fixe totale enregistre un gain de 112 000 abonnés sur le semestre dont 65 000 sur le 2ème trimestre soit sa meilleure performance depuis 4 ans, annonce ce matin l’opérateur lors de la présentation de ses résultats commerciaux et financiers. Le FAI redevient par la même occasion le 1er recruteur haut et très haut débit en France sur un trimestre pour la 1ère fois depuis 7 ans.

Sur la Fibre, les performances s’enchaînent. Free reste n°1 en termes de recrutements pour le 5ème trimestre consécutif, avec 243 000 nouveaux abonnés au 2ème trimestre 2020, contre 238 000 pour Orange. Sa base s’élevant fin juin à 2,22 millions d’abonnés, soit une hausse de 70% en 12 mois. “Un très bon momentum sur le FTTH malgré les mesures de confinement“, se félicite l’opérateur de Xavier Niel. 

Dans le même temps, le taux de pénétration dans la base d’abonnés progressant de 13 points sur 12 mois à 33,7%. “L’objectif de 2 millions d’abonnés Fibre en 2020 a été atteint dès le mois de mai et le groupe est en avance sur le plan Odyssée 2024 visant à disposer d’au moins 4,5 millions d’abonnés Fibre en 2024”, précise le FAI. Free continue ainsi sur sa lancée, 2020 lui va comme un gant.

 

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Free prépare le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

A défaut d’une date précise, Seine-Maritime Numérique annonce l’arrivée prochaine des offres de Free sur son réseau FTTH.

Ça bouge sur le réseau d’initiative de la Seine-Maritime. Exploité et commercialisé depuis 2017 par SFR Collectivités à travers sa filiale Connect76, ce RIP a pour objectif le 100% fibre dans 605 communes d’ici à 2023 via la construction de 230 000 prises FTTH, 29 noeuds de raccordement optique et plus de 600 armoires de rue. Chaque habitant, service public, établissement d’enseignement ou hospitalier sont ainsi concernés. Seul hic, le déploiement prend du retard,  30 000 lignes sur les 70 000 prévues pour fin 2019, ont été rendues raccordables au 13 mars 2020, peut-on lire sur le site du syndicat mixte.

Mais bonne nouvelle, de premiers logements desservis par le réseau Seine-Maritime Numérique sont dorénavant éligibles à une offre fibre d’Orange et SFR. S’agissant de la commercialisation du réseau auprès des autres FAI, “Bouygues Telecom et Free préparent leur arrivée”, fait savoir Connect76 sur son site internet. Les abonnés Freebox concernés devront donc encore patienter.

Ce RIP est porté par le Syndicat Mixte Seine Maritime Numérique, qui regroupe le Département de la Seine-Maritime et l’ensemble des intercommunalités, assurant le financement du projet.

Le financement du projet 100% fibre de la Seine-Maritime

 

Source : Ariase

 

 

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SFR annonce l’arrivée de ses offres fibre sur le réseau Très Haut Débit de Vendée Numérique

SFR annonce l’arrivée de ses offres fibre sur le réseau Très Haut Débit de Vendée Numérique.

Ce jour, Alain Leboeuf, Président de Vendée Numérique et Franck Coudrieau, Délégué Régional Ouest Altice SFR ont annoncé l’arrivée des services fibre de  SFR sur le réseau Très Haut Débit de Vendée Numérique.

Rendue possible grâce au réseau neutre et ouvert déployé par Vendée Numérique, cette avancée permettra aux habitants des communes desservies de pouvoir souscrire aux offres fibre de SFR.

Depuis le début de l’été, près de 8 400 habitations et locaux professionnels sont d’ores et déjà éligibles aux offres fibre de SFR dans la ville de Challans. Les habitants de la capitale du marais breton profitent ainsi de la vitesse et de la performance du Très Haut Débit.

Les ouvertures commerciales vont se poursuivre dans les prochains mois et plus de 27 600 prises seront ainsi éligibles prochainement dans les 12 autres villes du département couvertes par le réseau FttH de Vendée Numérique.

Sur le territoire vendéen, SFR propose déjà ses services fibre à près de 40 000 foyers dans les communes d’Aubigny Les Clouzeaux, Château d’Olonne, L’Ile d’Olonne, Mareuil-sur-Lay-Dissais, La Roche-sur-Yon, Mouilleron-Le-Captif, Olonne-sur-Mer et Les Sables d’Olonne.

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