Freebox V7 : Xavier Niel promet une technologie révolutionnaire 10 Gbits
Le fondateur de Free commence sa keynote avec une première technologie révolutionnaire : une technologie 10 Gbits.
En citant un exemple des différents concurrents, Free souhaite proposer une technologie de 10 Gbits. Pour ainsi réduire significativement les délais de téléchargement, pour s’adapter aux nouveaux usages du net.
Xavier Niel a également promis une vitesse d’upload de 400 Mbits.
Free passe le cap des 900 000 abonnés fibre et fera mieux que prévu en 2018
Début 2015, Free franchissait le cap des 100 000 abonnés FTTH. Il lui aura fallu 8 ans pour arriver à ce chiffre, mais, depuis, les choses se sont accélérées. Ainsi, en mars 2016, Free annonçait officiellement qu’il disposait de 200 000 abonnés FTTH. Fin janvier 2017, soit 10 mois plus tard, l’opérateur franchissait le cap des 300 000 abonnés FTTH, en juillet 2017, les 400 000, en octobre 2017 les 500 000, le 30 janvier 2018 les 600 000 abonnés, le 25 mai les 700 000 et le 800 000 le 10 septembre dernier, selon les estimations de francois04.
Le déploiement continue à s’accélérer puisque la barre des 900 000 abonnés FTTH vient d’être franchie (908 500 à ce jour), soit 100 000 nouveaux abonnés en un peu plus de 2 mois. L’opérateur sera donc au delà des 300 000 abonnés supplémentaires prévus sur l’année 2018 (puisque ce chiffre est déjà dépassé à ce jour ) et il est bien sur la bonne route pour franchir le million d’abonnés début 2019, comme il l’avait annoncé
Fibre : Free détaille ses objectifs en termes de déploiement FTTH et assure que ses recrutements vont accélérer
Free a encore perdu des abonnés Freebox au 3ème trimestre, mais signe un record sur la fibre
Iliad vient de publier ses résultats pour le 3ème trimestre 2018. Il en ressort que l’opérateur a perdu 14 000 abonnés du 30 juin au 30 septembre. Un chiffre moins important que les 2 trimestres précédents où il avait perdu respectivement 19 000 et 28 000 abonnés. L’opérateur note cependant qu’il y a eu, au cours de ce 3ème trimestre, une amélioration des recrutements bruts (hors résiliations donc) suite au repositionnement tarifaire : nouvelles offres de 9,99 euros/mois à 19,99 euros/mois pour les 12 premiers mois (puis respectivement de 24,99 euros/mois à 44,99 euros/mois).
Malgré cette perte net d’abonnés fixe, Free peut cependant se réjouir puisqu’il annonce être le 1er opérateur alternatif sur la fibre et un trimestre record en termes de recrutements, avec plus de 100 000 nouveaux abonnés pour un total de 835 000 abonnés FTTH
A lire aussi : Pour le 2ème trimestre consécutif, Free perd des abonnés sur le mobile, mais uniquement sur son forfait 2€
Orange : en perte de vitesse sur le recrutement d’abonnés mobile mais carton plein sur la fibre
Comme à son habitude, Orange ouvre le bal chez les opérateurs en levant le voile ce matin sur ses résultats commerciaux et financiers pour le 3ème trimestre 2018. Bilan, les recrutements sont plutôt moyens sur le mobile. A contrario sur la fibre, l’heure est toujours à la performance.
Free est “à fond” pour commercialiser ses offres fibre sur les réseaux opérés par Altitude
Après Axione et Covage, Free a signé en juin dernier avec Altitude un contrat-cadre national lui permettant de proposer ses offres fibre sur les Réseaux d’Initiative Publique opérés par l’opérateur d’infrastructure. Depuis, les équipes techniques de Free travaillent d’arrache pied pour un lancement commercial dans un premier temps sur le RIP du Grand-Est d’ici la fin de l’année.
Ça bouge chez Altitude à en croire son président. Dans les lignes de Degroupnews, David El Fassy, assure que les opérateurs nationaux « veulent aller vite sur les RIP ». Tant et si bien que l’accord passé avec Bouygues Telecom prend de plus en plus forme sur le terrain, notamment en Alsace où l’opérateur a déjà passé « la plupart de ses commandes d’hébergement », fait savoir l’intéressé. Et d’ajouter que la dynamique est la même du côté de Free. A l’heure où l’opérateur tarde à lancer ses offres sur les RIP des différents opérateurs d’infrastructures avec qui il a signé, comme dans les Hauts-de France où le FAI est arrivé avec 6 mois de retard, David El Fassy a tenu à mettre en avant l’implication de Free : « Ce n’est pas de la demi-mesure, ils sont vraiment à fond. Les équipes techniques étaient mobilisées dès la signature du contrat.» Pour rappel, l’opérateur de Xavier Niel commercialisera son offre fibre de manière progressive dans les réseaux opérés par Altitude – situés pour l’essentiel en zones peu denses – à commencer par le réseau de la Région Grand-Est (Rosace) d’ici la fin de l’année. Au total, 3 millions de prises sont aujourd’hui concernées sur 19 départements et 2 communautés d’agglomération.
A noter enfin qu’Altitude est en passe d’atteindre son objectif, à savoir signer avec les quatre opérateurs nationaux en 2019. Si l’accord est en cours de finalisation avec SFR, des échanges sont en cours avec Orange en vue d’un accord national, ce « n’est plus un problème technique ou contractuel, mais davantage une question de stratégie », précise enfin le président.
Fibre optique : les opérateurs associatifs poussent pour une ouverture à la concurrence et le font savoir à Orange et à l’Arcep
Comme c’est le cas pour l’ADSL, les opérateurs associatifs souhaitent aujourd’hui une ouverture à la concurrence sur le marché de la fibre optique par le biais d’une offre « bitstream » afin de proposer du très haut débit à ses adhérents.
C’est dans une lettre ouverte publiée sur son site internet et adressée au président de l’Arcep et à Orange, que la fédération des fournisseurs d’accès internet associatifs fait part de son mécontentement en tirant la sonnette d’alarme. Alors que le déploiement de la fibre optique suit son cours en France, celle-ci s’inquiète de la mise en place d’un « réseau entre quelques opérateurs de boucle locale mutualisée, qui n’est pas accessible à bon nombre d’opérateurs, et donc de marchés. » Avant de se fendre d’un constat amer, celui de « l’absence d’une offre activée entraînant une réduction sensible de la diversité des offres, et donc un retard notable sur certains marchés ».
Une situation qui pourrait faire entrave à la concurrence et qui renforcerait la position dominante d’Orange, lequel détient aujourd’hui une part de marché écrasante de 70% sur le FTTH. En partant de ce postulat, la fédération demande donc de pouvoir louer des offres activées d’un opérateur, en particulier de l’opérateur historique comme pour le dégroupage sur les offres ADSL. « Il nous semble donc qu’Orange est en mesure, par un choix volontariste mais simple et peu engageant, d’aider le régulateur à assainir le fonctionnement du marché du très haut débit pour les entreprises, ainsi que pour le marché de gros des particuliers », a t-elle ajouté eu égard aux responsabilités de chacun.
Rappelant dans sa missive que l’autorité de la concurrence, appelait déjà en 2012 « à la vigilance du régulateur sectoriel sur l’existence des offres de gros indispensables à l’animation de la concurrence sur le marché, en particulier sur le fait que des offres activées (dites de bitstream) sont nécessaires », la trentaine d’opérateurs associatifs tels que Netopi, ARN, FDN ou Aquilenet fait également valoir ses arguments : « ces offres permettent aux petits opérateurs de couvrir les marchés exigeants, parfois désignés comme marchés de niche, qui ne correspondent pas aux offres généralistes. Ces marchés existent tant chez les professionnels que chez les particuliers, et ne sont pas correctement couverts par les offres générales des grands opérateurs intégrés. »
Enfin, la FFDN met en exergue l’aspect gagnant-gagnant d’une ouverture à la concurrence. Pour Orange, cela permettrait "de montrer sa bonne volonté et d’améliorer le taux d’utilisation de la boucle locale optique, et pour l’ARCEP, d’assainir les marchés qui sont en train de se bloquer faute, pour la concurrence, de correctement fonctionner", conclut-elle.
Source : FFDN
SFR : trois fonds tiendraient la corde pour cofinancer sa fibre optique
Cela se précise pour Altice. Alors que Patrick Drahi a lancé le coup d’envoi début septembre à la cession partielle du réseau de fibre optique de SFR, trois fonds candidats seraient aujourd’hui en ballotage favorable.
Pour y parvenir, le groupe de Patrick Drahi souhaite créer un joint-venture du même type que la co-entreprise récemment créée pour ses pylônes dont il a cédé 49,9% au puissant fonds KKR. Si environ une dizaine de fonds d’infrastructure ont participé à la remise d’offres indicatives, Les Echos rapporte aujourd’hui d’après ses sources que trois d’entre-eux seraient en pole position pour entrer au capital de la dite entité regroupant les actifs de SFR en fibre optique: une nouvelle fois l’américain KKR, l’australien Macquarie et le français Mirova. Des informations qui étayent celles de Bloomberg début octobre.
Le quotidien souligne par ailleurs que cinq autres fonds discuteraient "encore de possibles alliances", à savoir " les canadiens Omers et CDPQ, le singapourien GIC, l’allemand Allianz ainsi que l’américain I Squared, candidat tout juste déchu au rachat de Saur".
Les offres des différents candidats porteraient plutôt sur des prises de participations allant de 40 à 60 % pour des montants situés entre 1,5 milliards et 3 milliards d’euros. A l’instar de son montage financier en juin dernier pour ses pylônes, Altice souhaite rester propriétaire à l’issue de cette opération.
Free officialise son arrivée sur le RIP de Vendée Numérique et y proposera ses offres fibre dès début 2019
Alors que Xavier Niel est attendu aujourd’hui à La Roche sur Yon pour officialiser la venue de Free sur le RIP de Vendée Numérique, Iliad dévoile les détails de l’accord.
On en sait plus sur le calendrier. Free va pouvoir ainsi proposer au cours du 1er trimestre 2019 ses offres fibre sur "les villes de Challans, Montaigu, Les Herbiers, Mortagne sur Sèvre et Fontenay le Comte. Suivront ensuite en 2019, au fil du déploiement de la fibre sur le réseau de Vendée Numérique, les villes de Luçon, Aizenay, le Poiré sur Vie, Pouzauges, Saint Gilles Croix de Vie, Saint Hilaire de Riez, Saint Jean de Monts et Chantonnay", informe un communiqué.
Cet accord complète la présence de Free en FTTH sur le département de la Vendée, l’opérateur distribuant déjà ses offres fibre sur les réseaux déployés en dehors du Réseau d’Initiative Publique, notamment sur l’agglomération de La Roche sur Yon et sur l’agglomération des Sables d’Olonne.
Pour rappel, l’opérateur de Xavier Niel propose ses offres fibre sur 8 millions de prises raccordables et compte 734 000 abonnés FTTH. Free réaffirme par la même occasion ses ambitions, à savoir "rendre ses offres fibre disponibles sur l’ensemble du territoire et en particulier dans les territoires ruraux mais aussi d’accélérer ses déploiements FTTH pour permettre à ses abonnés de bénéficier d’une connexion Très Haut Débit de qualité".
Vendée Numérique est un GIP, groupement d’intérêt public, regroupant non seulement le département mais également 27 Communautés de communes. Ce dernier a pour mission la création, la mise à disposition, l’exploitation et la commercialisation d’un réseau FTTH et FTTE. Avec un investissement de plus de 100 millions d’euros, ce projet permettra à près de 70 000 foyers, entreprises et services publics vendéens de bénéficier d’ici 2020 d’un accès à la fibre.