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Fibre optique : une formation “technicien déploiement de réseaux THD” pourrait disparaître faute de candidats

"C’est désespérant de voir qu’une formation qui débouche sur de l’emploi n’arrive pas à recruter !". La survie en Nouvelle-Aquitaine d’une section ouverte il y a peu dans un lycée professionnel et destinée à former des techniciens déploiement de réseaux très haut débit est menacée car les candidats ne sont pas au rendez-vous.

Dans ce lycée professionnel, une formation a vue le jour l’année dernière pour répondre aux besoins de la filière, tout est prêt "Nous avons le plateau technique avec des équipements de qualité, les enseignants, les subventions de la Région" explique à Centre Presse le proviseur du  lycée Raoul-Mortier, Bruno Quintard, mais seulement deux candidats l’ont suivie.

En cette rentrée le proviseur tire la sonnette d’alarme "Si nous n’avons pas davantage d’inscriptions d’ici la date d’ouverture prévue début octobre, au moins six, j’ai peur qu’on ne puisse pas ouvrir. L’année dernière, nous lancions tout juste la formation : nous l’avons maintenue avec seulement deux élèves. On ne pourra pas continuer."

La filière peine à trouver des candidats pour suivre les formations alors qu’elle va devoir relever le défi de recruter et ainsi d’ajouter aux 12 000 emplois déjà mobilisés par le plan France Très Haut Débit pour déployer la fibre optique en 2017, en moyenne 3 800 personnes supplémentaires par an jusqu’en 2021. D’ici 2022 les effectifs devront plus que doubler pour atteindre 28 000 selon les projections de l’iDate présentées à l’Observatoire du Très Haut Débit en juin dernier pour tenir l’objectif ambitieux du déploiement de 20 millions de prises d’ici 2022.

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Fibre : Au travers d’un graphique, Free montre qu’il se rapproche d’Orange en termes de recrutements FTTH

 
Si les annonces concernant les recrutements  dans le fixe et le mobile chez Free au 1er semestre ne sont pas bonnes, il y a tout de même une bonne nouvelle à retenir pour les abonnés. En effet, Free accélère dans la migration vers la fibre, et les résultats sont très nets. Un document publié aujourd’hui par Iliad montre que le nombre de nouveaux abonnés FTTH semestriels est en en augmentation constante. Au 1er semestre 2016, Free n’avait engrangé que 50 000 abonnés FTTH (nouveaux  abonnés ou migrations), il en a acquis 3,5 fois plus au cours du 1er semestre 2018, avec 178 000 abonnés supplémentaires.
 
 
 
Free tient ainsi la comparaison avec Orange, le N°1 de la fibre loin devant tous ses concurrents. Si l’opérateur historique est toujours celui qui recrute le plus en FTTH, la croissance  semestrielle du nombre d’abonnés se rapproche de celle de Free, avec 250 000  nouveaux abonnés FTTH pour Orange contre 178 000 pour Free.
 
 
 
 
 
Grâce à cette augmentation, Free peut  annoncer 734 000 abonnés  FTTH au 30 juin 2018. Le prochain objectif de l’opérateur est d’atteindre 1 million d’abonnés FTTH pour début 2019. Le rythme sera ensuite de 500 000 nouveaux abonnés par an.
 
 
 
 
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Free annonce être le 1er opérateur alternatif sur la fibre et publie une carte sur les déploiement en cours

A l’occasion de la présentation de ses chiffres du 2ème trimestre, Free a précisé ses objectifs concernant le déploiement FTTH. L’opérateur a indiqué qu’à fin juin il disposait de 7,9 millions de prises connectables. Sur le seul premier semestre 2018, ce sont 1,7 million de prises connectables qui ont été ajoutées. Cela représente 50% de prises supplémentaires déployées au cours de ce 1er semestre par rapport au même semestre 2017

 

Concernant les zones très densément peuplées, Free annonce que 100% du déploiement horizontal est terminé et que sur ces mêmes zones, 60% du déploiement vertical est terminé (+10 pts par rapport à 2017). Sur les zones moyennement denses, Free indique qu’il co-investit systématiquement et enfin, sur les RIP, l’opérateur a signé des accords, comme avec Altitude en juin dernier.

Fort de ces résultats, Thomas Reynaud, le Directeur Général de Free a annoncé sur BFM Business " on est aujourd’hui premier opérateur sur la fibre optique, devant Bouygues, devant SFR. Le premier opérateur alternatif. Et on aura à la fin de l’année, environ 10 millions de foyers qui seront raccordables".

Concernant le nombre d’abonnés fibre, et en tant que premier opérateur alternatif de FTTH Free compte 734 000 abonnés et est en ligne avec ses prévisions de 300-500k nouveaux FTTH abonnés en 2018. Son objectif est de 1 million d’abonnés d’ici au début de 2019 

Pour préciser où en sont ses déploiements FTTH, Free a également publié une carte.

 

 

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Free perd toujours des abonnés Freebox malgré une bonne performance sur la fibre

L’opérateur de Xavier Niel n’a pas relancé la machine sur le fixe. Pire encore, après une perte de 19 000 abonnés sur ce segment lors des trois premiers mois de l’année, Free voit 28 000 de ses abonnés partir chez la concurrence au second trimestre.

C’est le message du jour, Iliad est en difficulté d’un point de vue commercial. La publication de ses résultats semestriels ce matin le démontre. Une hémorragie inédite et conséquente sur le mobile et une fuite des abonnés sur le fixe non colmatée. En effet, la base d’abonnés haut et très haut débit de Free est passée de 6 501 000 fin mars  à 6 473 000 au 30 juin 2018 soit une perte de 28 000 abonnements sur le trimestre. Un mauvais exercice sur le fixe à contraster avec la fibre où Free a engrangé 88 000 abonnés, une performance, en comparaison supérieure à celle de Bouygues et en ligne avec le trimestre précédent. Sur le semestre, l’augmentation du nombre d’abonnés FTTH  est de 178 000. "Ainsi, le groupe affiche une croissance d’un tiers de sa base d’abonnés FTTH en 6 mois, et compte désormais 734 000 abonnés FTTH", précise Iliad.



Les objectifs sur le fixe :

  • Part de marché Haut Débit et Très Haut Débit de 25% à long terme ;
  • Hausse de la base d’abonnés FTTH de 300 000 à 500 000 abonnés en 2018, puis d’environ 500 000 abonnés par an à partir de 2019 ;
  • Atteindre 1 million d’abonnés FTTH début 2019 ; 
  • 9 millions de prises raccordables au FTTH à fin 2018 et 20 millions de prises FTTH à fin 2022.
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Free lance sa carte d’éligibilité à la fibre optique, l’êtes-vous ‘

Attendue de pied ferme depuis de nombreux mois par toute la communauté Free, une carte officielle d’éligibilité à la fibre optique a fait son apparition sur le site de l’opérateur.

Désormais accessible aux côtés de celle de l’ADSL, cette carte forte utile à condition d’être fiable, permet en quelques clics de connaître votre éligibilité à la fibre optique de Free par zone et par adresse dans tout l’hexagone. Ce n’est pas tout, il est également possible de visualiser en bleu les zones en cours de déploiement et en jaune celles à l’étude.

 

 

Alors à vous souris, la carte est à retrouver ici. A noter que l’éligibilité xDSL a été mise à jour. 

 

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Free débarque sur un RIP exploité par Orange et y lancera ses offres fibre dès la rentrée

 

Bonne nouvelle, après un an de négociation, Free vient de signer son arrivée sur le réseau régional Auvergne Très Haut débit, un RIP pionnier exploité par Orange qui compte aujourd’hui 113 000 prises livrées et dont l’objectif est d’atteindre les 230 000 en 2021.

Si jusqu’à présent, Orange était le seul opérateur commercial présent avec au compteur environ 30 000 abonnés auvergnats dans les départements de l’Allier, du Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, l’arrivée d’un deuxième FAI sur le réseau fibre Auvergne THD était envisagée dans le courant du 2ème semestre 2019. Mais les discussions ont abouti plus rapidement que prévu et dès cette rentrée, Free va ainsi être en mesure de commercialiser ses offres fibre sur ce réseau, informe un communiqué de la Région, une première pour l’opérateur de Xavier Niel qui tarde encore à proposer ses offres sur les réseaux opérés par les opérateurs d’infrastructure avec qui il a signé un accord à savoir Axione, Covage et Altitude. Free devrait normalement être accessible sur le RIP du Grand-Est et sur celui de l’Oise d’ici la fin de l’année.

A noter que SFR arrivera également sur le réseau Auvergne THD prochainement ce qui permettra aux habitants de choisir parmi trois fournisseurs d’accès à internet.

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Fibre optique : il y a déjà une forme de pénurie affirme une association de collectivités

Pour pallier la tension sur l’approvisionnement en fibre optique, l’Agence du Numérique accède aux demandes de dérogation de certaines collectivités  sur les Réseaux d’Initiative Publique qui veulent pouvoir utiliser un autre type de fibre optique que celui prévu par le gendarme des télécoms et son comité d’experts fibre. L’AVICCA estime que cette solution temporaire comporte de trop grands risques (économique et juridique) et conseille à ses adhérents de ne pas la suivre.

Les deux types de fibre optique en question sont la G657A2 plus adaptée au dernier kilomètre de réseau en raison de sa flexibilité, et la G652D idéale sur de longues distances en raison de ses caractéristiques techniques. L’Agence qui chapeaute le plan THD accepte temporairement à cause des grandes difficultés pour obtenir la première de la remplacer par la deuxième dont les stocks sont plus abondants.

L’AVICCA (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel) qui a envoyé un courrier à ses adhérents (que Nextinpact s’est procuré) leur intimant de ne pas céder et continuer à utiliser le type de fibre optique prévue dans les normes, met les pieds dans le plat. "Il n’y a pas de pénurie de fibre optique, mais de fortes tensions. On peut tout de même dire qu’il y a une pénurie de G657A2" déclare au site spécialisé son délégué général, Ariel Turpin.

Les travaux pourraient avancer plus vite en substituant un type de fibre à l’autre, mais l’AVICCA donne les raisons qui ont motivées l’envoi de la lettre à ses adhérents. Cela soulève deux problèmes. Premièrement les RIP pourraient perdre leurs subventions de l’Etat en ne respectant pas les normes établies (c’est-à-dire en utilisant de la G657A2 au lieu de la G652D) "Si, oralement des adhérents ont pu entendre qu’il n’y avait pas de souci pour déployer ponctuellement de la G652D (à défaut de G657A2), il n’y a pas de garantie écrite d’être payés". Deuxièmement, dans le cas d’un différend entre le RIP et un opérateur, ce dernier pourrait se servir du fait que le réseau n’est pas aux normes pour cesser de payer. L’ARCEP de son côté a fixé comme règle l’utilisation de la G657A2 pour le dernier kilomètre et ne tolèrerait donc pas a priori, l’utilisation de la G652D sur ce segment de réseau.

Les spécifications techniques et fonctionnelles à respecter pour le déploiement en dehors des zones très denses vont-elles évoluer ? Les RIP vont-ils accuser un retard à cause du manque de fibre optique G657A2 ? Les industriels français vont-ils limiter la production de G652D destinée à l’export pour réserver leur capacité de production au marché français sur le deuxième type de fibre qui vient à manquer dans l’hexagone ? L’avenir nous le dira, ce qui est sûr c’est que la tension sur l’approvisionnement en fibre optique approche de son paroxysme.

 

Source : Nextinpact 

 

 

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Plan Très Haut Débit : des collectivités alertent le Premier ministre

Les collectivités de Nouvelle-Aquitaine qui déploient des réseaux de fibre optique s’inquiètent pour la pérennité de leur modèle économique à cause de l’arrivée potentielle d’investissements privés sur les zones les plus rentables des RIP.

En décembre 2017, à la Conférence nationale des territoires, afin d’accélérer les déploiements de la fibre optique dans les territoires ruraux, le premier ministre a annoncé la création d’un nouveau dispositif d’appel à manifestation d’engagements locaux (AMEL). Ce dernier prévoit l’intervention encadrée (engagements contraignants et opposables) des opérateurs privés dans les zones de Réseau d’Initiative Publique, cela représenterait entre 1 et 3 millions de prises.

Si un certain nombre de collectivités territoriales ont soumis à l’Etat les territoires pour lesquels elles souhaitent encadrer les engagements des opérateurs, en Nouvelle-Aquitaine elles tirent la sonnette d’alarme. "Le modèle économique et la solidité du montage régional sont menacés par ce revirement" déclarent-elles dans une lettre adressée au premier ministre.

Et de s’expliquer : "A première vue, l’idée est séduisante (responsabilisation des opérateurs privés, et dépense publique diminuée) mais en rompant ainsi soudainement le contrat, le gouvernement déstabilise fortement le modèle régional : si les opérateurs privés « récupèrent » les territoires les plus intéressants parmi ceux que les collectivités avaient projeté d’équiper, le montage financier du projet public d’ensemble n’est plus valable. Cet aménagement progressif et équitable est remis en cause. Le réseau global deviendrait également moins important, et pourrait alors devenir moins séduisant pour les fournisseurs d’accès. Enfin, l’aide nationale supprimée, les acteurs publics ont quelques incertitudes sur la capacité à finaliser les plans de financement."

Les collectivités demandent ainsi au premier ministre "que ces décisions soient reconsidérées et qu’à tout le moins, le guichet « Fonds pour la Société Numérique » soit réouvert, assurant les financements d’Etat pour les réseaux publics locaux."

Le premier ministre avait en décembre dernier assuré qu’une des conditions autorisant ces investissements privés serait le fait que les opérateurs doivent respecter l’équilibre économique des projets publics qui ont d’ores et déjà été lancés.

 

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Free va débarquer sur un nouveau RIP en 2019

Free accélère sur les RIP.

Les contrats-cadres signés entre Free et les opérateurs d’infrastructures sur les Réseaux d’Initiatives Publiques (RIP) permettent à l’opérateur de Xavier Niel de proposer ses offres de fibre optique sur ces réseaux.

Ainsi après avoir signé avec Axione puis Covage et Altitude, les premières annonces de présence de Free sur leurs réseaux se succèdent. Free devrait être présent sur le RIP du Grand-Est et sur celui de l’Oise d’ici la fin de l’année.

Annonce a été faite, lors de la signature de la délégation de service public signé entre Axione et l’agglomération de Pau, de l’arrivée de Free dès le début de l’année prochaine, ainsi que de Bouygues Telecom.

La venue des deux opérateurs d’envergure nationale est, comme le rapporte La République des Pyrénées, l’argument qui a permis à Axione de signer cette délégation de service public "Le candidat est le seul à présenter deux accords-cadres signés avec Free et Bouygues Télécom […] pour prévoir leur arrivée sur le réseau dès 2019". Les offres de Free seront donc disponible dès 2019 sur 100 % du territoire de Pau, Lons, Billère, Lescar, Bizanos et Idron, ainsi qu’une partie de quatre autres communes (Mazères-Lezons, Lée, Gelos et Jurançon), sous peine d’une amende de 150 000 euros contre Axione en cas de non-respect de cette clause.

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Le secteur des télécoms est le plus endetté en Europe, Altice en tête chez les opérateurs

Déjà 157 milliards d’euros de dette cumulée fin mars 2018, le secteur des télécoms vient de dépasser le secteur de l’énergie qui devance l’automobile, selon une étude de Moody’s.

C’est aujourd’hui l’industrie la plus endettée en Europe. C’est du moins le constat de l’agence de notation après avoir analysé  « 590 entreprises européennes de divers secteurs, classées dans la catégorie « speculative grade » (risque élevé et coût de la dette plus important) », rapporte Les Echos. Les télécoms représentent ainsi 16% des groupes sélectionnées, en hausse de 4% sur un an. Parmi les opérateurs les plus touchés, Altice Europe vire en tête avec 31,8 milliards d’euros de dette au T2, Telecom Italia se classe second (25,1 milliards dette) devant le hollandais Veon (8,6 milliards d’euros).

Si Moody’s constate chaque année environ 300 milliards d’euros de dette dans le secteur, pas moins de 10% est ainsi refinancé tous les ans. En somme, la dette fait partie du métier, le coût de crédit est bas et les opérateurs investissent à outrance dans les infrastructures alors que parfois leurs revenus baissent du fait de la guerre des prix, environ 17%  de leur chiffres d’affaires sont d’ailleurs réinvestis.

Autre enseignement, le niveau d’endettement baisse toutefois de plus en plus chez les opérateurs télécoms, c’est de bon augure, l’agence de notation s’inquiète en revanche des équipementiers du secteur comme Ericsson, Nokia ou encore Huawei là où la dette "est surtout logée".

Enfin, bonne nouvelle selon les analystes, le marché des télécoms est en voie de stabilisation, après des chambardements souvent causés par l’arrivée d’un nouvel acteur, notamment en France avec l’arrivée de  Free Mobile en 2012.  « Les télécoms sont certes une industrie très endettée, mais qui a la capacité de générer du cash flow », conclut l’agence.

 

Source : Les Echos 

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