Auteur : Maxime Raby

Fibre : la maison-mère de SFR annonce la finalisation du rachat de Covage

Après avoir obtenu le feu vert de Bruxelles avec la cession de 25 réseaux, le groupe de Patrick Drahi boucle le rachat de Covage.

L’opérateur d’infrastructures appartient désormais à Altice Europe. Le groupe a annoncé hier la clôture de l’acquisition de 100% de Covage par sa filiale SFR FTTH, aux côtés de son consortium d’investisseurs dirigé par OMERS et comprenant Allianz Capital Partners.

“La combinaison de SFR FTTH et Covage élargit encore l’un des plus grands grossistes FTTH en Europe, le seul challenger d’infrastructure à l’échelle nationale pour l’opérateur historique”, assure Altice. L’objectif, désormais affiché, est d’accélérer le déploiement sur le territoire en fibrant au moins 2,4 millions de foyers supplémentaires pour un total de 8 millions de prises.

Mais il faut rappeler que cette acquisition à 1 milliard d’euros est assortie de conditions. “Nous avons donc approuvé l’acquisition de Covage grâce à des cessions globales pour faire en sorte que la concurrence reste au bénéfice des clients locaux et internationaux et des consommateurs en France”, a indiqué fin novembre Margrethe Vestager, Commissaire européen en charge de la concurrence.

Qui pour racheter les réseaux de Covage, cédé par SFR ? 

Deux engagements proposés par SFR FTTH, filiale d’Altice France chargée du déploiement de la fibre optique principalement dans les zones AMII, ont été validés par Bruxelles, avec notamment la cession de “25 filiales et d’actifs correspondant à l’activité de boucle locale de fibre de Covage sur le territoire de 30 établissements publics“, soit 95% des réseaux FTTO (fibre jusqu’au bureau) de Covage. Selon la Lettre A, Axione (Bouygues), Altitude et TDF pourraient candidater.

En octobre dernier, Covage a passé le cap du million de logements et locaux professionnels raccordables à la fibre optique en France, pour un objectif de 2,3 millions de locaux à terme. L’opérateur d’infrastructures exploitent aujourd’hui 48 réseaux d’initiative publique ou privée.
 

 

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Progression record de l’adoption de la fibre en France, les opérateurs intensifient le déploiement

L’Arcep a publié jeudi 3 décembre les résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit au 3ème trimestre. Bilan positif, la demande des Français en fibre optique explose. Le déploiement progresse à un rythme soutenu en zone AMII et dans les RIP.

C’est l’effet Covid et confinement, les usages numériques s’accélèrent avec le télétravail ou encore l’e-commerce. La fibre met en appétit et continue de gagner le coeur des foyers français. Entre le 30 juin et fin septembre, soit en plein été, le régulateur a constaté “une progression exceptionnelle des abonnements FttH”. Pas moins de 945.000 d’abonnements supplémentaires à la fibre optique ont été enregistrés en France au troisième trimestre 2020, portant leur nombre à 9,2 millions millions. En un an, près de 3 millions d’accès supplémentaires ont été activés. “Cette technologie représente désormais plus des deux tiers du nombre total d’accès à très haut débit”, révèle l’Arcep dans son nouvel observatoire. Fin septembre, 22,3 millions de locaux étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 33% en un an.

“La croissance du nombre d’abonnements à très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s) représente aujourd’hui 45% de l’ensemble des accès internet sur le territoire français (+9 points en un an) et 50% du nombre de locaux éligibles au très haut débit, en croissance de 3 points en un an”, note positivement par ailleurs le régulateur.

A contrario, la contraction du nombre d’accès xDSL s’accélère (-2,2 millions en un an contre -1,8 million un an auparavant). Ces derniers restent toutefois majoritaires, avec 16,7 millions d’abonnements.

Le déploiement de la fibre s’intensifie

Autre point de satisfaction, plus de 1,4 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables à la fibre au troisième trimestre, “soit environ 23% de plus que sur la même période de l’année précédente pour devenir le second meilleur trimestre enregistré” . Près de 3,9 millions de lignes ont d’ores et déjà été déployées au cours de l’année 2020 et ce, malgré la situation sanitaire.

Dans le détail, près de 900 000 locaux y ont été rendus éligibles en zone AMII, le régulateur salue “l’effort important” d’Orange et SFR. Dans la zone d’initiative publique, près de 450 000 nouveaux locaux ont été rendus éligibles. En revanche, le rythme de déploiement dans les zones très denses reste “insuffisant”, et ce depuis de nombreux trimestres.

 

 

 

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Négociations difficiles entre Free et un RIP

Attendu de pied ferme sur le réseau d’initiative publique d’Essonne Numérique, Free apparaît plus dur en affaires qu’Orange, Bouygues Telecom et SFR.

Tous connectés en 2021 grâce au déploiement d’une architecture fibre neutre et libre d’accès à tous les opérateurs, sans exclusivité, tel est l’objectif du Syndicat Mixte Ouvert Essonne Numérique. Dans ce département situé région Île-de-France,  l’opérateur infrastructure Covage est en charge de l’exploitation technique et commerciale du réseau sur 124 communes du territoire. Au total, 116 000 prises seront déployées à terme. Sur le premier jalon, la commercialisation a été lancée avec succès, le premier bilan fait état de “4 715 commandes sur 28 000 foyers éligibles soit un taux de pénétration de 16,6%.”

Il faut dire que de nombreux opérateurs commerciaux sont d’ores et déjà présents sur ce réseau d’initiative publique comme par exemple Orange et Sosh, Bouygues Telecom, K-Net, Vitis, Ozone, Ariane, Comcable et Coriolis.

“Les tarifs et offres présentés aux opérateurs sont classiques et communs à de nombreux autres réseaux”, explique Essonne Numérique. Pour autant, les négociations n’ont pas encore abouti avec Free. Selon le Syndicat Mixte Essonne Numérique, “Free souhaite des dispositions différentes des autres opérateurs sur les tarifs et offres présentés. Nous souhaitons l’arrivée rapide de cet opérateur car c’est un acteur majeur de la commercialisation d’offres THD”. L’opérateur de Xavier Niel ne devrait ainsi pas débarquer sur ce réseau avant mi-2021.

Pour sa part, SFR installe ses équipements dans les NRO et les SRO du réseau fibre d’Essonne Numérique, “cependant l’opérateur n’a pas communiqué officiellement de date d’ouverture commerciale.”

Les RIP en coulisses

Récemment, Free a fait part devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale de plusieurs points de blocage dans les réseaux d’initiative publique. Selon lui, la principale problématique sur le déploiement de la fibre dans ces zones rurales, “c’est le fait que les RIP sont chacun des prototypes à la fois contractuel, économique et opérationnel”, a expliqué Maxime Lombardini, vice président d’Iliad. Une unification du cadre autour de ces trois points, serait à ses dires bénéfique pour tout le monde.

Pour l’heure, l’opérateur a lancé ses offres sur près de 30 RIP et se revendique aujourd’hui comme “l’opérateur français le plus présent sur ces réseaux après Orange”. 

Mais reste un sujet essentiel pour plusieurs collectivités, les conditions de tarification des prises commercialisées par les RIP inquiètent. Selon certaines, des opérateurs pousseraient à changer les règles du jeu, fragilisant ainsi les équilibres financiers. Par exemple, au lieu de verser leur part sur 20 ans, ils voudraient payer le même tarif sur 40 voire 60 ans. En janvier dernier, le ton est d’ailleurs monté lors de l’atelier des « territoires connectés » organisé par l’Arcep,  la présidente du Conseil Départemental de l’Ariège, adhérent de l’Avicca a dénoncé « une forme de complaisance du régulateur avec les opérateurs » au sujet des tarifs qui leur sont proposés pour venir sur les réseaux en fibre optique portés par les collectivités. Dans l’Essonne, les dispositions voulues par Free n’ont pas été révélées pour le moment.

 

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Free propose des évolutions “sans aucun coût pour le contribuable” dont pourraient profiter rapidement tous les Français

 

Allonger la durée de vie des smartphones avec l’interdiction de la subvention, accélérer la bascule vers la fibre et améliorer en un claquement de doigt la couverture mobile en zone grise, autant d’évolutions aujourd’hui nécessaires aux yeux du fondateur de Free.

A l’heure où le grand chantier de la fibre mais aussi de la généralisation de la 4G bat son plein, les opérateurs se penchent aussi de plus en plus sur la transition écologique. Dans ce cycle d’investissement fort pour les telcos, Free milite pour plus d’efficience en vue d’améliorer la perception des abonnés des opérateurs.

Le 17 novembre dernier, Xavier Niel, fondateur d’Iliad, a notamment indiqué devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, que  “des évolutions sans aucun coût pour le contribuable permettraient des gains d’efficacité rapide.”

 

Stop aux nouveaux accès ADSL dans les zones totalement fibrées 

 

Parmi elles, l’arrêt de la commercialisation des nouveaux accès cuivre, dans les zones fibrées par les opérateurs et cela “pour remplir plus vite les réseaux fibre et éviter une impasse économique”, explique le président de Free.  L’opérateur a proposé de fermer la commercialisation courant 2021 d’au moins 8 à 10 millions de lignes cuivre correspondant aux adresses où les quatre opérateurs sont présents en fibre depuis plus d’un an. 

 

Une mutualisation totale en zone grise pour améliorer rapidement la couverture mobile

 

Autre évolution mise en exergue par l’opérateur, la mutualisation en zone grise sans construire de nouveaux sites, “la couverture s’améliorerait drastiquement pour tous les Français”, dixit Xavier Niel.

Dans le cadre du New Deal, les opérateurs partagent de nombreux sites de manière passive (sites multi-opérateurs) mais Free souhaite ainsi aller plus loin dans les zones grises ( 1 ou 2 opérateurs présents) pour améliorer la perception des consommateurs sur la qualité du réseau. La proposition de Free est “d’allumer les fréquences des opérateurs sur les sites existants dans ces zones” afin de régler le problème de couverture très rapidement, et ce au lieu de “déployer des centaines de sites les uns à côté des autres”. 

 

Mettre fin au subventionnement de mobiles 

 

Un autre sujet tient à coeur de Free, l’interdiction des offres de subventionnement de smartphones qu’il juge “opaques mais aussi nuisible pour la planète et le commerce extérieur puisque ça pousse à changer de mobile plus souvent”.

Xavier Niel n’en démord pas,  “Il faut y mettre fin ou à minima forcer la transparence en distinguant le prix du terminal et le prix du service. Les consommateurs, la balance commercial et la balance commercial en profiteront “.

L’objectif pour le fondateur de Free est claire, à savoir  “allonger la durée de vie et d’utilisation des smartphones”, lesquels représentent aujourd’hui 70% de l’impact environnemental du numérique. Il faut selon lui travailler davantage sur le soutien de la filière du reconditionné.

Par ailleurs, “il est nécessaire d’éviter aux abonnés de payer un abonnement coûteux alors que leur mobile a été complètement remboursé”, enchérit le milliardaire. Sur le marché de la subvention, Free a gagné d’ailleurs une bataille devant la cours de cassation après plusieurs année de combat, puis en appel face à SFR. “Il semblerait que cela soit illégal mais cela n’empêche pas d’autres opérateurs de continuer de mettre ce sytème en oeuvre”, n’a pas manqué enfin de souligné le magnat des télécoms. Chez Free, un abonné conserverait son smartphone 4 ou 5 ans.

 

 

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Free annonce le lancement de ses offres fibre sur un nouveau réseau

Pas de moins de 5 600 logements sont désormais éligibles aux offres fibre de Free. Le FAI débarque officiellement sur le RIP d’Octogone Fibre en Occitanie après celui de Gers Numérique.

Plus vite que prévu, Free annonce ce matin l’arrivée de ses offres fibre pour les habitants du Tarn et Garonne  desservis par le réseau d’initiative publique Octogone Fibre d’Altitude, dont l’objectif est de couvrir le département par un réseau 100% fibre optique d’ici 2022, soit 103 400 lignes FTTH sur 191 communes.

L’opérateur de Xavier Niel propose désormais ses  abonnements Freebox fibre à 5 600 logements répartis sur les communes de Labastide Saint-Pierre, Montech, Finhan, Nohic, Escatalens, Castelsarrasin, Campsas, Varennes, La Ville Dieu du Temple, Villebrumier, Orgueil, Monbequi. D’ici trois mois, “l’offre Fibre de Free couvrira les communes de Valence et Moissac”, annonce l’opérateur, déjà accessible auprès de 35 000 logements autour de Montauban en zone AMII.

 

Objectif RIP pour Free

 

Free est aujourd’hui officiellement présent sur une trentaine de réseaux d’initiative publique, notamment dans les Hauts-de-France (THD/59/62), en Moselle (Resoptic), Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise (Debitex), en Alsace (Rosace), dans la Sarthe, la Manche, le Vaucluse, en Auvergne, dans le Berry, le Doubs, la Loire, la Vendée, l’Aisne, les Pyrénées-Orientales (THD 66), la Mayenne, mais aussi dans l’agglomération de Vannes (Rev@) dans le Grand-Est (Losange), dans la Somme mais aussi dans l’Orne, dans la Charente Maritime et  le Gers. De premiers foyers sont également éligibles dans les Alpes-Maritimes sur le RIP 06-THD, ou encore sur celui de Haute-Saône Numérique . En l’attente toutefois d’une officialisation de Free.

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Xavier Niel : “il faut organiser un plan d’arrêt rapide de la commercialisation de l’ADSL dans les zones totalement fibrées”

La transition vers la fibre doit s’accélérer en France selon Free. Son fondateur prône un arrêt rapide de la commercialisation des accès cuivre dans les zones fibrées. Financer deux réseaux, ce n’est pas viable économiquement.

A l’heure où Orange prévoit de démanteler son vétuste réseau cuivre en France d’ici 2030 dans l’optique d’une bascule nationale vers la fibre, Free n’en démord pas, “il faut remplir plus vite les réseaux fibre avec plus d’abonnés”, a lancé Xavier Niel mardi soir au cours d’une audition devant la Commission des affaires économiques.

Alors que la hausse du prix du dégroupage sur la période 2021-2023 se précise pour Free, SFR et Bouygues, le magnat des télécoms a tenu à faire passer un message, le secteur n’est clairement d’après lui pas assez riche pour maintenir en exploitation deux boucles locales cuivre et optique partiellement concurrentes, de nombreux actifs réseaux ont d’ailleurs déjà été vendus par les opérateurs alternatifs. ” iI faut être conscient que collectivement, opérateurs, collectivités et l’Etat, nous ne pouvons pas offrir l’entretien et le financement de 2 réseaux concurrents à savoir le cuivre et la fibre, cela n’a pas de sens”, prévient Xavier Niel.

A ses yeux, il est nécessaire aujourd’hui “d’organiser un plan d’arrêt rapide de la commercialisation des nouveaux accès sur les zones fibrées où sont présents les quatre opérateurs”. Et cela passera selon lui par une incitation à basculer vers le FTTH en proposant notamment la fibre au même prix que l’ADSL, comme le fait Free depuis le début. L’opérateur a notamment proposé en mai dernier de fermer la commercialisation courant 2021 d’au moins 8 à 10 millions de lignes cuivre correspondant aux adresses où les quatre opérateurs sont présents en fibre depuis plus d’un an. 

Les plans d’Orange 

D’après l’Arcep, Orange prévoit de procéder à des fermetures commerciales à la maille du point de mutualisation dès le deuxième trimestre de l’année 2021, dans les cas où les opérateurs commerciaux d’envergure nationale sont déjà présents au niveau du point de mutualisation FttH (ce qui correspond à la maille de l’immeuble dans les zones très denses) A partir de la fermeture commerciale de ses offres, “Orange ne donnera plus suite aux demandes de mises en service d’accès cuivre sur le marché de gros pour des accès grand public”, indique le régulateur.

Par ailleurs, l’opérateur historique assure avoir prévu des projets d’expérimentation de l’arrêt du cuivre d’ici 2022 sur des zones tests en Île-de-France et assure avoir lancé le programme national de décommissionnement du cuivre avec une directrice de programme dédiée.

 

 

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Mobile et box : comparatif des gains d’abonnés chez Orange, Free, SFR et Bouygues

Tous les opérateurs ont désormais publié leurs chiffres de recrutement pour le 3ème trimestre 2020, il est à présent possible de réaliser un comparatif. 

Quel telco a engrangé le plus d’abonnés sur les différents segments au second trimestre ? Bouygues Telecom fait cavalier seul encore une fois sur le mobile et  se reprend sur le fixe, bien aidé par la fibre. Free continue quant à lui de remonter la pente avec ses forfaits mobiles 4G mais perd son fauteuil de leader sur la fibre au détriment d’Orange, et ce malgré un nouveau record personnel. L’opérateur historique crée la surprise sur le mobile. Enfin SFR se classe dernier sur tous les marchés.

De manière générale, les opérateurs continue de traverser la crise sanitaire  sans encombre avec une amélioration de leur performance commercial, hormis la filiale d’Altice.

Dans ce comparatif, sont pris en compte le parc forfait hors MtoM pour le mobile et le gain d’abonnés haut débit et très haut débit sur le fixe, sans oublier la fibre/THD. 

 

Bouygues écrase tous ses rivaux sur le mobile, Orange revient en force après une baisse de régime, SFR dégringole

 

Une fois de plus Bouygues Telecom réalise un carton plein  sur le mobile au cours de ce 3ème trimestre de l’année, aucun de ses rivaux ne peut tenir la cadence. L’opérateur réussi même la prouesse de progresser par rapport à l’exercice précédent en recrutant 181 000 nouveaux abonnés contre 161 000 au T2.

Dernière lors du second trimestre avec 23 000 nouveaux abonnés, Orange signe une performance aussi solide que surprenante avec 125 000 ventes nettes au T3, bien aidé par les offres Sosh et Open, soit respectivement +133 000 et +64 000 ventes nettes”, a-t-il précisé Il s’agit de sa meilleure performance depuis le 2ème trimestre 2018. Les offres “série limitée” de Sosh avec une belle enveloppe de data, sans changement le prix au bout d’un an, portent ainsi leurs fruits.

De son côté, Free conserve sa troisième place avec 70 000 nouveaux abonnés contre 80 000 précédemment. L’opérateur de Xavier Niel continue d’avancer positivement avec une montée en gamme continue et rapide. La filiale d’Iliad a enregistré 120 000 recrutements d’abonnés nets sur ses offres 4G, bénéfiques pour une meilleure rentabilité. Sur ce plan, c’est son meilleur trimestre depuis 12 mois, soit plus de 8,5 millions d’abonnés 4G à fin septembre, lesquels représentent 63% de sa base totale s’élevant fin septembre à 13,476 millions d’abonnés mobile.

Dauphin de Bouygues depuis plusieurs trimestre, SFR dégringole et accuse une forte baisse de régime malgré des recrutements positifs. L’opérateur au carré rouge a séduit 25 000 abonnés lors du troisième trimestre contre 99 000 durant la période précédente.

 

 


Recrutements sur le mobile


 

        1- Bouygues Telecom :  +181 000            

                  2- Orange : +125 000                                           

                  3- Free : +70 000                                                 

4- SFR : +25 000                                

 

 

Free reste le meilleur recruteur sur le fixe grâce à sa Freebox Pop, Bouygues Telecom revient en force

 

Pour le second trimestre consécutif, Free se positionne sur la première place du podium et progresse grâce avec un total de 99 000 nouveaux abonnés nets ce trimestre sur le fixe, c’est sa meilleure performance depuis le 4ème trimestre 2012.  Ce résultat est tiré par “une hausse des ventes brutes due au succès commercial de la Freebox Pop, qui a séduit un très grand nombre d’abonnés en moins de 3 mois, ainsi qu’au regain de demandes enregistré pour la Freebox Delta”, a déclaré l’opérateur

Comme au second trimestre, Orange lui colle aux basques avec 95 000 nouveaux clients avec la perte de 265 000 abonnés ADSL (migration et résiliation).

Habitué à la première place, Bouygues Telecom a dû la partager au premier trimestre avec Free avant de la perdre à la fin du 1er semestre au profit de l’opérateur de Xavier Niel. Pire encore, il a chuté à la dernière place avec 25 000 nouveaux abonnés. La filiale de Bouygues retrouve des couleurs au troisième trimestre en s’adjugeant la troisième place avec 64 000 nouveaux clients. 

Tous les opérateurs ont amélioré leur recrutement sur ce segment sauf SFR. L’opérateur au carré rouge a enregistré un gain de 21 000  abonnés au troisième trimestre contre 37 000 lors de l’exercice précédent.

 


Recrutements sur le fixe 


 

1- Free : +99 000                  

2- Orange : +95 000           

3- Bouygues Telecom :  +64 000   

4- SFR :  +21 000                    

 

 

Orange vole la vedette à Free sur la fibre, SFR à la peine et Bouygues en nette progression

 

Enfin, au niveau du recrutement/migration sur la fibre, après 5 trimestres consécutifs, Free cède son leadership à Orange. L’opérateur historique a explosé tous les records avec 360 000 nouveaux abonnés contre 299 000 pour celui de Xavier Niel qui signe malgré tout sa meilleure performance sur ce segment. L’ex-France Télécom dépasse Orange a dépassé le seuil des 4 millions de clients FTTH, son dauphin en compte 2,5 millions.

Loin derrière, Bouygues Telecom progresse nettement avec 165 000 nouveaux abonnés contre 93 000 lors du T2.  Sa base totale s’élève sur ce segment à 1,4 millions d’abonnés. Le taux de pénétration FTTH poursuit aussi sa progression à 34% contre 22% un an auparavant.  

Enfin, SFR ferme  la marche avec un recrutement malgré tout en progression, soit 113 000 nouveaux abonnés connectés au Très Haut Débit, contre 100 000 lors du trimestre précédent. Néanmoins, ces chiffres sont à relativiser puisqu’ils comprennent les clients FTTH, FTTB et 4G Box. Autrement dit, les ventes nettes sur la fibre de bout en bout sont aujourd’hui inconnues pour l’opérateur de Patrick Drahi. Tous les opérateurs ont amélioré leur recrutement fibre lors de ce trimestre.

 

 


Nouveaux abonnés FTTH et THD (pour SFR)


 

1- Orange : +360 000

2- Free : +299 000         

3- Bouygues : +165 000              

4- SFR :  + 113 000            

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Bouygues Telecom : succès insolent sur le mobile et belle progression sur la fibre loin derrière Orange et Free

Après Orange et Free, c’est au tour de Bouygues Telecom de présenter ses résultats pour le 3ème trimestre. Un énième carton plein sur le mobile agrémenté d’une montée en puissance sur la fibre.

Comme ses concurrents, Bouygues Telecom passe à travers les mailles du filet de la crise sanitaire. Mieux encore, sa croissance se poursuit en toute sérénité. Trimestre après trimestre, les performances commerciales s’enchaînent. Sur le mobile, l’opérateur a recruté  181 000 nouveaux abonnés entre le 30 juin et fin septembre, se félicite t-il ce matin à l’occasion de ses résultats. Son parc forfait mobile hors MtoM atteint 12 millions de clients, en hausse de 455 000  depuis le début de l’année contre 163 000 pour Free et 96 000 pour Orange. En matière de recrutement, Bouygues Telecom creuse un peu plus l’écart sur ses concurrents, lesquels n’arrivent pas à suivre la cadence.

 

Bouygues Telecom recrute de plus en plus sur la fibre

 

Sur la fibre, la forte demande des foyers français en sortie de confinement se confirme une fois de plus. Loin derrière Orange (+360 000) et Free (+299 000), l’opérateur continue de progresser à un rythme très soutenu, en recrutant 169 000 nouveaux clients FTTH au troisième trimestre. contre 93 000 et 113 000 lors deux exercices précédents. Sa base totale s’élève sur ce segment à 1,4 millions d’abonnés. Le taux de pénétration FTTH poursuit aussi sa progression à 34% contre 22% un an auparavant. 

Côté déploiement, la filiale de Bouygues accélère et dispose de 15,8 millions de prises FTTH raccordables contre 11,8 millions fin 2019. “On bénéficie de partenariats avec CityFast en ZTD et avec Vauban Infrastructure Partners en ZMD. En zone RIP, on a décidé d’augmenter fortement son nombre de prises commercialisées”, annonce ce matin l’opérateur. Et d’ajouter relever son objectif fin 2022 à 27 millions de prises contre 22 millions auparavant.

Sur le fixe, Bouygues Telecom comptait  fin septembre, 4,1 millions de clients  soit un gain de 64 000 abonnés contre 25 000 au second trimestre, l’opérateur se reprend. Côté déploiement fibre, l’opérateur dispose de 15,8 millions de prises FTTH commercialisées, comparé à 11,8 millions fin 2019.

Enfin, le chiffre d’affaires des neuf premiers mois 2020 ressort à 4 675 millions d’euros, en hausse de 6%. “Sur le seul troisième trimestre 2020, le chiffre d’affaires Services croît de 5% sur un an, soutenu par la forte progression du chiffre d’affaires Services Fixe (+10%) et la hausse du chiffre d’affaires Services Mobile (+3% en dépit de l’impact négatif lié au roaming)”, indique un communiqué.

 

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Fibre : Free juge “inacceptables” les conditions d’accès imposées par SFR sur ses RIP et saisit l’Arcep

Free accuse SFR de lui mettre des bâtons dans les roues pour accéder à ses réseaux d’initiatives publiques. Des contraintes contractuelles qui ont amené l’opérateur de Xavier Niel à saisir la police des télécoms.

Désireux de lancer ses offres fibre sur tous les réseaux d’initiative publique même à faible part de marché, Free doit faire face aujourd’hui à plusieurs points de blocage et le faire savoir. Lors d’une audition hier soir devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, Maxime Lombardini, vice président d’Iliad s’est plaint de “difficultés contractuelles pour aboutir” sur des réseaux où Free n’est pas encore présent. Et de viser tout particulièrement SFR. L’opérateur a d’ailleurs saisi l’Arcep sur les conditions d’accès aux RIP de la filiale d’Altice, qu’il juge “inacceptables”.

Ce type d’entraves a de quoi agacer au plus au point Xavier Niel : “on peut avoir des problèmes avec des opérateurs qui ont bénéficié de fonds publics et qui après mettent volontairement des obstacles à ce que l’on puisse accéder à leurs réseaux. On trouve cela scandaleux et on fait des procédures pour y accéder” a martelé le fondateur d’Iliad

Pour Free, le principal blocage sur le déploiement de la fibre dans ces zones rurales, “c’est le fait que les RIP sont chacun des prototypes à la fois contractuel, économique et opérationnel”, explique Maxime Lombardini.  Une unification du cadre autour de ces trois points, serait à ses dires bénéfique pour tout le monde. Pour l’heure, l’opérateur  a lancé ses offres sur près de 30 RIP en France et  se revendique aujourd’hui comme “l’opérateur français le plus présent sur les RIP après Orange”. 

A noter que les délais entre la signature d’un accord avec un opérateur d’infrastructure et le lancement des offres sur un RIP sont parfois très longs. La signature du contrat signifie simplement que les conditions d’interfaçage des systèmes d’Information sont techniquement faisables et en cours d’installation. Reste ensuite à mettre la machine en route et à assurer le marketing qui en découle. Sans oublier que l’opérateur commercial doit équiper tous les NRO, puis les points de mutualisation, cela prend du temps sans compter les éventuels problématiques juridiques.

Un autre problème en zone AMII

Le 1er février dernier, SFR a revu à la hausse ses tarifs de gros facturés aux opérateurs pour se raccorder à son réseau fibre en zone moyennement dense, à savoir en zone AMII. De quoi faire grincer des dents Orange, Free, SFR et Bouygues. Ce dernier a d’ailleurs demandé un arbitrage auprès de l’Arcep. Le régulateur s’est lui aussi montré agacé: “L’Arcep ne laissera pas de passager clandestin dans le système. Elle ne laissera pas un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé”, a fait savoir en avril dernier, son président Sébastien Soriano.

De son côté, SFR a  expliqué que la révision de ses tarifs de gros n’est seulement que de “quelques centimes”.Selon lui, cette hausse lui permet de « tenir compte des coûts de maintenance plus importants, du fait notamment de dégradations ».

 

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Free annonce avoir recruté près de 300 000 abonnés sur la fibre grâce à la Freebox Pop et au regain d’intérêt pour la Delta

Une nouvelle fois numéro 1 sur le fixe au troisième trimestre, Free voit Orange lui rafler la première place sur la fibre malgré un nouveau record en matière de recrutement.

Malgré la crise sanitaire et le contexte compliqué, Free maintient le cap avec solidité et solidarité et affirme ses fondamentaux : l’innovation avec le lancement de la Freebox Pop et l’application Free-Ligue 1 Uber Eats mais aussi la conquête commerciale en France”, se félicite se matin Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad.

Sur le fixe, l’opérateur de Xavier Niel performe et assure aujourd’hui avant même les résultats de SFR et Bouygues Telecom, être pour le second trimestre consécutif  n°1 en France sur les recrutements d’abonnés entre le 30 juin et fin septembre. “Avec un total de 99 000 nouveaux abonnés nets ce trimestre sur le fixe, Free enregistre ce trimestre sa meilleure performance depuis le 4ème trimestre 2012”, révèle aujourd’hui sa maison-mère dans la publication de ses résultats commerciaux et financiers. 

Free l’assure, cette performance en progression par rapport à l’exercice précédent (+65 000) est étroitement liée à “une hausse des ventes brutes due au succès commercial de la Freebox Pop, qui a séduit un très grand nombre d’abonnés en moins de 3 mois, ainsi qu’au regain de demandes enregistré pour la Freebox Delta”.

Pour rappel, Free a recruté 100 000 nouveaux Freebox Pop en l’espace de deux mois  après la commercialisation de son nouveau bébé. En parallèle, son offre Delta+ Player Pop semble victime de son succès. Les migrations prennent un retard fou alors que les nouvelles souscriptions commencent elles aussi à en pâtir, la faute à un stock de serveurs Delta trop limité. 

 

Free bat son record et recrute 299 000 nouveaux abonnés sur la fibre, mais perd son leadership

 

Ce succès sur le fixe n’a en revanche pas été suffisant pour conserver sa place de leader sur la fibre. Après 5 trimestres consécutif en tête des recrutement, l’opérateur cède sa place à Orange malgré un nouveau carton plein en séduisant 299 000 nouveaux abonnés au 3ème trimestre, soir son nouveau record, le dernier en date a été enregistré lors des trois premiers mois de l’année (+245 000). Sa base s’élève désormais à 2,517 millions d’abonnés. Avec un taux d’adoption à la fibre en progression à 37,7% (+4pts), son objectif de 2,8 millions de clients FTTH d’ici la fin de l’année est plus que jamais réalisable. 

 

 

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